Ce n'est pas Los Angeles ici

Viens d'ici

Tole prendra le pistolet, s’étonnant presque de ne voir aucun autre chargeur sur lui, ou alors c’était signe qu’il ne devait pas être souvent pris dans les fusillades mais aussi le Garant, même s’il avait un doute que cela lui prendrait pas mal de temps de voir pour les réparations sans le moindre atelier y voir cela plus clairement.

La route repris et le voyage se passa convenablement, où beaucoup de monde commencera à souffler après avoir vu passer un autre convoi en sens inverse, visiblement des nomades de Guz Torbal. En fait, ça sera le signe qu’ils venaient de rentrer dans la zone d’influence des Sables, signe que les risques de se faire attaquer allait diminuer, encore plus pour un convoi où le seul intérêt était de récupérer la cargaison. La « communauté » finira par être visible en milieu d’après-midi.

L’arrêt ne se fit pas aux Sables à proprement parler, mais à une de ses nombreuses fermes se situant très proche de la communauté. Le patron dût s’absenter une dizaine de minutes à l’intérieur d’un bâtiment avant de ressortir avec une femme plutôt agé, accompagné d’un porte-flingue et d’une gamine d’à peine 15 ans. S’ensuivit une vérification de matériel on ne pouvait plus ennuyante où Amnicus et tant d’autres n’auront qu’à compter les mouches : aucun intérêt que la négociation dégénère ici et maintenant puisque peu importe si il y avait des cowboy qui surveillaient le bétail aux alentours, ils n’avaient pas pris la peine de jouer les sangsues pendant la négociation, signe que le patron connaissait l’acheteur et que ce n’était pas une première négociation.

De nouveau 10 minutes passèrent, le patron s’absentant de nouveau dans la maison avec ses trois inconnus, avant de ressortir seul, assez fière de lui. En fait, il se serait fait buter pendant le trajet qu’Amnicus était certains qu’il n’aurait trouvé guère plus sur lui que sur les deux cadavres réunis qu’il avait dépouillés… Comme Amnicus s’était servi sur le deuxième corps que tout cela s’était joué à un « Beretta près », il n’aura guère plus que les autres. De toute manière, même racheté en dessous du marché, il aurait été gagnant même s’il commençait à être pas mal chargé. C’est donc 500$ qu’il recevra, pas un dollar de plus.

Il est le milieu d’après-midi, et Amnicus venait d'arriver aux Sables. Ambiance de la ville typé western mais des rues peu fréquentées : le grand marché a été terminé depuis longtemps et à cette heure, pas mal de monde travail. Rien à voir avec Los Angeles qui était plus animé que ça à la même heure.

Le prix de l'hôtel ne mène pas bien loin, surtout en "période creuse" comme en ce moment. Sachant que dormir dans la rue dans une ville que l'on peut classifié comme "communauté" est très mal vu contrairement à des ruines, où alors il fallait planter sa tente pour justifier de rester, l'avantage lui permettait d'avoir une tente avec un minimum de confort à prix réduit. Ca sera 20$ avec le bouillon du matin compris. Pas cher, et à ce prix le bouillon promet surtout d'être le flotte, mais qui peut nourrir sans plus. Sinon il devra compter 10$ de plus pour ne pas chercher les deux bouts de viandes se battre en duel dans le bol.

La tente nomade est classique, avec le strict minimum en meuble et avec comme éclairage, une seule bougie. La lecture d'une bible sera... emmerdante à souhait à un tel point qu'Amnicus ne sut pas exactement quand il s'endormit exactement. Soit la fatigue y était pour quelques choses (n'ayant que peu dormi la veille), soit la lecture est chiante à souhait puisqu'il n'aura lu qu'une trentaine de pages où il n'apprit au bout du compte, pas grand chose puisque le livre ne parle aucunement de magie divine, si ce n'était de foi qui voulait dire, au bout du compte, à la fois tout et rien. En fait, s'il devait espérer trouver une piste, il faudrait au moins qu'il cherche sur la biographie et l'histoire d'un saint en particulier, après pour trouver ce genre d'information ça risquait de mener nul part. Comme il avait la chance de connaître le soit disant moment où "Dieu a coupé le téléphone", il fallait surtout fonctionner par élimination sur les pistes qui n'avaient mené nul part pour ceux qui avait échoué auparavant et autant dire que la liste risquait d'être très longue.

Il sera 9 heures lorsque la femme de Bardocha, viendra le prévenir que le petit-déjeuner est près.

Amnicus savait que théoriser sur des suppositions déjà trop vagues risquait de mener nulle part hormis la perte de temps habituelle. En clair, toutes ses suppositions menaient à une conclusion « je n’en sais rien » pour la simple raison qu’il n’avait aucun fait, peu importe s’il était bancale, et encore moins qu’une de ses théories menaient à une de ses preuves tout aussi bancales. En clair, seul un théologien pouvait vraiment se questionner un minimum sur le sujet, avec comme appui les derniers recueils de l’église pour connaître le point de vue les plus modernes des différentes religions. C’était très mal parti pour Tole qui, peu importe son niveau de savoir assez important, théorisait sans même avoir les deux critères précédemment évoqués. Certes, il y avait certainement quelques idées intéressantes mais qui, de toute façon ne mènerait nulle part.

Cependant, il savait une chose : si le domaine des Arcanes (pas de la manipulation des fluides) était inaccessible « avant la coupure de téléphone avec les cieux », il le saurait pour la simple raison qu’il existait avant des êtres pouvaient vivre bien plus longtemps, Yehinatal et les deux prêtres étant un exemple parmi tant d’autres. Idem pour l’alchimie. En fait, il valait peut-être mieux théoriser tout seul, il aurait claqué cette thèse il se serait décrédibilisé tout seul face à des amateurs en magie. Simplement, ça se saurait. Quant à l’Inquisition, leur rôle ne devait pas être exactement ça si on se fit à cette logique, et ce qu’en sait Amnicus, même s’il regardait de travers les utilisateurs de fluides, il avait du mal à respecter les utilisateurs des Arcanes en les décrédibilisant aux yeux de la populace et en cherchant la petite bête pour les induire à l’erreur et justifier ainsi le bûcher. En fait, leur cible principale était les mages qui faisaient « n’importe quoi », un peu comme le faisait Amnicus en fait : voir ses théories facilement critiquables pour l’église (et pas que) et les « expériences » dans la morgue. Nul doute qu’il n’aurait pas vécu longtemps s’il avait été né à cette époque. L’autre point pas logique restait le nombre d’utilisateur de magie divine bien inférieur que ce que voulait croire Amnicus, sachant que même pour l’époque, il n’arrivait à comprendre comment un prêtre classique pouvait y avoir accès et donc « choisi » par le dieu qu’il représentait, et ce même sans figurer dans la catégorie des « saints ».

Pour trouver chez Devon, Amnicus dût se résoudre à demander à un groupe de cowboy en train de fumer une clope près de plusieurs vaches : une adresse était une chose mais il ne connaissait pas la ville. L’endroit où il habite est un cabanon assez grand et assez cousit se situant à une centaine de mètres d’un ranch assez important. Dana avait raison, l’endroit n’avait pas la même surveillance qu’ailleurs en ville, une surveillance certainement des gardes du propriétaire du ranch, mais aussi de la milice puisque ça se situait « comme de par hasard » plus souvent dans les zones de ronde. Un mix des deux…. Il toqua et un homme entre la trentaine et la quarantaine ne tarda pas à ouvrir.

« Bonjour, c’est pour quel sujet ? »

Devon Hinman:

Au premier coup d’œil, c’était bien un mage mais qui ne s’encombrait pas de l’éternel robe que les mages aimait porter à Los Angeles. Pas moyen non plus d’identifier sa spécialité sans analyse plus profonde mais la pierre laisse sous-entendre qu’il s’agit d’un réactif ou un focalisateur lié aux fluides du vent. Il faudra se contenter de cela, car en faire davantage reviendrait à chercher la petite bête et à faire envenimer la situation avec un « tu veux lire mon aura et mes fluides tant que t’y es ? » puisqu’il a affaire à un collègue en magie ici.

Tole lui présenta la lettre qu'il lut attentivement avant de la plier dans sa poche.

« Oui, je suis bien Devon Hinman, le spécialiste dont parle la lettre. J’ai déjà exposé mon point de vue à Madame Blake, je ne vois pas trop ce que je peux rajouter de plus. Mais on sera plus confortable à l’intérieur. »

L'entrée mène directement à une cuisine, où le mage semblait manger avant qu’Amnicus n’arrive, le tout proche d’un ordinateur portable et quelques livres de traduction. Il fera de la place, avant qu’il ne fasse commencer à faire chauffer un café.

« Qu'est ce que vous voulez savoir exactement sur cette affaire ? C'est vague. »

Tole entra chez Devon et exposa son cas.

- Madame Blake est une relation de travail et une amie de mon maitre Yehinatal actuellement nous somme à la recherche d'un moyen pour soigner mon maitre qui souffre d'un mal appelé la nécrose des fluides. On as déjà un médicament et mon maitre va bien mais ce n'est que temporaire. Cette histoire d'eau de la vie à plutôt intrigué Madame Blake qui m'en a fait part. Bien que ce que vous m'ayez raconté semble être tiré d'une brève de comptoir que vous avez entendu cela m'a quand même incité à venir pour enquêter moi même sur place. De toute manière je n'avais rien d'autre à faire. Expliqua le nécromancien pendant que Devon faisait le café.

Après avoir accepté une tasse Tole et Hinman poursuivirent leur conversation.

- Au vu de votre lettre ce serait une personne qui aurait parler ou plutôt vanté de l'eau de vie. Une de vos connaissance peu être vu que vous avez cité son nom. Si c'est l'un de vos amis serait il possible que je puisse lui parler ? Demanda Amnicus.

Bon il s'attendait pas à obtenir un résultat concret même si il arrivais à ses fins, l'histoire de Devon était un peu bancale. Si cela ce peu c'était peu être un gros attrape couillon. Après tout Tole était au Sables et il n'est pas impossible que la personne qui aurait eu la sois disant eau de vie se soit fait couillonné par un charlatan de passage.

Bien malgré lui Tole fronça les sourcils en pensant à un truc. L'eau de vie c'est pas le second nom de l'alcool ? Et ben si c'est cas Amnicus aura eu l'air bête de débarquer à cause d'un alcoolique qui aura employer un mot savant qu'à entendu un mage qui l'à rapporter dans une lettre et faire débarquer le Nécromancien. Bref un drôle d'effet domino.

Devon réfléchit quelques instants, se retourna vers son invité pendant que le café chauffait. Il semblerait qu’Amnicus se soit un peu trompé dans le nom de la « maladie » de son maître, et que ça obligeait par la même occasion de mieux saisir qui il avait en face exactement, surtout après avoir cité que c’était son maître. Il n’a pas l’air d’être au courant de tout par courrier, signe qu’il s’agit ici plus d’un collègue de Dana que véritablement un ami. Par contre, à savoir si c’était volontaire ou non, s’être trompé revenait à répondre à une partie des questions, puisque la nécrose des fluides pouvait être considéré d’une certaine manière comme la corruption des fluides, même si le nom n’avait rien d’exact.

« Vous parlez de la nécrose de l’âme que Madame Blake a cité dans ses courriers ? C’est un sacré défi qu’elle se propose, d’où la raison de rechercher ce genre d’ingrédient impossible à trouver pour combattre une blessure rarissime après avoir fait fausse route à plusieurs reprises. Ce que votre maître à dû recevoir, je ne sais même pas si je dois considérer ça comme une blessure, une malédiction ou une maladie… on va dire les trois à la fois. »  

Elle était peut-être restée flou, mais visiblement Devon en savait plus qu’Amnicus sur le sujet.

« Je lui es expliqué que trouvé une fontaine de jouvence était une solution, mais que parmi le peu de résultat que j’ai trouvé, que cette eau devait être bu à sa source pour être aussi efficace que l’on le dit : guérison des maladies, rajeunir de quelques années, restauration de maladie liée aux fluides, et pour votre réponse, soin de l’âme puisque l’âme est liée au corps. Attention, ça ne veut pas dire qu’avoir une gourde de cette eau la rend tout aussi utile qu’un verre d’eau minérale, ça reste quand même un composant alchimique que nombreux alchimistes s’arracheraient, en plus de servir de potion de soin majeur. »

UNE fontaine de jouvence ? Pas LA fontaine ? En tout cas il s’interrompit quelques secondes le temps de préparer une seconde tasse, et de demander à son invité si il voulait du café lui aussi.

« Si Madame Blake a insisté sur cette piste, c’est qu’elle doit connaître la méthode pour purifier la nécrose d’une âme, et l’adapter pour ce traitement en particulier. »

Pour avoir lu les notes, c’était plus Ansley qui avait dû l’aiguiller sur le traitement, mais Devon n’était pas obligé de connaître ce qui se passait exactement à Los Angeles chez les Blake. Après ça restait pareil, s’enfermer plusieurs mois dans un laboratoire et suivre à la lettre un procédé… même si en connaître un bon rayon en alchimie permettait de prévoir tout imprévu qui finirait par la perte des matières premières.

« La dernière qui remonte d’un mois ? Pff connaissances, je n’irais pas jusque-là même si mes relations avec la milice locale est cordiale. Disons que j’ai un peu résumé en une lettre ce qu’il m’aurait fallu résumer en deux pages. C’est surtout dû à quelques questions du médecin locale, le Docteur Arthas Levranf, où même s’il n’avait pas voulu me citer de nom, m’a raconté quelques trucs de louches pour savoir si des dires farfelus et quelques symptômes pouvaient être répertoriés en tant que mutation, pour voir si celle-ci pouvait être dangereuse ou non pour la communauté. Comme cette affaire remonte à deux ans et que les Sables n’a pas connu de crises sanitaires digne de ce nom, je dirais que non. »

Là, ça pose un problème, Devon risquait de n’être pas très neutre car pour lui, il se fit surtout à des probabilités et qu’il considère la piste comme de la merde simplement parce que celle-ci est « peu probable », qu’elle soit magique ou non. Il va falloir creuser, car visiblement pour lui cette piste ça ne valait même pas le coup de bouger son cul d’ici pour aller la vérifier.

« Rebecca Wilmard était, il fut un temps, récupératrice avant de rentrer dans la milice quelques années après la naissance de sa fille. C’est une situation plus stable. Tout ce que je sais, elle a disparu pendant un an et demi avant de refaire surface il y a deux ans. Même si le docteur reste une tête de mule concernant le secret médical de ses clients, il a dû trier le vrai du faux et me demander conseil sous prétexte que sa cliente n’avait pas inventé l’eau chaude. Mais bon, de tout ça, j’imagine que vous vous en moquez un peu et que vous voulez mes résultats, à défaut de pouvoir avoir ceux de Arthas ? »

Il a l’air de connaître personnellement le médecin pour l’avoir appelé par son prénom. Ami ou non, il avait dû se montrer vague ce jour là.

« Modification physique où cette Rebecca, selon lui, paraitrait maintenant plus jeune, peu importe si elle dépassait la trentaine. Le problème, Rebecca faisait déjà assez jeune avant sa disparition selon pas mal de monde... juste que maintenant que derrière son dos, son nom commence à être utiliser au même titre que Da-Madame Blake ou Eleanor Predieger pour les blagues sur les milfs... Connaissant Arthas, il a dû faire une analyse sanguine classique avec le peu de matériel qu’il a, donc pas de mutation du génome trop visible ou présence de je ne sais quel nanomachine, sinon il ne serait pas venu me poser la question. Je lui ai dit que ça pourrait être dû à un sort permanent ou un effet magique entropique mais j’ai penché sur autre chose. Je lui ai dit de classifié ça en tant que mutation magique lié à une régénération cellulaire, ça expliquerait la période d’hallucination le temps que la mutation magique se stabilise. »

Effet entropique, veut dire effet hasardeux après un sort arcanique ou un rituel foireux, souvent dû à une zone où les fluides sont instables. Du jargon de mage en somme... Sinon c'est quoi ses histoires de blagues sur les milfs ?

Autant Amnicus savait qu’il pouvait sortir des théories sans preuves, qui faisait que ça menait à des conclusions assez foireuses, autant Devon ne s’était visiblement pas trop foulé sur ce cas qui remontait d’y a deux ans. Limite un coup de bol qu’il en ait parler à Dana par courrier, la première fois qu’il lui en avait parler, il avait dû bien chercher à remplir la page d’un sujet comme un autre. Juste que pour lui, ça restait peu crédible à un tel point qu’il ne s’était pas fait chier à fouiller davantage. Selon lui, cette Rebecca avait erré dans le désert pendant deux ans sous l’effet d’une hallucination ? Pour le peu que les collègues la considéraient de base pour une originale un peu stupide sur les bords, mais sympathique, ça pouvait passer et ne prêteront pas trop attention à ses dires si ce n’est les amuser un peu cela pouvait largement passer : dans le Wasteland y a pire comme énergumène. Ceci dit, vu sous un autre angle, travail bâclée de la part de Devon ou non, sa conclusion restait plus plausible que de trouver la fontaine de jouvence.

Fait chier, le mieux serait de demandé à ce Levranf mais les infos, il ne les aura pas de la bouche de celui-ci. A l’intéressé elle-même ? Était-elle vraiment crédible ? Car le point de vue de Devon de passer à autre chose après une affaire peu importe se comprenait. Encore une fois, il faudrait le rapport de Levranf pour y voir plus clair puisqu’il a pris la peine d’avoir une « discussion innocente » avec un ami pour avoir un point de vue d’un sorcier, discussion pas si innocente puisque Devon a repéré de qui il s’agissait.

Après, y avait d’autres questions sur lequel discuter avec Devon, car certains sujets n’avaient pas été développés et comme l’individu se montrait coopératif, autant en profiter.

Devon soupira, comme s’il cherchait exactement par où commencer.

« Pour commencer « laquelle ? » mais aussi « quelle version ? », car si c’était aussi simple il suffirait de suivre la première autoroute d’avant-guerre construit pour l’occasion car ça aurait été une destination touristique lucrative. Mais si je devais me fier aux rares analyses que j’ai pu voir lire jusqu’ici, elles se rejoignent comme quoi elles se situeraient à la fois dans notre plan et un autre. De préférence, situé sur une veine importante de magie, pour le mieux instable puisqu’il y a une « rupture » entre notre plan d’existence et un autre : Comme les ruptures ou les déchirures dimensionnelles peuvent être lié aux astres, ça ne fait que creuser des probabilités déjà bien basse. Qu’elles ne sont aussi pas si inépuisables que l’on le croit car certaines par le passé, certaines se sont taris. Enfin, l’existence d’une source de jouvence, a souvent un certain impact régional, peu importe si elle est trouvée ou non car certaines civilisations jouissaient de son influence sans s’en rendre compte. Souvent un âge d’or, qui finissaient souvent par un âge sombre ou sa chute dès qu’elle commençait à perdre en puissance. »

Que des informations flous et mine de rien, l’exemple sur l’autoroute pour la destination touristique n’était pas si mauvais. Rien que la rupture d’un plan d’existence sur un autre rendait les indices flous ! Et le pire, ce ne sont pas des théories, ce sont des faits !

« Y a quelques archéologues et experts qui ont théorisé comme quoi les sources de jouvence serait une sorte de concept ayant sa propre identité. Puisqu’en trouver une ressemble plus à une épreuve ou un calvaire, et que ses épreuves ne sont jamais définies à l’avance, pour décider à qui elle se lierait. Cette théorie a le mérite de sortir des chantiers battus, expliquerait pourquoi chaque légende liée à ses fontaines varies d’une civilisation à une autre, peu importe si elle parle en réalité de la même. Ça expliquerait aussi pourquoi si peu de personne ont réussi à en trouver une, peu importe les moyens modernes mis à disposition d’avant-guerre. Sinon il aurait été facile de les trouver en scrutant une région 24 heures sur 24 pendant plusieurs année un lieu par satellite… »

Inutile de demander de théoriser sur des théories, ce Devon n’était pas du genre à perdre son temps là-dessus et il se fiera à une idée émise.

« La source du Nil en aurait été une à une époque. Brocéliante des légendes arthuriennes aussi. Il y a eu une course aux Etats Unis qui a provoqué indirectement la rué vers l’Ouest : on croyait qu’elle se trouvait en Floride, elle était en réalité en Californie, les explorateurs y sont arrivés trop tard et n’y ont trouvé que de l’or. La ruée de l’or y était liée ? Peut-être, beaucoup à l’époque cherchait à faire fortune. Coïncidence ? Les légendes commencent bien quelques parts. C’est pour cela que je trouve cette histoire de concept intéressante. »

Il touilla son café, en restant debout et en prenant appui sur le meuble derrière lui.

« Les dernières en date serait celle de l’Himalaya et de l’Amazonie. Inutile de m’interroger sur l’Himalaya, un océan nous sépare de ce continent. L’Amazonie serait lié à la création de l’Empire Inca, mais aussi de sa chute, même si jusque-là, il n’y a eu aucune preuve archéologique comme quoi cet empire se serait enfoncé davantage dans la jungle Amazonienne. La jungle était déjà réputée meurtrière avant l’apocalypse, maintenant ça doit être pire. »

Yehinatal ne venait pas de l’Amérique du Sud lors de son voyage avec Zhalme ? Sans parler de la remarque de Coinfeet et le nombre de fois où il a ragé sur l’Amazonie ? On ne va pas dans un endroit aussi pourri que l’Amazonie par hasard. Le problème, elle avait dû bien cramer avant la tombé des bombes, puis bien morfler avec l’hiver nucléaire qui s’en était suivi. Sauf que le peu qu’en savait Amnicus, vu qu’il vient de l’autre côté du « mur », elle était bien présente, peut-être plus vigoureuse qu'avant et surtout bien pourrie. En clair, les veines de magie souterraine en Amérique du sud, étaient bien active. Le hic : l’Amazonie, c’est aussi vague que vaste. Même en se basant sur ses « informations », ça ne l’aidait pas beaucoup… En fait, même avec le peu d'information qu'il avait sur l'Himalaya, il avait l'impression d'en avoir autant que sur l'Amazonie…

Même si au fond de lui, Devon devait se douter de la possibilité que son interlocuteur fouille les dossiers de son ami, il ne s'attendait pas vraiment à cette proposition aussi directe. Il garda le silence quelques secondes, mélangeant le sucre de sa tasse alors qu'elle était déjà touillée. Bon au moins, si ça merdait tant que ça, il n'aura pas besoin de se poser mille et une question d'où aurait pu venir « la fuite » auprès du chef de la milice. Juste que maintenant, si ça merdait un peu, il n’aurait pas à se poser trop la question.

« Ecoutez, je vois bien que ce dossier vous tracasse tant que ça, je ne vous demanderais pas comment vous vous y prendrez, mais je veux bien réexaminer le cas de Wilmard et revoir mon jugement si vous me le ramenez. Mais sachez que si cela devait merder quelques parts, je n’aurais aucun remord de vous balancez auprès du chef de la milice, avec ou sans preuve. Mais comme vous avez l’air d’être conscient des risques. »

Avec ou sans preuve, Devon semblait conscient que sans preuve, la parole de l’un ne valait guère plus que la parole de l’autre, mais il savait aussi que la milice ne prendrait pas de gants dans le cas où il arriverait « une malencontreuse bricole » au médecin local, et qu’il prendrait plus partie d’un mage locale qu’un mage étranger.

« Vous savez, il y a aussi une chose toute simple à savoir sur Madame Wilmard, vu l’énergumène pas bien méchante je ne vois pas ce qui peut mal tourner de lui poser directement la question sur sa disparition d’un an et demi hormis de se faire envoyer promener. Ici le souci de son témoignage, ce n’est pas de savoir si elle ment ou non, mais de savoir si ce qu’elle a vu est réel ou si c’est dû à une hallucination dû à la mutation magique dont je vous ai parlé plus tôt. Si un bon trois quarts des mutants sont tarés, il y a une raison et qu’ils soient magiques ou non ne change rien à cette affaire. »

Il réfléchit à une dernière chose avant de rajouter une condition à laquelle il n’avait pas tilté sur le moment.

« Ah oui, il y a un petit quelques choses que je rajouterais dans notre « accord » et que je vous demanderais de ne pas considérer comme une menace, mais plutôt une mise en garde. Vous venez de Los Angeles, non ? Vous devez savoir ce que cela signifie. Ici, il n’y a que vous, moi, Arthas et quelques rares personnes aux Sables qui, jusqu’à preuve du contraire, savent que Rebecca est une « mutante », magique ou non n’y change rien. Vous comprenez que si la communauté apprenait qu’il s’agit d’une mutante, magique qui plus est, quelques personnes et moi-même n’hésiteraient pas à faire en sorte qu’elle sache que la fuite vienne de vous. Il y a toujours moyen de se faire vider dessus un chargeur de fusil mitrailleur par le dommage collatéral en question avant que celui-ci ne se fasse lyncher par les gens des Sables pour quelques choses qui les dépasse. »

C’est vrai que tant qu’il n’y a pas de preuve du contraire, elle restait une mutante cataloguée comme « mutante magique ». Les mutants n’ont jamais fait bon ménage dans le Wasteland pour les deux raisons citées auparavant tel les risques de problème sanitaire pour certaines mutations (surtout pendant les périodes où le génome est instable), mais aussi du fait qu’une bonne parties des mutants étaient devenu fêlées après ne pas s’être remis mentalement de cette période, pour le peu qu’ils aient survécu au choc post traumatique dû à la mutation. En tant qu’habitant de Los Angeles, Amnicus en était conscient. Alors si en plus elle est « magique » pour une ville qui n’appréciait pas les sorciers, inutile de se faire un dessin.

L’endroit en question n’était pas bien difficile à trouver : une des rares maisons en bois retapé à neuf, avec comme extension un bâtiment en bois. La communauté savait comment caresser dans le sens du poil les rares médecins compétents du Wasteland, en « offrant » les locaux qui pouvaient faire office de logements de fonction. Ça se voyait que les Sables recevaient des « dividendes » de la part des Nomades de Guz Torbal pour se payer ce luxe... A voir l’endroit dégagé au niveau de la cour, l’endroit devait abriter une tente pendant les périodes de marché. Même si « le cabinet médical » n’était pas important, il restait trop grand pour être entretenu seul et le médecin devait être au moins secondé par une personne. L’endroit visiblement l’électricité à voir le câble électrique qui pendait jusqu’au quartier voisin, celui des usines.

Pendant le début de la ronde, Coleman prit la parole pour exposer son idée, sachant qu’Amnicus en avait déjà penser une partie.

« Si je devais donner mon avis, le mieux serait que tu prennes rendez-vous avec ce Levranf au sujet de ta jambe, puis te contenter de bouger ta tête affirmativement sur des choses que tu sais déjà. Je ne sais pas trop si cette baraque à le minimum syndical en alarme, mais une fois que je serais à l’intérieur je trouverais bien un moyen de faire diversion pour amener le médecin à quitter provisoirement son bureau. Ça te donnerait l’occasion de fouiller. »

La baraque est… ben une simple baraque tenue par un simple docteur de campagne, où les dossiers médicaux de ses concitoyens devaient se trouver dans un tiroir rouillé du bureau. Et où le seul souci qu’Amnicus pouvait voir, était que le bâtiment se trouvait dans un quartier passager, puisque les usines se trouvaient pas bien loin. Visiblement, pas de sécurité magique d’actif, il faudrait voir s’il n’y avait pas de réactif à certains endroits stratégiques mais comme Coleman s’est proposé d’agir une fois que Tole serait à l’intérieur (il rentrerait donc dans le bâtiment à l’intérieur de son ancre), la question ne se posait plus.

A « l’hôtel », il devra reloué une tente puisqu’il n’a plus accès à la tente de la veille.

Coleman n’avait pas l’air d’être très convaincu pour se mémoriser un dossier en quelques minutes après l’avoir trouvé, le bon terme étant « survolé » dans ce cas. En espérant que Tole fasse fausse piste, sinon il risquait justement d’être plus conséquent.

« Si tu le dis, pour avoir mis la main sur des rapports de médecin légiste par le passé, je n’y comprenais déjà pas grand-chose à mon époque alors maintenant… Après je comprends le point de l’autre mage, ce Hinman, ce n’est pas comme si le médecin regardait le dossier médical tous les mois : il ne s’est pas fâché pour le vol et je vois mal ce Levranf arriver à fixer une date de la disparition du dossier médical. Et ce n’est pas comme si elle tombait souvent malade vu ses « antécédent » ta Rebecca… Ou alors ce médecin à un grain et c’est son amant caché à un tel point que je ne veux pas savoir ce qu’il fait à chaque fois qu’il ouvre ce rapport médical… »

Il marquait un point, il disparaîtrait que ça ne serait peut-être pas le crime parfait, mais difficile de fixer une date exacte quand ce dossier devait se trouvait tout au fond d’un tiroir vu la première lettre du nom. Ou alors le toubib a un grain. Il y aura de l’eau qui aura coulé sous les ponts après le méfait, mais aussi AVANT si le vol était parfait. Au pire, il le refera puisqu’en parler ne serait-ce qu’à une personne, ça reviendrait à se discrédité tout seul.

Pourquoi un tel point de vue ? Faire une projection astrale est une chose, faire une projection astrale puis une apparition astrale en est une autre. Amnicus, en tant que chaman, en est capable mais il savait d’avance que pour agir sur des objets du plan matériel risquait d’être épuisant. De plus, réadapté son sens basé sur la vue pour lire des documents risquaient d’être très flou car s’il gardait la perception des fantômes, il ne verrait qu’un tas de fluides (certainement lié au bois) et il serait de décéler des tâches d’encre, même après avoir identifié la nature du fluide de celui-ci. Alors si en plus il devait retenir des termes médicaux, tout cela risquait de faire beaucoup.

Ceci dit, il paiera de nouveau 20$ pour avoir la même chambre que la veille. Seuls les draps ont visiblement été changé. Sa petite patrouille astrale ne fit que confirmer ce qui fut dit plus tôt : ce n’est qu’une petite clinique tenue par un particulier… du moins pour la clinique car quand il jettera un œil par les usines, il y aura un petit quelques choses qui l’intriguera. Un petit esprit vagabond dénué de conscience, très peu puissant mais qui fit comprendre son utilité à Amnicus vu la « ronde préprogrammé » qu’il faisait : même si les Nomades de Guz Torbal ne le gueulait pas sur les toits, il devait y avoir parmi la sécurité un mage chargé justement pour la sécurité magique du quartier industriel. Un watcher spirit alarme si on devait se fier au jargon de mage, et qui ne surveille que l’astrale. Amnicus pouvait le bannir sans soucis et sans alerter mais ça reviendrait à faire comprendre au mage, quand il devra faire sa ronde en vue d’en réinvoqué un après que le délai du service soit terminé, qu’un petit malin l’a banni (et donc relevé de plusieurs niveau la sécurité)… Dans tous les cas, ça ne concernait que le quartier industriel, la maison de Levranf n’est visiblement pas dans sa zone de patrouille.

Hormis ceci ? Rien d’étrange.

Voler était quelques choses, ici c’était les soucis qu’il fallait gérer. Si un vol de dossier passait inaperçu pendant plusieurs mois ne pouvait rien provoqué, ici les soucis qu’il pouvait provoquer était de savoir dans quelle main il terminerait en vue de portée préjudice à autrui. Avec Devon, ce dossier avait plus de chances à finir dans la chaudière une fois examinée. Autant dire qu’il ne fera pas de mal à grand monde… Si quelqu’un devait avoir des remords dans le Wasteland avec ce genre de raisonnement, il y avait de fortes chances qu’il raisonne ainsi sinon à Los Angeles il aurait des nuits blanches s’il passait en dehors du passage piéton.

En fait, avec ce watcher qui ne demandait qu’à être banni et en n’y réfléchissant deux fois, son raisonnement ne tenait pas la route : déjà, actuellement il ne représentait aucune menace au vu d’une ronde qui ne comprenait pas la clinique et tant qu’il évitait le quartier industriel, il y avait aucune chance qu’il vienne prévenir le mage adverse. Et surtout, il y avait peu de chance que ça rapplique la milice et la rende hystérique en ne sachant pas trop quoi chercher s’il devait « jauger » le comportement suite au leçon théorique reçu jusque-là (Los Angeles est un cas à part avec l’Horreur). En fait, ça reviendrait à relever d’un ou deux niveaux la vigilance de la sécurité pendant quelques jours. Avoir des miliciens qui raisonnaient la tête froide là où en temps normal les rondes se faisaient avec le cerveau débranché pouvait être considéré comme pire et relevait de l’inconscience de faire sortir tout ce petit monde inutilement de leur routine traditionnelle. C’est-à-dire emmerdante… Quoi de mieux s’ébahir devant deux clébards qui s’emboitent pendant une ronde avec son collègue quand il n’y avait plus aucun ragot de mégère à se mettre sous la dent ?

A première vue, la clinique possédait le strict minimum en équipement médical, certainement spécialisé pour la médecine généraliste et les opérations urgentes là où les maladies et les problèmes plus graves devaient être traités dans une ville plus grande tel que Los Angeles. Amnicus dût quand même prendre son mal en patience puisqu’au moment des consultations, il y aura trois clients avant lui, l’infirmière faisant office de secrétaire à l’accueil quand elle n’était occupée dans une arrière salle, où Amnicus put voir quelques lits avec des patients à peine quelques secondes. Le seul moment où il parlera avec elle, ça sera pour lui annoncer que c’était 75$ la consultation d’entrée de jeu, les frais supplémentaires, le docteur l’annoncerait. La médecine, un métier rare pour un métier de luxe.  Coleman n’aura pas besoin d’aller chercher bien loin pour sa diversion puisque les chambres sont trouvé. Une heure passa où il devra se contenter d’un livre de grosses voitures de collection bien blingbling comme seul occupation (sauf si la BD « Apprends à lire avec Oui-Oui » l’intéresse). Puis vint enfin son tour.

Docteur Arthas Levranf:

Que dire en se fiant aux apparences ? Demi-elfe à l’apparence entre trentaine et quarante ans, Tole savait qu’il avait à faire à un demi-elfe qui avait plus de bouteille qu’il ne le laissait paraître, avec quelques siècles d’existence vu que le sang elfe semblait actif chez lui. Juste qu’il a fini par sentir les années passé entre temps. Il le fera rentrer dans son bureau, assez spacieux et bien rangé, avec le matériel traditionnel pour ausculter le plus gros. Sur un meuble, il y a même un petit scanner portable pour les analyses traditionnelles, signe comme quoi les Nomades devaient certainement participer financement pour « inciter » ce genre de personne à rester dans ce trou perdu rempli de rednecks. Le regard un peu blasé de ce quotidien faisait ressortir assez facilement ce genre de pensées. Il comprit assez facilement la raison de la visite en le voyant un peu boité. Inutile de dire que c’était récent, s’il devait utiliser son scanner portable, il s’en rendrait vite compte que ce n’était pas le cas.

« En gros, cette blessure vous lance. Vous êtes prêt à suivre quel genre de traitement exactement ? Opération chirurgicale classique avec une rééducation ? Une vis dans la rotule ? Régénération magique suivi aussi d’une rééducation ? Ou bien cybernétisation ? Sachant qu’il y a la classique qui est assez lourde, à la plus légère et pointu qui ne change que les muscles. Si je ne fais pas dans la cybernétisation de pointe et même la chirurgie de pointe, j’imagine que ce rendez-vous a pour but de vous aguillez vu votre métier, et que les médicaments ne font plus tout. »

Il a pris Amnicus pour un mercenaire visiblement. Même si cela n’a pas été dit clairement, en fait ça dépendait surtout de l’argent qu’il était près à mettre sur la table, et donc savoir vers quoi rediriger son client. Après tout aujourd’hui, c’était l’heure à la consultation et Levranf était là pour conseiller son patient.

Pour le moment, il ne se passe pas d’évènement imprévu : en même temps la consultation venait à peine de commencer.

Levranf se contenta de prendre son scanner et demander à Amnicus de lever une patte de son pantalon pour scanner. Scanner assez peu précis, avec des données peu précises pour une réelle opération mais qui, comme il le pensait, était du matériel assez avancé que l’on trouverait d’habitude plutôt sur une mission entre les mains du mercenaire qui faisait office de toubib. Bref, du matériel à 4 chiffres, et seulement en connaissant les bonnes adresses. Merci les Nomades.

Pendant ce temps-là, si Amnicus eut la désagréable surprise de voir un ordinateur, il eut malgré tout l’agréable surprise de ne pas voir d’imprimante. Le médecin devait certainement utiliser cet appareil pour comparer les différents noms de médicaments, leurs molécules et les différentes allergies lié à celle-ci, certainement plus rapide à chercher que dans de la paperasse. La bonne surprise liée à l’absence d’imprimante était surtout liée au fait que c’était un « toubib à l’ancienne », prouvant qu’il préférait remplir ses « ordonnances » à la main quand il s’agissait de renvoyer un client chez un collègue. Sinon, pas de trace de casier à document, il faudrait fouiller pour savoir où il rangeait cela, puisque ce médecin semblait être un peu maniaque du rangement à en juger le bureau, mais aussi ce qu’Amnicus avait pu voir dans la salle d’attente.

« La guérison par arcane d’organique, à peut-être le mérite d’être plus rapide autant pour la récupération que pour la rééducation, mais ce n’est plus tout à fait le même prix. Rareté des mages utilisant cet arcane, sachant qu’en plus il faut souvent plusieurs visites au fur et à mesure que le muscle reprend de la force, surtout dans le cas d’une blessure ancienne comme la vôtre. C’est souvent la solution rapide pour les personnes qui utilisent les fluides pour x raisons. »

Ah ? Il a tilté que c’était un utilisateur des fluides ? Possible mais l’information était vague qu’il ne risquait de rien suspecté. Y a bien des non mages qui faisaient péter des pierres alchimiques en voulant se passer de grenades, ou qui utilisait des armes à base de fluides. Le médecin ne sembla même pas relevé la chose : qu’Amnicus utilise un flingue enchanté, ça ne le regardait pas.

« Si je devais me fier au prix d’un arcaniste en organique classique capable de restructurer les os et les muscles à l’origine, ça reviendrait dans les 2000$ la guérison, comptez dans les 3000$ pour les deux ou trois visites et les conseils de rééducation, et vous pourriez courir comme un lapin au bout de 10 à 15 jours. Pour la classique sans magique, ça reviendrait à moitié prix de la somme que je viens de vous dire, avec peu être une rééducation pouvant aller jusqu’à deux mois. Les deux cas, je peux vous conseiller quelques personnes à Los Angeles. »

C’est sûr que la magie, dans ce monde, ça restait un luxe.

« En fait, ça dépends combien de temps vous comptez vous mettre « en retraite forcée » et si vous utilisez ou non les fluides. Si vous êtes toujours actif en tant que mercenaires et que vous prenez déjà des médicaments, une vis dans le genou, certes rudimentaires, ne perturberait en rien vos fluides et vous pourrez reprendre assez rapidement, même si pas moment vous vous sentirez obligé de prendre quelques anti-douleurs lors de grands efforts, mais avec plus aucune séquelle physique digne de- »

Un bruit sourd et un petit cri se fit entendre dans de l’autre côté, le talkie-walkie à la ceinture du médecin ne tardant pas à grésiller.

« Docteur ! Un patient de la salle de repos est en train de faire une crise de folie ! Venez m’aidez ! »

Le médecin ne s’attarda pas plus que cela, se levant de son bureau, mettant la main une poche pour en sortir une seringue. Etait-ce vraiment un tic propre à tous les toubibs du Wasteland d’être « armé » ainsi ? A croire…

« Merde! Veillez m’excusez, je reviens dans deux minutes. »

Sans attendre, le médecin sortit en courant, laissant la porte entrouverte. Visiblement, y a quelques personnes dans la salle d’attente, mais trop occupé à se lever à son tour pour regarder l’évènement qui devait se passer dans la salle de repos.

C’était surtout que dans le cas d’une possession, il fallait quelqu’un à moitié dans le coltard, et dans une clinique dans une salle de repos, c’était un peu « open bar » pour à peu près n’importe quel esprit un minimum capable de faire de la possession forcée. Tant que la cible ne revenait pas à elle ou que les réactions du cerveau n’atteignent pas un seuil trop critique, les chances de se faire naturellement éjecter était très moindre. En clair, à partir du moment où Levranf le piquera, y avait des chances que Coleman n’arrive plus à faire réagir le cerveau, et donc plus aucuns muscles. Le temps de le plaquer contre le lit, le piquer, et vérifier les pronostics vitaux tout en interrogeant son infirmière, ça laissait quand même peu de marge de manœuvre.

Le bureau, parlons-en un peu plus sérieusement. Maintenant qu’Amnicus pouvait faire ce qu’il voulait, il pouvait voir que la fenêtre ne pouvait être ouverte que de l’intérieur. Un cambrioleur aurait été obligé de péter la vitre… Un minimum de sécurité vraiment minimale. Le reste, une petite bibliothèque avec des livres de médecine certainement jamais ouvert par le docteur puisque la médecine, il était censé la connaître par coeur, mais surtout là pour avoir un effet à minimum prestigieux. Quelques livres sur les plantes, mais aussi sur les créatures magiques… ça ne surprendrait pas Amnicus que certains lui demandent de jouer les vétos pour certaines créatures, même si ce n’était pas son boulot. Le bureau quand à lui, fut le premier endroit où fouiller, avec quelques casiers coulissants, sachant qu’un trousseau de clés se trouvent sur la serrure de celui-ci, signe que la nuit, tout était fermé mais que le jour, c’était loin d’être le cas. La serrure pourrait être très facilement crochetable mais… ça foutait en l’air tout apparition astrale puisqu’une action aussi complexe ne pouvait pas être fait durant ce procédé. Ironiquement, les trucs les plus stupides pas pensé pour un tel cas suffisait amplement…

Ce toubib est un maniaque du rangement, Tole lui piquerait un stylo qu’il s’en rendrait compte. Le dossier était bien rangé là où il le devrait elle, tout au fond dudit tiroir coulissant. En soit même, avoir la lettre W à son nom était une planque à elle seul puisque difficilement accessible vu que tout était serrer et que le tiroir ne pouvait pas être tiré davantage. Ordonné jusqu’au bout ce Lavranf. De toute manière, en W, il n’y avait qu’une seule famille aux Sables, les Wilmard. Par contre, il faudra expliquer pourquoi la plupart des dossiers font une page, deux pages grand maximum0, et que celui de Rebecca D. Wilmard en fait tout simplement six, avec photos d’autres photos à l’appuis. Visiblement, à chercher compliquer, le détective privé local (puisque visiblement quelqu’un à pris des photos volées en photos), les appareils photos numériques tenaient dans une poche, à défaut de pouvoir avoir un réseau et de servir de téléphone portable. Ses trucs ne servent jamais, mais on pouvait en avoir des bons à 100$ sur le marché et en négociant correctement, on pouvait facilement avoir une grosse réduction « parce que tout le monde s’en fout de ce genre de matos » pour le peu que l’on ait du bagou. Trop tard…

Quelques photos en effet puisque c’était « lisible » au premier coup d’œil : celui de la « photo de mariage » de Rebecca et son mari (c’est-à-dire une photo sur un lieu de fouille avec quelques invités plus bourrés l’uns, plus bourrés l’autres), avec une date en dessous qui remonte à plus de 18 ans. Une autre photo remontant à trois ans avec pas mal de miliciens, certainement une photo de groupe avec les personnes qu’elle fréquente le plus. Au vu du changement, ses photos confirmaient les dires de Devon : c’est-à-dire qu’elle pouvait être catapulter en femme qui paraissait jeune puisque malgré la trentaine passée, elle avait l’apparence d’une femme de 25 ans. Les dernières photos en revanche « clochaient », puisque même le décors et l’apparence de Rebecca n’étaient pas logique.

Photo suspecte:

A première vue, c’était une photo « volée » d’un cadre sur une table de nuit. Y a de la jungle à l’arrière, rien à voir avec une forêt comme Prescott. La seconde photo semble être avec sa fille, où la mère passerait facilement pour la petite sœur. Si la dernière photo ne prouvait rien, la première photo n’avait rien de logique, et à moins d’un photo montage, n’avait pas été prise dans les Etats-Unis. De quoi intrigué. De quoi aussi intrigué Levranf puisque, visiblement, il avait pris les services d’un privé qui est allé jusqu’à rendre une petite visite chez les Wilmard alors qu’il n’était pas invité. Clairement, la dernière photo, elle paraissait plus jeune que lors de son mariage...

Concernant les documents… Bonne nouvelle : contrairement à une certaine Ansley et Dana, l’écriture est super visible. La mauvaise étant donné que Levranf n’utilise QUE des termes de médecine pendant ses explications. Autant Amnicus savait qu’il pourrait les comprendre, mais seulement la tête reposée et en comprenant où il voulait en venir, mais certainement pas à chaud, avec les documents en main, en partant du principe que le toubib pouvait rentrer de nouveau dans son bureau à tout moment. Encore moins en deux à cinq minutes… Sachant que cela peut être deux tout comme cinq minutes… Autant ne pas prendre de risque !

A défaut de pouvoir le vol parfait, les documents finiront sous la veste avant de refermer le bureau comme si de rien n’était. Le docteur finira revenir au bout de trois minutes, Amnicus le voyant regarder un instant SUR le bureau pour voir si rien ne manquait. Putain de maniaque va ! Rien ne manquait, avant de repasser à son client.

« Désolé pour l’imprévu. On n’en était où déjà ? »

Après avoir empoché le dossier les photos et tout remis en place pour ne pas être grillé par son vol Tole revins à sa place. Il était temps car quand le médecin revins il vis Tole en train de replacer sa prothèse orthopédique à sa jambe qu'il avait du enlever pour être examiner d'un air absorbé sur le réglage de sa prothèse. Quand le doc revins Tole fit mine de revenir à la réalité.

- Mmm ?! Ah oui ! Vous étiez en train de m'expliquer les différences de tarif entre la chirurgie par magie et la chirurgie classique. Finalement vu mon budget actuel je vais plutôt me laisser tenter par le classique. Par contre je crois que en parallèle je crois que vais surtout me trouver un travail un peu plus pépère de ce que je fait habituellement afin de financer mon opération mais surtout il faut bien que je mange. Dit il assez ennuyé.

Là c'était vrais. Maintenant qu'il était renseigné et si il était possible de se faire opéré aux sables il faudrait qu'il trouve un job à mi temps pour financer son opération. Ou alors qu'il rentre à L.A et reprend son travail à la morgue où comme exorciste ce qui prendrait quand même des lustres non seulement pour rassembler une somme de 1000 $ supplémentaire pour vivre mais aussi le temps de la rééducation. Il n'empêche que comme Tole maitrisait la magie organique bien qu'elle était à petit niveau il y avait certainement moyen de l'employer pour accélérer la guérison mais en faisant extrêmement attention.

Après avoir réfléchit Tole demanda au médecin des information des lieux où il pouvait tenter de se faire opérer.

Le médecin ne releva aucunement la question du budget : ce n’était pas avec lui qu’il fallait voir ça, mais avec le chirurgien et son équipe qui s’occupera d’Amnicus.

« Les prix, il faut voir ça avec les personnes concernées : ici je n’ai pas le matériel adéquat pour les opérations trop complexes hormis celle où les gens se prennent une balle, ou pour la pose d’implant cybernétique classique. »

Il prendra une lettre et commencera à écrire quelques choses, avant de la signer, et la mettre dans une enveloppe avant de la cacheté avec de la cire.

« Pour la chirurgie classique, je vous conseille le Docteur Farnass ou même son collègue Endrew Douglas, tous deux à l’hôpital de Los Angeles. J’aurais pu vous conseillez le Docteur Culligan qui est le meilleur chirurgien de la région que je connais mais il doit se réorganiser suite son départ précipité de Port Poussière. Et mes rares contacts avec Polis sont eux aussi pour le moment indisponibles. »

Les toubibs du Wasteland se connaissaient visiblement tous, ou du moins de réputation si Tole devait le prendre au mot. A défaut de n’avoir croisé que de temps à autre « Miss Aimable », Amnicus venait d’apprendre le nom du type qu’il avait réussi à agacer l’autre soir à l’hôpital lors de son tour de garde. Ironiquement, les deux noms cités, il les connaissait déjà.

Quant à sa petite maîtrise en arcane organique, elle était suffisante pour accélérer le processus de rééducation mais le souci restait le même : NE PAS faire le guignol et encore moins des efforts pendant le rétablissement au risque de voir les résultats de l’opération tout bonnement ignoré. En fait, c’était la seule et unique raison pourquoi Yehinatal n’avait jamais cherché conseiller Amnicus et le renvoyer à l’hôpital pour sa jambe puisqu’il était du genre à se flageller lui-même quand on lui disait de prendre tout simplement du repos.

« C’est une lettre recommandée, elle n’est pas indispensable mais ça facilite les rendez-vous. En espérant que vous avoir été utile. »

Tole ne posa pas de questions. Il pris simplement la lettre remercia aimablement le docteur et sortis ensuite de la clinique.

Après avoir récupéré Coleman Tole retourna à son hôtel impatient de lire le dossier et en retranscrire son contenus dans son grimoire. Pour plus de précaution Tole encoda le dossier en l'écrivant en grec. Il en refera une copie plus tard qu'il enverra à Dana si jamais le cas de Rebecca pouvait être exploité. Tole avait un début d'idée mais il fallait déjà qu'il étudie attentivement le dossier en premier, en second qu'il ai l'avis de Devon après qu'il l'ai étudier et trois qu'elle envoie une copie à Dana afin d'avoir son avis d'autant plus que Amnicus avait pas mal de paramètres qu'il devait vérifier.

En lui même le dossier et les photos sont assez intrigant. Tole se demandait pourquoi le docteur avait constitué un dossier avec visiblement des photo volés. Réfléchissant un moment Tole se demanda si le docteur allait se plaindre à la milice suite au vol si jamais il découvrais le vol (le plus tard possible espérons le). C'était louche et Tole se demandait si le médecin s'intéressait au cas de Rebecca par dévotion par son métier ou si il ne bossait pas pour quelqu'un. A bien y réfléchir pour un docteur vivant dans un trou (n'ayant pas peur des mots), il avait pas mal de relation dans le gratin des grandes ville y compris Polis. Tole n'y était jamais allé mais il avait entendu des choses comme quoi Polis était en avance technologique comparés aux autres citée mais plutôt fermée aux étranger.

Remettant à plus tard ses questions et après avoir lu attentivement et retranscrit le dossier Amnicus s'intéressa aux photographies notamment celle ou elle faisait des fouilles. Le nécromancien ce demandait si cette photo de Rebecca ne datait pas de peu de temps avant sa disparition de deux ans (faudra qu'il demande à Devon). Par curiosité le nécromancien tacha de trouver où approximativement cette photo as été prise.

Cela ne semblait pas facile à première vue mais Tole avait une astuce. Le décors dans la photo était celui d'une foret tropicale, rien à voir avec la végétation de Prescott. Comme Tole avait des connaissance encyclopédique des plantes du fait de ses capacité d'herboriste il tacha de repérer les plantes qui lui sont familière et fouilla ensuite dans sa mémoire pour déterminer les emplacement ou il pouvait trouver facilement ce genre de plante.

Pas con non plus il essaya aussi de trouver un autre indice des lieux dans le décors. Rebecca sur la photo était entourés de types. Il y en avait certainement un ainsi dans le reste du décors qui avait un signe distinctif de ce lieu de fouille. Cela et les plantes, cela permettra à Tole de trianguler approximativement le lieux ou le pays ou la photo as été prise.

Amnicus étudia attentivement le dossier médical, ou plutôt décrypta à en juger le jargon de médecin utiliser. Il y avait priori une feuille en double, mais où l’une était rempli par l’ancien médecin des Sables, créer il y a une vingtaine d’années avant d’être repris par Levranf après avoir repris les fonctions de son prédécesseur. Rien d’étrange : taille, poids, groupe sanguin, signe particulier physique, bilan de santé et tout le flanflan habituel, il y a même les différents jobs à l’époque pour servir de rappel lors des différents bilans. Si les termes étaient plus accessibles, bizarrement Amnicus hésitait sur quel médecin il préférait tellement l’écriture ressemblait à des pattes de mouches. Rien de bizarre, une césarienne il y a 16 ans pour la naissance de Noemi Wilmard, une baisse auditive à l’oreille droite suite à une explosion lors de fouille il y a 11 ans, et une blessure par balle il y a 9 ans lors d’une fusillade aux Sables. A juger des brèves explications, elle a perdu son mari Edward Wilmard à cette époque, et a rejoint la milice peu après cet évènement car il semblerait qu’avant cela, Rebecca participait à des fouilles et à la prospection, en tant que spécialiste en explosif. A en juger par le changement d’écriture, Levranf a dû prendre le relais il y a 10 ans.

Amnicus ragea en lisant ensuite la deuxième page : il aurait gagné du temps en commençant par là puisque Levranf méritait d’avoir une écriture soignée, lui au moins. Pourtant, c’était à partir d’ici que le « a priori » était bancal. Le Docteur Levranf a cru bon garder le rapport de l’ancien médecin même si celui-ci était devenu obsolète. Taille plus petite, poids plus léger, si Amnicus n’avait pas lu la première page, il aurait trouvé étrange seulement quelques détails : on ne voit pas tous les jours écrit « cicatrice de césariennes totalement résorbées malgré le travail de boucher du Docteur Hunkins. ». La cicatrice à l’avant-bras gauche pour la blessure par balle a elle aussi disparu. Condition auditive optimal. C’est bancal. Amnicus dût même se creuser la tête sur ce Rhnull suite à ce soudain changement de groupe sanguin. Il n’en comprit que la définition que bien plus tard pendant sa lecture. Ce dossier est « vieux » de deux ans, et à en juger par la lecture, la dernière fois que Levranf avait dû y toucher, remonte à plus d’un an. De plus, si « humain » figure sur la première page, le médecin utilise le terme « humain éveillé » sur la seconde. Une façon contournée et moins insultante pour dire « mutant magique » puisque dans le jargon magique, toute créature doué de conscience est logiquement éveillé à la magie, même les personnes les moins perceptibles à la magie.

La suite sont surtout des examens médicaux où rien d’étrange est à noter : santé parfaite. Cependant Levranf s’est malgré tout penché sur « des courbatures à se rouler par terre » s’il devait réutiliser les mots de Rebecca, qui ont duré pas loin de trois jours, avec présence de fièvre. Il dit qu’il ne pouvait que se fier aux explications du patient, et même s’il prétend ne pas être satisfait de sa version, il mettra cela sur le dos du changement physique trop soudain lié à la morphologie et surtout la taille de Rebecca. En clair, pour lui, ce changement aurait dû la tuer, soit une blessure interne à une organe qui aurait provoqué une hémorragie interne, soit une mort traumatique. Il mit cela autant sur une bonne dose de chance que sur le fait qu’elle se soit shooté à la morphine à cette époque.

La suite de cette partie concerna des analyses sanguines, du bon gros jargon médical et des histoires d’hygiène puisque le médecin insista sur l’impossibilité de faire d’analyse génétique digne de ce nom. Même si Amnicus n’y comprit pas grand-chose, il a dû faire quelques croisements avec les feuilles précédentes. Rhnull est visiblement un groupe sanguin si rarissime (appelé « sang d’or ») qu’il ne figurait pas sur les livres de biologie. En clair, compatible à tout mais double tranchant : les transfusions ne fonctionnent pas sur elle. Levranf a aussi remarqué qu’une transfusion de la part de Rebecca équivaut à se faire régénérer légèrement (effet à 30% de celui d’un stimpack classique). Rebecca a très bien compris cela, et il semblerait qu’elle ait été jusqu’à menacé le médecin « de lui faire bouffer son bureau et d’y laisser ses dents dessus » si cela devait se savoir. Deux poches de sang de 30 centilitres sont stockées quelques parts en cas d’urgence et il semblerait que Rebecca ne soit pas au courant. Le seul bas qui blesse, le médecin ignore si c’est dû à une quelconque bénédiction,

Cette partie réponds aux questions de Tole concernant Levranf : il ne l’a pas fait par déontologie mais pour la sécurité de la communauté le tant de savoir si Rebecca représentait un danger hygiénique. Il n’a pas non plus fait filtrer ce rapport à personne d’autres hormis quelques personnes haut placé des Sables : si ce rapport avait fuité lors d’un examen génétique, le cas Rebecca ne se poserait plus et elle se serait prise une fléchette anesthésiante dans le cul en sortant bourré du bar tard un soir avant de finir ligoter dans le coffre d’une voiture. Ce qui explique aussi pourquoi Levranf n’a même pas pris le risque d’en parler à l’une de ses connaissances de Polis. Le dernier cas, ça explique aussi pourquoi Rebecca a récupéré si facilement son poste de milicienne (poste si demandé) alors qu’elle avait disparu pendant un an et demi : avoir sous la main un stimpack sur pattes était toujours utile. Cette partie du rapport stipule que ça ne soigne pas les maladies : visiblement ça ne coutait rien à Arthas de tester ça sur le premier type qui avait un rhume…

La troisième partie concerne l’état psychologique de la personne, en tant que médecin il est en droit de s’improviser psychologue. Si d’abord le médecin colle ça sous l’excuse de l’hallucination suite à une mutation de son génome (il reprend la théorie la théorie de Devon), au fil des récits, l’avis semble un peu différent : la cause est la dernière partie qui n’a PLUS RIEN à voir dans le domaine médical (puisque ça semble être un rapport d’un inspecteur privé à en juger les photos). N’empêche, Arthas a dû perdre pas mal de neurones à l’écouter, Amnicus aussi et pourtant il ne fait que lire. En voyageant vers l’Est en Quad pour rejoindre une patrouille en stand-by à une dizaine de kilomètres de Palo Verde, elle s’est retrouvée dans un pays appelé Guyane près d’une ville qui s’appelle Kourou, après avoir empalé son véhicule contre un mur. Niveau excuse merdique pour avoir disparu un an et demi et ne pas s’être pointé à son boulot pendant tout ce temps, ça atteint des sommets. S’ensuit une histoire abracadabresque, où elle devait rendre service aux locaux de ce coin, et qu’elle a dû partir vers le Sud pour pouvoir payer son voyage du retour. Levranf a eu le courage de poser quelques questions sur ce moment-là, et n’aura eu que la réponse d’un flash lumineux avant ce mur. S’en suit une escapade au cœur de l’Amazonie où visiblement elle s’est retrouvée prise entre deux conflits, celui de locaux indigènes et du Rtacencyrica. Le problème de cette partie-là, est très résumé pour être réellement précise et ce malgré le changement de ton à ce moment-là. Levranf ne s’est pas franchement très concentré sur des aventures, plus occupé à trier le vrai du faux et de se renseigner sur les destinations en général. Il semblerait que Rebecca soit rentrée de nouveau à Kourou « après avoir dynamiter ce fils de pute » (c’est vague et de quelle manière elle cassait des gueules n’intéressait guère Levranf), avant de prendre un navire pour les Caraïbes en vue de rejoindre la Nouvelle Orléans. Visiblement, à partir de ce moment-là, le docteur Levranf n’a pas réussi à en tirer beaucoup plus, la miss préférant parler de Rhum.

La dernière partie est un véritable travail d’enquêteur. Amnicus se doute qu’Arthas a dû avoir l’appui du Conseil des Sables puisqu’à en juger le rapport, il ne vient pas de lui. Un rapport sur le Rtacencyria, un cartel ayant son influence dans les Caraïbes sur les côtes en Amérique du Sud, spécialisé dans la drogue, esclavage et piraterie et qui n’a aucune influence en Amérique du Nord. Guère plus d’info là-dessus, au vu des moyens de communication post apocalyptique complètement détruite avec la guerre. Un rapport sur Palo Verde, un endroit paumé où celui qui l’a rempli, ne voyait pas ce que lui avait demandé de chercher : une perte de temps selon lui. Il a davantage plus brillé en s’introduisant chez les Wilmard pour prendre quelques photos, de plusieurs cadres. Le plus intéressant reste celle où elle tenait une arme avec cette apparence d’ado pré-pubère, avec comme arrière-plan une jungle et quelques huttes, les autres étant soit une photo de mariage (jeune), soit une photo de famille (la trentaine), soit une photo avec quelques types en uniformes militaires (la trentaine), soit une autre photo avec ses collègues de boulot (récente, donc apparence d’adolescente).  Le changement de ton de la troisième partie du rapport à dû se faire au moment où Arthas a reçu ce rapport.

Sinon, il y a peu de chance que le médecin rejette un œil à ce dossier. La dernière « mise à jour » date d’y a un an. Il a dû passer à autre chose à partir du moment où il a « conclu » que Rebecca ne représentait pas un danger… Et aussi après s’être fait menacer de se faire casser la gueule si jamais on lui parlait de lui pomper son sang ou que ce dossier finissait entre les mains de quelqu’un d’autres qui lui…

Ce qui répondit à la dernière question d’Amnicus : non le toubib ne risquait pas de prévenir la milice le jour où il se rendra compte de la disparition de ce dossier médical, autant pour la santé de sa gencive que pour sa crédibilité professionnelle.

Les documents sont recopiés en plusieurs exemplaires et ça lui aura pris une bonne partie de la journée puisqu’il n’était pas loin de 17 heures quand il aura terminé. Amnicus a vraiment du mal avec la technologie, tout en se donnant du mal : un téléphone portable et une carte SD ça auraient été quand même plus rapide.