Quelques parts en Amérique, mais laquelle ?

30$ sont le prix des fringues qu’Amnicus trouvera, pas de premières jeunesses mais amplement suffisant pour le Wasteland. De toute manière il n’aura pas le temps de trouver de bonnes affaires puisque l’heure fatidique approchait. Il arriva chez Devon où un véhicule tout terrain raffistolé attendait, le mage tentant de s’expliquer pour l’incident au bar auprès d’une Rebecca qui semblait n’en avoir rien à foutre de ce qu’il disait. Si elle avait vraiment voulu les emmerdé, il y avait de fortes chances qu’elle aurait balancé Devon et Amnicus auprès de Jack. Si le premier se serait fait tapé sur les doigts pour espionnage auprès d’un membre du Conseil des Sables, nul doute que le deuxième aurait croupi quelques jours en prison grand maximum... jours qu’il aurait trouvé bien long puisqu’un membre de la milice dans le collimateur reviendrait à transformer le taulard en bon défouloir entre collègues. Bizarrement, le fait de l’avoir rajeuni et pour avoir vu son vrai comportement ce matin, avait certainement rendu Rebecca plus sévère pour ne serait ce que se faire respecter dans un milieu où elle était censé représenter l’ordre et la loi. Le genre de nana qui n’avait pas attendu l’arrestation d’Amnicus pour bolosser des poivrots en cellule que la milice n’arrêtait pas d’arrêter toutes les semaines.

Devon, lui, est préparer pour un petit voyage d’une journée grand maximum, partant du principe qu’il devra s’absenter jusqu’à demain, avec une armure de cuir légère et de son manteau lui aussi en cuir, plusieurs ingrédients et quelques focus de faibles puissances, et où Amnicus trouva étrange d’avoir même son grimoire à sa ceinture là où normalement c’était plus dans le sac à dos. Protégé légèrement, mais plus protégé qu’Amnicus en tout cas.

Rebecca de son côté, avait sorti les fringues et même le casque qui figuraient sur sa photo, et était certainement mieux équipé que les patrouilles quotidiennes vietnamien et, disons le franchement, chiante à mourir qu’elle pouvait faire aux Sables. En même temps, le taux de mauvaises rencontres dans les Sables et à l’extérieur n’étaient pas les mêmes. Le gilet par balle, la machette à la ceinture dans le dos et le pistolet sur le côté droit, plusieurs grenades à main, toujours cette foutue grenade qui ressemblait à une flashbang et qu’Amnicus commençait à soupçonner d’être du nitrate d’argent depuis la suspicion au bar, sachant que la Kalashnikov devait être du frein à main puisqu’elle ne s’encombrait même plus de la crosse.

Première remarque : l’esclave n’était pas forcément prévu au programme.

«C’est nouveau ça, moi qui croyait avoir passé l’âge de m’étonner de tout et de rien... ‘fin bon, au moins il ne lui a pas filé une arme à feu même si j’espère pour la gamine qu’elle n’est pas là que pour servir de chair à canon pour ne même pas lui avoir filer un gourdin.»
«Rien ne dit que-»
«Devon, ne prenez pas ma vessie pour une lanterne: ça fait des années que la milice se tape en revu les mêmes esclavagistes ou vendeurs et si je n’avais pas bonne mémoire pour les visages, je serais à l’heure actuelle à vendre des explosifs sur la place. Bon, ce n’est pas comme s’ils les vendaient au rabais leurs esclaves cette année mais j’espère pour toi qu’il ne te vois pas comme un pet que l’on nourrit aux croquettes...»

Du côté d’Ayane, elle ne comprenait pas pourquoi cette mioche pétait autant sa grande gueule à cause d’un Tole qui commençait à la blaser, même si le «il» désagréable aux oreilles d’Amnicus puisque ça l’indiquait lui, alors qu’il était présent, ne la visait pas nécessairement. Surtout avec le mélange du «tu» vu qu’elle s’adressait à quelqu’un de l’âge de sa fille... Ce qui donne une scène assez unique.

Elle soupira avant d’ouvrir la portière et de monter dans son véhicule, Devon montant côté passager, là où Ayane et Tole monteront à l’arrière. Quelques brics à brac dans le coffre mais personne ici n’avait envi d’entendre un «tu veux que je t’aide» alors que la route allait durer plus de deux heures.

Ses deux heures, il ne se passa pas grand chose, si ce ne fut qu’elle évita deux spiky, une sortes de petit ourson arrivant jusqu’au hanches avec des épines souvent empoisonnées partout sur le dos, l’obligeant à bifurquer pour éviter qu’il ne court après le véhicule. Mis à part cela, comme la route (ou du moins ce qu’il en restait) ne devait qu’être emprunté pour ceux voulant se diriger vers le Mexique et le mur, autant dire que les rencontres avec des personnes civilisées étaient minimes voir nulles. Ici, elles le seront, de nulles. Ils finiront par arriver à Palo Verde. Rien d’étrange si ce n’était qu’Ayumi a réagi bizarrement en entendant «Madame Wilmard» de la bouche de Devon. Un bref regard sur le côté, elle passa à autre chose. Certainement dû au «madame» qu’elle paraissait plus jeune qu’elle... L’autre chose, c’était que Rebecca avait l’impression d’avoir oublié quelques choses mais où elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus.

Palo Verde est un village mort, où traîner les rues le soir reviendrait à croiser quelques créatures qui devaient se cacher le jour. Rebecca s’arrêta un moment pour regarder l’heure, sortant de sa poche intérieur une vieille montre à gousset, réputé increvable, certainement la trouvaille d’une de ses fouilles lorsqu’elle travaillait en temps que récupératrice. Comme Devon lui avait tenu la conversation sur la magie, elle y répondit enfin.

«Normal que rien ne soit détecté, y a des fluctuations que sous certaines conditions. Bon, normalement l’heure devrait coller à l’époque où j’en étais témoin et les périodes d’années n’ont rien à voir avec ça...»
«C’est sûr que vous n’oubliez rien?»
«Non, je sais que c’est personnel, que ça concerne ma fille, mais je ne sais toujours pas ce que c’est... Ca finira par me revenir.»

Sans prévenir elle appuya sur le champignon pour foncer à vive allure dans ce qui semblait être un tunnel comme elle l’avait décrit dans le rapport d’Arthas. Si on met de côté le coup de volant pour éviter une carcasse de véhicule, elle roulait clairement trop vite pour un endroit aussi sombre et qu’elle monta sur le capot un rat géant (ce qui expliquait aussi pourquoi personne aimait s’attarder dans un tel endroit), rien de bien étrange, si ce n’était qu’au bout d’un moment, il y aura quelques étincelles bleutés sur le côté, puis un flou qui commença à s’assombrit, malgré l’éclairage de la voiture.

... putain ce n’est pas un portail, c’est une distorsion de l’espace lié à un anomalie magique (magie qu’Amnicus sentit seulement un bref instant). En tout cas, se fut surtout le coup de patin suivi avant de rentrer dans un quad, qui lui, était encastrer contre une caisse de supermarché. Suivi d’un grand choc et d’un rat géant encore vivant qui finit lui aussi dans le décor et des étagères. En espérant qu’Amnicus avait sa ceinture, sinon il allait se manger le siège auto de Rebecca. Elle et Devon s’en foutait, visiblement l’air-bag devait être la seule chose d’électronique encore fonctionnel sur ce véhicule...

«Ce n'est pas un portail ce truc...» La voix étouffé de Devon par l’air-bag.
«Je savais que j’avais oublié un truc!»
«Que ce n’est pas un portail!?!»
«Mon quad ! Je savais que j’avais oublié de prendre en compte la distance de freinage ! Ah non, ce n’est pas ça, c’est autres chose, j’ai dit que c’était personnel...»

Le collègue d’Amnicus regarda les alentours, profitant d’un phare de voiture encore intact pour regarder le lieu. Rien à voir avec le tunnel, c’est un vieux square de supermarché à peine éclairé, sachant qu’il y avait par chance un filet de lumière sur une ouverture en hauteur, filet de lumière qui ne durera que quelques heures puisque la nuit tombera d’ici bientôt.

«Arrêtez de vous foutre de ma gueule ! Je voulais voir le portail, pas traverser carrément une anomalie !»
«Déjà, je n'ai jamais dit que c'était un portail. Ensuite, la prochaine fois, soyez plus clair. Déjà que vos intentions de vous et de votre «collègue» ne l’était plus, de clair. »

La garce, à partir du moment où Amnicus s’était vendu pour cette histoire d’espionnage et qu’elle ne savait pas exactement ce qui avait pu fuité du bureau de Jack, elle avait dû réfléchir à deux fois pour éviter qu’Amnicus ou même Devon ne parle. Coleman avait résumé la situation, Jack avait dû montrer à Rebecca quelques choses qui n’aurait pas dû sortir du bureau... même si de son côté elle ignorait ce qu’avait pu entendre exactement Coleman.  Car à regarder les alentours, ça allait confirmer d’autres choses.

Plus dramatique, la fluctuation des fluides n’étaient plus du tout la même que dans la région des Sables. Ici, c’est une large prédominance en fluide d’eau vu l’humidité dans l’air est forte et ce, malgré la chaleur:  il pouvait encore utilisé les fluides de feu mais en sortant de ce bâtiment, il y avait de fortes chances qu’il soit gêné et doivent puiser dans les fluides internes, et que la terre risquait même d’être gorgé d’eau en la rendant plus compliqué à maîtriser. En plus ce lieu est aussi prédominé par de la végétation sauvage. En bref, il n’était même plus en Amérique du Nord! D’ailleurs l’une des enseignes sur la position des rayons du magasin n’était même pas écrit en anglais! Ah merde, ils sont à Kourou... Si il manque les pneus, démonté depuis des lustres, cette conne a VRAIMENT ramené le guidon du quad à sa fille lorsqu'elle est rentrée aux Sables.

Durant le voyage, on n’entendit que peu Amnicus pour une simple et unique raison, à vouloir bricoler une arme déjà fragile pendant la route sans passer par un établi, il entendit surtout un CHTOUING en déboîtant le canon suivi très rapidement par un léger CRAC. Il  y avait une petite pièce au niveau de la jointure du canon qui, pour ôter le petit tube cylindrique qui venait de sauter, trois fois rien mais qui ne manqua pas à rouler sur l’un des sièges. CRAC car en tirant le-dit tube cylindrique, il venait de plier car cette pièce était justement faite pour bien être calé et ne pas être touché, la baguette étant initialement bien placé pour ne pas avoir d’espace et être bien coincé. Il resta silencieux car il craignait connaître d’avance le résultat : pour récupérer sa baguette intacte, il aurait mieux fallu passer par un artisan car habitué à jouer de la découpe au demi-millimètre près.

Rebecca sortit du véhicule après avoir arrêter le moteur, se massant un peu l’épaule et d’aller dans le coffre chercher son sac à dos, fouillant pour en sortir un lightsick qu’elle plia rapidement, s’enfilant même dans l’une des poches un stimpack par la même occasion. En fait, elle ignora totalement l’engueulade de Devon et la remarque comme quoi y avait de la magie dimensionnelle dans l’air.

Et pourtant, elle regardera les deux mages du coin de l’oeil, en particulier au moment où Amnicus cita Kourou.

«Et bien je vois qu'ici on s’est correctement renseigné sur mon compte pour savoir où on est exactement... Merci de confirmer mes doutes d’avoir à faire à deux fouilles merdes, vous avoir amené ici me permettra de dormir ce soir comme un bébé, même si ça me désole pour la gamine.»

Rien ne disait que l’on était à Kourou en particulier mais coup de bol, il semblerait qu’elle ait cité une ou deux fois le nom de cette ville en dehors du cabinet médical d’Arthas pour ne pas avoir fait de rapprochement avec le docteur Levranf. Cela eut surtout le mérite de remettre Devon à sa place et surtout, le calmer. Elle venait encore de le mettre dans le même panier.

«Tu n’étais pas obligée de nous embarquer dans cette histoire. Et crois moi Rebecca, tu ne t’en tirera pas comme ça.»

Le tutoiement lui passa par dessus la tête, levant les yeux avant de regarder les alentours mais comme il y eut un tutoiement, elle ne se gêna pas pour en faire autant.

«Avec du recul, tu finiras par me remercier... Trêve d’engueulade, je donne deux minutes avant de mettre les voiles, ça craint si on n’a pas rejoint la base d’ici la tombée de la nuit. Putain, je vais encore laisser un véhicule, je suis certaine que l’entrée du supermarché est encore bloquée... »

Un bruit se fit entendre, le premier réflexe de Rebecca fut de lancer son lightstick dans cette direction, pour voir ça.

J'ai fini sur un capot de voiture et je ne sais pas ce que je fous là:

Ce n’était que ce putain de rat qu’elle avait embarqué était à moitié sonnée et boitait de la patte arrière droite, peu importe s’il était deux fois plus large qu’un clavier d’ordinateur...

Un nouveau cliquetis se fit entendre, et plusieurs puisque à la lumière, un autre bestiaux plus gros apparu. Un peu plus petit qu’un homme moyen puisque ça lui arriverait jusqu’aux épaules, ce bestiaux n’avait pas l’air d’être herbivore et il sortait d’une petite bijouterie de supermarché. Le soucis, d’autres cliquetis se firent entendre, car sortant de l’arrière boutique et visible derrière les vitres en parti brisé, trois autres de ses «gros insectes» sortaient. Vu les «pattes», il ne valait mieux pas se laisser approcher et en plus, ça semblait particulièrement nerveux. L’ennemi le plus proche est à une douzaine de mètres, et une fuite pour le moment, semblait impossible puisque ça reviendrait à s’enfoncer davantage dans le supermarché et les différents rayons.

Certainement pas végétarien:

«’chier... Ses merdes crachent.»

C’était court comme explications mais elle préféra du minimum rapide qu’un maximum trop long, signe qu’elle savait comment se comporter lors des situations où la poudre devait parler. Mais à voir réagir Rebecca qui s’accroupit derrière la caisse enregistreuse en retirant le cran de sécurité de son fusil mitrailleur, elle savait visiblement à quoi elle avait affaire. Du côté d’Amnicus, c’était limite «c’est quoi ses bestiaux là?», sachant que ça devait être une espèce certainement tropical qui avait besoin d’humidité pour survivre, ce que ne fournissait pas la partie Ouest des États-Unis. Si ça courait vite, il y avait des chances que ça tourne vite au contact et vu les sortes de lames naturelles au pattes avant, il y aurait de la casse.

Situation de combat:

HRP : je viens de regarder la prévisualisation, tu te doutes que la grosse partie blanche à droite, ce n'est pas le .pdf (au pire tu sélectionnes le fichier pour voir la limitation)

Difficile de retrouver une pièce en pleine route, comme elle a roulé sous l’un des sièges il faudrait un arrêt pour fouiller correctement, peu importe si ce n’était qu’une histoire de minutes pour la trouver à genoux à tendre la main sous le siège. Et expliquer à n’importe quel conducteur qu’il avait démonté une arme durant un trajet, c’était prendre le risque de se faire gratuitement charrier gratuitement. Une arme, ça se démontait sur une table, nul part ailleurs.

Mais les problèmes actuelles était tout autre actuellement car si Amnicus visa juste, se ne fut que sur un point : Un Aradnas est belle et bien plus puissant à cause de sa musculature plus avancé, d’un poids plus lourd, et d’une armure naturelle plus imposante. Le problème ? Ce qu’il avait devant lui n’était pas du comparable : c’était diablement rapide à un tel point que viser avec une arme risquait d’être galère si la bestiole ne chargeait pas.

Quand Coleman commença à se matérialisé après qu’Amnicus lui ai jeté Vengeur, se fut sur le toit du 4X4, chose proche de l’altitude puisque les lois de la physique prendrait le relais. Il s’apprêta à viser jusqu’à ce qu’Amnicus termine ses looongues indications, au point de réussir à le faire hésiter et l’obligeant à jeter un œil au barillet de son arme, la logique se voulant que les balles classiques passent en prime quand on ne sait pas quel danger on pouvait rencontrer. En fait la vraie logique voudrait qu'une arme soit chargé à bloc pour toutes situations, point final, sachant que Vengeur s'offrait le luxe d'être quand même dangereuse vide mais moins que des jolis trous dans de la carcasse ou un gilet par balle. Se fut à ce moment là que Tole se rendit compte de la dangerosité de ses insectes : beaucoup trop rapide: celle en tête avait déjà fait la moitié de sa distance à Rebecca. Dans une situation où elles prenaient en embuscade, c’était une autre paire de manche.

Un bruit de portière se fit entendre, Devon venait d’ouvrir la portière avec l’information de Rebecca avant de passer sa main sur les pages de son grimoire alors qu’il était fermé. Une drôle de scène eut lieu : une drôle de vague parcouru la vitrine de la boutique, y compris les éclats de verres déjà au sol.

«Vitres dur comme du fer.»

C’était de l’arcane de création, il avait fallu deux secondes pour comprendre qu’il avait certainement modifié la solidité d’un élément pourtant fragile puisque les informations devaient être débités rapidement, comme dans n'importe quelle situation tendu.

«’kay.»

Tole lui de son côté commença son rituel en plein combat, en se disant que ça risquait d’être beaucoup trop juste niveau timing car à voir les autres arrivé, le danger était le risque de se faire submergé car trois autres commenceront à sortir de l’arrière boutique de la bijouterie, empêcher de passé ensemble à cause de la porte étroite. Ça sentait le nid tout proche, et bizarrement, si ses bestiaux étaient moins résistant qu’un Aradnas vu l’absence d’armure naturel, restait à espéré que leurs nombres soient moins important... peu de chance au vu de la morphologie plus petite, logique scientifique.

Si Devon était un planqué aux Sables, il avait certainement plus de réflexe de coordination que Tole: c’est court ce qu’il avait dit, les effets d’un sort de soutien était immédiat, et il prend en compte le peu d’informations donné à la va-vite d’une personne qui a visiblement déjà croisé ses bestioles. Tole était à découvert mais dans sa chance, fut ignoré à cause d’une fenêtre de tir trop juste qui casserait de toute façon le sprint de folie de l’insecte géant. A vouloir lui faire prendre de l’altitude, Coleman en revanche, eut le droit de se prendre une sorte de glu dans la figure à une certaine pression et ce malgré les dix mètres de distance où il se trouva. Un joli fracas se fit entendre: il venait de terminer la gueule dans les rayons derrière lui. Ça et aussi le fait qu’un fantôme, n’a techniquement, pas beaucoup de poids quand c’est matérialisé, ce qui n’aide pas pour le vol plané puisque les objets physique agissent sur eux dans ce plan d’existence. Les «à découvert», ça faisait toujours aussi mal : heureusement que ce n'était pas une balle de fusil. Et depuis son ancre, il n'avait pas toutes les informations visiblement concernant ce crachat.

Ayane de son côté, s’éloigna quelques mètres, pour fouiller le rayon cuisine. Elle trouva un lot de couteau de cuisine rouillé. Mouaif, mieux que rien.

Rebecca, quant à elle, attendit d’avoir la créature à courte portée pour passer en mode rafale. Si elle explosa la bestiole qui se mangea 7 balles sur la dizaine que son arme venait de cracher (pas trop de mal puisqu’elle l’a tiré de face qu’une telle créature n’esquive pas), et à la voir jeter un œil derrière, elle s’attendait à davantage de soutien et non mater le headshoot que Coleman venait de se manger. Elle venait de dépenser bien plus que nécessaire en munitions en restant appuyer plus que nécessaire sur la gâchette à cause de l’imprévu d’avoir une bestiole intacte devant elle. Car le hic ici, ça sera quand son chargeur sera vidé.

Du côté de la bijouterie, un insecte passe la vitrine en s’écorchant la patte en s’attendant visiblement à ce que le verre se brise, une autre tentant tout simplement de vouloir passé à travers mais se prend la vitrine qui ne bougea pas. La troisième sortait par la porte et courait vers Tole, à découvert. Il n’aura pas le temps de finir son mini rituel, il le sait d’avance et en oublie même son principal rôle : un chaman ne s’improvise pas invocateur en plein champs de bataille. En fait, un chaman n’a rien à foutre sur un champs de bataille: son rôle c’était à l’arrière du champs de bataille, et si possible avant que les choses ne dérapent car là est son rôle. C’est pour cela qu’existe les fluides élémentaires, plus adapté pour les circonstances imprévues.

Le rat, lui, se fait la malle.

Situation de combat 2:

(HRP : Petit rappel, un «tour» c'est limite 4 à 6 secondes, c'est rapide. En fusillade ou en combat, le peu d'information que l'on a le temps de partager, ça joue beaucoup sur la coordination qui elle, est super importante.)

Tole de son coté était bien obligé de modifier ses plans en voyant d'autres insectes débarquer. Avisant la bijouterie qui semblait être le seul passage permettant aux insectes d'entrer, il eu une idée mais il devait se débarasser de l'insecte qui était sortis de la bijouterie.

Etant donné que la bestiole était dans sa ligne de tir Tole épaula son Fusil de chasse et tira une cartouche pour transformer la bestiole en écumoire mais alors qu'il tira Tole incanta un sort et tendis ensuite le bras en puisant dans sa magie interne.

.-Ignis Elementum : Lance flamme Incanta Tole d'une voie monocorde.

Bon vu le lieu Tole était obligé de puiser dans ses fluides interne mais après avoir analyser la situation Tole avait estimer que ses bestiole avaient peu être peur du feu après tout ils n'étaient pas contrôler par un esprit maléfique contrairement aux créature hantant la forêt de Prescott et peu être que leur instinct les incitera à reculer et fuir. Faut quand même faire gaffe à pas tout cramer.

Tole était obliger de s'avancer en tirant sur l'insecte pour tenter de le neutraliser ou au pire l'inciter à reculer mais en avançant il cherchait aussi à dépasser la voiture pour éviter de la cramer. Il orienta son bras sur l'insecte et projeta une flamme continue sur l'insecte si il as survécus à son tir et ensuite sur la bijouterie.

Entre lui et le magasin il y avait une distance de 15 mètres, moins maintenant que tole avançait avec un peu chance la puissance de son sortilège sera convenable pour causer une belle panique chez l'ennemis quand il arrosera la bijouterie avec son feu magique.

Tole tira à l’improviste, même si le coup passa à côté, à voir la bête légèrement flancher sur le côté durant sa charge, le mage était certain qu’il ait touché malgré tout, légèrement, mais touché quand même. Il arriva même à garder son fusil en main sans trop se luxer l’épaule puisque la deuxième, Amnicus avait commencé à incanté. Le jet de flamme en continu en revanche, l’insecte se le prit de face et à défaut de le tuer, dévia sa trajectoire sur sa droite avec un cri horrifique. Pas mort, mais clairement hors combat, sachant qu’il finira certainement par rendre l’âme pour avoir pris feu dans peu de temps.

Pour le moment, les fluides internes gèrent, la température restait élevé et le plus grand ennemi du milieu, l’humidité certes élevée restait pour le moment raisonnable en intérieur. Donc Tole dose correctement pour le moment, et la fatigue reste assez minime malgré l’effort du lance flamme en continue.

Et pourtant, Tole mène l’aggro dans le jargon, c’est problématique puisque la bestiole qui avait passé, et blessé au passage, le prend pour cible, même si elle boite. Par contre il y aura une scène qui fit hésité un court instant Amnicus de se diriger vers la bijouterie, une mini-tornade se créant en intérieur, Devon puisant dans le focus qu’il avait sur lui. Si il maintenait le sort précédent, le verre qu’il avait récupéré sur le sol devait être aussi tranchant que des lames de rasoir. L’insecte qui avait pris pour cible morfla en partie, le faisant chanceler en plus d’agoniser, arrivant malgré tout à en sortir. Rebecca l’abattra d’une rafale : il était presque statique.

Le rat s’est fait malle.


Se déplaçant tant bien que mal, et surtout ne pouvant pas trop courir vu le sort maintenu et la concentration, la bijouterie commençait à se faire déjà plus proche. Sans les faire diablement flipper, il semblerait que l’instinct animal soit malgré tout là, ses insectes ne pouvant pas contourner Tole, il parvient à les garder à distance. D’autres arrivent, mais ne semble pas bondir de derrière le comptoir. Un minimum sur la défensive ? Sûrement.

Une autre bestiole parvient à passer la vitrine, en s’écorchant quelques peu, mais au moment où elle y parvient, est prise dans cette mini tornade. Rebecca a tiré au moment où elle s’apprêtait à passer, mais se contente d’une brève rafale avant d’abandonner, elle compte en profiter pour recharger tant que la situation était sous contrôle. La créature était toujours vivante, mais emprisonnée dans la tornade de Devon, et souffre atrocement au point qu’il était presque regrettable que Rebecca ne l’ait pas achevé tant qu’elle le pouvait. Il y a de fortes chances qu’elle soit hors jeu d’ici peu.

Quant à Devon, il semblait encaisser un peu moins qu’Amnicus: il pompe ses fluides internes en plus de devoir maintenir l’effet de son arcane de création.

A l’arrière, Amnicus ne sait pas trop ce qui se passe : l’action devant lui est trop intense.

Situation de combat 3 et 4:

(HRP : Délai rallongée dans ce cas, là c’est plus 10 que 5 secondes dans ce cas de figure. Pas d’inquiétude, j’ai adapté.)

Tole n'a pas directement accès au pouvoir de poltergeist, simplement qu'il lui faudrait pactiser avec un spectre suffisamment puissant pour qu'il puisse emprunté justement ses pouvoirs. Comme Waban par exemple, même si lui Cependant, il pouvait toujours faire appel à des esprits simple, pour un service de ce genre qui ne tiennent que le temps d'une manifestation. Les profanes en la matière l'ignore, un poltergeist ça ne restait qu'un dérangement non contrôlé des fluides d'air, (encore plus dans ce genre d'endroit exigu) ou alors il s'agissait simplement un fantôme prenant un objet pour le balancé sur autrui. Le bon côté ici, les fluides d'air restaient peu présent et comme Tole ne passait pas par les fluides d'air, ça contournait le problème. Le souci, ça manquait de punch puisque ce n'était pas fait pour pousser des objets lourds. Raisons pour laquelle dans ce genre de cas, tout chaman n'en invoquait pas qu'un pour avoir l'effet désiré. Le souci, des rayons de bijouteries, ça restait vissé au sol en plus de ne pas être bien haut, même si les vis avaient connus de meilleurs jours avec l'humidité de la région. . La preuve, à partir du moment du moment où Tole avait cessé son attaque de feu, les trois insectes ne perdirent pas de temps à lui cracher dessus. Deux touchèrent les vitres qui aurait dû cédé dans une condition normal et logique, la troisième crachat passant par l'entrée atteignant Tole à l'épaule qui manqua de peu de louper son sort. Pas de d'acide mais purée qu'est ce que c'est collant ce truc ! Une légère fatigue commença à se sentir du côté de Tole, mais supportable pour le moment.

Les vis finirent par sauter, et même si les meubles bougèrent, l'effet fut bien moindre que prévu à cause de la résistance des vis et de l'objet pas évident à pousser vu le manque de synchronisation des esprits fonctionnant par mini vague. La réaction des insectes restèrent assez logique malgré tout, s'éloignant des deux présentoirs qui bougèrent dans leurs direction. De toute manière, le plan initial n’aurait pas été concluant non plus : des étagères et présentoirs d’une bijouterie, ça restait peu haut et même si c’était le cas, ses bestiaux à plusieurs avaient certainement plus de forces que n’importe quel être non matériel.

«On décampe!»

Ca restait un gain de temps non négligeable, les avoir coincé sur la partie droite de cette boutique. Derrière lui, Amnicus entendra courir plusieurs personnes, Rebecca se contentant de viser le peu d’ouverture de la bijouterie mais s’abstiendra de tirer, le mage étant dans sa ligne de mire. Tole devrait faire de même car pendant une fuite, il sera toujours à la traîne. C’était peu être une bonne idée, car Devon avait interrompu son sort de vent.

Situation de combat 5:

Ayumi sprinte comme une folle vers ce qui semblait être une sortie, barricadé par plusieurs vieille carcasse de voitures, certainement mise là au moment de la tombée des bombes pour résister aux pillards, ou à moins que ça ne soit les survivants qui s’accaparaient les biens de premières nécessités mais ici n’était pas la question. Devon suivit de près en sprintant, avec Rebecca qui comptait fermer la marche si Amnicus n’avait pas de trouver de mieux d’oublier un détail qui n’en était pas un.

«Maimaisqu’estcequibranlel’boiteux !?! J’ai dit on décampe !»

C’était vrai que niveau sprint, jamais il n’atteindra la vitesse de tout ce petit monde là, même quand il devait serrer les dents sur une petite distance. Alors si en plus si il «couvrait» les arrières à reculons. Le fait de boiter, il ne pourra jamais les rattraper. Les conseils de Coinfeet avaient beau être importants, le nain n’avait pas jugé bon d’expliquer ce qui était logique à ses yeux : rien ne vaut les armes automatiques avec calibre de guerre pour les tirs de barrage, et surtout que ça ne fonctionnait que si l’ennemi en face avait suffisaient d’instinct de survie pour savoir le danger d’une balle.

En fait, à les voir ralentir pour protégé quelques choses d’important à leur yeux, qu’une d’entre elle se prenne une balle et encaisse malgré la blessure, Amnicus venait de plus les exciter de nouveau. La situation était d’autant plus dramatique puisque le verre commençait à se briser de lui même : soit Devon avait jugé bon ne plus maintenir un sort qui l’épuisait, soit il était hors de portée pour le maintenir.

En fait, dans sa chance, il ne vida que la moitié du chargeur puisque Coleman désobéit en chopant Tole par le col car si il avait continuer, au moins l’un de ses monstres auraient été à moitié de distance là où seule la première créature avait commencé à sprinter. Il se trimbale peut être avec son arme qui l’empêche de se dématérialisé à volonté au risque de l’abandonner, mais il avait clairement laisser Ayane se débrouiller puisqu’elle, était capable de courir comme un lapin.

«La merdeuse a deux fois raisons.»

Vu la vitesse de ses bestiaux, la situation pouvait être clairement jugé dramatique, situation auquel le mage s’était mis tout seul en jugeant très mal ses propres capacités physiques. Si Rebecca avait stoppé sa course, c'était seulement parce qu'elle avait jeté un œil aux potentiels retardataires et le pensait près d'elle tout au plus, pas pour voir un boiteux perdre de précieuses secondes à couvrir les arrières.

Fuite 1:

Même si Tole n'avait pas peur ou en était incapable d'en ressentir il c'était mis dans une situation critique en constatant que les bestioles étaient plus enragés que sur la défensive Coleman avait du prendre l'initiative de lui désobéir voyant qu'Ayame était capable de se débrouiller.

Il n'empêche que la situation n'était pas gagné pour autant Coleman état fort mais il était obligé de puiser dans ses forces pour lui sauver les fesse quitte à malmener quelques peu le nécromancien.

Tole de son coté voyant le danger arriver à vitesse grand V se saisit d'un de ses cube et une de ses poches d'archalma et le lança derrière lui en prononçant un sort silencieux. alors qu'il était entrainé par le revenant par le col.

Tole avait activer un élémentaire de terre mais le sort et l'archalma c'est pour doper la puissance de l'élémentaire et le rendre plus gros et plus fort. Clair qu'en le voyant les insectes en pleine frénésie l'attaquera et que la créature de pierre réagira à leur attaque par la violence. Tole ignorait si il fera le poids même après ce coup de pouce mais au moins cela lui fera gagner quelques secondes pour rejoindre les autres.

Le sol avait beau être du carrelage, la végétation avait desceller le carrelage et de la terre recouvrait depuis le temps une partie du sol. Mais l’utilisation de cette élément alchimique ne fut pas de trop, même si Amnicus savait que ça rendrait les formules de ses cubes plus instables d’improviser et de bidouiller ainsi une formule déjà pré-gravé. Bon, que ce mini-golem se désagrège deux minutes plus tôt n’était pas ce que l’on pouvait dire de réellement dramatique pour une utilisation, qui était de toute façon, pas faite pour la durée. Le mini golem prit du volume, même si le terme «puissance» était beaucoup moins adapté que «cadence» puisqu’il avait besoin de toute façon de matière première à portée pour pouvoir lancer de la terre ou des cailloux. N’empêche que maintenant, elle faisait pas loin d’un bon mètre 50.

Lancé à quelques mètres d’Amnicus, il fut surtout pris pour cible par deux insectes pour la simple raison qu’il était sur le trajet. Il se prit d’ailleurs deux giclées de glu avant le choc de la charge. Les tirs ne firent pas beaucoup d’effet puisque «l’invocation» (même si s’en est techniquement pas vraiment une), n’eut le temps de rien faire d’autre. Le choc par contre, il se retrouva sur le dos, avec des insectes qui comptait de toute façon s’acharner dessus. Il ne tiendra pas longtemps mais la manœuvre aura le mérite d’être diablement efficace en ce qui concernait la diversion.

Le dernier prendra pour cible Tole. Une rafale se fit entendre et Rebecca aura beau s’être légèrement déplacé sur le côté de l’allée pour avoir un meilleur angle de tir, toucher ce genre de monstre rapide quand ça n’arrivait pas de face relevait à lui seul un défi. Alors à 50 mètres autant dire que les balles finirent dans le mur. Coleman de son côté lâcha Tole pour prendre son revolver d’une façon assez surprenante, il n’appuie pas sur la gâchette, simplement qu’il joua du percuteur avec son autre main pour augmenter la cadence. Visiblement, après sa petite mésaventure au début de la rencontre, il avait eu le temps de vérifier où était ses foutus trois balles dans le barillet. Tole le sentit, il se sert des fluides dans l’arme pour augmenter temporairement sa force car le recul devait plus exténuant, en particulier sur un être qui se voulait immatériel en temps normal. Tout comme il comprit que cette histoire de balle astrale, c’était clairement situationnel aux yeux du cow-boy quand Tole vit les dégâts occasionnés, si ce n’était que cela restait très interessant quand le barillet finissait vide. Deux balles pénètrent comme du beurre et ressortent sur l’insecte qui comptait prendre pour cible Tole, finissant leur course quelques parts au fond du supermarché, faisant des jolis trous bien chaud plus large que le calibre de l’arme dans l’insecte qui n’aura pas le temps de cracher, et qui s’effondra peut importe si la troisième venait de louper.

En tout cas, ça laissait le temps libre puisque ceux qui sortait, ne semblait pas charger, si ce n’était hurler d’un cri strident et intimidant en crachant à distance, crachat assez facilement évitable puisqu’il perdait en vélocité en étant trop éloigné. Coleman se contenta de courir vers la sortie, snobant le sort que les insectes reversait au petit golem.

En tout cas, le groupe finit par arriver au mur de carcasse, Ayane attendant en haut pour facilité l’ascension et le passage des retardataires. Coleman de son côté, rendit l’arme avant de se dématérialiser pour éviter de vider les fluides de l’arme avant qu’Amnicus ne grimpe.

Dehors, c’était les ruines de Kourou que le groupe faisait face, en bonne partie envahi par une végétation tropical. Ils ne sont pas loin de la sortie de la ville, mais c’était clairement pas le même genre de ruine que le Wasteland des États-Unis, changement géographique oblige. Niveau fluide, de même, c’était clairement ceux de l’eau qui prédominait, suivi de l’air, sachant qu’en regardant le béton, surélevé et craqueler avec le temps, ceux de terre restait gorgé d’eau, ce qui risquait de donner plus un effet de boue que de terre sèche. A vu de nez, le soleil allait se coucher dans un peu plus d’une heure.

Si derrière les carcasses, y avait du mouvement, il semblerait qu’il y ait une raison pourquoi Rebecca ne voulait pas s’éterniser dans les ruines et rejoindre la base. Ses insectes ne semblaient pas trop apprécier la lumière trop vive, mais pas la craindre pour autant.

«Je sais qu’il y a beaucoup de définition mais mourir en héros inutilement, j’appelle ça mourir connement.»
«En même temps c’est toi qui nous a foutu dans cette merde là.»
«Ses crysallis n’étaient pas ici la dernière fois que je suis venu et on a eu la chance de les avoir dérangé, pas de les croiser pendant qu’elles chassent. Ah il est là mon insecticide...»

Une sorte de pistolet avec une sorte de capsule. C’est quand même pas un mini lance flamme ce truc là?

«Retire tout de suite cette veste, ça ne fait pas qu’office de super glu ce crachat et si possible sans y toucher, ça colle super bien. Ça attire aussi toutes sortes d’insectes dans les environs, des plus petites au plus grosses et crois moi, ce n’est pas les plus grosses les plus dangereuses. Et si je n’ai pas de leçon de survie à te donner, tu as intérêt à te fier aux capacités des gens qui t’accompagne, ici ce n’est pas le confort de la ville et tout seul, on ne fait pas de vieux os.»

Merde, Coleman a été touché de plein fouet, ça détecte aussi en astral cette substance? Si Rebecca semblait savoir à quoi elle avait à faire, Amnicus avait un doute sur sa capacité d’y répondre puisque ça concernait la magie, et plus exactement un domaine plus avancé telle que l’astral. Vengeur ne semble pas avoir été touché, mais pour le moment, il vaudrait mieux que Coleman reste dans son ancre, les risques sont pour ainsi dire infime puisqu’il est dans un objet. Il fallait juste le temps de faire un rituel de purification quand les événements seront plus calmes. Le mieux serait de taire cette information pour le moment: inutile de lancer un débat qui risquait plus d’envenimer les choses.

«Maintenant que ce s’est un peu calmé et pendant que l’on reprend la route, mettons les choses au clair. Si vous voulez votre flotte à partir de la source, ce que vous avez vu aujourd’hui ce n’est rien par rapport à ce qu’il y a dans l’Amazonie. Vous, de votre côté, considérez vous comme des dommages collatéraux pour avoir jouer les fouilles merdes. Maintenant que je vous sais loin des Sables, le temps que vous fassiez le voyage du retour, j’espère que j’aurais régler mes comptes d’ici là pour que jamais mes affaires ne retombent sur ma fille et mes amis.»

La salope, elle savait ce qu’elle faisait depuis le début! A partir du moment où Tole s’était  pour ainsi dit vendu de l’avoir espionner, elle n’avait eu aucun remord de les classifier comme dommage collatéraux en les «faisant disparaître» de la région. Ce qui s’était passé dans le bureau de Jack, aux Sables, sentait la patate chaude à plein nez.

«Libre à vous de me suivre en Amazonie, j’ai des comptes à régler et je veux choisir mon terrain de jeu tant que je le peux encore. Sinon y a le centre spatial de Guyanne, si c’est encore elle, voyez avec la Colonel pour savoir quand le prochain cargo passe. Dans tous les cas, je compte m’y rendre avant que le soleil ne se couche, parce que passer la nuit dehors, en zone tropicale, c’est vraiment craignos.»

Devon se rebiffe.

«Tu es une sacrée salope, Rebecca. Moi je n’ai rien demandé.»
«Entre te savoir là à me traiter de tous les noms et commencer à m’inquiéter d’abrutis de chasseurs de prime débarqué aux Sables pour un carnage et voir ma fille se faire descendre, le choix est vite fait.»

Pendant le trajet, Ayane viendra se coller près de son maître pour lui chuchoter pour ne pas être entendu.

«Si c'est ce que je pense, le Rtacencyrica la recherche vivante uniquement pour 50.000$, ça été mis à jour récemment. Avant je crois que c’était 30.000$ morte ou vif. Juste que son physique ne colle pas avec la photo des affiches. C’est la même Wilmard que l'on parle ?»

Wowowoh, c’est quoi cette prime de tarée ?!? Pour venir de l’Est et vu le montant astronomique, même des caravanes comme la sienne en ont entendu parler. Voir même était regardantes pour la simple raison que de cacher une individu avec une prime aussi haute, était un coup à se faire massacrer lors d’un raid et la récupérer. Si c’était l’affiche lors de sa discussion avec Jack et cette prime, Rebecca était même en droit de dynamiter les deux mages au fin fond du désert en leur montrant un caillou soit disant magique et de prendre sa fille et de s’enfuir des Sables pour laisser le moins de trace possible ! Sauf, qu’à ce prix là, des chasseurs de tête pouvait très bien coller les proches qu’elle avait laissé derrière elle, les mettre dans un coffre et le torturer dans l’espoir d’obtenir des informations qu’ils n’auraient pas. A 50.000$, on pouvait bien mettre des miliciens des Sables sur le carreau pour obtenir le moindre renseignement... C’est CA que Coleman a loupé comme information ? Sauf qu’à écouter Ayane, le Rtacencyrica avait tout l’air d’ignorer ce rajeunissement, et faisait fausse route depuis des années.

Tole remercia Coleman avant qu'il se dématérialise quand à Rebecca il avait beau lui faire la leçon sur le fait de mourir connement Tole lui répondit…

- Je suis peu être un con mais je suis loin d'être un salaud pour mettre la vie de mon apprentie ou de Devon en danger. Dit il.

Au moins même si Rebecca considérais Tole et Devon comme deux fouille merde elle pouvait au moins considéré que Tole malgré son handicap avait du cran même si avec un peu de recul ben il avait eu chaud.

Tole fut contraint d'obéir à Rebecca et retirer sa veste pour qu'elle la traite de toute manière il avait des vêtements de rechange. En même temps il eu le reflexe de recharger ses armes alors que Devon et Rebecca se disputaient. Ayame lui en appris une bien bonne au sujet de Rebecca qui surpris assez le Nécromancien. Rebecca serait une tête recherché et pour 50 000 $. Tole ne connaissait pas des masses le Rtacencyrica mais visiblement c'était quelqu'un ou une bande qui mettais les moyens pour essayer d'avoir la tête de l'immortelle d'autant plus qu'il valait mieux mettre les choses au points avec elle.

- Dommages collatéraux, dommages collatéraux, c'est vite dit. Avant que vous nous considériez comme des fouilles merdes et que je me vante de mes talents au point de me rendre suspect, j'ai comme eu l'impression que avez eu l'intention des le début d'enlever Devon. J'ai même l'impression que vous avez besoin désespérément d'un mage spécialisé et surement pas d'un Chaman. Sinon vous vous serez adressez au chaman local plutôt qu'à Devon directement. Dit il en se remémorant de leur rencontre chez Devon.

- Jouons carte sur table Rebecca après avoir collecté toutes ses information sur votre compte j'était quand même curieux jusqu'où vous alliez vous enfoncer dans vos mensonges et ce chantage de nous abandonner dans la cambrousse ne prend pas vraiment avec moi. Coleman m'avais avertis que vous êtes (excusez des mots ce n'est pas moi qui l'ai dit) une fausse conne. Vous avez une autre raison pour laquelle vous avez entrainer Devon et c'est surement pas pour le laisser tomber ici après tout Devon fait partis de vos amis et j'ai clairement vu que c'est pas votre genre de laisser des gens derrière vous en danger. Dit Amnicus.

Bon il pouvait se tromper mais Tole avait le sentiment qu'il y avait une autre raison que Rebecca ai entrainer Devon dans cette aventure. Tole, Coleman et Ayane étaient en quelques sorte devenus le grain de sable dans son plan. Quelque chose lui disait que Rebecca avait du par la suite improviser de peur que Tole soit une menace.

- Si cela peu vous rassurer je ne suis pas un chasseur de prime ni un membre du Rtacencyrica je sait même pas ce que c'est d'ailleur. Je travaille pour le compte de la famille Blake à Los Angeles et Devon est l'un des amis de l'un d'entre eux et le fait de ma présence au Sable est surtout due par votre faute. Le fait de vous vanter en étant à moitié bourrée que vous avez bu l'eau de vie et que Devon l'ai entendu et ensuite écris à son amie au détour d'une correspondance il était téléphoner que cela attire mon attention et qu'on me demande d'enquêter. Et encore vous avez de la chance la famille Blake n'avait pas d'intention hostile envers vous. Mon objectif était juste d'enquêter et veiller sur vous le temps de trouver une approche diplomatique. Si on aurait voulu vous faire du mal Devon ne m'aurait pas laisser faire et mon esprit protecteur non plus car Coleman n'est pas un esprit asservis. Expliqua Amnicus à la milicienne et dédouanant Devon par la même occasion.

Tole c'était montrer honnête envers Rebecca à son tour de se montrer franche.

Un point avait l’air de faire Rebecca comme il dit, à en juger le bref regard qu’elle jeta en direction de l’ancienne esclave, c’était d’avoir embarqué Ayane dans cette affaire... et c’était à peut près tout. Rien d’autres à noté dans cette partie de l’engueulade, si ce n’était une réaction de Devon quand il le classifia d’ami de Devon.

«Bof, je croyais que c’était un ami de Ron qui demandait de pistonner sa fille dans la milice.»
«Si je ne m’étais pas tapée en quad un pilier derrière une caisse de supermarché, je serais actuellement la seconde de Ronnie à l’heure actuelle.»

Pire, elle se contenta de plisser les yeux d’un air blasé quand il la traita de «fausse conne». Avec cette réaction, il y avait peut-être des tartes qui se perdait mais au bout du compte, il venait de donner de données des arguments qui allaient dans son sens en prouvant, qu’au bout du compte, il avait jouer les fouilles merdes. Comme quoi jouer les fausses connes, ça fonctionnait si bien à un tel point qu’elle ne savait même pas par où continuer. En plus, il venait de cité le Rtacencyrica alors qu’il n’était pas censé connaître le nom et ce point, elle avait tiqué. La logique voudrait qu’elle soupçonne la discussion avec Jack.

«Okaaay... A croire que certains ici auraient préféré la nitroglycérine dans les pattes pendant que ça s’extasie sur un caillou soit disant magique dans un faussé... Et abandon et chantage, c'est tellement dédaigneux alors que je suis sympa, je vous laisse vous démerdez avec le billet de retour avec La Colonel... quoiqu'en y réfléchissant bien...»

Coleman communiqua par pensée avec Tole pour donner son point de vue.

«Son histoire avec sa fille me parait logique, et ça se défends : Je crois que le citadin et toi, ont eu de la chance seulement sur un point. Si tu veux mon avis, la merdeuse reste une nana de la milice d’une petite communauté: elle n’en a juste pas eu assez dans le froc pour faire sauter deux civils en ne se basant que sur des suspicions. Car ouais, je peux te confirmer que le coup de la nitroglycérine dans les pattes quand ça ne fonctionne pas, ça met n’importe quel sorcier sur le carreau.»

Elle ragea un instant.

«Chier... je sais pourtant que ce corps ne tiens pas l’al-»

Plusieurs mots dans une langue qu’Amnicus ne tarda pas à être hurler. Trois hommes ne tardant pas à se montrer, deux étant à couvert là où le second sortit d’un coin de ruelle. Plusieurs dialectes ses mots, si ce n’est qu’à un moment il comprit «à plein ventre, main en l’air» en espagnol. D’un bref regard, ses types sont fringué comme des militaires, en tenues de jungles avec fusil mitrailleur. En tout cas, à découvert, c’était un carton assuré. Rebecca se mit rapidement les genoux à terre, en mettant sa Kalashnikov en évidence. Par contre, même si elle obéit, elle répond aussi dans une langue inconnu, avec un accent anglais à coupé au couteau. Ce qu’Amnicus en déduit? C’était une langue lié de loin à du latin: sauf que la discussion allait trop vite pour être comprise. Certainement du français. Elle ne tarda pas à répondre en anglais pour calmer les deux mages. Ca pouvait vite dérapé, même si il y a de fortes chances qu’en face ça ne laisse aucun sorcier à monter la moindre défense magique suite au premier geste suspect.

«On se calme, on se calme, c’est la Légion Etrangère, ils ont la gâchette plus facile qu’ailleurs mais c’est la région qui le veut. Vous posez vos armes au sol et on discute. Okay ?»

Le plus gradé semble celui qui est derrière le dos de tout ce petit monde à juger l’un des regards de ses militaires. Dans les explications, Amnicus est certain d’avoir entendu Rebecca se présenter, et que ça a tilté quelques parts dans la tête du militaire. Devon lui, semble avoir autant de mal à comprendre la langue que Tole, certainement plus à l’aise devant des écrits qu’à l’écoute.

Etant donné qu'il avait croupis jusqu'à ses treize ans dans une mine mexicaine Tole connaissait quelques rudiments d'espagnol du moins les ordres souvent gueuler par les kapo de la mine avant de recevoir les coups de fouet. Réentendre le langage fit grogner le nécromancien qui garda toutefois son self contrôle et incita Ayane et Devon imiter Rebecca.

Tole fit de même après avoir déboucler son ceinturons contenant ses pistolets et son canon scier exception faite de son pistolet caché sous sa manche de chemise et son revolver d'appoint qui avait réintégré sa cache au niveau de la prothèse orthopédique du nécromancien étant donné qu'il avait eu son Beretta.

Rebecca semblait connaitre ses gars mais Amnicus préféra resté prudent et discret. Connaitre ne signifiait pas vraiment que c'était des amis de la milicienne et si ses gars étaient des hostiles il valait mieux que Tole garde quelques jokers en réserves.

Si jamais les choses dégénère Tole pouvait compter sur ses atout mais avait encore suffisamment de fluides pour faire intervenir Coleman en puisant dedans d'autant plus qu'il avait recharger ses armes et il suffira que le revenant ramasse vengeur pour le défendre.

Pour le moment toutefois Tole obéis docilement à Rebecca et lui laissa sa chance de calmer le jeu. Il n'était pas en position de force et il valait mieux que ce d'en face relâche leur vigilance et crois que Tole et le groupe soit en position de faiblesse pour faire l'erreur de se rapprocher pour mieux réagir ensuite si jamais un de ses gars oseraient faire quelques chose de travers contre eux.

Ses militaires n’avaient pas l’air de savoir parler anglais, ou alors le rudiment devait si minimum qu’il ne valait mieux pas qu’ils le parlent. La tension baissa d’un cran quand le chef du groupe, celui de l’arrière, ordonna de baisser les armes. La conversation continua entre Rebecca et le meneur, avant que celle-ci ne traduisent qu’une partie des dires.

«C’est bon, le malentendu est terminé. Il faut dire que les étrangers à pieds, à Kourou, il n’y en a pas des masses hormis dans la navette entre la base et le port. Il y a quelques règles à respecté à la base, mais je laisse les légionnaires régler ça quand il y en aura un qui parle américain. En tout cas, il faudra accélérer le pas : ils étaient là pour dératiser fissa un bâtiment, pas pour raccompagner des civils.»

C’est vrai qu’en bonne américaine, Rebecca ne parlait pas anglais, c’était bien connu... Ils reprendront la direction de la base, avant d’arriver sur une grande route bizarrement moins envahi par la végétation que ne l’aurait cru Amnicus. Raison ? Il semblerait que ça soit déblayé régulièrement à l’engin lourd, signe qu’en effet, elle devait être emprunté assez souvent en direction d’ailleurs. Certainement le port. Petit détail, ils sembleraient qu’autant Rebecca que les légionnaires soient plus sur le garde au moment où les ruines disparaîtront, à un tel point que ça en disaient long sur l’ambiance générale de la région. C’était tentant de sortir Coleman pour une patrouille plus large mais le fait d’avoir été touché par ses insectes, semblaient une mauvaise idée si par malheur l’instinct de ses bêtes étaient plus développé que prévu.

Ils finiront par arriver à une large zone grillagé en mauvais état, même si la végétation dérégler l’ait envahi. Petit détail, une partie de la jungle a été déblayé, du goudron plus récent que la route posé, certainement pour coupé plus rapidement que de s’enfoncer dans une jungle traîtresse. Ils croiseront à plusieurs reprises ses hauts barbelés, tout aussi et intimidant mais toujours abandonné. Enfin, les derniers laisseront place à une ancienne base aérospatial d’avant guerre, avec une fusée au milieu à l’abandon mais où les bâtiments un plus loin semblent fonctionnel. Le fait d’avoir moins d’hommes qu’avant la guerre, fait que la zone de surveillance devait se contenter des zones les plus stratégiques, quitte à abandonner la majorité de la surface de la base. A en juger avec le comportement des hommes à l’intérieur, cela faisait presque drôle de voir une base aussi fonctionnel malgré l’apocalypse, pour la simple raison qu’elle semblait tout autant vivante. Atelier de réparations de véhicules, avec même quelques blindés légers et même de vieux hélicos civils réarmé (la raison étant simple : moins de technologie pointus), des hommes s’entrainant durement, avec, ce qui fit un peu tâche, une zone réadapté à la culture. Le groupe ne tarda pas à se faire alpaguer par plusieurs hommes armés, pour engagé une conversation qu’Amnicus ne comprit pas mais se doutait fortement : leur présence. Et aussi un bref signe de tête en direction de Rebecca. Il y eut même quelques échanges par radio.

Une conversation eut lieu, l’un des hommes s’apprêta anglais avant de se reprendre. Rebecca finit par servir d’interprêtre.

«Ils vous souhaite la bienvenue à la base aérospatiale  de Kourou. Il y aura quelques règles à respecté et, pas de chance pour les petits nouveaux, ça va être la Colonel qui va s’en charger. Ou à moins que ça soit moi qu’elle veut voir par la même occasion parce que bon, je ne pense que l'excuse du tourisme fonctionne...et puis c’est tout pourri l’Amérique du Sud... Ici c’est dictature militaire survivaliste, pas colonie de vacances, comme je sais que parmi vous y en a qui parlent comme ils marchent, évitez de jouer les vierges effarouchés quand elle vous dira qu’ici, on ferme sa gueule et c’est marche ou crève. Ils ont survécu à l’apocalypse, puis à l’hiver nucléaire, puis à la jungle quand ça s'est calmé et ensuite se battre contre la piraterie des Caraïbes, ce n’est certainement pas en se tournant les pouces et comptant des moustiques gros comme mon poings. ‘fin, les vierges effarouché, c’est moi qui est rajoute, ça vous avez du vous en doutez. »

Si seulement il n'y avait eu que ça : il faudra expliquer comment quelques mots en français se sont transformé en un résumé aussi long en anglais. Elle a dû bien en rajouter... y compris ses commentaires qui ne regardaient qu’elle... même si il fallait avouer que le peu qu’Amnicus en ait vu, l’Amérique du Sud ça avait l’air d’être bien pourri.

Ils marcheront une bon cinq cents mètres avant de rejoindre une ancienne tour de contrôle, rataché malgré tout à plusieurs bâtiments. En tout cas, personne ne montra de marche, si ce n’est de marché dans un couloir plutôt bien entretenu. En tout cas, Rebecca s’arrêta devant une porte, qu’un soldat s’apprêtait d’ouvrir, mais s’abstiendra de faire en voyant la morveuse s’arrêter plus tôt, pour parler à ses «invités malgré eux».

«Si vous voulez votre ticket de retours, voyez avec la Colonel. Vous avez vu? Je n’ai abandonné personne, je n’ai pas fait de chantage à personne. Par contre je serais tenté de vous dire de vous démerder avec elle, car rien n’est gratuit avec la Colonel et moi j’ai des affaires à régler dans les prochains mois, à Manaus. Si vous avez des questions avant de rentrer, n’hésitez pas.»

" Et bé je m'attendait à une ville limite même un camp retranché mais de là à tomber en plein dans un camp militaire. " Pensa Amnicus qui après avoir ranger son materiel avait suivis Rebecca sans faire d'esclandre.

Tole se demandait à quoi pouvais bien servir cet endroit jusqu'à ce qu'il compris plus ou moins qu'elle devait certainement servir pour le transport de fret ou quelques chose du genre. En tout cas l'organisation militaire était semblable à l'unité enfin du moins du peu qu'il avait entendu sur l'unité de Californie. Mieux valait éviter qu'il se fritte avec ses gars car visiblement ce n'étaient pas des rigolos.

Jusqu'ici Tole avait fermer sa gueule et suivis le mouvement sans faire d'histoires mais arrivé à une porte ou se trouvais la fameuse colonel Tole compris que Rebecca allait les laisser en plan. En revanche elle demanda à tout le monde si ils avaient des questions. Bon vu son envie de se débarrasser d'eux Tole estimera qu'elle pouvait tolérer une question par protagonistes. Vu que Devon est énervé il va certainement lui demander comment il allait faire pour retourner en Amérique du nord pour Ayane Tole ne savait pas mais pour lui Tole avait une question toute trouvé.

- Ou es que je peu trouver la fontaine de jouvence ? Demanda Tole à Rebecca.

- C'est la seule question que je vous poserais et je vous laisse tranquille. Mon objectif est de retrouver cette fontaine afin de prolonger la vie de mon maitre de encore quelques année le temps qu'on puisse se débarrasser d'une horreur astrale gigantesque qui menace aussi bien les mort que les vivants à Los Angeles. Dit il franchement.

Rebecca fut surpris par la question cash et direct demandé à ce moment là, même si elle devait s’y attendre tôt ou tard.

«Je te dirais bien au Sud-Ouest de Manaus, en suivant les multitudes de rivières mais je doute vraiment que ça t’aide véritablement même si je devais te montrer la zone approximative où ça s’est déroulé sur une carte... Je saurais te reconnaître le lieu à la rigueur, et même te les décrire si tu le veux, mais l’Amazonie c’est un tel merdier mortel que je doute que tu t’y retrouverais même avec un guide.»

La question pouvait paraître simple, mais c’était bien la première fois qu’Amnicus avait pu mettre Rebecca dans l’embarras en lui donnant l’impossibilité de répondre clairement VOLONTAIREMENT.

«Y a quelques années, a jouer les mercenaires pour mon billet de retour auprès de la Légion Étrangère, tout s’est surtout joué avec des mauvais concours de circonstance dans cette région. Le Rtacencyrica foutait le merdier à Manaus, on a été dépêcher là haut. Je t’aurais bien dit «point barre» mais c’est un peu plus compliqué que ça. L’unité dont je faisais parti, on a compris tardivement les réels intentions intentions de ce Cartel, la fontaine de jouvence. Je ne cacherais pas que les fantasmes les plus fous et ça nous faisait plus marrer qu’autre chose. Juste que l’on pensait pas que le Baron de la Rtacencyrica prenait cette histoire un peu trop sérieux. C’est à partir de là que là tout est parti en sucette. »

Elle regarda la porte avec le militaire qui commençait à s’impatienter. Trop long à tout expliquer.

«Pour conclure, disons que mon unité et moi l’ont coiffé au poteau leur archéologue avant que l’on ne se fasse massacrer, et que moi et le père Poynter, le Baron de ce Cartel à l’époque, ont à réglé nos comptes à la fontaine. J’ai dynamiter cet enflure mais avec le recul, je me dis que j’aurais dû faire de même avec ses rejetons lors de mon passage incognito dans les Caraïbes.»

Devon qui faisait la gueule jusque là, ne tarda pas à poser une question à laquelle, il n’aura de toute façon pas de réponse précise, Rebecca ne voulant pas trop faire patienter la Colonel. De toute manière, même si rien n'empêchait Amnicus de partir en expédition de son côté, il y avait de fortes chances que Rebecca veuille ramener le Cartel sur ce terrain là.

«En gros, tu es en train de me dire que ton épreuve, c’était te chiquer avec un Cartel? A t’écouter, j’ai l’impression que tu as surtout descendu un archéologue pour lui prendre ses recherches.»
«Je ne sais pas ce que tu appelles par «épreuve», «mérite» ou ce genre de conneries lié à «l’élu de la source», tout ce que je peux te dire, il ne valait mieux pas que Kian et le Rtacencyrica mettent la main dessus. J’ai fait ce que j'estimais juste de faire, et je peux te dire que la trouver ne laisse personne indemne. Pour ce qui est de la suite, ça dépendra de ce que m’apprendra la Colonel.»

Elle fit signe au garde d’ouvrir la porte, pour rentrer dans une salle de réunion plutôt sobre et bien entretenu, même si elle avait été remis au goût du jour pour une ambiance plus martiale. Certains militaires sont là, même si aucun n’avait l’air d’être là pour se pavaner à voir les quelques balafres qu’ils avaient. Des vétérans sans aucun doute, dans un système qui devait bien se moquer du pistonage et dont les faits d’armes semblaient plus importants que tout le reste. Pas étonnant que Rebecca ait insisté comme quoi il était inutile de faire une quelconque morale sur le système politique de la base. Ici, c’était par les armes que l’on naissait, et c’était avec les armes à la main que l’on mourrait. Ça devait se comptait sur le doigt de la main d’un lépreux en phase terminal le nombre de morts naturels par ici...

Une femme se retourna, alors qu’elle regardait l’écran géant derrière elle, avec une carte de cette partie de l’Amérique du Sud alors qu’à ses côtés, un soldat tenait une tablette, certainement reliés aux dits écrans. Aucun doute, elle avait peu être beau approché la quarantaine, la cybernétique présentes sur elle remplaçait largement les médailles que l’on pouvait avoir sur le champs de bataille. Clairement intimidante la nana. Le léger accent français se fit entendre, assez sec, sauf qu’il semble avoir un léger sourire moqueur mais neutre voir même assez froid.

La Colonel:

«Vu la tournure des évènements concernant ta prime, je savais que reviendrais tôt ou tard. Autant je peux comprendre pour ta fille, mais je t’avais prévenu qu’une fois que l’on chatouille un Cartel, celui-ci n’oublie jamais... Mais j’ai l’impression d’avoir perdu mon pari, moi qui pensait que tu l’emmènerais avec toi pour la cacher ici, à moins que tu ne l’es troqué contre une asiatique entre temps. »

La réponse de Rebecca fut étrange, qui parla en français, comme si la suite elle ne voulait pas que Devon ou Amnicus le comprenne... ce qui ne l’empêcha pas de comprendre quelques proche de «linked» au début et «identity» à la fin. En clair, elle n’a pas caché qu’elle avait embarqué deux fouilles merdes pour masquer son identité aux Sables. Le regard se pencha sur Devon et Amnicus, avant de lâcher un petit sourire moqueur.

«Je comprends. Sachez que même si vous êtes les «invités malgré vous» de Rebecca, vous ne dérogerez pas à la règle de la base, comme n’importe qui, qui réside au sein de cette base. Si cette nuit, on ne vous demandera rien, il est de coutume, voir «obligatoire» de faire 6 heures de travaux d’intérêt générale, en échange de protection et vivre au sein de cette base, ou contre 100 de vos dollars. Sinon hors de la base que vous finirez : on ne veut pas de crève la faim ou d’incapable chez nous. Notre système encourage fortement de donner de soit même pour la communauté et sa survie, c’est ainsi que l’on fonctionne depuis l’apocalypse nucléaire. Bien entendu, libre à vous de vouloir «travailler plus pour gagner plus», je conseillerais même quelques heures, le quartier-maître pouvant se montrer généreux et donc avoir accès à plus de service au sein de la base ou en dotation en bien. Si vous avez des questions...»

Se fut pourtant Rebecca la première à lever légèrement le doigt comme si elle cherchait à poser une question. La Colonel ne fut qu’à moitié surprise... Étrangement...

«C’est un chaman et il fait n’importe quoi avec ses esprits en faisant même de l’espionnage astrale dans le bureau d'un membre du Conseil de la communauté d’où je viens. Je ne veux pas être tenu responsable.»

Elle montra du pouce Amnicus. Mais quelle connasse quand elle s’y mettait...

«Ah oui en effet... Je ne sais pas comment se passe la loi au Sablier-»
«-Sables-»
«-mais la loi reste la même que celle d’avant-guerre, l’invocateur est responsable de toutes actions lié à leurs invocations, et ce, peut importe les termes du dit contrat. Je rajouterais aussi que l’espionnage est passible de mort lente et douloureuse en salle d’interrogatoire que je classifierais comme protocolaire dans ce genre de situation. Et bien entendu, c’est moi-même, ou mon second qui s’occupe de tout jugement au sein de la base. Mis à part cela, d’autres questions ?»

Elle n'en avait rien à cirer qu'elle se soit trompée sur le nom des Sables.

«Est-ce que je suis tenue ou non res-»
«-En dehors de ton accent américain à faire saigner des oreilles, jouer les abrutis est quelques choses qui ne m’a pas beaucoup manqué chez toi Rebecca... Ou à moins que tu ne veuilles que je choisisse moi-même ton planning pour demain ?»

Elle ne rigole clairement pas, pourtant la question de savoir si oui ou non, elle serait tenu responsable avait le mérite d’être un tant soit peu intelligente. Juste que cette femme n’aimait pas les questions débiles. Or, avec Rebecca, ça ne devait pas être ce qui manquaient quand elle était aux Sables. Bizarrement, la morveuse préféra passer son tour, la Colonel regardant ensuite les trois autres invités.

«Des questions?»

La Colonel regarda Devon de la tête aux pieds. Avec la présence de quelques focus magiques, difficile de ne pas deviner son appartenance au monde magique.

«En ce qui concerne votre apprenti, désolée de vous apprendre qu’elle ne dérogera pas à cette règle qu’elle que soit son état : cent de vos dollars ou six heures de travaux d’intérêt général. Aucune exception à la règle. Il y a des travaux moins physiques que d’autres mais où ça ne se bouscule pas pour les prendre, et que je vous épargnerais d’en expliquer la raison. Pour répondre à votre autre question, les mages de la base seront tout ouïe d’écouter vos conseils à vous deux. La maîtrise des éléments est une chose accessible pour ainsi dire à tout le monde avec de entraînement et de la patience, mais c’est moins le cas des arcanes. Vous, c’est le chamanisme et votre collègue?
«Arcaniste de création.»

L’homme à la tablette jeta un oeil à la Colonel, mais se passa de tout commentaire. Autant le chamanisme pouvait s’apprendre en autodidacte pour le peu que l’on soit un accro de la fumette au risque d’être totalement à l’ouest parce que le mental n’a malheureusement pas suivi (ce qui explique pourquoi ils sont plus commun que les autres arcanistes et pourquoi le troll des Sables soit aussi un peu à la ramasse), autant le domaine de la création l’était beaucoup moins. Pour les réparations, restructurations, décomposition et recomposition de matériel, dans le civil ce domaine était toujours bienvenue, en particulier avec les bons rituels.

«Vous verrez avec le quartier maître, il attend certainement dehors.»

Elle regarda de nouveau Rebecca.

«Maintenant, passons à toi Rebecca. Je pensais te revoir avec ta fille mais ce n’est pas le cas. Mis à part la tournée que je dois à cause d’un pari perdu, tu peux m’en expliquer la raison ? Si tu es là sans elle, ce n’est pas pour jouer à cache-cache avec le Rtacencyrica ni pour pour demander protection.»

Le problème avec Rebecca, jusque là elle s’amusait à faire de la rétention d’informations, le problème avec une militaire qui en imposait autant avec sa présence, la merdeuse ne risquait pas de tourner autour du pot. Au moins, ça évitera de perdre du temps à Amnicus de poser correctement la question, mot par mot pour éviter d’avoir une réponse à côté de la plaque sous prétexte qu’il l’avait mal posé, là il lui suffira de tendre l’oreille.

«Comme je sais que vous êtes toujours en guerre avec les Cartel en général, je pensais attirer le Rtacencyrica en Amazonie, pour un second round. Vu ma prime, j’imagine qu’ils ont repris les fouilles après s’être barré la queue entre les jambes non ? Tant que Poynter Junior est encore de ce monde, je ne serais pas libre et-»

La Colonel eut un rire nerveux, là où Amnicus ne voyait pas trop ce qu’il y avait de marrant, à un tel point qu’elle cessa de regarder ses invités pour commencer à chercher une enveloppe sur une commode.

«Pour que le rejeton pense à venger son père, il faudrait déjà que tu ais tué ce dernier. Keon n’en a rien à foutre de la fontaine contrairement à son vieux et son frère est encore trop jeune pour sortir des jupons de sa mère. »

Elle lança sur la table une enveloppe, celle-ci étant non fermé, Amnicus aura le loisir de voir certaines photos prise de loin, avec quelques noms dessus si il retourne ses dernières. Les quelques types de visibles n’ont pas l’air très commode. Pire, la principale photo relève une brûlure à tout le bras droit, même si ce membre semble cybernétisé complètement. Là où Tole ne comprend pas, si il est capable de déboursé plus de 50.000$, pourquoi il n’a pas été capable de se soigner correctement, même magiquement ? Si il a été cybernétisé ici, pourquoi la brûlure semble apparente sur la chair ? Vu le bonhomme, lui poser directement la question semblait être une idée conne, un coup à se faire arraché la mâchoire avec comme seule raison «tu crois que je n’y ai pas pensé connard?».

Kian Poynter:

Keon Poynter:

«Ma pauvre Rebecca, tu es vraiment à la ramasse. Kian l’a tellement en travers avec ce que tu lui as fait à la fontaine que tu peux me croire: même à l’autre bout des Etats-Unis il t’aurais déjà retrouver si tu avais gardé ton apparence d’avant. »

Rebecca tînt la photo, mais elle venait clairement de blêmir, l’entend marmonner, la militaire ne tardant pas à en rajouter une couche.

«Merde... J’aurais dû utiliser plus de dynamite...»
«Peut-être, il n’était déjà pas commode avant, maintenant tu l’as rendu accroc au drogues de combat et autres anti-douleurs. L’eau soigne autant qu’elle peut blessé mais rappelles-moi le jour où tu en ramènes, de ne pas brûlé avec si je m’en sers pour faire la cuisine.»

Les quelques autres photos semblaient être principalement un regroupement d'hommes dans un port en ruine, où sortent du matériel d'un vieux paquebot. Purée, y a même des jeeps civils rééquipé d'armes militaires, avec caisses d'armes lourdes portées qui déchargent. A voir le comportement de certains hommes à surveillé d'autres personnes, ses types sont suffisamment organisé en petite armée pour obliger les civils du coin à obéir aux doigts et à l'œil. Un homme semble se démarquer du groupe, vu qu'il avait l'air d'organiser une partie de ce débarquement, avec un groupe d'hommes, cette fois-ci, en tenue plus militaires. Un nom figure en haut de la photo. Il semble discuter avec une femme en tenue plus civile, malgré confortable pour les expéditions mais prise de dos, le visage n'étant pas visible.

Hunter Keane:

Une petite nuance sur ce qu'avait dit Rebecca et Devon avant de rentrer : elle ne s'était pas crêpé le chignon, mais il y a plusieurs années, à voir le matériel de guerre et les moyens colossaux pour un monde en ruine déployés, il s'était véritablement passé une petite guerre à échelle régionale au fin fond de l'Amazonie. Et visiblement, ça allait remettre ça !

A voir la réaction de la Colonel et le petit sourire qu’elle lâcha à partir du «notion» et du «un peu», Amnicus venait de tomber sur le cas typique dans une armée et de son fonctionnement: tu es spécialisé dans un domaine ou tu n’es pas apte à exercer cette fonction. La preuve, le tri des compétences fut rapidement fait.

«On a déjà un curée et le poison est trop aléatoire et gadget pour que l’on s’y intéresse sérieusement. Et puis on a le gaz moutarde pour dératiser les égouts avant de nettoyer tout ça, c’est plus stable que l’alchimie. »

Encore une fois Amnicus venait de tomber sur le côté social du croque mort: c’était plus logique de passer par quelqu’un que l’on connaissait même un peu que de passer par un parfait inconnu. Et elle ne parle pas de ses autres compétences ? En fait, à partir du moment où il y avait du «un peu» et des «notions», aucun soldat ne voudrait l’avoir dans les pattes et si par chance il toucherait à un scalpel, ça serait pour le désinfecter avant de le passer au chirurgien, idem pour l’établi où il risquait de passer le plus clair de son temps à faire rouler un pneu vers l’établi. Un boulot de bonniche ! Au moins elle retint quelques autres choses.

«Je ferais passer le mot au quartier-maître pour qu’il vous fasse rencontrer les mages de la base: une remise à niveau en sécurité astrale et le combat astrale ne se refuse pas de la part d’un chaman. Et au pire, vous pourrez créer des pierres de quintessence d’élément pour la base. Quant nos mages sont en déplacement, ils n’en ont jamais assez sur eux.»

C’est vrai que ses petites pierres qui faisaient office de réactif quand on les cassait, avaient le mérite d’être pratique quand les fluides à laquelle elles étaient liées étaient absents dans les environs. Zofia en avait gagné deux sous le nez de Tole à une certaine époque. Juste qu’elles étaient chiantes à créer : à défaut d’être compliqué, c’était assez lent. Deux de bonnes qualité en un peu moins d’une journée.

Sous la demande d’Amnicus, la gradée regarda Ayane.

«Vous êtes capable de quoi?»
«Je suis plutôt physique.»

Elle se réadressa à Tole.

«C’est mal barré pour votre exigence. Le quartier maître Dubois ne fera pas de concession et je n’ai pas à mettre en doute son jugement, et je doute sérieusement qu’elle ait le temps d’apprendre quelques choses quand vous serez avec nos mages. Négociez tout au plus avec lui pour que vos horaires collent en même temps pour que vous puissiez vous voir. En tant que «mage qui va remettre à jour les notres» c’est tout ce que vous pourrez en tirez comme privilège.»

Si ceux là avaient un bon niveau, de toute façon elle ne comprendrait rien même pour la partie théorique. Ses premiers cours risquaient surtout de se résumé à l’éveil, c’est à dire ici à squatter la terrasse en hauteur et à méditer pour ne faire qu’un avec l’élément le plus simple à trouver partout : le vent. Ou l’eau, ça ne manque pas l’humidité même si le plus optimal serait de squatter les douches ou une piscine. Comme les éléments sont basé sur l’instinct une fois que l’utilisateur «à compris le truc», ça viendrait tout seul. Il fallait surtout tracé les bons cercles pour faciliter tout cela.

Du côté de Rebecca, cette grande gueule était restée assez silencieuse, où elle venait de poser la photo où ce Hunter Keane figurait, et qu’elle n’arrivait pas à mettre le point sur le détail qui la chiffonnait. A voir sa réaction, elle en était passé à la conclusion que ça devait être son imagination.

«Quartier maître Dubois!»

La porte finit par s’ouvrir, un homme plutôt carré, proche de la trentaine finit par rentrer. Il semble parler en anglais, mais assez moyennement puisque la Colonel prit soin de parler plus doucement, quitte à ne pas mâchouiller certains mots.

«Accompagner nos invités à leur quartier, et voyez pour les planning de la demoiselle. Nos deux invités rencontreront nos mages demain, dans la matinée. Rebecca, tu restes ici, il faut que je te parle des dernières nouvelles de la région.»

Le groupe finit par sortir, la porte se fermant alors que la Colonel et Rebecca commencèrent à parler de choses concernant certainement cette dernière. Marchant un peu dans le couloir, Devon prit la parole.

«Au moins, le fait d’être mage ça nous évitera de trop mettre les mains dans la merde... Par contre, autant elle coinçait sur sa photo, autant moi je ne sais pas où est ce que Rebecca a entendu «élu de la source», j’ai vu que ce mot une fois dans les documents que j’ai lu et elle n’a pas une tête à lire des bouquins de théologie.»

En fait, elle n’a pas une tête à lire tout court.

- Si vous voulez mon avis Rebecca nous cache plein de chose la concernant malgré les informations collecter j'ai le sentiment que nous avons simplement vu la partie émerger de l'Iceberg. En fait j'ai le sentiment que vu ses notions et ses connaissance Rebecca est plus qu'une simple récupératrice. En fait elle me fait penser à Monsieur Coinfeet un nain qui m'a appris l'art de la débrouille mais qui est sans être mage un expert dans le domaine des objets magique mais qui cache ses connaissances sous des allures de mercenaires un peu déjanté. Dit Tole à Devon.

Arrivé à leur quartier il fallait bien que Tole essaye de trouver un horaire avec le quartier maitre pour trouver un horaire adapté pour qu'il puisse enseigner la magie à Ayame au moins deux ou trois heures par jour. Tole voulait lui apprendre à l'éveiller à la magie mais aussi des chose moins compliqué comme de petite recettes alchimique ou de petit rituels simple à apprendre voire même l'herboristerie. Vu la situation il valait mieux apprendre à Ayame des choses simples mais qui lui serons utile au cas où.

Après avoir discuter avec le quartier maitre et que ce dernier leur ai laissé tranquille une fois qu'ils aient eu leur chambres. Tole laissa Ayane se reposer sur son lit et sortis Vengeur pour l'entretenir mais aussi le purifier afin d'éviter que Coleman ai des problèmes et attire des horreurs astrale après s'être fait engluer. Il chargea Vengeur en fluides et tira ensuite son revolver custom afin de savoir si il était en état de tirer et quel était la pièce qu'il devait remplacer si ce n'était pas le cas.

Une fois son entretien fait Tole allas se coucher. Il avait le sentiment que la journée de demain allait être dure.

«Elle avait presque un an à se renseigner sur sa nouvelle condition à plus de 3000 kilomètres des Sables avant d’y retourner, pour ne pas faire de vagues. Personnellement, j’aurais fait de même. Et euh... bon, sans vouloir être médisant envers votre connaissance, tout le monde peut utiliser les objets magiques tant qu’ils comprennent l’astuce pour en déclencher un... même l’autre maniaque de la gâchette de Miss Magella est capable de les utiliser. Juste que Rebecca, au vu de son potentiel magique, ça ne doit pas être bien compliqué pour elle pour les utiliser à plein potentiel. »

Magella... Ce n’est pas la «matrone» d’un des bordels des Sables que Tole avait croisé sur la marché et qui achetait des esclaves aussi, et élémentaliste d’eau ? Avec le recul, on oublie souvent ce détail, mais rares sont ceux qui ne peuvent pas utiliser d’objets magiques peu importe les efforts : tout être vivant est censé être constitué de fluides, ne serait ce qu’un peu dans le pire des cas, sauf cas d’anomalies. Beaucoup de mages l’oublient, par fierté et par sentiment de supériorité mais pour reprendre justement l’exemple, la personne qui l’accompagnait, la maniaque de la gâchette visiblement, restait un exemple parfait : avec ce collier de soumission, même en étant faible en fluide, ce collier faisait son effet. Croire que l’on possède un niveau «nul» en fluide interne n’est pas nécessairement un inconvenant : si elle l’avait vraiment été, le collier n’aurait tout simplement pas fonctionner. Conclusion ? Pas de chance pour elle. Visiblement, Devon semblait être en affaire avec elle, mais ce n’était pas comme si les lanceurs de sorts pullulaient aux Sables: il était logique qu’ils se connaissaient tous, voir se coutoyaient.

Ce quartier-maître Dubois le montra une chambre avec quatre lits et aucun meubles, en faisant clairement comprendre que le lendemain, ça allait être le dortoir pur et simple avec d’autres personnes si les mages se contentaient du strict minimum. Il fallut même négocier avec Dubois pour Ayane car visiblement, les femmes et les hommes célibataires étaient séparés. Si l’homme jusque là s’était tût, parla plutôt bien anglais malgré l’accent.

«La Colonel m’a rapidement expliqué, vous devriez tous les deux rencontrer les mages de la base vers 10 heures, et ce jusqu’à 18 heures si on compte la pause de midi. Quelqu’un viendra vous chercher ici. C’est pour la miss que ça pose problème.»
«Quelques choses de physique si possible.»
«Je vais vous éviter la blague de mauvais goût du BMC mais évitez de sortir ce genre de choses à l’avenir si vous voulez éviter de vous faire vanner. Donc je le redemande : Dans quelle genre de tâche estimez vous être plus compétente que d'autres ?»
«Mes parents m’ont appris quelques arts martiaux.»
«Ca fera l’affaire, ça permettra de remettre un peu à jour nos instructeurs avec ce qui a été perdu avec la guerre. Demain, à 9 heures à l’arrière cours.»

Pas moyen de négocier plus que ça, et pourtant Amnicus était certains qu’il allait se débrouiller de son côté pour que les heures collent à peu près quand la discussion se terminerait. Il partit en jetant en griffonant sur son bloc note, avant de prendre le talkie walkie et reparler en français.

La suite, par contre, fut un peu folklore, avec la nécessité de Devon pour dire indirectement qu’Amnicus, faisait n’importe quoi avec le planning d’Ayane, en prétextant qu’il avait une apprentie et qu’il savait de quoi il parlait. Déjà, l’entretien des armes à feu, Ayane semblait n’en avoir rien à battre au vu de la réaction du «il n’y a pas d’armurier pour ça?», idem pour l'herborisme signe qu’elle savait déjà mieux choisir les priorités que ne le ferait Tole. Oui, elle savait tirer, sa communauté lui avait appris, non elle n’irait pas à toucher une pièce de monnaie mais dans le Wasteland, ce n’était pas nécessairement le plus compétant qui survivait, mais celui qui avait plus d’instinct de survie et de jugeote. Devon hésita un instant devant ce planning plus qu’étrange en prétextant que, l’alchimie, de toute façon elle n’aurait pas l’occasion de l’apprendre en se disant que Tole sous-estimait très clairement la jungle s’il comptait suivre Rebecca. Non, pour lui, le plus important était qu’Ayane se contente de ses acquis, et se concentre sur son éveil, et la maîtrise du vent et ce, le plus rapidement possible. Le mieux serait qu’elle se contente du petit rituel pour mieux canaliser les fluides d’air, et c’est tout. Devon reprit l’exemple de son apprenti en lui disant que toute façon, l’alchimie finissait par s’apprendre petit à petit dès que le manipulateur commençait à tomber sur des obstacles qu’il ne peut pas lui même franchir, plus exactement celui d’utiliser un fluide difficile à utiliser dans certains milieu: son apprentie à lui en était le parfait exemple puisque c’était elle qui a réclamé le procédé de cristallisation de fluide vu son fluide naturel assez spécial à utiliser qui était la glace (en fluide de naissance c’était intéressant... mais la pauvre a dû bien galérer en Californie!). Avant ça ? Elle ne faisait que seconder Devon pour le raffinement d’ingrédient au laboratoire. Pire, à écouter Ayane, elle comptait faire même quelques heures supp’ pour espérer de s’équiper un minimum, car si pour aller à la base, le trio s’était contenté de passer par une route bétonnée en piteux état déblayée par moment, c’était considéré comme une piste verte au ski et de cela, l’asiatique semblait l’avoir très bien compris.

Bref, le planning d’Amnicus n’était pas, mais alors pas du tout adapté à l’élève, et encore moins à la situation puisque tout se devait d’être fait sur le tas avec un délai à respecter. Et ce milieu strict, militaire, et autoritaire n’aidait pas vraiment, même si au bout du compte, il offrait pas mal d’opportunité aux travailleurs qui obéissaient à la baguette. Il allait falloir adapté tout cela.