Re: Bienvenue dans le monde réel !

Lorevine Mer 22 Mai - 21:12

Elle se serait attendue à pire... Et surtout, à voir une pauvre chèvre au milieu de ce bordel. Par contre, quelle déception... Le gugus semblait avoir calmé ses ardeurs en lui présentant son petit coin de « paradis ». Même pas drôle de péter la tête à un pervers qui agit pas... Enfin, peut être qu'avec leur dose de radioactivité...

- Ouais ça à l'air, c'est plus calme d'une taverne, ça c'est sûr ! J'peux faire comme chez moi ?

Un grand sourire aux lèvres, elle entra et s'installa directement sur la paillasse. Elle posa son sac en guise d'oreiller et dans un soupir, elle s'allongea.

- Pfffiouu, ça fait du bien ! J'en rêvais depuis un bout de temps !

Spoiler:

**origine** Jeu 20 Juin - 20:28

Leon sourit de son sourire taché par la chique. Il enleva son chapeau dont il lissa les bords (une vieille manie) avant de l'accrocher sur une turgescence prévu à cet effet (ou peut être simplement un défaut de fabrication reconverti en porte chapeau). Il passa une main dans ses cheveux collés par la sueur. Rien de ragoutant mais rien de radioactif.

La turgescence de l'entrée n'était pas la seule de la pièce. Lorévine ne manqua pas de remarquer qu'une bosse c'était formé sous le tissu du pantalon de toile de mauvaise qualité. Au niveau de l'entrejambe. Si Leon semblait refroidit par la visite de la jeune femme, ce n'était pas le cas de l'ensemble de son corps. Il suivit Lorévine jusqu'à la paillasse et s'accroupit en la dévorant du regard et en continuant de sourire.

"Bon. on va pouvoir passer au massage, non ? C'est que je tiens toujours ma parole moi ! "

Considérant la chose comme acquise, Leon posa sa main calleuse sur le ventre chaud de la jeune femme brune. Les mains des hommes de l'abri étaient bien plus douces. Plus douces. Elle n'avait pas l'habitude des hommes ayant vécu et grandi avec les affres d'un climat rude et dangereux. Leon manquait de finesse comme on pouvait s'y attendre et sa main glissa rapidement vers l'entrejambe de Lorevine. S'enfonçant avec dureté dans son pantalon.

"Le meilleur massage de ta vie que ça va être, ma petite !!"

Lorevine Ven 21 Juin - 10:11

Beurk beurk beurk mais c'était un mal pour un bien. Au moins, Lorevine avait pu constater qu'il ne portait pas de coque, aucune défense pour ses parties les plus sensible.

Occupé qu'il était à tenter quelque chose, il ne devait pas s'attendre à ce qui allait lui arriver. La jeune femme glissa une main jusqu'à son sac, dans un mouvement tout à fait naturel, et attrapa en douce, son prédator à elle. Elle redressa légèrement son buste. Et tentant de faire preuve de rapidité et de précision, à la manière d'un sniper, elle essaya de frapper le pervers dégouttant avec la crosse de son flingue, dans les parties les plus intimes et les plus douloureuse aussi... En ajoutant quelques mots...

- J'en doute pas... Et ça c'est pour la chèvre !

Et qu'elle parvienne ou non à le toucher, elle anticipait déjà le prochain coup, un bon dans la tronche, voir plusieurs, histoire qu'il lui fiche la paix.

**origine** Dim 23 Juin - 10:08

L'homme était trop occupé à sa besogne pour remarquer le coup venir. Lorevine senti la crosse lourde et froide de son prédator venir remplir la paume de sa main. Sans faire dans le détails elle vint frapper rapidement Leon dans les parties génitales lui arrachant un hurlement de douleur digne d'un loup hurlant à la lune.

Il tomba à genou, front contre le sol, encaissant péniblement la douleur. Lorevine n'était pas un homme et ne pouvait pas imaginer ce qu'il ressentait mais elle savait l'effet que cela avait sur les hommes. Elle en avait pour une bonne minute de tranquillité avant qu'il ne se remette de ses émotions.

Sans chercher plus loin, elle lui asséna un bon coup de crosse à l'arrière de la tête, partie la plus accessible dans sa position actuelle. Cela eut pour seul effet que de lui arracher d'autres cris de douleur. Elle insista cognant le plus lourdement possible de manière imprécise sur le crâne de l'homme. Alors qu'elle entendit un craquement sinistre, elle sentit la crosse de l'arme s'enfoncer plus mollement dans le crâne de l'homme. Il roula sur le côté, inconscient. Du sang coulé de ses narines.

Cette fois, il la laisserai tranquille pour un bon moment.

A part les cris de l'homme, l'affrontement c'était bien déroulé. Lorevine pouvait désormais mettre son plan à exécution. Un rapide coup d'oeil lui permit d'évaluer les biens de valeur de la pièce. Pas grand chose à vrai dire. Une petite cantine devant contenir nourriture et boisson, quelques vêtements sales en tas, quelques ustensiles et outils sur une petite table. Leon quant à lui possédait , outre ses vêtements, un fusil, un couteau, une poignée de dollars, son chapeau et une pochette de tabac.

Lorevine sursauta quand on frappa à la porte. La voix du petit gros de tout à l'heure se fit entendre.

"Ça va la dedans ? Leon ? Je veux pas déranger mais j'ai entendu un cri ..."

Lorevine Dim 23 Juin - 21:48

Elle avait fait mouche, mais l'assommer c'était avéré plus difficile qu'elle ne le pensait. Jusqu'au moment où elle l'assomma mais pour de bon. Lorevine le poussa du pied, puis de la main, puis haussa les épaules. Elle pensait que cela aurait été plus dur de tuer quelqu'un... Quelqu'un autre qu'un mutant... Mais au final, c'était pareil... Rien de bien traumatisant.

Elle reposa son flingue dans son sac et allait rassembler les affaires qui allaient lui être utile mais manque de bol, le gros avait entendu crier...

- Faich...

Mais il ne lui fallait pas longtemps pour trouver un échappatoire. Elle recouvra entièrement le Léon d'une couverture et passa ses mains dans ses cheveux et les frotta fortement et les joues également, histoire de les faire un peu rougir, puis elle ôta ses bottes et son pantalon, dénuda une épaule et attrapa un des fringues sales de Léon qui traînait.
Ainsi débraillée, elle ouvrit la porte...
La respiration de quelqu'un qui venait de se taper un sprint, en voyant le gros, elle plaqua le vêtement sale contre elle, après ça, sa douche... On pourra pas dire qu'elle ne l'aura pas mérité. Elle offrit un sourire au bonhomme et se pencha un peu vers lui en parlant à voix basse.

- Chut... Faut pas le réveiller. Son massage a été rapide et il s'est assoupi juste après. Désolé si on a fait un peu trop d'bruit.

Elle posa les doigts sur ses lèvres et ricana d'un air coquin, avant de faire un petit signe de la main au balourd.

- À plus tard, j'ai b'soin moi aussi de roupiller pour me remettre de toutes ces émotions !

**origine** Lun 24 Juin - 22:04

Il parut surpris de voir Lorevine ouvrir la porte mais rougit rapidement d'embarras lorsqu'il comprit la situation que suggérait Lorevine avec brio. Il se toucha le nez en parlant, léger signe de stress.

"Heu ben... Désolé. Je suis sûr qu'il se vantera pas d'être aussi rapide... Euh... Bref. Je ne dérange pas plus longtemps."

Par curiosité, il tenta de voir ce qu'il se passait à l'intérieur mais Lorevine bloquait le champ de vision et au cas où son subterfuge devrait être suffisant pour qu'il ne se doute de rien. Il finit par se décider à partir sans demander plus. Satisfait de ses renseignement.

Lorevine referma la porte promptement une fois le danger évité. Elle put reprendre sa besogne tranquillement. Elle commença à réunir ce qui l'intéressait lorsque Leon émit un grognement. Visiblement encore en vie, il se réveillait petit à petit. Lorevine avait entendu parler de ces poulets à qui on coupe la tête et qui continue à courir. Réflexe nerveux post-mortem comme disait le médecin de l'abri. Il avait toujours une histoire à raconter à Lorevine lorsqu'elle venait récupérer des ordonnances. Il avait toujours eu un faible pour elle, le vieux cochon. Le genre de faiblesse que Lorevine savait exploiter, surtout pour des médocs.
Elle avait aussi entendu parler des zombies. Des êtres morts qui revenaient à la vie... Avec ces radiations, il ne serait pas étonnant que n'importe quel humain se transforme en zombie. Elle retint son souffle l'espace d'un instant pour voir si ce n'était qu'un soubresaut nerveux ou si Leon était belle et bien conscient.
Il ouvrit une paire d'yeux vitreux. Le regard perdu sur la pénombre ambiante. La fracture de son crâne n'avait pas du arranger ses idées et il n'avait certainement pas les yeux en face des trous. Pour l'instant...

Lorevine Mar 25 Juin - 22:12

Une fois la porte fermée, la jeune femme s'habilla à nouveau et mit un peu d'ordre dans ses cheveux. Puis, elle commença à rassembler les affaires qui l'intéressaient. La nourriture, l'eau, les ustensiles et outils, le fusil, le couteau, les dollars, le reste elle n'en avait rien à faire.
Il ne lui fallu pas beaucoup de temps pour réagir lorsque le... Truc... Commença à bouger... Elle s'empara du couteau et sauta sur le cadavre vivant.

- Saleté... De Putain... De MUTANTS !!!!

Et le spectacle qui se déroulait à présent était digne des plus beaux films d'horreur... Tenant le couteau de ses deux mains, avec fermeté, Lorevine frappait, et frappait, elle n'arrêtait pas de frapper ce monstre. La peur et la folie s'était emparée d'elle. Tout ce qu'elle trouvait, tout ce qui bougeait, elle le frappait avec le couteau, réduisant en bouilli, en un tas de viande hachée ce qu'elle prenait pour un mutant.
Au bout de plusieurs minutes, elle arrêta son mouvement, le souffle court, tant par l'effort que par la peur. Le couteau levé, elle regardait les yeux grand ouvert le cadavre, cherchant un signe de... « vie », un mouvement. Elle était prête à recommencer de frapper, tout en espérant que cela suffise à se débarrasser du zombie...

**origine** Ven 28 Juin - 19:53

Inventaire mis à jour

Lorevine réunit ses nouvelles possessions. La cantine contenait une sorte de gourde bricolée d'environ trois litres d'eau. En nourriture, il y avait du pain rassis, de la viande séchée, des céréales, quelques fruits plus très frais. Environ 5 rations au total. Les ustensiles comprenait deux bol, deux gobelets et deux cuillères en bois. En outils, un petit marteau, une pince, de la ficelle et une petite scie. Le couteau était d'ouvrage grossier. Une simple pièce de métal pointue et affutée pour lequel on avait fabriqué un manche rudimentaire. Le fusil, une winchester M70 , d'après la gravure dans le métal de l'arme, semblait dans un état douteux. Il datait certainement d'avant guerre. Il devait fonctionner cependant.

N'ayant rien pour transporté son butin, Lorevine glissa tout dans la glacière, qui bien qu'un peu encombrante, permettait de transporter tout son nouveau matériel.

Lorsque Leon montra des signes de vie, Lorevine se jeta sur lui. Massacrant le pauvre homme sans état d'âme, s'acharnant dessus jusqu'à ce que mort s'ensuive. Et mort s'ensuivit. Le crâne de Leon, troué de part en part, ne laissait aucune place pour la survie. Mort vivant ou non. Mutant ou non. Il était bien mort.

Lorevine cracha avec dégout un morceau de cervelle qui lui avait giclé dans la bouche, donnant un gout de sang et de matière cérébrale à sa salive. Un reflux gastrique la porta au bord de la nausée. Ses avants bras, ses vêtements étaient imbibés de sang et de cervelle. Si elle avait eu un miroir, elle aurait vu à quel point son accès de folie en avait foutu partout sur elle, et dans la pièce. Si le gros de tout à l'heure revenait, le charme ne marcherait certainement pas cette fois.

Lorevine Dim 30 Juin - 13:57

Il ne bougeait plus. Enfin ! Il était mort pour de bon ! La jeune femme se leva en catastrophe et se dirigea vers les affaires qu'elle avait rassemblée. Elle fit couler un peu d'eau dans sa gorge et la recracha par terre. Les battements de son cœur étaient toujours aussi fort, ce connard de mutant lui avait fait une putain de peur ! Ça, elle s'en souviendrait toute sa vie. Quand tu tues un truc à l'aspect humain, toujours penser à en faire de la viande hachée avant de se casser.

Elle se rinça une nouvelle fois la bouche et s’aperçut seulement là qu'elle en avait partout. Elle commença à trembler, bordel... Il manquait plus que ça. La peur de la contamination l'envahi. Elle prit la grosse gourde avec elle et se dirigea vers le coin de la cuisine. En veillant à économiser un maximum d'eau, elle se lava le visage, les cheveux, puis les bras. Elle trempa ses vêtements, tentant d'évacuer un maximum de sang. Elle les aurait bien fait tremper si elle en avait eu le temps.
Lorevine ne pouvait décidément pas sortir comme ça...
Finalement, elle avait vidé les trois litres d'eau... Elle prit un des hauts crade de l'ancien vivant, e plus propre de préférence et se força à le mettre. Dés qu'elle aurait quitté cette putain de ville, elle cramerait ce machin.

Enfin, pour finir, à peu près présentable, elle prit son sac. Elle sortit sa gourde et... Ses médocs... Autant ne pas prendre de risque... Elle en prit un... Puis deux... Puis trois... elle hésita sur le quatrième mais s'arrêta tout de même, elle en prendrait encore deux plus tard si jamais ça n'allait pas...

Maintenant, il lui fallait trouver une voiture... Elle entrouvrit la porte, regarda aux alentours. S'il n'y a rien, elle mettra son sac sur son dos, attrapa la glacière. Ce qu'elle a prit, elle le garderait pour les deux autres mecs, mais pas pour elle, elle en avait déjà assez vu.
Une fois le matériel attrapé, elle jeta à nouveau un coup d’œil dehors, puis elle sortit. Il lui fallait rejoindre la ferme qu'elle avait vu un peu plus tôt, celle où le vieux con avait crevé de trouille, et voir s'il y avait un véhicule...

**origine** Mar 9 Juil - 12:16

Son cœur s'affola dans sa poitrine face à la situation. Le monde n'était décidément que bien trop rempli de ces enfoirés de mutant. Il y avait du chemin avant de pouvoir vivre tranquille. Le sang était encore chaud et poisseux. L'odeur de fer caractéristique du sang frais s'était répandue dans la petite pièce. L'espace d'un instant, Lorevine s'imaginait que tout le bled pouvait sentir l'odeur du sang chaud. Elle chassa rapidement cette idée paranoïaque de son esprit.

Elle entreprit de nettoyer son corps et ses vêtements aussi bien qu'elle put. Si le sang s'enlevait aisément sur la peau, les textiles étaient imprégnés jusqu'à la trame. Impossible à enlever avec si peu d'eau. Après avoir vidé toute la gourde, elle se résigna à puiser dans le "dressing" de Leon. Rien de bien ragoutant. Elle arrêta son choix sur une sorte de Poncho trop grand qu'elle pouvait plus ou moins tenir à la taille avec sa ceinture. Son pantalon étant noir, les tâches n'étaient pas visibles. Vu l'état des pantalons à sa disposition, elle remercia tous les dieux présent de ne pas avoir à changer de pantalon.

Elle avala une série de cachet dont l'effet se fit immédiatement sentir. Elle savait que c'était psychologique. Le seul fait d'avaler les cachets la réconforter immédiatement mais il faudrait une bonne vingtaine de minute avant qu'ils fassent réellement effets.

Fin prête, elle s'arma de courage pour sortir à la vue de tous. Elle pointa le bout de son nez en extérieur mais personne. Elle se glissa hors de la médiocre bâtisse qui empesterait bientôt le cadavre. Combien de temps avant que le meurtre ne soit découvert ? Aucune idée. Il fallait se dépêcher.

Elle remonta le chemin dans la direction qu'elle estimait être celle de la maison du vieux. Croisant en chemin des hommes de la ville, elle continua le plus naturellement. Ils la regardèrent avec insistance. Mais c'était un regard dont elle avait l'habitude. Il regardait la femme et les formes et non l'assassin d'un des leurs.

Elle marcha un certain temps avant de trouver l'endroit où le vieux c'était écroulé comme une merde. La ferme semblait bien entretenu mais pas de traces de véhicules. Par contre, il semblait possédait une vieille carriole construire avec la partie arrière d'une voiture d'avant guerre. Dans un champ non loin, un vieux cheval de trait mal nourri broutait les touffes végétales qui trainaient. S'il y avait eu un autre véhicule ici, les hommes du shérif avaient du l'embarquer.

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