Ce n'est pas Los Angeles ici

Les Sables, sans guide et en dehors des «mois des grandes affaires», ce n’était pas toujours évident. Le bon côté, à flâner, il commençait à comprendre le fonctionnement des Sables, et s’imprégner de l’ambiance. Ici tout s’achète, et c’est la grande foire plusieurs fois par an pour cette raison et les gens viennent de tous les coins des USA pour y jeter un œil. Les objets magiques se vendaient bien entendu, même si cette année ça avait tourné court. L’autre souci avec les objets magiques, ça ne prenait pas de place, ce qui faisait que beaucoup d’invendus étaient repartis sans avoir été acheté, mais que rien ne pressait. Il restait bien les éternels «gadgets magiques», sachant que les objets magiques digne de ce nom, il fallait connaître les bonnes personnes et déboursés beaucoup pour éviter de futurs mises aux enchères pour la prochaines foires, sachant que les dites personnes ne se trouvaient pas nécessairement aux Sables.

Amnicus repéra un marchand qui pouvait lui vendre en effet quelques trucs. Entre la lampe qui éclaire juste assez pour lire un livre le soir sans gêner ses voisins ou même lire en cachette (500$) et que l’on pouvait jusqu’à se servir comme lampe torche qui éclairait à 350 degré, une gourde qui gardait toujours l’eau fraîche (350$), il y avait bien aussi la clochette à rayon avec un rayon d’action pour signaler tout intrus avec un sort permanent dessus (600$), objet qui pourrait être intéressant dans le cas où la personne qui l’achète n’y connaît strictement rien en magie. Sachant qu’Amnicus connaît le rituel d’alarme et qu’il pouvait faire de même avec un esprit invoqué pour l’occasion, ça ne lui donnait aucun intérêt. Certes, ça avait son utilité pour l’aventure quotidienne, mais c’était devant des cas comme celui-ci que l’on se rendait compte pourquoi les gens normaux préféraient se ruer sur quelques choses facile d’accès après un peu de bricolage au lieu de chercher leur variante magique, plus rare et plus cher.

Dans ce qu’il propose, il y avait bien des boucles d’oreilles pour voir un peu dans le noir. Pas beaucoup, l’effet est peu puissant mais selon le vendeur, elles font fureur chez les femmes. A 800$, elles font aussi fureur pour le porte monnaie. Dommage que ça fasse féminine. En fait, ce genre d’objets est surtout utilisé pour rendre son quotidien plus pratique qu’autres choses, sachant que l’effet varie selon l’intensité des fluides internes d’une personne.

Sinon, les homoncules et créatures artificielles telle que les golems, ça se vendait. Juste que Tole demandait cela au mauvais moment, le vendeur lui disant que c’était beaucoup plus rentable pour le vendeur de faire des mises aux enchères lors des foires, sachant que la vente d’esclaves est légal aux Sables. Il prétend que malgré tout, rares sont les homoncules qui ressemblent à quelques choses, ou qui ont une consciente digne de ce nom. Tole sait où il pourrait acheté ça à Los Angeles, sauf qu’il avait une vague idée où ça se situait et qu’il avait plus de chance à finir dans le trou d’un chantier tout pourri si il s’y rendait après la merde qu’il avait foutu chez Barlak.

Il apprit aussi du vendeur que ce genre de procédé se faisait à New Vegas, par le biais d’un repère sous invitation, avec vente de génomes, êtres vivants, objets magiques loin d’être pourri et même parfois vente de banques de données magiques. Il n’en savait pas plus.

Y a le chaman local qui vend toutes sortes de gri-gri de protection et d’attrape-rêve, et là aussi ça commençait déjà à chiffrer (100$ le plus bas pour l’attrape rêve qui repousse les petits esprits errants). Sachant qu’Amnicus était chaman de base, il n’en vit pas l’utilité, même si ce que vendait le troll n’était pas de l’arnaque. Sinon il vend aussi des drogues hallucinogènes et décontractantes, Amnicus sait qu’il peut s’en servir pour rester davantage dans l’astral ou pour mieux communiquer avec les esprits pendant un badtrip sans pour autant les rappeler violemment sur terre pour avoir des informations. Il vend aussi des antidouleurs.

Sinon en marchandise exotique à laquelle où les vendeurs se sont retrouvé comme des cons avec l’annulation du marché, c’est bien les esclaves. Normal : un esclave, on doit le nourrir. Et cette situation, Amnicus le comprit puisqu’il sera témoin de la dispute d’une elfe pas bien grande habillé d’une veste en tissu décorée mais qui, au bout du compte, ne cachait pas grand chose. Le sujet étant qu’elle semblait vouloir cassé les prix auprès d’un esclavagiste pour acheter deux esclaves dit «exotiques», qui, peut importe si il montait le ton, ne semblait guère impressionnée. Ou à moins que ça ne soit la présence de sa garde du corps qui la rende si confiante. En tout cas, même sans trop connaître les tarifs, ne vouloir que les acheté à 2000$ pour une elfe à la peau mate et une demie-elfe, c’était clairement du vol de la part de cette prostituée qui savait très bien que le vendeur allait devoir nourrir ses esclaves si il les gardait... Inutile de dire qu’elles finiront dans un bordel. Un bordel ? Tiens ça ne serait pas la matrone de la rumeur de l’autre fois au bar ? Vive l’ambiance des Sables, il n’y avait pas à dire, cette communauté, pendant une foire où tout se vendait, même la vie humaine, ça devait valoir le déplacement !

Sinon les rumeurs à Los Angeles disaient vrais, l’incendie avait mis un sacré coup dans la gueule des Sables, cette communauté a perdu en influence et fait en sorte de soutenir son secteur de production : ses usines et l’élevage.

Il est 13 heures passée.

Tole n'acheta pas d'objet par contre le chaman local avait des trucs intéressant en médicament et drogue. Tole acheta donc deux dose d'antidouleurs et deux doses décontractant. Cela lui sera utile. Tole acheta aussi une gourde mais pas sa version magique, une gourde normale sans l'option fraicheur. De toute manière chaude ou froide de l'eau restait de l'eau et cela lui coutera moins cher qu'une gourde magique. Il acheta également une paire de lunette de soleil non magique de manière à pouvoir scruter l'astral en cachant ses yeux qui devenait lumineux et phosphorescent à chaque fois qu'il passait de la vue normale à la vue astrale.

Vers 13 heure Tole alla déjeuner et remplir sa gourde.

A 14 heure Tole se balada dans le quartier des esclave en essayant de garder son self-control afin de ne pas faire de bêtise comme chez Barzak ou Bodak (c'est bizare Tole n'arrivait jamais à retenir son nom en fait il retenait jamais le nom des ordures).

Pour tout dire Amnicus aurait très bien pus rester éloigner de ce milieu qu'il détestait mais Tole était une créature froide et ambitieuse. En fait si il avait énormément de projets en tête Tole ambitionnait de prendre également un apprentis. Il en avait envie depuis l'incident de L.A mais le fait qu'il avait pas apprécier Balak et ses sbires et le fait qu'il avait sauver deux de leurs victimes avait quelques peu doucher son projet.

Donc Tole se balada entre les étals d'esclavagiste et les marchandises de viande humaine exposés comme sur un étal de boucherie. Ayant vécus dans le milieu depuis sa jeunesse depuis le mauvais coté Tole en avait quand même acquis une certaine expérience.

En terme général un esclave en transit dans une cité devait se vendre vite mais il existait des cas qui se retrouvais dans le lot des invendus car trop peu attirant, trop affaiblis pour être vendable estropier ou n'ayant pas le physique requis pour allez dans certains endroits ou effectuer des travaux de force.

Ce fut ce genre d'individus que Tole recherchait mais pas n'importe qui. Il recherchait surtout un candidat ayant quelques niveau en fluides même si il ne maitrisait pas la magie. Peu importe si il était un humain ou un mutant Tole n'était pas trop regardant sur l'aspect.

Les besoins d’un esclave se ressentait clairement sur le prix, il n’y avait pas besoin de philosopher bien longtemps dessus. Quoiqu’en dise Amnicus, il fallut qu’il soit un minimum regardant sur la qualité physique de l’esclave si il ne voulait pas que Rebecca fasse un bond et qu’il ne clamse pas sur la route dans son propre véhicule. Tout comme reconnaître les dangers d’un esclave libéré et l’armer quand on ne connaissait pas son histoire derrière lui.

Pas de mutants de trouvable: si c’était pour se faire fliquer par la milice et/ou adapter la sécurité, c’était plus rentable de leur coller une balle. En revanche Amnicus sait que ceux suffisaient bestial (donc dans une cage) finissait souvent dans une arène et se vendait lors de la foire, le tout vendu dans un entrepôt non loin d’ici. Comme ce genre de jeu avait lieu toute l’année un peu partout dans les coins les plus pourris du Wasteland, les vendeurs n’ont jamais ce genre de stock bien longtemps sous les bras. Bref, mauvais timing de l’année.

Il put trouver son bonheur à différents prix, beaucoup basé sur la race en fait, puisque les compétences chez un esclave, hormis un domaine artisanal bien précis (coïncidence puis ce genre d’esclave ne figure plus sur le marché) cela n’avait guère d’importance. Un vieux bus s’apprêtait à partir qu’il se renseigna, l’esclavagiste préférant directement demander quel prix il s’apprêtait à mettre et les conditions qu’il voulait.

Il n’y a pas plus physionomiste qu’un esclavagiste ou un videur. Le responsable de ce convoi aura très bien compris pour la jambe foutue à partir du moment du moment où il devra monter dans le car pour avoir un aperçu des esclaves. Pourquoi ? Il a directement fixé 600$ minimum non pas pour l’arnaquer, mais simplement pour une potentielle aide physique. A l’intérieur, le principe est simple : de la soudure sur le parquet, une chaîne et des menottes pour les esclaves. Simple, efficace.

«Je peux fournir un collier électrique et le bottier qui va avec pour 300 autres dollars, ça fonctionne à la cellule énergétique ce qui explique le prix mais c’est vous qui voyez : à partir du moment où vous l’achetez, ce qui peut se passer ne nous regarde plus. Comme vous le voyez, je fournis des esclaves avec un minimum de santé : les Sables c’était leur dernière chance pour éviter de finir dans les exploitations pétrolières. »

Ils ne sont pas de première fraîcheur mais ils ne sont pas non en mauvaise santé. Hygiène un minimum correct, bizarrement Amnicus avait un doute qu’avant de finir «au présentoir» ils ont eu le droit à une douche de décrassage à coup de tuyau d’arrosage avec de l’eau usagé même si ça remonte à presque une semaine au vu de la crasse. Un luxe en quelques sortes que beaucoup d’esclaves n’ont pas. Il ne put pas non plus dire qu’il y a mensonge sur la camelote, tout ce monde était à poil.

Par contre, Amnicus ne passa pas inaperçu lors de sa perception astrale, mais le type n’y prêta pas attention : c’était une méthode comme une autre et ce qu’il pourrait faire de l’esclave, il s’en moquait bien. Son choix se porta donc sur les jeunes adultes ou adolescents, par nécessité d’apprentissage plus que par expérience déjà accumulé. Il mit de côté une orc qui, si à priori, pouvait être intéressant, était presque adulte, et dont l’éducation général était trop tardive au vu du tatouage tribal sur le visage : si l’éducation n’était pas prise dès l’enfance, ça restait beaucoup trop sauvage et cela, un rituel ne changera rien à moins de totalement la légumiser. Sinon il y a une humaine typé asiatique qui pourrait en effet faire l’affaire, suffisamment jeune au vu de ses 15-16 ans, avec des fluides correct malgré le statut de non éveillé à la magie. Santé correct et à priori assez sportive.

A poil et la crasse en plus:

Si Amnicus voulait faire un rituel, et même s’il est capable de le faire sans ingrédient, le mieux serait quand même qu’il aille se fournir chez le chaman local qui devait avoir ce qu’il fallait (ce qui ne mènerait pas loin pour 50$ grand maximum), Amnicus n’étant pas une créature magique, son sang ne fonctionnera que pour le lien mais pas pour le déclenchement du rituel... ou alors demander à Rebecca mais ça reviendrait à se prendre son poing dans les burnes à défauts d’être assez grande pour viser le visage (et si pour 50$ il pouvait éviter une castration). Pourquoi ? Le but est de dosé cela correctement : sans soit il la légume et rend la victime quasiment inefficace, soit le pacte reste faible. Dans tous les cas, il sait qu’il devra se montrer précis dans les termes à partir du moment où il passe par cela.

«Alors?»

Le vendeur regarda en deux fois Amnicus devant la demande.

«Plus que vous ne le croyez, sinon l’elfette de tout à l’heure et qui arnaquait mon «collègue» tout à l’heure aurait sauté sur l’occasion. Mais bon, mauvaise pioche, c’est les filles exotiques du sud qui avait l’air de l’intéresser. Quoique, vu le collier que sa garde du corps cachait sous son écharpe, elle doit bien caché son jeu cette garce... Et pour répondre à votre demande, c’est non: on ne mange pas de ce pain là mais vous pouvez toujours lui parler, là, maintenant.»

Des esclavagistes un minimum professionnel, pas des types où la survie se limitait à pillage et rafle. En même temps, s’il emmène les esclaves à une exploitation pétrolière, c’est que le monsieur avait ses sources.

Pas de cage présente pour les esclaves: pourquoi faire après tout? Ca alourdissait inutilement le bus et des chaînes soudées à un attache au sol c’était tellement plus efficace... Pourtant, y en a une de cage au fond, mais vide. Certainement pour les ogres, trolls, ou autre forces de la nature, mais ce genre d’esclaves, ça a dû se vendre comme des petits pains dès les premiers jours! Individuel la cage, ils n'ont pas dû en ramener beaucoup ce genre d'esclaves dans le coin.

«Machine, tu peux répondre aux questions de monsieur.»

Par contre, de sa marchandise, professionnel ou non, c’était sûr qu’il n’allait pas s’emmerder à se rappeler des noms...

«Euh... oui, qu’est ce que vous voulez savoir?»

D’habitude, on jetait un oeil aux dents des esclaves pour se donner une bonne idée de leurs santés. Voir si ils ont des problèmes d’élocutions et en savoir un minimum sur leurs CV un peu moins. Ici, l’accent est plus prononcés : Tole pense qu’elle vient plutôt de l’Est des Etats-Unis.

Lorsqu’Amnicus haussa le ton de sa voix pour avoir posé une question jugée inutile, l’asiatique se mit à baisser le ton de sa voix. Oui, demander ce à son interlocuteur ce qu’il voulait savoir quand justement, son propriétaire actuel lui avait donné l’autorisation de parler, pouvait en effet être considéré comme une question inutile, à un tel point que l’esclavagiste ne releva même pas la chose.

«Ayane Oomari, on faisait parti d’une caravane marchande dans la région de Dallas.»

Pas d'autres informations, elle s'était contenté de répondre aux deux questions que l'on lui avait demandé. Pas vraiment l’accent texan, mais comme sa communauté était une caravane, ça ne voulait plus vraiment dire grand-chose. Quant au reste, l’esclavagiste s’en battait les steaks : il serait un de ses bien pensant qui rachète les esclaves pour les libéré qu’il n’en aurait rien à cirer tant que lui, faisait affaire. Par contre en s’écoutant parler, il avait quand même l’impression que ses arguments ne servaient à pas grand-chose : pour avoir écouter «le boss de ce bus», si les exploitations pétrolières ressemblaient au Club Med, ça se saurait. Déjà que ça ne l’était pas avant la guerre.

«D’accord. Je ne trouve rien à redire.»

Cela avait surtout le mérite de devoir passer par un pacte qui risquait d’être mal dosé, ou trop flou dans sa globalité. L’esclavagiste quant à lui, se contenta de compter l’argent qu’Amnicus lui donna, ordonnant à l’un de ses hommes de retirer les menottes pendant qu’il raccompagnait son client à la sortie, pour être moins en espace clos.

«Je n’ai rien à redire. Content d’avoir affaire avec vous.»

Même pas de remarque pour les cinq ans? Il s’était débarrasser d’une esclave qu’il aurait surtout vendu dans un prix de groupe une fois à destination. L’esclave finit par être raccompagné à la sortie du bus, toujours nue comme un ver et surtout n'ayant qu'une paire de menottes en chaîne au poignet, la chaîne étant relié à un collier métallique au cou. Un équipement typique des esclaves souvent utilisé dans les travaux et où ce genre de matériel est souvent fabriqué puis soudé à la chaîne, avec souvent la même clef pour chaque menottes. Amnicus aura la clef de fourni à la livraison.

La première chose que fit Amnicus une fois hors du bus fut de poser son manteau sur les épaules de la gamine pour cacher sa nudité et l'emmena à l'écart hors du secteur esclavagiste. Ce fut une fois dans un coin tranquille que le nécromancien sortis sa gourde de son sac et lui tendis pour qu'elle bois. Tole en profita pour essayer de défaire la gamine des menottes.

- Ecoute gamine contrairement aux apparences je ne suis pas un esclavagiste et je n'ai pas l'intention de te faire du mal. Si je connais bien ce milieu c'est que j'ai été autrefois dans le même cas que toi à la différence que j'ai eu beaucoup moins de chances. En revanche ma proposition est sincère. En fait c'est la même proposition qu'avais fait mon maitre quand j'étais moi même un esclave. Cinq année de ta vie ce n'est pas grand chose à ton âge, c'est le nombre d'année que j'ai passé à apprendre la magie et un métier. Je suis finalement resté plus de cinq ans au coté de mon maitre pour affiner ma magie car cela m'a passionné. Dit il après avoir retirer les menottes. Il fourra ses dernières dans sa poche on sait jamais cela pourait lui être utile.

Remarquant le silence de la fille surement à cause de la situation inédite ou elle se trouvais Tole ajouta.

- Tu es libre de me parler librement. Je ne vais pas te manger ni te frapper tu sait. Dit il d'un air embarrassé à défaut d'avoir un air sympathique.

Mieux valait que ce soit elle qui commence à lui poser des questions et qu'elle démarre la conversation. Elle semblait encore en état de choc. Tole ignorais depuis combien de temps elle était aux mains des esclavagistes mais pour une fois que quelqu'un la traitait en être humain plutôt qu'en objet elle devait être aussi décontenancée que lui à l'époque ou il as croisé la route de Yenhinatal.

Ayane se contenta de donner la même réponse, ayant peut-être mieux compris sa situation qu’Aminus ne le croyait, même si elle se montra un instant un peu trop effrontée au début. Elle se contenta de serrer un peu le manteau pour cacher sa nudité.

«C’est bon j’ai compris, je sais ce qu’est un marché et je vous servirais durant ses cinq ans comme il se doit. Je vous suis reconnaissante de m’avoir choisi là où vous auriez pu choisir quelqu’un d’autre dans ce bus.»

Par contre, il pouvait arrêter la comparaison ici, puisque visiblement elle n’a pas été plus maltraité que ça puisqu’elle savait s’écraser quand il le fallait, si ce n’était qu’elle était considérée comme de la simple marchandise. Ça a dû être plus l’attaque de la caravane et la mort de ses proches qui avaient dû la choquer, la suite s’étant en quelques sortes adaptée car résignée sur son sort. Au moins, elle avait évité les boulots de merde dans une exploitation pétrolière que l’on pouvait donné aux esclaves et que les techniciens plus expérimenté voulait éviter pour un gain de temps.