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Quelques parts en Amérique, mais laquelle ?

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Message  Amnicus Tole Sam 24 Avr - 22:52

Vu que Tole n'avait pas eu un cursus en magie très normal il était bien obligé de se plier à l'adjudant et aux conseil de Devon. Tout au mieux si Ayane voulait s'entrainer physiquement et connaissait les art martiaux il vallait mieux pas lui imposer des cours très compliqué. Tout au mieux Tole prendra une heure par jour avec son apprentis pour essayer de l'éveiller à la magie élémentaire. Si Ayane réussissait à s'éveiller en moins d'un ans à son élément de prédilection Tole lui enseignera ensuite quelques base pour lancer un sort. Vu la situation actuelle mieux valait privilégier un entrainement militaire pour que son apprentis soit capable de se défendre.

Bon la nuit commençait à tomber Tole consacra sa soirée à trois chose.

La première purifier Coleman après avoir qu'il ai été englué par ses insecte afin d'évité qu'il attire les saloperie astrale du coin. Il valait mieux prendre cette précaution afin d'évité que Coleman mais aussi Tole aient des emmerdements à l'avenir.

La seconde était de voir si son revolver custom était en état de fonctionner. Si c'était pas le cas et que la pièce qu'il avait égaré était essentiel au custom faudra qu'il essaye de trouver un établis dans la caserne pour le réparer.

La troisième ben Tole se reposa en lisant et étudiant encore son manuel de fabrication de Golem et réfléchissant encore à un processus simplifier pour pouvoir en créer un avec ses compétences actuelle. Toutefois il le relisait aussi afin d'étudier les petit schéma de circuits magique que le manuel proposait. Il était plutôt intéressé par le procédé non pas pour la simple fabrication d'un Golem mais se demandait aussi si il n'y avait pas moyen d'utiliser ce procédé pour d'autres applications.

Après avoir bouquiné et réfléchit Tole se coucha ensuite. Il se leva le lendemain matin deux heures plus tôt que l'heure prévus et consacra une bonne heure pour faire un peu de sport et cogner sur un sac de sable avant son rendez vous avec les mages de la base.

Il avait remarqué un petit parc de musculation non loin de son baraquement en arrivant et même si sa jambe l'empêchait de s'entrainer sérieusement rien ne l'empêchait de s'échauffer, se muscler les bras et se défouler un petit peu en cognant sur quelques chose avant de faire sa toilette manger un morceau à l'heure suivant et aller enfin à son rendez vous.
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Message  Obscurité Dim 25 Avr - 23:38

Le rituel dura une petite demie-heure, ce n’était pas comme si Tole ne connaissait pas le rituel, particulièrement dans le domaine de purifier toute impureté dans l’astrale. L’arme en elle-même n’a pas été touché, et de l’alcool tout en démontant quelques pièces, Amnicus était certain que cela aurait suffit. Concernant l’astrale, il avait quand même un doute, n’étant jamais tombé sur ce genre de créature. Est-ce que ses crysalis avaient un rapport avec un quelconque esprit insecte (esprit proche d’un esprit totem mais totalement instable), ou pas du tout ? Car même si ça restait un cousin éloigné, ça expliquerait pourquoi il laisserait ses phéromones et serait traçable dans l’astrale. Mais dans tous les cas, Amnicus restait certains que cette créature n’avait rien de magique, et pouvait «potentiellement» se fier à son instinct peu importe si Coleman était dans l’astrale ou non pour le détecter. Des peut-êtres étaient souvent source de catastrophe, c’était comme se fier à pile ou face en jetant une pièce. Tout se passa correctement, même si l’opération était souvent douloureuse pour le fantôme mais Coleman ne broncha, comprenant le problème.

En fait, à en juger des explications de Devon, le cursus classique de l’élémentaliste n’était «pas si compliqué que ça» tant que l’on cherchait à faire simple et à ne pas brûler d’étape. Pas pour rien se découvre un pouvoir d’élémentaliste alors qu’ils n’avait strictement aucun apprentissage. Comme Amnicus s’était diriger dans toutes les directions et qu’il voulait cramer au sens propre et figurées les étapes à l’époque sous prétexte qu’il avait le temps, le cursus fut logiquement différent. Certes, celui-ci n’était pas optimal, mais le temps et l’environnement jouaient en sa défaveur. Le bon côté ? Pas besoin d’être trop sur le dos d’Ayane, le traçage du rituel devrait surtout servir à accelerer son éveil ce qui ne devrait pas être trop long. Le plus long sera surtout la maîtrise lié à l’imagination et à la précision. C’est surtout là dessus qu’il faudra faire carrément du forcing, car s’il y a un point qu’Amnicus sous-estimera à l’avenir, c’était la jungle...

Le bouquin, que dire ? Il le connaît. Il aura fallu quand même une heure avant qu’il comprenne que le lire, à part se rappeler des passages d’un livre sans avoir ouvrir l’index, ça ne servirait à rien sur plusieurs points. Tant qu’il n’était pas posé quelques parts, ça servirait à rien d’étudier un domaine de recherche complexe. Tant qu’il n’aurait pas accès de laboratoire, il ne pourra même pas faire le moindre test ou expérience. Tant qu’il n’aurait pas accès à une documentation plus complexe sur un domaine en particulier dans la fabrication de golem, il pourrait exposer 200 pages de théories devant le comité de mages le plus ouvert d’esprit depuis l’apocalypse que ses derniers se torcheraient le cul avec sous prétexte qu’il ne se basait que sur un livre expliquant la base de la fabrication d’un golem. Si l’idée lui avait trotté dans la tête qu’une guerre, ça proposait logiquement du matériel organique à foison, le problème restait le même : Amnicus cherchait à faire un avion à réaction en comprenant seulement cet engin planait, en voulant bien sûr faire le moteur lui même parce qu’il se refusait de travailler en groupe sous prétexte que s’était ses inventions. Et c’était là tout le problème de Tole.

Le revolver custom, il manquait une pièce, elle était sous le siège conducteur de la jeep de Rebecca à l’heure qu’il était. Il faudrait passer à l’armurerie et montrer ça à l’armurier... qui risquait clairement de faire un AVC en identifiant certaines pièces d’un Garand et voir une arme aussi mal foutue. Il vaudrait mieux se pointer avec un croquis de la pièce.

Le lendemain, huit heures de bonne heure et un «doux éphémère» très mal adapté dans une base militaire: La trompète de rappel a sonné dès 6 heures et si le personnel civil n’était pas obligé d’obéir à l’appel, Amnicus fut surpris de voir certains civils jouer ce jeu quand il regarda par la fenêtre lorsqu’il se pointa à la cafétéria plus tard en étant loin d’être le premier (en fait, il arriva pour ainsi dire en même temps que la population lambda de la base telle que les agriculteurs par exemple). En fait, il n’y avait rien d’exceptionnel dans son bouleversement de planning si il devait se fier à l’ambiance de cette base militaire.

Son entrainement dura une heure, où il pût voir un petit aperçu de l’entrainement d’hommes d’armes dans cette partie du globe. En fait, il commença même à avoir un petit doute sur son entraînement quand il verra cinq hommes armés passer derrière l’une des clôtures, à crapahuter dans un début de végétation non déchiffrer. Il aura confirmation lorsqu’un homme viendra le voir, après avoir discuté avec l’un de ses soldats.

Gilbert de Villiers:

«Y a un point qui m’intrigue depuis que je suis sorti du bureau de la Colonel. Avant que j’y rentre, je je m’en foutais puisque ça ne me regardait plus depuis que j’en suis sorti, c’est une autre histoire. Tu ne comptes quand même pas traîner ta carcasse dans la jungle ?»

Il pointe du regard la jambe d’Amnicus, il a vu le problème. Le collègue du militaire dira quelques choses en français à son partenaire, en rigolant dans sa barbe, se foutant visiblement de la gueule de Tole, mais le type qui s’adressait au chaman, lui, ça ne semblait pas du tout le faire rire.

«Je comprends que des ‘ricains ou des étrangers ne connaissent rien à la jungle. A vrai dire, je m’en bats un peu les burnes, mais je voulais quand même te demander si tu sais vraiment ce qu’est la jungle?»

Le type à côté dira quelques choses, mais visiblement, se la ferma avant d’aller voir ailleurs après une réponse, visiblement cinglante du militaire. Il avait sous-entendu que maintenant ça le regardait depuis qu’il était sorti du bureau de la Colonel? Comme ce type n’avait qu’un accent peu visible, ça voulait certainement dire que ce n’était pas une première pour lui d’être en contact avec les «populations indigènes» lors des sorties. Si par malheur il devait être dans le groupe qui accompagnerait Rebecca, il y avait de fortes chances qu’il considère Amnicus comme un handicapé avec son problème à la jambe. Sa jambe, toujours sa jambe... Le confort de la ville commençait déjà à manquer à Amnicus, mais il était clair que ça risquait de poser un grave problème à un moment donné. Mais bon, tant qu’il ne quittait pas le bateau, même sur le fleuve d’Amazonie, il ne risquait pas d’y avoir de problème non ?
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Message  Amnicus Tole Lun 26 Avr - 0:44

Tole c'était mis à l'aise pour soulever des poids. Bon vu le gabarit des soldats et leur entrainement le nécromancien était loin de leur arriver à la cheville mais selon lui pas inutile. A défaut de ne pas être super musclé comme ses gars au moins ce n'était pas si inutile. Tole maniait quand même deux armes à feu disposant d'un recul assez fort. avoir deux bon bras c'était important pour éviter systématiquement de se démantibuler l'épaule si Tole était obligé de tirer avec son canon scier ou son revolver custom d'une seule main.

Reposant le poids Tole était sur le point de transpirer un peu en cognant le sac de frappe non loin de lui quand un groupe de soldat passa et l'un d'entre eux l'interpella. Visiblement la source de la conversation était au sujet de sa jambe et la plupart des soldats semblait visiblement se foutre de sa gueule dans leur propre langage. En fait Tole se demandait si n'était pas le seul mage de la base à vouloir s'entêter faire de la musculation.

Regardant le soldat et ses copains d'un air sérieux et neutre. Tole n'eu qu'une réponse à formuler.


- Un enfer comme un autre. Dit il simplement avant de leur tourner le dos en ôtant son teeshirt pour pouvoir boxer sur le sac et c'est à ce moment là qu'ils virent de quel bois Tole était fait.

Si les légionnaire avaient vécus les rigueurs de leur environnements et récolter pas mal de cicatrices en combattant il fallait avouer que Tole les battais. Le dos du nécromancien marqué par le fouet, les brulure du fer des esclavagistes et les bagarre contre les autres esclaves pour survivre un jour de plus dessinait une véritable carte routière de la douleur. La cicatrices que lui avait fait Hector et qui avait bien faillis l'éventrer était la plus visible sur son corps.

Tole n'avait pas chercher à les impressionner en fait il s'en fichait. Il voulait juste boxer quelques minutes sur le sac et un peu lâcher la pression. Il c'était contenté de répondre à une question à sa manière et ignorer les railleries derrière son dos mais au vu de toutes les blessures qui marquait sa carcasse il était clair que si Tole ne savait pas ce qu'était la jungle sa réponse directe et ses affreuse cicatrices en disait long. Le nécromancien avait fait un séjour dans les tréfond des enfers et y avait survécus et vu son expression froide et neutre il n'était pas du genre à rigoler.

Une fois sa réponse donner il se contenta de frapper le sac.
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Message  Obscurité Ven 30 Avr - 0:12

Le légionnaire hésita un moment, avant de laisser tomber, baragouinant quelques choses en français. Tole n’a pas compris où il voulait en venir, et à le voir ne pas insister, il avait autre chose à faire que de perdre son temps à le faire. Il laissa le mage et son punching-ball pour rejoindre un groupe de soldats en entraînement.

L’heure passa, Amnicus dût rentrer à sa chambre avec un léger mal de jambe à force de s’appuyer dessus, mais supportable pour ce qu’il a à faire pour le reste de la journée : une remise à niveau théorique avec une bande de mages n’était pas ce que l’on pouvait considéré comme épuisant physiquement. En fait, elle le sera mentalement pour une tout autre raison lorsqu’un soldat l’accompagna à ce qui semblait être une chambre de rituel.

Michel Mignault:

Vernon Chasnaël:

Royce Salois:

Pauline Jodin:

Cassandra Lagrange:

Arthur Jodin:

Christine Baldandre:

Zacharie Vadeboncoeur:

Calandre Sabourin:

Certains parmi eux étaient certainement les apprentis des plus agés mais le nombre restait un peu trop importants aux goût de Tole. Neuf putains de mages, dix si on comptait Devon qui discutait avec deux, la femme noire et l’elfe, sachant que l’homme proche de la trentaine avec une épée dans le fourreau à sa ceinture, semblait écouter la conversation. Le second noir, plus jeune, semble être le fils de la jeune femme noire, puisque même si elle semble jeune, elle avait la quarantaine bien passé, mais lui ne semble pas pipé grand mot d'anglais. En gros, ici, seuls deux semblaient parler couramment anglais, le troisième le comprenant visiblement. C’était surtout dans des cas comme ça, et c’était seulement maintenant que Tole y pensera, qu’il valait mieux qu’il se contente du cour théorique de la remise à niveau, et du blabla concernant les protections magiques et les rituels s’y apparentant que de faire du cours pratique dans l’astrale. Pourquoi ? Difficile de voir ses très légères taches corrompus de fluides noirs mais si les «profs» d’ici avaient bien formé leurs élèves, il risquait d’avoir neuf types sur le dos qui verrait sa signature astrale si il devait y avoir des perceptions astrales, idem si il devait avoir des projections astrales. Déjà, ses deux heures, Amnicus pouvait commencer à regretter de ne pas les avoir passés à méditer pour baisser de plusieurs crans ses fluides internes et rendre la tâches plus compliquée car là, même si ça restait très compliqué à voir, passer à la pratique revenait à jouer contre les probabilités, et faire inutilement de l’huile dans le froc. Ça et aussi le fait qu’il n’ait rien préparer à l’avance comme cours.

Le bon côté ? Si on mettait de côté les élèves, les «anciens» semblent ne pas être des billes, ce qui permettrait au moins d’encourager plutôt l’aspect théorique, sachant que c’était à eux de remettre au bon niveau les explications à leurs élèves, et que cela se fera en dehors des cours que donnera Amnicus. Sachant que Devon ira dans son coin pour consulter sa tablette et faire quelques croquis de son côté pour préparer son cours qu’il semblait déjà avoir bien préparer de son côté, il laissera Amnicus un peu bête de n’avoir rien préparer à l’avance devant neuf types, qui, le bon côté, semblait bien discipliné et à ne pas l’interrompre.

Après s’être tous présenté, trois grands axes les interessent, ils le diront clairement au moment où Amnicus cherchait par où commencer.

- Remise à niveau sur la protection astrale. Ses types s’y connaissent certainement en rituel basique de protection, Tole peut en montrer des plus complexes... même si sur le coup, il pouvait regretter de ne rien avoir préparer à l’avance. Il risque de passer pour quelqu’un de très mal organisé s’il décide de commencer par cela. Il peut bien sûr passer directement à la pratique, mais ça reviendrait à faire plonger tout ce monde là dans l’astrale, ce qui semblait être une très mauvaise option. Il peut parler de cela théorique, sachant qu’il en fera assez vite le tour et tiendra jusqu’à midi, la suite il faudra éviter que ça ne parte dans une direction trop «tactique», car devant des militaires qui fonctionnent à l’optimisation sur le champs de bataille et qui savent travailler en équipe tout en se contentant de faire leur rôle, il risque d’être un poil larguer, voir même de passer pour un incompétent en ce qui concerne le travail d’équipe. Après tout, il s’était pris la remarque comme quoi c’était à lui de proposer ses services en astrale pendant le trajet Los Angeles-Les Sables, pas de laisser à son patron de le deviner tout seul.

-Parler de sort basique chamanique, utilisable sur le champs de bataille. C’est le type à l’épée, ce Royce Salois, qui parlait pour la première en anglais, que cela interessera. Ce type était clairement un chasseur d’esprit à voir l’épée sûrement magique qu’il avait. Chasseur dans l’astrale ? Si l’épée est liée à lui, sûrement. En fait ce qui semblait intéresser, c’était les sorts indirects, qui, selon lui, pouvait contourner les protections et couvertures créer par ses petits camarades créer à coup de sort de terre. A voir certains se marrer et quelques remarques en français, il semblerait qu’il y ait eu une histoire entraînement. Tous ses types savaient comment s’y prendre pendant une fusillade et travailler avec une équipe de militaires.

-Remise à niveau sur les esprits avec quatre d’interessé, cela laisse sous entendre que pour les expéditions, ses légionnaires fonctionnent beaucoup par «service» d’esprits pour des tâches de soutien aux hommes plus orientés actions. C’était à ce moment là qu’il arrive à identifier les mages spécialisé soutien, ou soutien astrale. Vernon est clairement un invocateur d’entité féerique, Michel et Cassandra étant plus orienté sur les élémentaires plus classique. Il a même un doute pour Cassandra concernant un chamanisme basique, car à en juger la discussion (certes en français incompréhensible) avec son élève Christine, cette élève semblait bien moins patiente, signe qu’elle de son côté, semblait avoir pactisé avec un esprit totem un peu trop sauvage pour elle, à en juger avec les orbites des yeux jaunes félins, signe que l’esprit totem avait dû prendre le dessus à plusieurs reprises. Petit détail quand même : éviter de trop se faire intéressé par cette gamine quitte à ce que les cours l’emmerdent, cette Christine, si elle devait invoquer son animal totem, pour le peu que ça soit un chasseur née, il risque de «mal sentir» Tole concernant ses fluides pas si nickel que ça. Et si elle se pose trop de question, ça restait un coup à se faire analyser astralement un peu trop sérieusement par celle pour en connaître la raison du comportement de son animal totem.

Il pouvait à la rigueur trouver un autre domaine pour les intéresser, mais ses choix étaient proposé par eux. Maintenant, c’était à Amnicus de gérer et choisir ce qu’il allait apprendre la première journée. Car selon ce qu’il choisira, soit son auditoire le prendre au sérieux, soit il se discréditera tout seul.
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Message  Amnicus Tole Ven 30 Avr - 2:36

Vu la capacité des mages Tole avait fortement intérêt à marcher dans les clous et éviter toutes allusion à l'arcana Obscura, la nécromancie ou les zombis. Après avoir réfléchit Tole préféra faire étalage des capacités que lui avait enseigné son maitre. Même si il était mage depuis quelques année il ne faut pas oublier non plus qu'il as été le disciple du homme qui as vécus plus de 2000 ans et lui a enseigner pas mal de connaissances que même ses mages ne pouvait pas comprendre.

Tole s'efforça donc d'expliquer son travail en essayant de rester très simple.

Au bas mot Tole se référença comme étant un gardien des morts s'assurant que ses derniers ne vienne pas embêter les vivants, chassant les horreurs astrale pouvant être dangereuse aussi bien dans le monde astral que dans le monde réel mais aussi ayant la capacité de leur demander des services.

Histoire d'illustrer ses propos Tole présenta Coleman à l'assemblée des mages en ajoutant qu'il n'était pas un esprit dominé et qu'il le considérait à la fois comme un associer et souvent quelqu'un de bon conseil. Tole précisa que son but n'était pas que Coleman reste à ses coté pour toujours mais de trouver un moyen pour qu'il puisse reposer en paix ce qui était assez difficile car ni Tole ni Coleman ne savait ou reposaient son corps.


- Comme je vous l'ai dit Coleman n'est pas un esprit dominé mais m'aide car je respecte ses principes et que je le considère comme étant un individu plutôt qu'une chose bien qu'il nous arrive d'avoir des hauts et des bas. Nous avons fait un contrat respectif et il est très possible de le faire avec d'autres esprits beaucoup plus puissant et même beaucoup plus dangereux. Toutefois travailler avec de telle entités n'est pas dénués de danger cela nécessite une enquête sérieuse sur ce qu'à été le fantôme de son vivant quel a été l'origine de sa mort afin que je puisse déterminer quel genre d'entité j'aurais affaire et son niveau de dangerosité et son humeur générale. Il arrive que les fantôme se retrouvent coincé dans le monde astral pour de nombreuses raison une mort injuste ou un travail inachevé, l'émotion peu grandement jouer. Dans le cas de Coleman il c'est fait lâchement tuer d'une balle dans le dos et cette mort injuste à quelques peu cultiver son aspect de revenant. Heureusement pour moi après son long sommeil il était plus dissert à la conversation que de vouloir se venger car il arrive très souvent que les esprits peuvent être très dangereux quand ils sont animé par la haine plutôt que par le devoir. Expliqua t'il avant d'attaquer à la partie sur ses connaissances des rituels pour appeler les morts et les précautions et les démarche à prendre dans les rituels.

Tole histoire de donner un exemple parla de sa dernière mission ou il as du contacter Waban et son armée de spectre en détaillant tout ce qu'il avait du faire pour traiter avec le spectre du Chaman vindicatif notamment son enquête sur le cimetière indien le fait qu'il avait du contacter Doli Klaw un fantôme inferieur pour l'aider à faire l'intermédiaire et l'aider à comprendre le Navajo, le très long rituel qu'il avait du effectuer pour l'attirer et les trésors de diplomatie qu'il avait du employer pour obtenir son aide et tout cela d'une manière très précise et codifier. En revanche il préféra ne pas parler qu'il avait du employer une entourloupe au détriment de Zoey mais précisa qu'il avait bien certifier à Waban de protéger la Druide et de remplacer sa maitresse décéder pour lui enseigner la magie et la culture navajo jusqu'à ce que son travail soit réglé.
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Message  Obscurité Mer 5 Mai - 22:26

Amnicus opta donc sur la connaissance en astrale, plus particulièrement sur le monde des esprits des morts, car les esprits classiques, certains mages en face avait tout l’air d’en connaître un bon rayon. Se fut Pauline et Vernon qui feront les interprètes. Autant dire que le cour fut assez emmerdant car si au début, il y eut quelques notes de prise, elles ralentiront et certains essayeront de cacher un bâillement au point que Cassandra et Vernon (la première étant obligé de passer par l’elfe) furent obliger de remettre dans la bonne direction en posant des questions plus précises sur les différents spectres.. Le cours était très bien pour faire rêver des profanes, mais certainement pas des types qui passaient le plus de temps sur le terrain que dans un laboratoire. Au moins, la môme qui était lié avec un esprit prédateur, ne s’interessa pas beaucoup au cour qu’elle devait juger emmerdant à souhait.

La présentation de Coleman fut assez unique, à en voir la réaction de Cassandra et de Venon, la première se massant les yeux au fil des explications et du sourire amusé du second. Tole a oublié quelques choses, mais il n’arrivait pas à mettre le doigt sur quoi. Ceci plus le fait que l’histoire de Coleman, tout le monde semblait s’en battre les burnes, il comprit assez tardivement la raison. Coleman se montra agacé, avec une pointe d’énervement au point que Tole dût remettre ce cour plus tard. L’elfe claqua quelques choses en français qui fit rigoler pas mal de monde avant de reprendre le cour pendant cinq bonnes minutes sans qu’Amnicus ne comprenne un mot de ce qu’il dit. Il finit par en expliquer la raison.

«Je rappelais à mes collègues à quel point les esprits des morts peuvent être instable émotionnel à partir du moment où, de leur vivant, ils passent l’arme à gauche. Et vous en avez montrer un bon exemple.»

Ah... oui, c’est vrai que le émotionnellement instable, Tole avait bien souvent tendance à l’oublier. Alors ça, puis le fait de rappeler qu’il s’était fait descendre d’un tir dans le dos, puis le fait que ça ne regardait personne, puis enfin le fait que l’histoire personnel d’un fantôme intéressait pas personne, ça commençait à accumuler. Ironiquement, cet «incident» fut pour ainsi dire instructif. Le hic, le type à l’épée à un moment, à quand même toucher la garde de celle-ci, même s’il n’avait montrer aucune intention hostile.

Suivit un quart de blabla inintéressant pour eux, pour arriver proche de 11 heures. Il les a de nouveau perdu. Michel et Calandre commenceront à s’adresser à plusieurs reprises à Pauline, qui finit par se lancer, puisque parlant anglais.

«Je sais que la barrière des langues n’aident pas beaucoup, et je sais aussi que je vais paraître directe, mais si on parlait de glyphes de protection remis au goût du jour, ou de rituel lancé à partir de l’astrale ? Je ne vous cacherais pas que c’est surtout cela qui nous intéresse, mes paires et moi.»

Entrainement de rituel par astrale restait un art avancé que tout bon chaman entrainé à la projection astrale était capable de faire. Sauf que Tole se devait d’éviter de montrer quoique ce soit en astrale. Et les glyphes, rituels, ou autres, il aurait fallu préparer un minimum son cours à l’avance. Il commença à galéré en cherchant du papier mais Devon lui sauva la mise.

«Je vais prendre le relais Amnicus...» Il baragouina quelques mots en français pour l'attente avant de reprendre en anglais. «Désolé, j'avais quelques diapositifs et et le mieux serait que l’on voit ça pendant que l’on mange. Y a quelques petits trucs à retenir sur le tableau des éléments pour ce que je vais expliquer.»

Même si certains des mages en face ont très bien vu que Tole était pris de court : cette Calandre grinça même un moment des dents, et même si Vernon n’en passait pas moins, il conclut la séance de Tole après avoir jeter un œil sur l'un des papiers que Devon venait de lui donner. A voir le regard sur la feuille, c’était un peu ce qu’il attendait : un cour bien potassé à l’avance.

«On n’aura plus besoin de vos services pour la journée, mais d’ici demain, on espère un cour moins improvisé.»
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Message  Amnicus Tole Jeu 6 Mai - 0:03

Coleman était encore en train de bouder dans son coin alors que Tole souffla. En fait il ne c'était pas attendu à faire un cours de magie et il avait un peu gaffé sans le vouloir en racontant comment Coleman était mort alors que c'était un peu délicat.

Bon… Quand même il avait réussit à improviser un truc et heureusement que Devon l'avait remplacé car il commençait à devenir brouillon avec ses explications. Toutefois quand Pauline intervins en indiquant que le cours était surtout consacré au glyphe de protection et les rituels astraux. Amnicus ne pus s'empêcher de dire quelques chose avant que Devon le remplace.


- Pour connaitre l'astral il faut aussi connaitre ceux qui y résident. Beaucoup de mages font l'erreur de considérer les esprits comme de simple instrument pour pratiquer la magie. J'ai remarquer que notre assembler ont pas mal d'invocateur d'élémentaires, d'esprit féerique ou d'esprit totem. J'ignore quel as été votre méthode pour allouer les services de ses esprits mais à chaque fois que j'ai eu affaire à un esprit quel qu'il soit il y as toujours une question auquel je m'interroge. "Si je doit invoquer un esprits ? Que veut il en échange ?" Il ne faut pas oublier que de nombreux esprit sont des créatures consciente qui as été peu été autrefois une créature vivante. Pour s'assurer ses services il faut aussi être capable de répondre à ses désirs tout en gardant un certain contrôle sur elle. Un esprit asservis n'offrira que le service minimal à son invocateur même si ce dernier arrive à la contrôler et dans le pire des cas pourrait très bien échapper à son contrôle. En revanche comprendre les esprits, les considérés comme des individus est assouvir leur désir tout en gardant un certain contrôle et maintenir un équilibre est un excellent moyen d'obtenir une pleine coopération et même beaucoup plus que ce soit les esprits des morts que les autres créatures astrales… Dit Tole avant que Devon le remplace.

Ce qu'il venait de dire n'était pas de lui mais de son maitre quand il lui à enseigner son art. Yehinatal avait de très nombreux esprits à son service du plus humble au plus puissant qui semblait vraiment apprécier son maitre et le suivait partout où qu'il aille. Tole avait compris par le biais de cet enseignement qu'il avait plus à y gagner en agissant avec tact et psychologie avec les esprits que les asservir et force de constater que cette méthode avait fonctionner à chaque fois avec Coleman, Doli ou Waban sans compter les esprits mineurs auquel Tole faisait une petite cérémonie funéraire pour eux afin de faciliter leurs services. Après un est vrais que cette méthode peu paraitre chiante mais pour Tole c'est comme cela qu'il fonctionnait même si cela prenait du temps.

Après avoir conclus Tole allas dans son coin et suivis le cours de Devon non sans se prendre des reproches de la part de Coleman et s'excuser pour sa gaffe. Il va falloir qu'il arrive à trouver quelques chose à enseigner. En tout cas pour la fin de la journée il consacrera son temps à enseigner à Ayane comment s'éveiller à la magie pendant une heure ou deux et ira ensuite diner avant de préparer le cours du lendemain plus sérieusement.

Tole se posa toutefois une question. Tout mages qu'ils sont ses collègue ont il compris ses propos ? A vu de nez pour Cassandra Tole avait le sentiment que entre l'esprit et elle c'était la guerre pour savoir qui aura l'ascendant sur l'autre. Clair que si l'esprit Totem était celui d'un gros félin, si Cassandra l'a asservis sans rien lui donner en échange il devait être assez fâché. D'une manière imagé c'est comme si Cassandra tenait un gros pitbull en laisse et que ce dernier n'arrête pas de tirer dessus dans l'espoir que Cassandra la lache pour se déchainer sur le premier venu.
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Message  Obscurité Ven 7 Mai - 23:33

[HRP : Tu as confondu Cassandra et Christine (c’est Christine la «possédé»). Après 9 PNJ d’un seul coup, j’avoue que ça fait beaucoup. Même si ça n’a pas été dit (puisqu’elles n’ont pas trouver la raison d’en parler et qu’aucun n’a présenté sa spécialité et encore moins leurs élève ), Cassandra est la prof de Christine.]

Brader ne fonctionna pas vraiment, la tentative de conclusion sur la conférence, car c’était bien une conférence qu’il s’agissait, fut un poil mitigé lorsqu’il entendit Calandre murmurer un «mineur» en anglais, pour le peu qu’elle parlait anglais. La raison était simple : ça n’avait pas de conscience et ça se résumait surtout à asservir, là où ça nécessitait de donner des instructions clairs car disons le franchement, ce genre d’esprit de ce niveau restait franchement con sans la moindre possibilité d’initiative, donc ils étaient parfaitement au courant. Ansley en avait été le parfait exemple avec son élémentaire de feu, au point qu’elle n’avait pas compris ce qu’avait dit Amnicus alors qu’il restait en stand-by, et comme la miss n’était pas du genre à chercher à comprendre, elle avait laisser tomber toute explication. En fait, la plupart de ce petit monde là résonnait en tant que «mage de soutien» : les soldats étaient là pour les protéger des tirs ennemis là où ils devaient les protégés par des moyens magiques, autant par couverture, par soutien magique, protection contre justement les esprits dirigés par une factions ennemis ou même sécurité la zone en astrale là où ça fight sévère dans le plan matériel. Il y avait même fort à parier que certains de ses types n’avaient jamais mis les pieds physiquement sur un champs de bataille et qu’en même temps, il n’avait pas de leçon à recevoir d’un vétéran. Du point de vue d’Amnicus, bien sûr qu’il y avait des inconvéniants à fonctionner ainsi (maintien de sort qui pompe les fluides internes, coût d’ingrédients pour l’invocation, toujours être sur le dos de son invocation), mais ça permettait d’éviter de courir après des ingrédients ou objets magiques trop rares, et si l’invocation servait que pour une opération, ça suffisait amplement. Un autre raisonnement donc... Sur le coup, il était presque curieux de savoir comment pouvait fonctionner un organisme militaire du côté de leurs mages.

Bref, des types qui ne désiraient qu’une chose: du concret, et qui auraient même bayé devant une conférence correctement préparé par un mage de Los Angeles en y réfléchissant deux minutes. C’était pour cela que d’Amnicus, seuls deux choses les intéressent chez lui : les rituels de protection mis au goût du jour, la magie en astral pour pouvoir utiliser des glyphes et rituels au sein même de l’astral. Okay, le classement des différents types de spectres en avaient interessé certains, mais c’était à peu près tout. Le bannissement via l’astrale ? Tole avait un doute : pour eux c’était un plus, mais pas un indispensable vu qu’ils fonctionnaient en groupe car au pire, ils avaient Royce pour détruire un esprit en astrale ou dans le plan matériel, et même détruire un mage sous sa forme astrale en y réfléchissant bien. Après, cette façon de «pomper et voler ce savoir magique» pouvait agacé, c’était un point de vue puisque certains mages gardaient leurs secrets telle «son précieux», référence au Seigneur des Anneaux, ce qui pouvait être une raison de «noyer le poisson», car un savoir magique se monnaye. Tole pouvait très bien raisonner ainsi (et ça serait aussi dans son droit). La Colonel avaient clairement profité de cette opportunités pour tirer le plus d’infos possible sur du savoir magique.

Les mages invitèrent Tole à partir et à vaguer à ses occupations. Mais le peu que Tole avait entendu, il semblerait que la conférence parle de l’arcane de création, et le maintien et le renforcement d’un type de matériaux sans en modifier la structure moléculaire. C’était tout de suite du plus gros charabia, mais ça permettait de faire différencier aux militaires l’arcane de création avec l’arcane de transmutation.Il y avait de fortes chances que ça ne prenne pas que quelques jours pour qu’ils comprennent le fonctionnement même de cette arcane plus qu’atypique, mais c’était clairement une arcane de soutien, voir même d’artisanat, même si techniquement ça permettrait de créer rapidement une lance avec les matériaux environnant, et ce sans devoir passer par un fluide élémentaire. Bizarrement, ça conforta Amnicus dans le fait que Devon avait déjà dû conseiller à plusieurs reprises la milice des Sables sur la façon de fonctionner contre un sorcier: la manière dont il a utilisé cette arcane au supermarché le confirmait.

Il avait quartier libre dorénavant, et il était presque midi.
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Message  Amnicus Tole Sam 8 Mai - 1:26

Après avoir été libéré de cette conférence interminable Tole alla déjeuner à la cantine en se demandant si il aurait pas mieux fait de rester à L.A à s'occuper de ce qu'il fait habituellement plutôt que faire cours. En fait il se demanda si il était fait pour enseigner. Entrainer une novice comme Ayane est une chose car la méthode d'enseignement était basique mais essayer d'apprendre des trucs à des mages confirmés en était une autre en plus de cela Tole était plutôt un anticonformisme. En outre il ne pouvait pas employer sa magie à tord et à travers de peur que son arcana obscura soit révélé. Tole avait présenté Coleman en employant uniquement la réserve de fluide de Vengeur plutôt que sa propre réserves pour matérialiser le revenant. En outre à bien y réfléchir il avait la désagréable impression qu'on essayait aussi de savoir quel était ses capacités en matière de magie et Tole n'avait pas envie de les révéler. Ayant été pris de court sur le motif de collaborer avec ses mages Amnicus avait quand même improvisé un thème bien large et involontairement chiant mais qui lui a permis de ne pas trop en dire. En tout cas maintenant il avait intérêt à être prudent et bien préparé si cela ce refaisait.

Après avoir manger un morceau et comme il avait quartier libre dans l'après midi Tole se balada dans le camp à la recherche d'une armurerie afin de retrouver ou refaire la pièce pour son revolver custom. Si il était pas possible d'obtenir cette pièce Tole fera en sorte de faire une commande pour que l'armurier la refasse si cela est possible.

Après sa visite chez l'armurier il allas voir comment allait Ayame. Vu qu'elle était son apprentis il était logique de s'assurer que tout allait bien de son coté et si il était possible de commencer son apprentissage d'éveil aux fluides.

Il était aussi curieux de savoir en quoi consistait le travail qu'on lui avait donné.

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Message  Obscurité Lun 10 Mai - 22:13

Maintenant qu’il y pensait, et surtout parce qu’il venait de mettre le doigt sur un détail car sa formation de sorcier et de chaman n’était pas adapté pour, il se devait d’alimenter l’arme avec des fluides «propres» là où normalement ça toucherait le fantôme si il devait prendre le risque d’alimenter Coleman. Du moins, tant qu’il le pouvait, car ceux de Tole n’était que légèrement tacheté. Et... tiens, c’était bizarre maintenant qu’il y pensait : il n’en a jamais parler à Coleman de sa petite mésaventure dans la morgue, et quand il se remémorait de l’avoir «rechargé» la veille, l’arme était plus vide en fluide qu’elle ne l’aurait dû être. Soit la naine avait arnaqué Amnicus en collant une crosse moins pure en orichalque qu’elle ne l’aurait dû l’être, soit Coleman était parfaitement au courant que son contractant avait fait des choses très louches avec les morts de la morgue après avoir vu les fluides de celui-ci. Ce dernier point voudrait dire que le Marshall était un tantinet beaucoup plus prudent à l’encontre d’Amnicus et de ses petites folies au nom de la science magique et des excuses qu’il pouvait trouvé pour justifier ses actes qu’il avait fait. Si le Marshall était aussi futé, il devait sûrement regarder si la crosse en orichalque était vérolée à chaque fois qu’il devait puiser dedans. Tole se retrouvait pour la première fois devant le cas logique qui faisait que les fluides corrompus et les fluides élémentaires ne faisaient pas bon ménage. Lui en parler ? Amnicus avait un doute que cela serait une mauvaise idée : pour n’importe quelle personne terre à terre avec une logique un tant soit peu carrée, il avait le guignol avec des macchabées pendant que le propriétaire responsable des lieux avait le dos tourné et ce, peu importe sous quel angle on pouvait analyser le problème.

L’armurie ne fut pas trop difficile à trouver. Tole fut à ce moment là assez surpris de l’organisation de cette base : ses bouseux doivent avoir une connexion wifi ou ce genre de choses avec un serveur au sein même de la base! Le type derrière l’atelier, après avoir demandé l’identification de Tole, venait tout simplement de jeter un oeil à une tablette numérique posé non loin. Strict minimum en travaux d’intérêt généraux, tout allait se passer par le troc ou de l’argent. Coup de bol malgré que ça soit une arme peu commune qui aurait ravi en temps normal des collectionneurs, il a une pièce de rechange. Par contre c’est 70$ la malheureuse pièce, établis non compris, sachant que l’homme refusera de prêté son établi pour monter quoique ce soit. La chambre devrait faire l’affaire.

En se arrivant sur la terrasse du toit d’un des bâtiments de la base, Ayane était absente, et pourtant le croquis avait été recopié à la craie. Il venait de la louper de peu, après qu’elle ait testé une petite demie heure, plus concentré sur l’heure que sur le reste. Pour le rituel, aucune erreur, avec un doute que les lignes soient parfaitement aligné en direction du coucher du soleil, signe qu’un membre de la base lui avait indiqué où il se couchait exactement. Bizarre qu’elle ne soit pas là, mais il comprit assez vite que la gamine avait préféré opté pour quelques heures supplémentaires de travaux d’intérêt généraux par rapport aux six demandées normalement. Elle sembla avoir compris que si son maître se décidait de suivre Rebecca dans la jungle, équipée comme elle était, elle ne survivrait pas bien longtemps. Surtout qu’Amnicus avait un petit doute car si il remettait en ordre le raisonnement qu’avait pu avoir Coleman sur Miss Wilmard, elle l’avait embarqué lui et Devon en Guyane juste pour garder un oeil sur eux et l’éloigner des Sables, et donc de sa fille ou de tout autres dommages collatéraux possibles, pas pour les tuer. Maintenant qu’elle l’avait collé dans un lieu sécurisé, elle ne devait plus s’estimer responsable d’eux et si Tole se décidait de la suivre, point où elle n’y voyait pas inconvénient et ce, peu importe si elle n’avait pas l’air de beaucoup apprécier le chaman, ça lui permettait de se laver les mains et de ne rien avoir à se reprocher. En même temps, on l’avait épié, même si au bout du compte elle ignorait que la collecte d’infos ait été infructueuse. Maintenant, à voir si il fallait faire une remontrance à Ayane pour avoir sécher une partie de ses cours, et ce peu importe importe si elle avait un minimum d’instinct de survie pour les semaines et les mois à venir.

Car Ayane se pointa vers 16 heures, autant dire que Tole avait pu trouver le temps long. Si c’était pour savoir ce qu’elle avait fait, il avait eu le temps de la voir sortir d’un des bâtiments qui faisaient office de gymnase, à voir le nombre de soldats qui s’entraînaient dans les environs. Certainement une remise à niveau dans un art martial : même si ses types savaient mieux se battre qu’Ayane, c’était toujours intéressants de voir quelques prises que l’on ne retrouvaient pas nécessairement dans des arts de combat militaire. Dans ses quelques explications, elle essayait au moins de se fournir une lance, et quelques fumigènes avant de partir. Bizarre, elle n’avait aucun entraînement militaire, l’un de ses types dans la base avait dû lui mettre cette idée dans la tête: la lance pour l’allonge vu les créatures qu’ils avaient croisé en arrivant, les fumigènes pour l’approche si gunfight il y avait. Pas du super équipement, même pas de gilet par balle, mais ça restait mieux que de se faire descendre d’entrée de jeu.
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Message  Amnicus Tole Lun 10 Mai - 23:24

Même si Ayame était en retard Tole ne lui fit pas de grosse remontrance hormis le classique "tu es en retard" mais sans exprimer de la colère ou de l'agacement. Il c'était contenté de l'attendre patiemment en lisant son livre sur la magie organique afin de l'étudier et c'était même laissé absorbé par sa lecture jusqu'à l'arrivé d'Ayame. Il fallait avouer que Tole lui même n'avais pas négliger son entrainement physique et vu la situation il valait mieux qu'Ayame soit capable de se défendre après tout durant son road trip au Mexique après avoir été racheté par son maitre Tole avait commencer à apprendre à tirer avec un flingue avec Monsieur Coinfeet et ensuite de petits sortilège quand il as commencer à manier la magie peu de temps après avoir été éveillé.

En tout cas une fois que sa disciple était présente Tole commença son enseignement il se montra même assez scolaire. Pour tout avouer il fit la même chose que son maitre et maitre Zhalme quand lui et Zofia ont débutés comme disciple. Déjà le but du jeu était de lui enseigner la magie élémentaire qui était quand même la base de la magie et ensuite les différentes méthodes de méditation pour que Ayame puisse percevoir les fluides mais aussi savoir les utiliser. Afin de ne pas l'embrouiller avec les explication Tole commença par expliquer à Ayame les différents éléments primaires et même si il ne maitrisait que deux fluides il était suffisamment callé dans ce domaine pour aider Ayame.


- Les deux fluides élémentaire ou j'ai le plus d'expérience sont es fluides de terre et de feu avec plus une préférence pour la terre. Mais il se peu que lors de ton éveil à la magie tu soit réceptive à un autre type de fluides. Cela dépend surtout de l'environnement. Par exemple la dominance de fluides à Kourou est principalement de l'air et de l'eau mais il n'est pas impossible que tu obtienne les mêmes fluides que moi bien que cela demande beaucoup plus de travail. Expliqua Tole qui attaqua ensuite à la méthode pour que Ayame soit capable de s'éveiller aux fluides.

- S'éveiller au fluides ne se fait pas en claquement de doigts c'est un long travail de méditation. A l'époque ou j'était esclave j'avais réussit à m'éveiller au fluides involontairement je suis même allé beaucoup plus loin que je l'aurait cru même si à l'époque je pensait que j'hallucinait suites aux coup que j'avais reçut sur la tête. J'ai passé de nombreuses année à creuser dans une mine, j'étais donc prédestinés à m'éveiller au fluides de la terre en ce qui te concerne je n'ai aucune idée que sera ton fluide primaire ton exercice sera de découvrir quel sera ton fluide et apprendre à le ressentir. Expliqua Tole à son apprentis et entama l'exercice jusqu'à l'heure du diner.
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Message  Obscurité Ven 14 Mai - 22:49

Les fluides d’air était un peu omniprésent peu importe l’environnement, en particulier dans les lieux ouverts ou aéré. L’hygrométrie de la région plafonnant souvent le maximum, l’eau était un peu trouvable un peu partout, si importante qu’elle faisait rendait difficile la canalisation externe des fluides de feu alors que la chaleur aurait pu aider en temps normal. Même la terre obligeait de revoir les bases de la magie vu que le sol restait gorgé d’eau, et donc plus difficile à modelé en raison d’un poids bien plus important et d’une solidité plus «molle». En fait, inutile de tourner autour du pot puisqu’Amnicus savait que le fluide de naissance d’Ayane était celui d’air, et qu’il n’y avait pas question à se poser pendant cent sept ans. Il fallait aussi savoir qu’il n’y avait pas vraiment besoin d’instructeur magique pour comprendre le fonctionnement de son fluide de naissance pour le peu que l’on soit réceptif à la magie, et que l’on creusait dans la bonne direction: combien d’élémentalistes, certes des petits, savaient faire des tours de passe-passe sans avoir eu la chance d’avoir un professeur ? En fait, il n’y avait même pas besoin de mois pour parvenir à savoir utiliser son fluides prédominant : juste qu’Amnicus, si il se recreuse un peu la tête et se remémore un peu son passé, avait la fâcheuse habitude de vouloir apprendre l’alphabet en commençant par Z et ce, peut importe de quelle manière Yen s’y prenait : «contentes-toi de faire des petites tâches précises et de travailler la théorie avant de vouloir passer directement à des choses en grand». Sauf que bon, ça rentrait pas une oreille et ça ressortait par l’autre. Ceci plus le fait de vouloir aller dans toutes les directions pas possible en faisant des virages à 90 voir même 180 degré. Le bon côté, la philosophie d’Ayane faisait qu’elle estimait que l’herboristerie devait se limiter à un herboriste, l’alchimie devait se limiter à un alchimiste (quoique si Tole en croit Devon, elle devra se diriger d’elle-même un minimum dans cette direction le jour où elle se retrouvera comme une cruche dans une pièce close) et qu’en plus, elle avait l’air d’être illettrée, ce qui fait qu’elle ne passera pas son temps à relire trois fois le même livre. L’entraînement ne pourra tout simplement pas être le même. Rajoutons à cela un gabarit déjà bien développé pour ses 16 ans, taillée plus physique avec même des compétences martiales et le fait qu’elle raisonne sur le moment présent, elle ne peut tout simplement pas suivre la même voie que Tole : il y a de fortes chances que si son entraînement arrive à terme, elle soit plus axée sur un côté guerrier-mage mais clairement pas en érudite.

Pendant que Tole raconte son bref passage à la mine d’une semaine qui s’était transformé soudainement en années pour éviter de dire qu’il longeait les murs pour vivre de rapines parce que des dealers lui ordonnaient d’agir ainsi, il pourra voir un peu l’évolution de son apprentie. Aucune raison que celle-ci remette en doute ses dires, de toute manière personne et même pas son maître savait la véritable version hormis Sergio et peut-être Zofia en rapport avec son entrée à la mine, alors autant enjoliver ce récit. Mais pour en revenir au résultat de entraînement, celui ci fut assez mitigé : la raison étant une fatigue physique et psychologique trop présente après des heures supplémentaires qu’elle a choisi de faire elle-même. Merde, demain ça risquait d’être la même chose.

Il est 19 heures, l’heure de la cantine, sachant que le couvre feu est à 21 heures. Rien à signaler, si ce n’est qu’il vit passé Rebecca avec plusieurs officiers dont la Colonel, pour aller manger à la pièce des officiers. Les briefings, on en oubliait souvent l’essentiel : les officiels et les officieux qui faisaient office de préparation pour ne pas se planter aux officiels justement. Il aurait pu faire ça dans un bureau, la bouffe sur une table dans une pièce à part ça faisait tout de suite moins professionnel... Ayane partit un peu plus tôt de la table, elle devait encore se doucher avant que le couvre feu ne commence à montrer le bout de son nez. Au moment où Amnicus dût faire de même, se fut le quartier maître Dubois qui s’invita à la table, pour parler justement, vu l’absence de plateau repas.

«Comme Monsieur Hinnman vient de terminé il y a seulement quelques heures, je voulais profiter comment s’est passé votre première journée, et si il y a quelques problèmes à signer. Après tout, on n’a pas eu beaucoup le temps de parler hier soir.»

L’un des rares à savoir parler anglais après tout.

«A ce que j’ai compris et de ce que l’on a bien voulu me dire, vous seriez de ceux qui risquent de partir pour l’Amazonie. Je ne suis pas là pour remettre en question vos décisions, mais vous devriez plutôt suivre l’exemple de votre élève, vu que j’ai discuté avec elle et le Capitaine de Villiers sur le toit. Elle se démène comme elle peut pour pouvoir s’équiper le temps qu’elle le peut avant de se retrouver dans ce merdier coupé du monde. Vous êtes peut-être les invités de Mada-miss Wilmard, mais le matériel est tellement une source rare et luxueuse qu'il ne faut pas compter sur une quelconque don de notre part si ce n'est pas mériter.»

Il s'est écorché sur un mot, il a failli dire Madame, avant de se reprendre et dire un Miss plus adapté. Il fait parti de ceux qui en connait un peu plus sur Rebecca, pour au moins l'avoir côtoyer un minimum avant sa transformation et la savoir marier. Juste que Madame à une mioche qui faisait à peine les 15 piges, ça faisait tâche au point de vouloir se reprendre et rendre la situation moins ridicule qu'elle ne l'était déjà.
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Message  Amnicus Tole Sam 15 Mai - 1:05

Bon Ayane faisait de son mieux mais vu la situation les résultats n'étaient pas flagrant. Tole aurait plus préféré travailler avec son apprentis avec quelques heures de sports et d'entrainement durant la journée que se retrouver coincer dans une conférence de mage aussi chiante que néoarcane. Enfin bon il arrivait toutefois à enseigner à Ayane et il était patient de nature avec du temps et de la patience Tole pourra faire d'elle une élémentaliste adroite à défaut d'être une grande mage et au moins elle pourra se débrouiller par elle même à l'issue du contrat qu'elle a passé avec le nécromancien. Tole n'était pas quelqu'un de très exigeant et aura au moins fait une bonne action une fois qu'il jugera Ayane apte à se défendre.

Pour tout avouer et à force d'y réfléchir Tole avait bien envie de développé le concept d'une école public pour les apprentis mage. En gros pas forcément enseigner de la grosse magie ou des trucs complexe comme le ferait le commun des mage mais justes les bases de la magie élémentaire. Après libre à l'étudiant une fois les bases acquis de vouloir continuer à étudier la magie ou de rester sur la base. Tout érudit qu'il est Tole avait quand même bien conscience que sans son entrainement physique et que si il était privé de magie il ne serait qu'un poids mort pour un groupe cela expliquait sa tolérance au retard d'Ayane car elle s'entrainait d'arrache pieds pour ne pas être elle même un poids.

Il n'empêche qu'il fallait qu'il trouve un moyen d'alléger un peu plus son cours. Il as beau être un bourreau de travail ce n'était pas le cas de son apprentis. Il faudrait qu'il arrive à trouver quelques chose pour l'intéresser et la motiver sans quoi à ce rythme c'était le burnout assuré. Son maitre lui avait d'ailleur fait des reproche sur le fait qu'il ne se reposait pas assez et même si il se sentait différent mentalement force de constaté que son maitre avait surement raison.

Alors qu'il était en train de diner le quartier maître Dubois s'invita à sa table pour demander comment c'était passé sa première journée de cours. Tole se montra franc et avoua au militaire qu'il ne s'attendait pas à faire cours à une assemblé de mage et qu'il c'était mal préparé. Il comptait mieux se préparer ce soir pour le cour de demain.


- Malgré mon intelligence je n'ai pas l'habitude d'enseigner surtout face à des mages professionnel et je préfère encore courir après des horreurs astrale ou encore manipuler des cadavres pour les autopsier ou les rendre présentable pour leur enterrement que de me retrouver face à une assemblée. Néanmoins pour Ayane je fait quand même des efforts. En toute franchise je ne suis pas très sociable. Dit il avant de froncer les sourcils suite à la réflexion que lui lança le militaire.

- Monsieur Dubois j'ai l'impression que d'une manière détourné vous essayez de me dissuader de faire cette expédition en mettant en avant la difficulté de se procurer de l'équipement et le fait que j'ai l'air peu entrainé. Un de vos homme as eu le même genre de réaction pas plus tard que ce matin.

Amnicus cessa de manger et se calla contre son siège pour regarder le quartier maitre dans les yeux.

- Soyez franc pensez vous vraiment qu'à cause du fait que je suis un estropier je ne suis pas taillé pour ce genre d'expédition ?

Le regard du nécromancien en disait long. Il ne reflétait pas la colère ni le mépris mais c'était le regard d'un homme qui avait du grandir avant l'heure, le regard d'un survivant qui avait côtoyer la mort à de très nombreuse reprises et qui avait vu plus d'horreur que ce légionnaire et qui avait l'air de ne rien prendre à la rigolade y compris sa propre sécurité ou celle de son apprentis. Tole n'aimait pas des masses que parce que il était mage et qu'il avait un handicap il devait forcément rester à l'arrière comme bon nombre de ses pairs. Et puis jusqu'ici personne n'a demandé comment il à été blessé et quel à été son passé. Les légionnaires qui c'étaient moqué de lui ce matin ont vite fermer leur gueule en voyant ses cicatrices même si c'était pas volontaire. Dubois contrairement aux légionnaire n'était pas au courant mais le regard hanté que lui lançait Tole était effrayant.
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Message  Obscurité Lun 17 Mai - 0:08

«Vu la réaction de Calandre, je suis étonné que vous ne soyez pas encore sourd. Ce n’est pas un problème de sociabilité car pour elle vous êtes bien la première personne à venir les mains vides quand y a quelques ritualistes dans une pièce.»

Tiens, les critiques étaient venu de pas du tout des personnes auxquelles il s’attendait. Il aurait plus vu l’elfe sur le coup.

La suite fut bien différente de ce à quoi il se serait attendu. En fait, Tole n’était pas du tout sur la même onde concernant cette histoire de matériel.

«Ca fait 12 ans que je suis quartier-maître, et c’est bien la première fois que je vois quelqu’un ne pas prendre autant l’Amazonie au sérieux. Vous êtes adulte et assez grand pour que je n’ai pas à perdre mon temps à faire la moral mais en revanche, je suis plus inquiet pour la santé de la gamine qui vous accompagne, qui semble très bien avoir compris le danger vu ses heures supplémentaires.»

Maintenant, il savait la raison d’une telle discussion : De la santé d’Amnicus, il s’en tamponnait comme pas possible. Une ado par contre, c’était autre chose : c’était le premier à être au courant des changements de planning, et des privilèges que l’on pouvait avoir selon les heures de travaux.

La suite n’alla pas vraiment dans le sens que mage, puisque Dubois le regarda dans les yeux en se penchant même un peu sur la table, appuyant ses coudes dessus. Il ne répondit pas à la question mais surtout pour en poser une autre dont il connaissait très bien la réponse.

«Dans votre sac de médecin et avant de partir des Etats-Unis, est ce que vous avez prévu pour quatre semaines minimum d’antalgiques et autres fortifiants pour tenir 14-16 heures de marche dans de la jungle?»

Avec les cigariots, il devrait tenir tout au plus deux jours. Trois jours en rationnant. En plus, il venait d’insister sur minimum à l’instant. Personne n’a plus de quatre semaines de médoc’ bien précis sur soit, et ce type n’attendit même pas la fin de la réponse pour continuer avant de reprendre sa place.

«Gilbert est peut-être ce qu’il est, mais il était assez furieux de voir qu’un chaman «estropié» si je devais réutiliser vos termes, et préférait taper sur un punchingball que de courir après les solutions de son handicap ou se concentrer sur ce qu’un mage sait faire de mieux, étudiez prévoir les emmerdes qui peuvent lui tomber dessus pendant une expédition. Jamais on ne demandera un mage à débroussailler un passage en jungle parce que justement ce n’est pas sa tâche. »

Visiblement, il était ami avec le type qui lui avait adresser la parole ce matin vu l’utilisation soudaine du prénom, ce De Villiers. Furieux ? Si l’un était surtout venu se payer la tête de Tole, l’autre ce n’était pas du coup le cas. Vu sous cet angle, il se demandait quel crasse il avait pu faire à la Colonel. A en juger la réaction du quartier maître, il était au courant de tout ce qui se passait à la base, et donc du planning de Tole, Ayane, Rebecca et Devon.

«Vous devriez y réfléchir... Entre nous, ce n’est pas une histoire entraînement mais de préparation et d’adaptation et pour le moment rien ne joue en votre faveur. Quand Wilmard est arrivé la première fois ici et qu’elle a participé en tant que mercenaires pour payer son billet de retour, elle non plus n’était pas prête pour la jungle mais au moins, elle s’adaptait. Ca ne nous a pas empêcher de la récupéré en piteux état à Manaus un mois après la fin des hostilités avec le Cartel.»

Attends, ce n’est pas logique ce qu’il vient de dire à l’instant ? Rebecca a signalé que la fontaine que la fontaine se trouvait bien plus au sud de Manaus. Il y a eu un «guerre avec le Cartel» mais il y a eu quelques choses entre ce moment et celui où elle a été récupéré. Le problème, ce n’était pas le sujet de discussion. Et le «entre», elle n’a jamais aborder le sujet (parce que l’on ne lui a jamais demandé aussi)... sauf qu’au vu de son nouveau physique plus faible et surtout, au vu du rapport du médecin des Sables concernant des douleurs qui l’avait scotcher à terre... ben si ce n’est pas la transformation qui la tuait, ça aurait dû la jungle ou même les animaux de cette dernière qui aurait dû l’achever ! Surtout pendant un mois !

En tout cas, le type reprit un peu plus son calme, car il y eut au moins un bon côté malgré les dissuasions dites auparavant.

«Pour vous rassurez sur un point, et ça sera peut-être le seul, une partie du voyage se fera en navire jusqu’à Maccapa, et une autre sur le fleuve de l’Amazonie. Mais ce qu’il faut aussi savoir, c’est que l’on ne sait jamais à quel moment où vous serez obligé de continuer à pieds et croyez moi, là c’est une autre paire de manche.»
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Message  Amnicus Tole Lun 17 Mai - 2:13

- Ne pas prendre l'Amazonie au sérieux ?

Tole eu un ricanement.

- Oh non Monsieur Dubois contrairement à ce que vous pensez je prend cet environnement très au sérieux et même beaucoup plus au sérieux que ma précédente expédition et croyez moi en ce moment j'ai décidé laisser Ayane s'entrainer à vos coté plutôt que de lui imposer mon enseignement. J'ai clairement vu que cet enchainement d'entrainement était trop pour elle et le mieux à faire selon moi serait qu'elle suis en priorité un entrainement militaire avant de lui enseigner la magie une fois que nous serons rentrez aux Etat Unis. Mieux vaux qu'elle apprenne à tirer avant d'apprendre la magie. C'est que malgré les apparence je tiens beaucoup à mon apprentis et j'ai moi même du compter sur mes propre compétences pour me défendre plutôt qu'être dépendant de mes sorts. C'est d'ailleur pour cela que comme votre collègue l'à vu je "perd mon temps à faire de la musculation" quand on manipule des armes à feu à forte puissance il vaux mieux avoir de bons bras à défaut d'avoir de bonnes jambes. Grinça t'il.

- En ce qui concerne vos mages, personnes ne m'avait dit de venir en préparant un cours. Votre colonel m'avait dit que j'aiderais à fabriquer des objets magique et je l'ai prise au mot car je me suis ramener chez eux avec mon materiel d'alchimie. Personnes ne m'avait prévenus que j'enseignerais et si j'avais été prévenus j'aurais été mieux préparé. Dit il et cela c'était vrais Tole n'avait pas été prévenu du contenus du planning une fois sur place et si y avait bien une chose qu'il détestait c'était de ne pas avoir toutes les données.

N'ayant plus faim Tole se leva.


- Veuillez m'excusez maintenant j'ai à faire.

Alors qu'il rentrait dans sa chambre Tole se demanda si Rebecca ne lui avait pas mentis au sujet de l'emplacement de la fontaine de jouvence. Ce que lui avait dit Devon n'était pas logique et le pire c'est qu'il semblait dire la vérité. Tole se souvins que Rebecca avait dit une fois au docteur dans le rapport qu'elle avait combattu la Rtacencyrica au coté d'indigènes. Au début Tole avait penser aux miliciens mais il n'est pas impossible que cette petite peste ai des connexion avec une troisième faction locale vivant dans la jungle et Tole se demanda si cette hypothétique troisième faction ne serait pas des gardiens de la fontaine. Dans ce cas il se pourait que si Rebecca à survécus pendant un mois à sa transformation sans se faire dévorer par les bestioles du coin elle avait surement été mise sous protection par ses indigènes jusqu'à ce qu'elle soit en état de revenir à la milice et rentrer aux états unis.

Cela restait une théorie mais elle était plausible. De même Tole se demandait si elle ne lui avait pas mentis au sujet de la faille entre la Californie et Kourou. Rebecca avait été retrouver dans la même zone ou elle était partis. Le nécromancien se demanda sur le coup si un voyage retour par la faille était possible et si elle n'avait pas fait exprès d'attendre deux ans avant de revenir par ce même passage.

Poussant un grognement agacé Tole ouvris son grimoire et prépara son cour de demain cette fois beaucoup plus sérieusement qu'hier et fit en sorte que ses particules de fluides noir ne soient pas discernable. Si les mages d'en face voulaient du concret Tole allaient leur en donner pour leur argent mais ils avaient intérêt à s'accrocher. Il profitera une fois son cour terminé pour partir en excursion pour trouver des plante médicinale dans la base ou autour de la base. Il avait repéré quelques spécimen de plantes intéressantes durant sa courte excursion et cela lui étonnerait que les mages vivant ici disposent d'un spécialiste en alchimie disposant d'une connaissance encyclopédique des plantes médicinale contrairement à Amnicus.

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Message  Obscurité Dim 23 Mai - 22:42

Amnicus se rendit compte qu’il se trompa sur un point, puisqu’il fut contredit là où il s’y attendit le moins.

«Vous n’y êtes pas du tout et je pensais que la Colonel avait été clair là dessus. Il y a quoi à comprendre dans «travaux d’intérêt général» ? C’est soit un partage d’informations pour la communauté, ou bien des travaux en rapport avec celle-ci, mais certainement pas un «entraînement». A moins que vous considériez que montrer plusieurs mouvements aux ralentis à des instructeurs que fait Ayane ou retenir ses coups sur des non militaires qui prennent un cour en dehors de leur heures de travaux soit pour vous « un entraînement» mais dans ce cas j’ignorais que le mot avait une définition différente en anglais par rapport au français.»

A ce moment là, Tole se rendit compte qu’il avait fait une gaffe sur un autre sujet : la Colonel ne gérait pas de planning comme elle l’avait dit la veille, c’était Dubois, d’où le fait qu’il soit bien plus amer après s’être pris la remarque là où tout lui semblait logique.

«Il en va de même pour le partage de savoir magique: On ne vous a pas attendu pour savoir ce qu’est une pierre de quintessence alors «excusez-moi» si j’ai un sens de ce qui est de prioritaires ou non. Si vous ne voulez pas jouer le jeu, je vous demanderais de me le faire directement savoir au lieu de tourner autour du pot lors de la réunion et faire lambiner nos sorciers, je vous enverrais faire un tour dans les égouts de la base pour vous donnez un aperçu de ce que c’est de traverser un endroit avec de la merde jusqu’aux genou pour vous donnez un aperçu de ce qu’est l’Amazonie. »

Ah oui, il l’avait mal pris, avec un léger doute que si il n’avait pas fait parti du personnel civil de la base, Amnicus se serait manger son propre plateau sur la table devant beaucoup de témoin avant qu’il ne parte. En tout cas, il se leva. Pour lui la conversation n’avait mené nul part puisque le sujet de base, était justement Ayumi, avant que Tole ne ramène tout sur sa personne.

«Une dernière chose : nos mages ont aussi une formation de tir. La différence, ils optent pour des pistolets légers. Si je n’avais pas croiser d’autres américains par le passé, j’aurais pu mettre ça sur le dos de clichés pour compenser autre chose.»

Indirectement, il venait de remettre en doute sa capacité de gérer le planning des tâches de la base, logique que le bonhomme l’ait quelques peu en travers. Le seul bon côté : personne n’avait entendu la conversation, puis le «statut civil», «étranger» et surtout «ici malgré eux» avaient parfois quelques avantages comme celui de se montrer médisant sans avoir à se manger systématiquement son plateau repas ou se faire bizuter après avoir tendu la perche.

Une fois dehors, il était peu être un peu tard pour fouiner au alentour de la base, surtout que le couvre feu n’allait vraiment pas tarder et que la nuit approchait. Après, il pouvait faire le mur, mais ça restait des maniaques de la gâchette qui surveillaient les lieux. Au moins ça lui permis de creuser un peu dans sa tête sur le sujet des médicaments... mais quatre putains de semaines, où trouver autant de médoc’ ?!? Acheter ? Ca coûterait une fortune avec de fortes chances que le médecin de la base ne veuille pas tout lui fournir au vu de la politique de survie. Il faudrait demander le point de vue au médecin de la base pour tirer les choses au clair mais Dubois était clairement un comique pour sortir «quatre semaines» comme si de rien n’était : le soucis pour avoir fini quartier-maître, il n’avait certainement pas de leçon à recevoir en logistique.

Sur le trajet de la base, il n’avait rien vu intéressant pour la simple raison qu’Amnicus ne s’était pas engouffrer dans la jungle, n’ayant qu’emprunter une route entretenue ou plutôt «dégagée» régulièrement à coup de bulldozer. Raison pour laquelle il devra creuser dans sa tête sur ses connaissances en plante. La jungle offrait en effet le nécessaire, de l’eozozyme, un liane qui se doit d’être séchée puis réduite en poudre pour être soit fumé, soit sniffer pour endormir le système nerveux tel que la douleur. Assez commun, il faut juste s’engouffrer dans la jungle et trouver un marais... ce qui n’est pas trop compliqué en soit en Amazonie. Vous l’aurez devinez, clairement de la drogue dure, qui se doit d’être raffiné si on voulait éviter les effets désagréables tel que les crises de manque ou l’overdose. Le problème, c’était dans le domaine de la chimie, pas de l’alchimie. A vu de nez, Tole était malgré tout capable malgré qu’il ne soit pas chimiste, avec selon lui environ trois à quatre heures de raffinement pour une dose... avec du matériel portatif. Car là, était tout le souci, le matériel portatif n’était clairement pas adapté pour les grosses productions de drogue. Le bon côté ? Si il se fâchait avec les mages de la base, il pouvait toujours rester cloîtrer dans un bureau à taper au clavier sur les différentes plantes que l’on trouvait en dehors de l’Amérique du Sud : ça compléterait certainement les archives de la base et ça éviterait Tole de patauger dans les égouts et au moins, on lui foutrait la paix.

Il y avait aussi le fait qu’il ne valait mieux pas faire la leçon aux chimistes et médecins de la base, il l’aurait certainement très mal pris si Tole avait dit qu’il s’y connaissait mieux en plante dans un milieu inconnu que des types qui avaient survécu dans ce milieu bien avant qu’il ne soit née. La plante ils la connaissaient certainement. Ses «vertus» aussi. Squatter le laboratoire de la base pour un «antidouleur révolutionnaire» ne risquait pas de fonctionner, en particulier après une guerre contre le Cartel où les gradés avaient certainement purgé quelques militaires accrocs aux drogues de combat pour éviter de gangrener la base de l’intérieur : peu de chance que les Légionnaires stoppent la production d’antibiotique pour Tole.

Ça limitait beaucoup les options sur un souci qu’il aurait dû se pencher il y avait bien des années. Il pouvait aussi faire un mélange de ses différentes options, avec peut-être demander conseil au médecin de la base. Il pouvait aussi aller rapidement à la bibliothèque pour se chercher une carte des environs si il voulait trouver cette plante plus facilement que de chercher au hasard, même si à cette heure-ci, il risquait plus de déranger. Voir même peut-être se faire discret vu qu’elle risquait d’être vide, et faire le mur au couvre-feu.
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Message  Amnicus Tole Lun 24 Mai - 1:13

Vu la situation Tole était un peu coincé et faire le mur de la base pour faire de la cueillette de plante risquait d'être un peu compliqué et surtout suspect même de nuit. Après avoir réfléchit Tole se remis un peu en cause sur son mauvais caractère. A défaut d'être une personne sympathique il valait mieux qu'il soit efficace mais en quoi pouvait t'il être bon ?

Pour tout avouer les autres mages le gavait il avait ni le temps ni même l'envie de leur apprendre quoi que ce soit si il n'obtenais rien en retour. En fait ses mecs étaient des copies des néoarcannes. Tole était un mage solitaire et même si il voulait partager à Ayame ses connaissance car il le fallait il considérait que ce que lui avait enseigner son maitre devait demeurer secret. Yehinatal lui avait quand même enseigner des sorts et des rituels chamanique très anciens et souvent dangereux et même si apprendre d'un mage de plus de 2000 ans était un avantage cela pouvait être aussi un inconvénient. Preuve en est c'est quand même grâce à ses connaissance que Tole avait découvert comment maitriser son arcana obscura et qu'on le veuille ou non la frontière entre le chamanisme et les arts noirs était une frontière bien mince vu la facilité qu'il à eu de créer des babiole pouvant transformer des cadavres en monstres mort vivant ultra dangereux.

Et pourtant Tole fut bien obligé de ce forcer à partager ses connaissance en magie. Il n'avait pas le choix d'une certaine manière il était prisonnier de cet endroit une cage plus agréable que le camp de concentration ou il as vécus mais une cage quand même et aussi désagréable que ce soit il fallait bien vivre de quelques chose.

Après avoir calmé ses nerfs et son envie de vouloir faire une salade de phalange sur la figure de Dubois (Tole avait bien faillis lui casser la figure après sa dernière remarque mais c'était retenus à temps en pensant qu'il y aurait des conséquences négative pour lui) Il rentra dans sa chambre et ouvris son grimoire afin d'enseigner aux autre mages des rituels de protections anciens mais bien plus puissant et efficaces que ceux qu'ils connaissaient et fit en sorte de cacher ses particules de fluides noir en lui.

Concernant ce qu'il allait enseigner Tole avait penser au Bastion des nécropoles un très vieux rituels de protection permettant d'éviter toutes intrusion astrale dans un lieu dit. Tole connaissait ce sort parfaitement et avait souvent assister son maitre dans ce rituel afin de protéger le cimetière et l'église de l'appétit du Yogi géant à L.A. Il nécessitait l'emploi de plusieurs mages pour étendre le bastion et nécessitait un peu de materiel d'une préparation des mage vivant dans la base et de longue incantations mais c'était un rituel de protection très efficace.

A l'origine les gardiens des morts d'antan utilisaient ce rituels pour protéger les nécropoles des créatures astrales hostiles, des horreurs et même des démon en voulant à l'âme des défunts mais ce sort était aussi efficace contre les intrusion astrales d'autres mages extérieur à la nécropoles. Son efficacité est que non seulement l'intrus serait bloqué par le bastion mais aussi qu'il subirait un gros choc en retour sous la forme d'une malédiction ce qui assurait aux esprits demeurant dans le bastion pouvoir avoir la paix. Seuls les mages qui étaient préparé ou participent au rituels pouvaient utiliser leur pouvoir ou leurs entités astrales sans craindre de recevoir une malédiction dans la figure.

Selon son maitre le bastion astral faisait partie des magie très ancienne et peu même disparu même si elle faisait partie des magie chamanique mais aussi long que soit ce rituel c'était un rituel d'une très grande efficacité. Tole l'avait exercé et en connaissait chaque étape pour l'avoir effectué lui même avec son maitre plusieurs fois quand il rendait visite au deux prêtre fou de l'église et qu'il fallait refaire un rituel pour renforcer le bastion.

En revanche il ne le fera pas de gaieté de cœur et les idiot qu'il aura en face auront intérêt à prendre des notes car Amnicus ne perdra pas son temps à l'enseigner une seconde fois. Si cela ne va pas avec ses andouilles Tole donnera sa démission et cherchera un autre travail qui sera plus dans ses cordes. Il avait mieux à faire que de perdre son temps.

Après avoir tout bien préparé Tole se coucha et le lendemain il vérifiera une nouvelle fois si il était bien préparé au lieu de se muscler. Il pris son petit déjeuner et se rendit dans le batiment réservé au mage ou il proposa son travail le plus sérieusement et le plus mécaniquement possible.
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Message  Obscurité Lun 31 Mai - 22:14

Le soir porta conseil en se rememorant un peu les discussions qu’avaient eu Amnicus jusque là. Oui, le dernier point ne collait pas concernant les localisations. Et non, le problème n’était même pas une erreur de Devon : la localisation approximative avait été donné par Rebecca elle-même et le contre argument venait de Dubois. La première n’avait que peu de raison de mentir puisqu’elle a prétexté elle-même que ça ne lui servirait pas à grand-chose, ce qui pouvait coller puisque Yehinatal et Zhalme n’avaient rien trouvé (sur le coup, Amnicus pouvait regretter de ne pas avoir les notes de son maître sur le sujet). Dubois, malgré la discussion houleuse, n’avait que peu de raison de raconter des âneries sur l’endroit où les légionnaires avaient pu récupérer Rebecca épuisée. Le souci, il aura beau relire le dossier médical recopié sous tous les angles, Rebecca ne faisait mention nul part d’indigènes : déjà parce que le Docteur Levranf n’avait pas trouvé intérêt à aller dans les détails, et ensuite elle lui aurait certainement répondu un «qu’est ce que ça peut te foutre ?» ou sa variante si il avait demandé des détails trop précis vu que l’énergumène coopérait seulement quand la raison restait valable à ses yeux. Il y avait une sacré zone floue de plusieurs mois dans ce récit. Le problème, ça se tenait : elle n’aurait pas survécu dans la jungle, encore plus avec un moment «des douleurs à en crever» qui a donné une forme plus enfantine, et donc moins adapté. Il y avait eu un troisième partie, et visiblement Rebecca n’était pas trop chaude à en parler à quiconque, à un tel point que même un quartier maître qui devrait pourtant avoir les oreilles partout, n’avait pas l’air d’être au courant. Se renseigner lors de son passage aux Caraïbes ? Elle avait été discrète en profitant de sa métamorphose, et plus elle s’éloignait du Brésil, plus les informations se faisaient rares. Encore plus avec l’apocalypse et les moyens de communication de couper. Se renseigner aux USA ? Impossible. Le problème ? Rebecca passait pour une conne, une conne capable de collecté tranquillement en parlant de la pluie et du beau temps avec une petite question posé par-ci par-là à la bonne personne. Elle aura des informations incomplètes, mais elle aura toujours des informations quand même, avec en face, un type qui vendra toujours la mèche avec un cerveau sur off. La preuve : Amnicus s’était fait un peu avoir à la rencontre lorsqu’il s’était présenté. La preuve : lui et Devon s’étaient fait bernés en les coinçant dans le trou du cul du monde dans une base militaire. Tant que ça fonctionne ! Maintenant, qu’en à savoir à qui elle s’était adressé exactement, bonne question ! Une chose était certaine : ce n’était pas ici que l’on lui avait sorti «élue de la source», l’information était trop précise pour qu’elle ne se soit pas faite griller. Y avait clairement eu un «troisième partie» après la guerre contre le Cartel, pour l’avoir récupéré à plus d’une centaine de kilomètres de Manaus. Donc oui, il y avait des recherches à faire contrairement à ce qu’Amnicus croyait.

Le lendemain.

Le «cas Los Angeles» fonctionnait bien différement par rapport à ailleurs, Horreur catalogué comme dangereuse oblige. En réalité, à Los Angeles, faute de ressources suffisantes (ou à cause d’un net manque de rentabilité puisque la Néo Arcane avait certainement ce qu’il fallait), ce genre de rituel se voulait plus «sournois» puisqu’il jouait sur l’invisibilité et la modification des sens de l’horreur. Sur la théorie, à défaut d’avoir pu exécuter ce genre de rituel, Amnicus les connaissait sur la théorie. Mais ça sera le sujet qu’il choisira.

Comment faire chier des types qui s’y connaissaient un bon rayon en théorie magique, et certainement plus dans les applications sur terrain que Tole ? Claquer un bon gros rituel complexe qui coûtait des ressources considérables et dont l’application sur terrain restait trop fastidieux à mettre en œuvre, si par chance l’utiliser restait rentable. Déjà, premier détail : il manque la plupart des élèves : Zachari et Arthur sont absents (il semblerait qu’en fait, le second soit le fils de Pauline), et au grand soulagement, Christine en faisant parti. Royce était abonné absent aussi : Tole l’a vu partir avec un régiment en traversant la cour et de toute façon, les rituels n’étaient pas son domaine. Moins de monde parce que les «profs» avaient jugé la qualité médiocre et inutile du cours de la veille. Le bon côté, ils avaient du flair puisqu’ils auraient compris que dalle au cours qu’Amicus s’apprêtaient à  donner.

Seconde chose à noter. Si certains ont du mal à suivre, ses types sont plus modernes que la Néo-Arcane. Ça restait une petite salle de conférence d’une base aérospatiale, vu que Vernon toucha à une tablette en regardant la caméra au plafond comme si il cherchait à la régler. Purée, cette salle avait même du matériel holographique basique utilisé pour la cartographie des étoiles, ce qui sous entendait que ses types l’ont déjà utiliser par le passé pour débattre devant des glyphes et autre rituel pour un aperçu en trois dimension. Un véritable luxe ! Quelques questions, ça concernait l’activation de plusieurs cercles de protection simultanément au moment de l’activation du rituel. Questions complexes ce qui surpris un peu Tole, qu’il se contenta de réponses complexes qui fut malgré tout suivi à son grand désarroi.

Troisième point, à charge de revanche, Tole arriva à perdre Cassandra à un moment donné, la «maîtresse ritualiste». En partie dû qu’elle ne parlait pas anglais puisque Vernon et Pauline devait jouer les interprètes. Mais aussi pour une autre raison toute bête puisqu’elle s’adressa à Vernon, Tole aura compris «utilité», «ingrédient» en français (mots très proche de l’anglais), sachant que l’elfe lui répondit en haussant les épaules avec le mot «archives» en guise de dernier mot dans sa phrase. En clair, à défaut que ça soit utile sur le terrain, ça finira dans les archives. Après tout, c’était un peu le but : pourquoi connaître le rituel de la mort qui tue, qui de toute façon, que l’horreur local de Los Angeles exploserait la protection en forçant vu sa grosseur et de sa puissance après l’avoir détecté, quand il suffisait d’un rituel à bien moindre coût pour camoufler une zone et la rendre aveugle si elle cherchait à aller à la pèche aux âmes comme c’était le cas à hôpital de Los Angeles, à l’église ou même au cimetière de la ville ?

Là où c’était «rigolo», ses types ne pouvaient même pas dire que le cours était de la merde comme la veille, tout comme ils ne pouvaient pas dire qu’il soit bon vu que Tole ne faisait aucun effort pour le rendre fluide et que certains ici allaient certainement devoir se taper un revisionnage pour prendre des notes sur l’activation des cercles, sachant que ça risquait au bout du compte Cassandra, la spécialiste en rituel, qui allait devoir se le farcir. En fait, le meilleur terme de la leçon serait «inutile», comme si Tole montrait un excellent moyen de raffiner de l’essence alors qu’il fallait réinventer le moteur à explosion auparavant. En clair, ça les laissera sur leur faim, et ça rendra bien deg’ quelques mages.

Le midi, la leçon terminé, il avait quartier libre. Au moment d’aller à la cantine, l’un des mages parlant à Dubois, qui, étrangement, n’était pas trop loin. Avant d’aller à la cantine, il se fera d’ailleurs aborder par le quartier maître, qui lui expliqua le changement de programme. Ouais en fait, à défaut d’avoir pu critiquer cette fois-ci la qualité du cours, en fait les mages de la base ont préféré le collé dans un burlingue à écrire des notes pour les jours à venir. Au moins, cette prestation aura servi à quelques choses : quitte à se faire mépriser par ses confrères mages qui n’avaient pas pu le critiquer et qui avaient bien vu tout le mépris qu’Amnicus avaient en leurs considérations malgré des connaissances, se retrouver dans un bureau à écrire les premières notes qui lui passait par la tête, on lui foutrait au moins la paix tant qu’il tapait des lignes, soit par ordinateur, soit par papier traditionnel. Ça avait dû se terminer en «colle moi «ça» dans un burlingue, ses connaissances compléteront au moins les archives quand on passera derrière lui.» de la part de l’elfe. Bref, toujours demain matin à la même heure, mais c’était à un bureau particulier de la bibliothèque où il pouvait se la couler douce.

Il aura au moins une trace d’Ayane à la cantine, mais si visiblement elle mangeait au lance-pierre. Les heures supp’ sont facile à deviner avec la conversation avec Dubois de la veille. Elle cherchait au moins à se fournir un minimum de matériel à l’écouter, telle une lance et des fumigènes. Clairement, elle réclamait de façon indirect. Clairement, y avait même limite chantage à la clef de sa part : pas besoin d’être devin qu’elle allait encore H.S quand elle sortira de ses heures supplémentaires.

En tout cas, la conversation fut coupé court, puisqu’un message par haut parleur en anglais se fit entendre en plein milieu de plusieurs annonces en français.

«Monsieur Tole sera demandé à la salle de réunion du second étage à 15 heures.»

Pas plus d’informations, le strict minimum. Même si il n’arriva pas trop à traduire la suite, il arriva tout de même à comprendre que l’heure de l’annonce suivante correspondait, tout comme le «second» de étage. Il aura tout juste à repéré le nom «Capitaine Gilbert de Villiers», suivi juste après de «Lieutenant Dora de Villiers». Ca concernait certainement un briefing pour l’Amazonie.
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Message  Amnicus Tole Lun 31 Mai - 23:47

Si ses mages voulaient que Tole partage ses connaissances ils étaient servis. Si pour Tole ce rituel était pour lui banal à mettre en place pour des mages moderne ses explications fut un véritable casse tête, si bien que la ritualiste en chef en perdis son latin. En tout cas Tole ne leur avaient pas raconter de connerie il avait réellement expliquer l'application de ce rituel de A à Z quand à savoir si ils arrivaient à comprendre un rituel de plus de 3000 ans, Tole leur souhaitait bon courage pour essayer de le comprendre.

Une chose est certaine c'est que cette fois Amnicus avait toute l'attention de l'assemblé mais ne fut pas critiqué. Par contre sa méthode "d'enseignement" en frustra pas mal si bien que Tole fut aborder par le quartier maitre lui indiquant qu'il fera dorénavant des heures de bureau à retranscrire ce qu'il avait enseigner pour les archive des mages. Tole se contenta d'un haussement d'épaule mais une fois qu'il eu le dos tourner il ne pus s'empêcher de sourire brièvement avant de reprendre son facies neutre habituel.

Voilà une situation pour le moins intéressante Tole avait accès à la bibliothèques des mages pour retranscrire ses connaissances. Tole n'aura pas besoin de retranscrire son dernier cours car il avait pris la peine de les recopier sur papier dans l'éventualité ou les mages ou les mages n'arrivaient pas à le comprendre ou penserait qu'ils tourneraient autour du pot. La bonne nouvelle qu'il n'avait pas eu à l'employer étant donné que à défaut d'avoir été bien dégouté par l'incroyable complexité de son cour théorique ils étaient bien forcé d'admettre que Tole avait répondu à leurs attente mais pas dont la manière qu'ils souhaitaient. Du son point de vue Tole laissera ses notes qu'il avait préparé au préalable et profitera du temps libre qu'il avait gagner pour piller la bibliothèque des mages et retranscrire tout ce qui pouvait l'intéresser dans son grimoire. Logiquement il aura entre un et deux jours de tranquillité ensuite il trouvera un nouveau truc à retranscrire histoire de ne pas montrer qu'il n'était pas un feignant mais il faudra préparer une retranscription manuscrite pendant la période du couvre feu afin d'avoir la tranquillité de la bibliothèque durant les mâtinés.

Durant le repas de midis Tole entendit l'annonce et la nota dans sa tête mais passa les heure suivante à la recherche de son apprentis pour l'inciter à relâcher la pression et discuter un peu avec. Le fait qu'il était un bourreau de travail ne voulait pas dire que Ayane devait l'imiter. Son maitre lui avait d'ailleur fait les même reproche d'ailleur. Cela faisait même un peu drôle à Tole d'inciter la jeune fille à ne pas suivre son exemple même si elle voulait bien faire.
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Message  Obscurité Mer 2 Juin - 1:39

Ne pas comprendre ? Le pire si. Juste que le cour restait indigeste puisqu’Amnicus n’avait fait aucun effort à le fluidifier. Ceci plus le fait que les traducteurs avaient dû perdre le fil à faire des traductions en live pour le rendre encore plus indigeste à suivre. Il n’y avait pas à dire, Calandre allait se fendre la poire à trier et revisionner plusieurs fois. C’était peut-être l’une des raisons pour laquelle pas mal de mages l’avaient mal pris.

Ayane était dans ce qui faisait office de gymnase. La présence d’Amnicus ne changea rien, ce qui était programmé était programmé et on ne changeait pas le planning aussi facilement. A en juger de la conversation qu’elle aura dans un très mauvais anglais avec l’instructeur pendant l’entrainement des troupes, c’était un mélange de karaté et de judo. En fait, entraînement permettait surtout d’améliorer la technique en diversifiant un peu dans autre chose que dans du close combat classique, ce qui était toujours bon à prendre. En fait le quartier maître avait raison : quand on participait et donnait du sien à la base, l’entrainement personnel se limitait beaucoup puisqu’Ayane apprenait à autrui que d’apprendre elle-même, sachant que son propre apprentissage en close-combat se limitait qu’à quelques prises qu’elle devait briser ou à être témoin d’entraînement pendant ses mêmes cours. Ou alors, il fallait qu’elle fasse cela en dehors de «ses tâches» si elle voulait un entrainement poussé.

En tout cas, 15 heures approcha assez rapidement. Tole se rendit au second étage dans l’une des salles de réunion, avant de se rendre compte que c’était celle où il avait rencontrer la Colonel.

A voir les personnes personnes, Tole crut arriver le dernier mais Ayane arriva peu après lui, les cheveux encore un peu humide. Elle sortait de la salle de gym et avait dû prendre une douche rapide pour être un minimum présentable.

C’était du petit comité seulement. La Colonel était présente, avec non loin Gilbert de Villiers, rencontrer l’autre jour pendant le sport matinal. L’autre personne, sembla plus jeune, à peine 17 ou 18 ans et elle-même en tenue de militaire. La dernière personne étant Rebecca.

«Je vois que tout le monde est là. On peut commencer donc.»
«Je suis le Capitaine Gilbert de Villiers, spécialiste dans les opérations d’éclaireur, et voici mon fils Dorian de Villiers.»

Plus non chalant et moins protocolaire, le deuxième individu se contentant d’un rapide salut, à se demander si le salut était vraiment militaire ou non.

«Aspirant Dora de Villiers, spécialiste dans ingénierie et les armes lourdes. Enchanté !»
«Enchantée Dora ♪ Je ne sais pas pourquoi, on va bien s’entendre. Sinon c’est Rebecca, je suis spécialiste dans les prises de position musclée, mais je fais aussi dans la démolition quand ça me prend le chou et que ça tire trop en face. »

Dora de Villiers:

Y avait pas un souci avec la présentation de son père là ? Et l’autre cruche qui se contente de répondre bêtement comme si elle ignorait le souci. Le pire dans l’histoire, la Colonel n’avait même pas relevé le niveau. Encore fallait-il qu’elle en ait l’envi. Quant à la différence de grade, comme Tole n’y connait rien en terme militaire, il n’arriva pas trop à comprendre la différence entre là et l’appel. Dans une équipe, chacun sa spécialité, c’était encore plus vrai dans l’armée. La Colonel laissa le tour à Amnicus d’en faire autant si il le désirait tant que cela n'était pas trop long, puis elle coupa la lumière.

«Avec la proposition de Rebecca Wilmard ici présente et son accord, je compte l’envoyé au plus profond de l’Amazonie avec un con-agent restreint, la destination finale étant le Sud de Manaus en plein milieu de la jungle amazonienne. Au vu des risques de l’expédition, je me vois obligée d’expliquer les tenants et les aboutissements de celle-ci puisque certains ici naviguent en terrain inconnus.»

C’était étrange, il y avait comme des légers sous-entendus dans ce qu’elle venait de dire et Amnicus se sentait viser : c’est vrai que jusque là, il n’a même pas pris la peine de se renseigner sur le Cartel ou même la région et comme dans cette base, rien n’échappait à certains grosses pontes, la critique pouvait être défendable. En touchant la tablette et restant debout, sur l’écran principal derrière elle apparut une carte de l’Amérique du Sud, suivi d’un agrandissement sur les Caraïbes, avec au passage quelques photos de l’homme costaud vu la dernière fois en ville.

«Sans rentrer dans les détails de notre histoire, disons que ses dix dernières années, le Rtacencyrica, un Cartel spécialisé dans les affaires de drogue, matière précieuses, armes, et organisations militaires, dirigé par la famille Poynter, sa puissance étant dû une petite flottille de navires spécialisée dans les actes de piraterie rapide et efficace. Les terres cultivables où la végétation pouvait être gardé sous contrôle étant rare en Amérique du Sud, ses intentions se sont naturellement penché sur le Brésil pour maintenir ses productions de drogues et mettre main mise sur un ravitaillement de nourriture assez stable, la cible de choix étant Macapa. Sachant que la principale occupation de la Légion étrangère est de garder un certain ordre dans cette partie du monde, vous avez ici la raison du pourquoi il y a des étincelles. Ca fait presque 4 ans que l’on les a virer de là haut. On pensait que Rtacencyrica allait se faire détruire et absorber par des Cartels concurents, mais on s’est trompé : leur leader, Kian Poynter, a une aura qui impose le respect, même parmi les gangs rivaux qui ne rêvent que d’avoir sa tête. »

Au moins, c’était clair, comme tout le monde se portait volontaire, plus personne ne pouvait dire qu’il ignorait dans quoi il s’engageait. L’écran vira cette fois ci sur une partie de l’ancien pays qu’était le Brésil.

«Il y a trois mois, le Rtacencyrica a repris la petite ville libre de Macapa, qui était sous notre protection. Peu de chance qu’il y ait un épuration ethnique pour un contrôle digne de ce nom, de la main d’oeuvre reste de la main d’oeuvre et elle est néccéssaire pour soutenir une production digne de ce nom, autant en drogue qu’en nourriture.»

De nouveau un aggrandissement.

«Vous n’êtes pas là pour récupéré Macapa, les forces en présence rendraient tout débarquement et reprise trop mortel pour la Légion étrangère. Mais elle reste une étape obligatoire pour rejoindre la suite. Vous prendrez un ferry qui vous y emmènera. Jusque là, c’est de la traverser discrètement, sachant que Rebecca ici présente, personne ne la connait sous cette apparence. Je vous demanderais de l’appeler «Deborah» tant que sa couverture peut tenir. Vous  débarquerez à Maccapa, et vous vous fondrez dans la populace pour rejoindre la bordure de Ilha de Santana, pour prendre un navire pour en direction de Santarem puis Manaus. Enfin, si tout se passe bien, avec le fleuve de l’Amazonie, on ne sait jamais quand il déborde ou qu’il est praticable... Dans tous les cas, votre but, c’est de rejoindre Manaus le plus rapidement possible, car c’est là que votre équipe entre en jeu.»

Elle lâcha un petit rire, on dirait que les problèmes commencent, la Colonel repassa sur la photo de Poynter, avec cette fois ci son fils puisqu’il y a en plus un schéma pour montrer plusieurs de ses lieutenants.

«Si il y a bien une chose dont on est sûr sur Kian, il est autant obsédé par la fontaine de Jouvence que par Rebecca. Tant que l’on peut tenir en secret le retour de Rebecca, c’est du temps de gagné, mais à un moment ou un autre, nous même on lâchera son retour en Amazonie. Poynter connait la destination de Rebecca, ça fait plusieurs années qu’il fait chou blanc à la retrouver, et sait que ses expéditions mèneront nul part sans elle. L’idée est qu’il dégarnisse Maccapa, et s’enfoncent plus dans l’Amazonie avec son armée. Nous pendant ce temps là, on finira par reprendre Maccapa et couper tout ravitaillement, avant de s’enfoncer  aussi à l’Amazonie. La destination final étant Manaus. Je pars du principe que vous aurez deux mois d’avance si avec de la chance, la réapparition de Rebecca ne s’apprend pas trop vite. C'est pour cette raison que vous prendrez le premier ferry qui passera au port de Kourou : c'est à dire dans trois jours. Des questions ?»

Se fut Dora qui posa la première.

«Point de vue des pouvoirs locaux de Maccapa ?»
«Mitigé, comme il y a quatre ans, il y a autant de bouffe merde opportuniste que de types qui détestent le le Rtacencyrica, juste qu’ils préfèrent jouer les pions et se la fermer. Prendre contact avec eux est déconseiller. Quant à la population, elle préfère obéir, le Rtacencyrica sait se montrer très persuasif quand ils commencent à parler famille. Je vous prierais de ne pas rentrer en contact avec eux, sauf si le Capitaine de Villiers en décide autrement.»

Rebecca prit le relais.

«Des nouvelles de Manaus ?»
«Pareil que Santarem, c’est à dire aucune. Déjà que garder contact avec eux en temps normal est une galère... Pour répondre aux futurs questions lié à celle-ci, ils sont moins enclin à négocier avec le Rtacencyrica, mais je ne me fais pas d’illusion, vu le peu de force armé qu’avait ses lieux, avec seulement ce qu'il fallait pour défendre la ville de la faune et de la flore, et que Kian sait où se trouve la fontaine et qu’il se doit de garder une ligne de ravitaillement entre Maccapa et le sud de Manaus, les deux lieux sont sûrement sous occupation, comme c’était le cas il y a quatre ans.»

Elle regarda Gilbert.

«Le Capitaine de Villiers connaît les contacts, et qui pourrait nous faire filtrer des informations au fur et à mesure que l’on avancera à notre tour dans l’Amazonie. Il connaît bien les peuplades de ses terres, langues et coutumes. D’autres questions ?»


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Message  Amnicus Tole Mer 2 Juin - 14:04

Pour une fois Tole n'ouvris pas sa grande gueule et pris même des notes. Notamment la carte et les différentes destinations que le groupe ferait durant l'expédition. En partant du principe que si l'expédition tournerais mal et que le Nécromancien serait séparé dés autres il aura au moins des points de repères pour continuer sa route ou faire une étape pour se ravitailler.

Il n'empêche que maintenant qu'il connaissait les objectifs il ne devait plus rester inactif et se procurer tout le materiel nécessaire à l'expédition. Tole était un survivant né, ses années d'esclave l'avaient assez endurcit pour qu'il arrive à se débrouiller en cas d'urgence ou de pénurie. Le seul hic c'était son handicap qui lui pourrissait l'existence. Certes il tolérait la douleur mais quand les choses sérieuses commencerons il deviendra un boulet pour l'équipe et cela il en avait conscience.

La réunion prenant fin Tole resta un instant dans le bureau de la colonel afin de lui demander l'autorisation de quitter la base pendant quelques heures afin de collecter des plantes et des composants pour fabriquer des potions alchimiques. Il avait l'intention de reproduire le même genre de potion de force ou un dérivés de manière à renforcer sa jambe. Au passage il profitera de ses trois jours pour fabriquer d'autres types de potions.

- Vous m'avez dit que vous n'étiez pas une adepte de l'alchimie et que vous préférez du concret mais l'énorme potager qu'est l'Amazonie est riche en composant végétaux qui me permettront de fabriquer de nombreuses potions ou objets alchimiques qui ne serons utile pendant cette expédition comme cet objet. Dit Amnicus qui lui montra un de ses cigarillo en lui expliquant sa fonction et l'aide que cela lui procurais durant les marches. Il précisa aussi que c'était une de ses invention et qu'il était prêt à partager la formule à condition d'avoir la paix pour travailler et pouvoir se préparer.

- Sincèrement pour la réussite de cette mission aimeriez vous avoir une équipe en état de marche ou vous trainer un boulet ? Argumenta le nécromancien.
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Message  Obscurité Jeu 3 Juin - 20:32

[HJ : Correction de ma part lors d’un dialogue : «la destination final étant Manaus» et non Santarem comme je l’avais écrit. Pour les images sur la télévision, considères que tu peux jeter un oeil à Google Map puisque ses lieux existent irl. Le souci étant que ça reste des cartes grossières (du moins ce qui est montré) et non des cartes précises de région avec topographie des lieux et ne servirait pas à grand chose à Tole pour se repérer convenablement.]

La Colonel eut une réponse digne de sa personne depuis la première rencontre : froide et pragmatique.

«Si vous pensez avoir le temps de faire votre cueillette et votre popote lors des repos en pleine Amazonie, libre à vous, mais sachez que la manière dont vous vous y prendrez pour gommer votre handicap ne regarde que vous.»

Logique, on est en briefing et si ce n'est pas une question, elle s'en moquait. Cependant, elle répondit à la dernière qui n'en était pas vraiment une.

«Comme je l’ai dit pendant le briefing, le but de votre expédition est que tout le Rtacencyrica vous colle aux trains, pendant que l’on reprend Maccapa et finir par prendre en sandwich ce Cartel dans la jungle à Manaus. Vous vous doutez que si vous traînez et ralentissez le groupe parce que vous deviez continuez à pied, personne n’aurait de regret à vous abandonnez.»

En gros, «démerdes-toi». Le souci restait quand même de se fournir et créer un stock incroyablement élevé de potions en si peu de temps durant une marche forcée. C’était le principal souci que Tole voyait, puisque si il devait se fier aux rôles prédéfinis d’une escouade, il pouvait facilement se dispenser de prendre une machette et dégager le terrain. Sauf que voilà, Dubois l’avait mis au parfum : il n’obtiendrait aucun matériel gracieusement sans aucune contrepartie.

«Quels sont les voies de ravitaillement du Rtacencyrica ?»
«Principalement fluviale: c'est lent mais au moins il y a plus de certitude que ça arrive à destination. Mais l’aéroport nationale de Maccapa est actif selon nos informateurs pour profiter d’une voie de ravitaillement rapide utilisé en cas d’urgence par les quelques avions cargo que possède le Cartel, utilisé seulement quand le Rtacencyrica est certain de la météo. Je sais que le fluviale donne plus de risque à croiser une patrouille, l’une des raisons pour laquelle le groupe soit discret le plus longtemps possible, mais c’est le moyen le plus rapide d’arriver à Manaus sans que la jungle ne vous tue pas.»

De Villiers prit le relais, il avait visiblement eu un petit briefing avant celui-ci.

«Le sabotage de la piste atterrissage pourrait être intéressant mais le fait que l’aéroport soit un endroit trop fréquenté, autant par les locaux que par le Cartel, rend cela presque impossible. Manaus en possède un, mais vu la distance de plus de 700 km de vol d’oiseau et de la météo qui peut se dégrader pour un oui ou un non, il doit avoir une piste d’atterrissage de fortune quelques parts entre les deux distances. Le plus logique serait proche de Santarem, même si d’avant la guerre, il n’y en avait aucune d’officiel.»

«Ils ont réussi à mettre la main sur des vieux coucous ?»
«Le problème de logistique avait déjà coûté cher à Kian, même si il est loin d’avoir une petite aviation digne de ce nom, il n’allait pas faire deux fois cette erreur, mais ça reste qu’un moyen utilisé occasionnellement : perdre un avion est une bien plus grosse perte qu’un petit navire de ravitaillement qui navigue sur l’Amazonie.»
«Ce n’est pas notre objectif principal, mais si on peut trouver cette piste avec la possibilité de la rendre impraticable, je n’hésiterais pas à saisir cette opportunité. Si il est impossible de le faire à Maccapa, il en ait de même à Manaus mais clairement par sur ce relais.»

Trouver une piste clandestine en plein milieu de la jungle sans assistance satellite, c’était un peu comme chercher une aiguille dans une meule de foin. Il fallait trouver un moyen de facilité cette recherche si le groupe voulait le trouver, raison pour laquelle Gilbert n’en faisait pas un objectif important. Il y avait quand même moyen de facilité cela par recherche astrale, si Amnicus et le groupe arrivait à définir une zone de recherche plus précise.

«D’autres questions ? Ou je passe aux profils de certains individus du Rtacencyrica ?»
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Message  Amnicus Tole Jeu 3 Juin - 23:33

Amnicus leva la main.

- Vu que la Rtacencyrica est de vos ennemis vu avez eu souvent affaire à eux et vous en avez tuer plusieurs non ? J'imagine aussi que sur les cadavres vous avez surement récupérer des objet et du materiel pour combler des pertes en munitions ou avoir des informations ? Mmm ! Dit le nécromancien pensif.

- Si vous avez fait cela et conserver des objets ou des armes de ces types je peu peut être vous aider en convoquant l'un de ses gars pour pouvoir l'interroger à partir d'un de ses objets. Plus le défunts à conserver longtemps cet objet comme une arme ou un bien de famille, plus il est facile pour moi de le faire venir du monde astral. Je pourrais même en faire ce que je veux. Dit Amnicus qui se cala sur sa chaise.

- Le monde astral est un endroit qui peu être cauchemardesque pour une âme qui n'a pas eu de sépulture et qui n'a pas le niveau d'un revenant ou un spectre. Ce n'est plus l'Amazonie et est remplie d'abomination qui ne demande pas mieux de dévorer un errant si il n'en apprend pas vite les règles une fois qu'il est passé de l'autre coté. Si vous avez collecté des trucs appartenant à la Rtacencyrica. Il m'est possible de convoquer les esprits de leurs morts où qu'ils soient et de les interroger afin d'obtenir des informations pour vous permettre de trianguler l'emplacement de votre aéroport ou d'autres informations. Après c'est vous qui voyez. Dit Amnicus qui proposa une idée mettant en valeur ses capacités mais ce faisant pas d'illusion. Après tout il avait un art qui pouvait pas mal rebuter.

En y pensant Tole avait envisager de voir un Toubib dans la base pour essayer de trouver une solution pour sa jambe mais en y réfléchissant à deux fois Tole se demanda depuis combien de temps cette base existait et à quand remontait leur archive surtout du point de vue magique. Vu que les mages du coin glanaient des informations sur la magie Tole se demanda si il n'existait pas des grimoires ou des objets qui aurait appartenus à un mage spécialisé dans la magie organique. Si il arrivait à trouver un grimoire ou un objet appartenant à un spécialiste il pourrait essayer de le convoquer et lui demander son aide en échange d'un service. Si cela ne marche pas il reviendra sur l'idée du toubib et des antidouleur mais bon il garda l'idée dans un coin de sa tête et suivis le reste de la réunion.
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Message  Obscurité Sam 5 Juin - 1:32

Tole eut l’impression qu’il a mal formuler certaines demandes au point qu’il avait l’impression s’être discréditer. En bonne partie dû sur des détails sur un sujet que la Colonel se moquait bien, mais qu’ironiquement, connaissait vaguement les bases. Ca plus le fait d’avoir déjà vu à l’oeuvre des mages.

«Désolée si notre trip n’est pas de récolter les bracelets fait par les mains de la fille d’un homme du Cartel avant qu’il ne parte au combat... Et pour votre gouverne, il y a peut-être une raison pourquoi un esprit est rappelé sur un lieu qui lui est particulier ou que sais-je encore : l’invocateur sait sur qui et surtout quoi il tombe au moins.»

Un point de vue qui se défendait très bien puisque c’était la base de la base : l’un des soucis de l’invocation qu’elle qu’il soit, on ne savait jamais sur quoi on tombait exactement et ce qui se passait exactement de «l’autre côté», l’invocateur devait de se débrouiller pour diminuer drastiquement les probabilités hasardeuses pour éviter la catastrophe. Quant à l’arme, ça restait tout aussi un hasard : non un type saint d’esprit ne dormait pas nécessairement avec et si c’est pour tomber sur un esprit en colère qui a été tué avec et que l’on pouvait confondre avec son propriétaire, c’était clairement une mauvaise pioche. Sachant que toute façon, un gangster risquait de l’être tout autant, d’agressif. Un jour, il lui arrivera des bricoles à Amnicus...

Gilbert prit la parole sur ce sujet.

«Je connais une cellule dormante à Macapà. Si elle n’a pas changé d’endroit, on verra avec quelques rebelles si il y a un prisonnier du Cartel qui n’a pas cracher le morceau ou qui s’est fait exécuté pendant l’interrogatoire.»

Si les coups de poings et les dents d’arrachés n’avaient pas suffit, au moins c’était tout de suite moins hasardeux de rappeler un mort sous la torture, même si il risquait d’être agressif d’entrée de jeu. Quant à la triangulation, il fallait une signature magique en particulier pour savoir quoi chercher, et même si une signature magiques qu’il avait pu voir pouvait l’affaire, le problème était autre. En fait, il fallait s’approcher des lieux et ça ramenait au problème précédemment cité : diminuer la zone de recherche. Là, il était à plus de 800 kilomètres à vol d’oiseau, il ne triangulera rien à cette distance. C’est peu être pour ça que la proposition sonnait ridicule, même si elle partait certainement de bonne intention pour les militaires ici présents. Au moins Gilbert avait ramener ce sujet sur quelques choses de possible à moyen terme pour Tole.

Pour le sujet du mage organique, même si il ne posa pas la question, Tole avait quand même non pas un doute mais plusieurs. Cette discipline restait très peu courante pour la simple raison que l’évolution de la médecine avait rendu le soin bien plus facile d’accès. Si la chirurgie classique pouvait rester importante pour l’extraction d’une balle, pourquoi perdre des années dans un domaine drastiquement opposé qui était la magie quand la science pouvait fournir en grande quantité des stimpacks via une chaîne de production, avant la guerre? Encore plus quand la nanotechnologie avait commencé à se dévellopé dans le domaine médicale. Dans le pire des cas, si le client était mage, il avait des soins à part, qu’il payait double voir triple du tarif habituel. Idem pour beaucoup d’autres arcanes : l’arcane d’énergie devenait carrément inutile à partir du moment où l’évolution des lasers et des boucliers à énergie avaient commencé à émerger. Pareil pour l’arcane de fantasme quand on voyait l’apparition des armes chimiques et l’holographie. L’arcane de création et de transmutation totalement has-been à partir de la révolution industriel. C’était une question de point de vue et de savoir à quel moment les arcanistes savaient qu’il devenait inutile, point de vue que Tole n’avait pas réussi à appréhender en partie à cause de l’enseignement un peu vieux jeu de Yehinatal. Ironiquement, les arcanes qui avaient encore une utilité pouvait être le chamanisme (toujours interessant d’interrogé un défunt), le psychisme (interrogatoire et manipuler), ou le lumen (très passe partout pour les petits vicieux), simplement que l’on pouvait gagner sa vie avant la guerre en sachant les manipuler. Les fluides élémentaires étant un exemple à part, puisque plus instinctif avec un effet bien plus immédiat.

L’autre soucis, avec un peu de réflexion, il ne sait pas si c’était vraiment une bonne idée de ne serait-ce que réussir l’invocation de la bonne personne : un type intelligent, qui avait fait certainement fait des études universitaires, lui demander de manipuler soit même la magie organique là où, instinctivement, il sera égoïste et voudra une compensation pour davantage de puissance avant de retourner dans le cycle en lui faisant comprendre que la balle était dans son camps. Se faire ponctionner du Pouvoir? Ou réclamer le corps de son invocateur x mois avec aucun mot à dire ? Ou siphonner le pouvoir d’un objet magique ? Si l’échange se devait être équivalent au service rendu, ça serait sûrement un prix à payer bien plus important que celui d’invoquer un amérindien en échange de service de traducteur ou se voir octroyer quelques lancers de tomahawk sous prétexte qu’il devait en devait une à son «vieux con de grand père». Quant à Waban il avait une obligation, c’était même la seule raison de son existence d’avoir pu être invoqué parmi les mortels, ce qui faisait que même si Zoey en avait payé le prix, ce n’était rien en échange que ce qu’un mage organique pouvait demander à Tole puisqu’il ne devait plus rien au monde des vivants, puisque totalement détaché de ce monde. Mauvaise idée donc.

Le dernier soucis, il aurait certainement à faire à un type qui a fait une université de magie de son vivant, avant d’avoir un maître qui l’avait fait avant lui. Donc plus de chance qu’il le fasse un coup de travers. Il aura encore plus une raison de le faire quand il comprendra (et il comprendra puisque le soin se voudra assez long) que Tole a toucher au fluides noirs alors qu’il est un arcaniste lié aux esprits (donc mange âme), quand on était soit même une âme il était même logique que l’on double un tel invocateur, autant par principe que par instinct de survie. Très mauvaise idée, et voir même dangereuse pour l’invocateur. C’était la raison pour laquelle il fallait analysé chaque pacte et contrat, à l’avance, tout en regardant les contradictions et les points noirs au moment de la négociation.

Perdu dans ses pensées, la Colonel passa à autres choses, au point qu’elle se contenta même de s’asseoir puisque c’est le Capitaine Gilbert qui prit le relais. Une nouvelle fois, la photo de Kian Poynter puis de son fils, mais assez rapidement.

«On sait que Kian n’est pas à Macapà, et doit se trouver à Manaus ou dans des lieux de fouilles en plein milieu de la jungle. On sait que son fils faisait parti des derniers renforts arriver à Macapà, en vu d’aller le rejoindre, nous ignorons si il est encore sur place.»

L’écran passa de nouveau sur ce Hunter Keane.

«L’une des raisons pour laquelle je veux m’attarder le moins possible à Macapà est la présence de l’escouade d’Hunter Keane, chef de la «Sanguine Leopard Squad» si je devais utiliser leur nom en anglais. Une trentaine d’hommes, avec une organisation et un entraînement qui n’a rien à envier à la Légion étrangère, et donc présence de quelques mages pour couvrir les arrières de cette escouade de mercenaires. Ils sont spécialisés en combat urbain et dans la jungle. Si ce n’est pas lui et ses hommes qui s’occupe de maintenir l’ordre à Macapà, c’est pour ainsi dire les yeux et les oreilles de Poynter. C’est sous ses conseils qu’il a repris la ville avec un minimum de perte en une seule nuit, et c’est certainement lui qui a organiser la défense de la ville. Ah oui, présence de véhicule motorisé faiblement blindé tel que jeep, et certainement quelques petits bateaux pour la logistique vu que cela se passe en Amazonie. C’est l’homme à éviter.»

C’était «ça» qui risquait de leur courir après !?! Raison pour laquelle la Colonel a prétexté que le groupe n’hésiterait pas à laisser derrière lui les retardataires. La Colonel rajouta même un petit détail.

«Sachant que les dizaines d’hommes que l’on avait sur place au moment de la prise, on tient ses informations du seul survivant qui a pu nous laisser filtrer cette photo et information. On ne sait pas où il est, encore moins si il est encore vivant. On part du principe qui lui est arrivé le pire.»

Passa une photo, un homme d’une vingtaine d’année, à la plage avec plusieurs femmes.

Rafael Cortès:

«C’est Rafael Cortès qui s’occupe de la protection de Macapà. C’est le frère de la femme de Kian. On a la photo parce que l’homme n’est pas spécialement discret. Son domaine c’est plus les affaires et la logistique à ce que l’on sait de lui. Il y a quelques étincelles entre lui et Keon Poynter, le fils de Kian. Pour cette raison que l’on pense que le paternel se débrouille pour éloigner son rejeton de Macapà. »
«Et non, ce n'est pas spécialement le maillon faible de la famille quoiqu’en pensent certains, mais je préfère que ça soit lui à la tête de Macapà qu’Hunter. L’un, son truc est la logistique là où le second est l’organisation militaire.»

Même si les deux doivent n’avoir aucun sujet en commun, et même avoir quelques désaccords, si les deux s’écoutent pendant une réunion et partagent leur avis, ils doivent former un duo de choc. Pas pour rien que la Colonel partait du principe qu’il y aurait de la casse si la Légion Étrangère rentrait dans Macapà à l’heure actuelle.

Elle regarda le groupe, pour voir si il y avait des questions.
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Message  Amnicus Tole Sam 5 Juin - 2:29

Tole pris des notes mais ne posa aucune questions. Par contre il avait le sentiment qu'il allait s'embarquer dans une galère pas possible et subir un vrais calvaire. Mieux vaux qu'il s'y prépare à la fois mentalement et physiquement.

Déjà il devait voir le Toubib de la base pour essayer d'avoir l'avis d'un professionnel et trouver des solutions alternatives. En second préparer un maximum de médicaments et d'antalgique pour tenir le voyage. Enfin le plus important préparer son voyage en eau, en vivre, en munitions et en répulsif pour moustique. Le pire c'est que ses économies risque de fondre assez rapidement. Il faut dire que les types de la légions étaient de vrais oursins sur patte.

Ce qui l'effrayait quand même c'était d'être abandonné en court de route. La mentalité semblait être marche ou crève et quand les choses sera dure il sera surement laissé en arrière si cela devait être nécessaire.

En gros Tole n'avait pas trop d'options et il va falloir qu'il improvise. Rongeant un peu son frein Tole suivis la fin de la réunion et filera ensuite voir un toubib.
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