Tout ça à cause d'un serpent

Vu le poste d’observation que l’élément inconnu avait, il n’allait certainement pas attendre bien sagement qu’un Deathclaws s’approche, montrant une nouvelle fois la complication qui était de communiquer avec d’autres espèces qui faisaient autre chose que grogner et se dévorer. En tout cas, l’élément inconnu prit la fuite assez rapidement, sans trop cacher sa présence à partir du moment où Spirit se décida de quitter le toit de sa voiture. Ce qu’il vit ? Un humanoïde rouquin, équipé de visiblement d’un étui dans le dos, habillés assez chiquement mais qui avait connu de meilleurs jours. A cette distance, une bonne cinquantaine de mètres, c’est tout ce qu’il eut le temps de voir mais deux choses restaient certaine : ça restait trop bien habillé pour un parasité et l’étui, ce n’était certainement pas un fusil de précision sinon il n’aurait pas loupé Spirit et son frère à cette distance. Comme ça avait commencé à décamper dès l’instant où ça avait bougé dans sa direction, le Deathclaws n’allait certainement pas se la jouer discret et se faire devancer. Sa menace, il se contenta de la dire en courant et même si mettre le feu était assez inouï chez lui pour une raison assez inconnue, il n’eut pas le temps de voir de quelle manière il y parviendrait.

Spirit sprinta jusqu’à l’entrée de l’immeuble en question. Pas de bruit si ce ne fut qu’à un moment, une fenêtre et du verre brisé se fit entendre. En regardant dans l’allée, c’est un jeune rouquin qui ne tarda pas à monter à une échelle de secours au troisième étage pour rejoindre les hauteurs. Purée, ce morveux veut prendre de la hauteur pour jouer au saute immeuble et en profitant qu’un Deathclaws était assez peu adapté à monter à son tour aux échelles, et théoriquement, inapte à penser à monter une échelle. Du côté de Spirit, même si il n’a pas encore accès à cette échelle, il doit encore avoir accès à l’escalier de la sortie de secours pour la rejoindre, signe que l’inconnu avait une bonne avance. Manquerait plus qu’il soit apte à faire du parkour et ça risquait d’être assez compliqué à le rattraper, même à la loyale.

Un humain vivait dans cette forêt. On lui avait pourtant dit que le lieu était inhabité. Pour Spirit, ça changeait la donne pour cette forêt. Il ne voulait pas « cohabiter » avec des humanoïdes. Autre la prophétie de la déesse, c’était une de ces raisons qu’il voulait quitter Phoenix. La cohabitation entre humain et deathclaw, peu importe l’intelligence de l’un ou l’autre, allait être extrêmement difficile. Personne n’aime avoir des machines à tuer, destructrices, d’humeurs changeantes et illogiques qui attaquent gratuitement comme voisin. Et ces trucs n’aimaient pas avoir des deathclaws comme voisin.

Le lézard ne pouvait pas se permettre de laisser cet humain partir et s’il donnait sa position à d’autres humains? Spirit était généralement le chasseur et non le chassé et il ne voulait pas prendre de chance avec son frère blessé. Il s’élança à l’intérieur de l’hôtel et y grimpa les escaliers d’urgence pour atteindre le sommet du toit. Si cet homme voulait faire du parkour sur les toits, Spirit allait le poursuivre. Bien que ce n’était pas sa ville, la connaissance de terrain urbain était un peu une de ses spécialités et dans la chasse, rien n’était fait à la loyale.

D’accord, il ne voulait pas tuer l’humain. Ses anciens lui l’avaient fait plusieurs, mais pas lui personnellement et il ne voulait pas créer ce précédent, surtout pas dans ce genre de situation. L’idée de tuer une créature consciente et intelligente lui laissait un goût amer dans la bouche. Arrivant au toit, il observa s’il avait réussi à arriver à temps avant que l’humain ait pu prendre du souffle ou même arriver lui-même sur le toit. Il allait l’avertir de stop, au pire, il le menacerait de tirer, le revolver à la main. Il voulait simplement parler, négocier. Il allait tout faire son possible pour que l’humain ne quitte pas l’hôtel. Il voulait des réponses et surtout, une garantie qu’il allait être en sureté.

Ce fumier avait l’air d’y connaître lui aussi un rayon en architecture d’avant guerre : il savait où trouver des échelles de secours et de portes de sortie aussi bien que le «Spirit d’avant» à en juger à ses déplacements. En fait, tout se jouerait aux capacités physiques de chacun ici: l’un était plus impressionnant que l’autres, mais aussi plus gros là où le second était moindre mais visiblement passait partout... Ou presque à en juger avec l’étui qui rabota l’une des fenêtres pendant ce qui sera, une course poursuite. Spirit se rendit même compte que l’étui était trop étroit pour être un quelconque fusil si il prenait le temps à être déballer.

Car course poursuite, même si l’un fut sur le plancher des vaches, avoir un physique comme le sien quitte à devoir faire deux fois plus de distance quand il se rendit compte que ce rouquin sortait pas par la fenêtre à laquelle il l’attendait, l’aida bien plus. Ce ne sera pas sur l’hôtel puisque Spirit fut pris de vitesse, mais au bâtiment adjacent que tout se jouera. Malgré qu’il commençait à être sérieusement devancer, il a fallu que le jeune jette un coup à d’œil en direction du «stop» pour le voir braquer son arme dans sa direction. Un moment de déconcentration lors d’un saut plus exactement, celui où il avait sauté pour arriver sur le toit d’en face, il loupa son saut pour se vautrer dans les escaliers métallique qui servait autrefois pour les évacuations anti incendie, finissant par se vautrer en partie contre le mur et dans son élan, passer par la fenêtre dans un brouhaha pas possible.

Ouille, pas rattraper encore, mais ça, ça a dû bien faire mal ! Il risque de ne plus jouer les ninjas urbains après un coup pareil !

Voyant l'humain se prendre le mur, le deathclaw grinça des dents. Cela à dû faire mal. Il n'avait cependant pas le temps de de lui demander s'il allait bien, peut-être blessé c'était le temps d'essayer de rétrécir le gap qu'il avait entre lui et sa proie. Essayant de le rejoindre, il observa s'il avait d'autres opportunités de le ralentir ou même le faire tomber.

Peut-être un coup de balle entre les jambes en visant le sol pour le faire tomber, une bourrasque de vent pour le déstabiliser ou tout simplement un bon sprint quand il aura l'occasion pour finir par un placage au sol. Il ne devait qu'avoir une opportunité qui s'ouvre.

Spirit hésita un instant à emprunter cette même issus de secours avant d’abandonner cette idée: trop de rouille et il n’était pas un poids plume. Vu le saut foireux, il savait que le fugitif courait déjà moins vite après un tel choc, raison pour laquelle prendre cette bonne vieille entrée, puis monter des escaliers pour rejoindre le troisième étage. En tout cas, il y avait quelques bruits assez bruyant, même si de là le pas de course n’en ressemblait plus vraiment à un.

Une fois arrivé au couloir d’où cet inconnu avait sauté, le Deathclaws n’eut besoin de regarder que part terre pour se donner du trajet de sa cible : il saigne. En jetant un oeil à l’appartement d’où il était sorti, il avait raté à tel point son saut que ce n’était pas les pieds devant qu’il avait passé la fenêtre, mais le corps, et s’était raccrocher sur un bout de verre encore présent sur la fenêtre. En clair, il suffit de suivre le sang, et fini les Yamakasi du post apo. Quelques bruits dans un appartement à l’opposé du couloir se fit entendre, en attendant approchant, Spirit eut le réflexe de jeter un coup d’oeil avant de se retourner : Si le sang se dirigeait vers une autre pièce, ce dernier avait servi par la même occasion pour tracer quelques choses. Si ce qui avait été réellement tracé était hors du champs de vision de Spirit, il y avait clairement une ligne entre de l’endroit où un signe avait été très certainement tracé, jusqu’à un endroit qui semble être le salon. Spirit avait beau être un novice en matière de rituel, mais ça sentait clairement le déclenchement d’un effet magique à distance.

Quelques bruits viendront du salon, mais se fut surtout une voix féminine grisonnant dans un talkie-walkie qui se fit entendre. Suivi d’assez près d’un bruit de verre.

«Tiens -core -peu.»
«Grouilles-toi, quand un Deathclaws a la dalle, ça n’attends pas.»

Spirit suivi les traces de sang jusqu'aux glyphes du rituel. Utiliser son propre sang pour l'empêcher de se faire attraper. L'humain ne se saurait pas blesser s'il avait simplement écouter Spirit. Pourtant il avait bel et bien réussi à faire des phrases qui avaient du sens, non? Si t'es intelligent, fait signe sinon je brûle tout. C'est simple à comprendre puis un stop. 3ème chance non? Il s'en allait essayer de négocier au travers du mur, à sa taille la voix portait bien loin mais il attendit les paroles, assez blessante sortant d'un walkie-talkie. Fierté brisée. On l'insultait. C'était stéréotypé ce qu'il était. Il fait un grognement intérieur. Fini d'essayer d'être pacifique. On n'insultait pas les deathclaws en face de lui. S'il ne pouvait pas passer par la porte pour aller attraper cet idiot, il allait créer sa propre entrée.

Arrivant à un mur du salon qui était loin des glyphes, Spirit fit un pas en arrière en visant le mur. Il plaça son épaule pour faire bélier et compta dans sa tête jusqu'à 3 et fonça dans le mur. Un mur de gypse et de vieilles charpentes en bois n'allait pas trop le résister et il aura l'avantage de la surprise. Il allait attraper ce mec par le cou et lui dire très clairement. Que les commentaires de sa copine étaient racistes et que de toute manière, il avait déjà manger.

Le Deathclaws prit son élan, pour défoncer le mur d’appartement, mur pas bien épais en temps normal et maintenant moisi avec le temps. Bizarrement, cela lui donna un petit flashback concernant des mafieux qui avait vider sur un chargeur tout entier sur une personne dans le couloir. Ici, la moisissure en plus ! Il passa le mur sans soucis dans un beau brouhaha, ou plutôt le premier mur, car se fut dans la salle de bain et plus exactement le pied dans un WC. Clairement, ce mur ne tenait à rien, un homme costaud aurait pu y parvenir. Mais Spirit était certain, il était dans la bonne direction de la voix. Le second mur sera le bon, cassant au passage le mobilier. Il renversera au passage le fuyard qui avait un genou posé derrière la commode, avec une lance dans une main, la seconde posé à même au sol sur un autre glyphe. Pas besoin d’être un connaisseur en magie que ça sentait l’activation d’un glyphe à distance. En tout cas, la voix grisonnante, il savait d’où elle venait, de son épaule gauche, puisque le talkie walkie s’y trouvait.

Le rouquin en question:

Il finit par être projeté au mur sur le côté, le Deathclaws voyant la blessure à la cuisse, une belle lardasse, blessure qu’il s’était faite à la chute. Il était à moitié sonné par le choc, les fesses de nouveau à terre, mais ce type avait clairement les réflexes d’un guerrier puisqu’il n’avait pas lâcher la lance. La lance, à voir certains glyphe dessus, Spirit était certain de sa nature magique. Quant à savoir quel nature, là, c’était une toute autre histoire.

Parfois, créer sa propre entrée la meilleure des solutions, même s'il fallait parfois casser de la porcelaine. Ici une toilette qui n'avait rien demandée. Au moins de cette manière, il était certain de ne pas se prendre ces glyphes au visage et à voir la position du rouquin sur d'autres glyphes. Bien qu'il n'était pas mage, il n'était pas inconscient qu'un mage était un opposant versatile. Ses petits tours de passe-passe n'arrivaient pas aux genoux d'un mage plus ou moins entrainé. De toute manière, malgré son armure naturelle, il ne voulait pas se prendre une balle de feu à la figure.

Il profitant qu'il était encore sous le choc, il fallait mieux le maitriser rapidement. La main avec la lance était la plus dangereuse, surtout qu'elle semblait enchantée. Il piétina la main qui tenait la lance, s'il ne la lâchait pas comme ça au moins il ne pourra pas la boucher. D'une autre patte, il fit pareil sur la jambe non blessée. Avec sa patte, il agrippa la tignasse du roux et le forçant à être coucher au sol, le menaçant de ses griffes avec l'autre.

- Qui êtes-vous et pourquoi m'espionnez-vous? Sachez qu'on deviendra jamais vos zombies!

Le vous était au pluriel et non singulier, il était plus intéressé à savoir qui était le groupe humain qui vivait dans la région que l'individu.

Le rouquin geindra, lâchant la lance lorsque le Deathclaws la lui écrasa. Pas de cassure ou quoi que ce soit, juste qu’un Deathclaws ça faisait son poids. Si il finira par parler, se fut au moment où cette douleur vive et courte passa, car sonné, Spirit fut surpris de ne pas le voir autant sonner qu’il ne l’aurait cru. Même pas la vingtaine, il était peut-être mage mais l’entrainement était bien plus proche de celui des guerriers-mages que du cliché des longues robes que l’on pouvait avoir.

«Aïe! Bordel ! Heureusement que je surveille ! Dans ce bled on se fait bouffer le cerveau par des parasites si on baisse la garde !»

La douleur passé, Spirit fut certain que l’humain lorgna sur le collier, et qu’il avait compris qu’il servait certainement de moyen de communication même si d’autres questions devaient lui traverser l’esprit pour pouvoir être capable de l’utiliser correctement. Malgré la situation, l’autre parti raisonnait rapidement, signe que faire face au danger n’était pas une première pour lui pour garder un tant soit peu son sang froid. Pas de réponse du talkie walkie accroché à sa ceinture : logique, il n’appuyait plus dessus.

Le deathclaw profita qu'il lacha la lance pour lui donner un petit coup de pied pour l'éloigner du mage avant de replacer rapidement sa patte sur l'avant bras de celui-ci. Il était cependant plus solide qu'il ne le pensait, se remettant du choque assez rapidement. Il ne le montra pas mais cela rassura le lézard un peu, au moins il n'allait devoir attendre trop longtemps pour avoir des réponses. Bien que la première réponse clamait son innocence, il ne s'identifiait pas. Mais Spirit le crut pour la simple et bonne raison que le rouquin ne semblait pas vouloir être dans cette forêt et qu'il était en mode survie. Il prit le risque de baisser la patte et lui lâcha la tignasse.

- J'ai pas la dalle, j'ai mangé déjà.

Il fallait qu'il revienne là-dessus, il ne pouvait pas laisser ce détail passé. Après tout, c'était la raison pourquoi il a pris la voie "je passe au travers d'un mur comme un bulldozer" que la voie plus pacifiste. Alors que le mage zieutait le collier, Spirit lui zieutait le walkie-talkie. Il en profita pour l'arracher à la ceinture, clouant toujours le mage au sol avec ses pattes arrières. Si les pantalons du mage ne survivait pas la force du deathclaw, au moins Spirit ne serait plus le seul sans pantalons.

-  Tu diras à ta femelle que tu es encore en vie et après tu répondra à mes questions.


Il pesa sur le bouton et plaça le walkie talkie près de la tête du rouquin. Il ne voulait surtout pas que quelqu'un d'autre se pointe dans le building.

- Et maintenant, qui es-tu, que fais-tu ici et c'est quoi ces parasites?

Il réfléchit un peu aussi avant de rajouter

- Et as-tu vu deux mages, un grand lézard et une sorcière dans les parages. C'est mes compagnons de voyage et nous avons été séparé.[/color]

Maltraité un mage pour éviter qu’il ne se concentre correctement, si cela faisait parti d’une des règles sur la manière de «maîtriser un sorcier», elle n’existait pas par pur sadique mais plutôt par pur survie de son geôlier quand il n’avait pas le bon matériel sous la main. Raison pour laquelle ce genre d’énergumènes possédaient un peu d’ingrédient alchimique et ce même pour des effets magiques qu’ils connaissaient sur le bout des doigts. Là, comme le rouquin était secoué d’un peu de partout, ça ne changerait rien si ce n’était de mourir inutilement. Faute de mieux, il se montra coopératif et répondit au talkie walkie.

«C’est bon chérie, la situation est sous contrôle.»

Il grimaça sous la douleur, Spirit ne le lâchant pas.

«Un esprit majeur de la nature fêlée qui a un contrôle sur le milieu parasitaire. En gros, ça cherche des «porteurs» pour pouvoir les contrôler tel une ruche.»

Si Spirit devait se fier à ce qu’il savait déjà par le biais de Zhalme et Zofia, le jeune mage a été à l’essentiel. S’il se fit à Jaryla, il y avait bien une histoire d’esprit derrière tout ça. Ca collait, le rouquin avait fait visiblement sa petite recherche correctement pour connaître ce second critère que Zhalme et son élève ignoraient.

«Deux mages ? Attends... comment ça ? Y a que ça qui a réussi à arriver jusqu'ici ?!?»

La dernière question, les deux partis ne sont pas sur la même longueur d’onde...

Le rouquin ne s'identifia toujours pas ce qu'il frustra Spirit mais le fait qu'il coopérait relaxa aussi le deathclaw. Les informations qu'il donna sur l'esprit l'inquiéta, bien qu'il se doutait que l'esprit était la cause des parasites, il ne pensait pas que la phrophétie de Jaryla allait être aussi difficile à faire. Il se demande même dans quoi il s'était embarquer. Au moins, il n'aurait pas un autre humain présentement sur le dos. Il devait cependant changer de stratégie pour gagné contre cet esprit, ce n'était pas sous la menace que le mage allait s'identifier, donner plus d'information ou l'aider. Quand il allait s'habituer à la douleur, il y avait des chances de devenir de nouveau une menace. Un peu de clémence était de mise et de plus, ils avaient un ennemis commun.

Spirit laissa la jambe du mage se libéré mais garda le bras sous le poids de sa patte.

- Tu attendais Zofia et Zhalme? C'est eux qui sont venus me porter cela à la demande de connaissances commune.

Dit-il en pointa le collier. Créant une certaine fausse innocence il continua

- Ils parlaient de fouilles... à propos de cet esprit? Ça me pose un problème. Il y a trop d'humain dans mon territoire. Principe de destruction mutuelle à venir entre eux et ma meute. On m'a parlé de cette forêt et j'y suis venu pour en faire mon territoire. Je pense que nous avons un ennemis en commun, je ne vais pas abandonné ce territoire car on m'a dit qu'il n'y avait pas de campement humain y vivant.

Il lâcha finalement le bras et lui proposa sa patte pour l'aider à se relever.

- Je propose une trêve, je suis Spirit. Ignore le style très... sauvage, je suis plus intelligent que je ne le parais.

Peut-être s'il se présentait en premier, il aurait plus d'informations utiles si elles étaient dites volontairements.

«Qui ça ? Ils font parti du groupe avec qui mes parents arrivent ?»

La réponse ne fut pas celle que Spirit aurait espéré : visiblement ce jeune faisait parti de ses éléments imprévus pour un programme déjà bien assez anarchique comme ça. Même si cet élément pouvait aller dans le sens de Spirit, les imprévus restaient quelques choses à gérer.

«Je ne connais pas l'équipe qui est censé nous rejoindre. Je sais juste que ma sœur est reparti à Los Angeles pour conseiller à mes vieux d’emprisonner Wakani dans un réceptacle plutôt que de le détruire. Après, je ne connais pas trop les détails, l’alchimie et les rituels, ce n’est pas trop mon domaine.»

Ouais enfin, les petits rituels passe partout faisant office de piège magique, il s’y connait plus que Spirit. Mais maintenant qu’il en parlait, le Deathclaws comprit d’où tenait la formation de mage de ce jeune : c’est un môme d’un couple de mage. Pas n’importe quoi puisque capable de financer une expédition depuis Los Angeles.

«Okay on fait comme ça. Moi c’est Denzell Blake, un mem-ohattendsdeuxsecondes !»

Le revirement de la discussion, Spirit en comprit la raison assez tardivement, un bruit de craquement se faisant entendre un peu à l’extérieur, par la fenêtre avant que celle ci ne vole en éclat, une racine assez imposante poussant le Deathclaws contre un mur, celui ne tenant pas mais suffisant pour le faire chuter. Le problème, il était emmêlé que cela en devenait difficile à se dégager : la cause du fait de n’avoir aucun élan pour correctement utiliser sa force. Le peu que Spirit arriva à voir en relevant la tête, était un Denzell qui ne savait pas trop où donner de la tête, regardant par la fenêtre de là où le sort venait.

« Attends une minute Zoey, je ne sais pas qui a pactisé avec ce Deathclaws, mais c’est une sorte de familier sinon je serais déjà en morceau. Il est euh... de notre côté. Il est de ceux qui sont censé arriver.»

Zoey ? Mais pas de chérie ? Il avait dû passer un message comme quoi ça se passait mal de son côté à ce moment là. Pourtant la voix féminine avec ce léger accent bizarre entendu plus tôt à la radio viendra de l’entrée. Foutue mage et tour de passe-passe... Si un fils d’un couple de mage n’arrivait pas à identifié où avait été lancer un sort, alors ce n’était pas la peine pour Spirit de comprendre de quel moyen elle s’y était prise !

«Je n’arrive pas à étendre tous les sens de mon familier : je né rien entendu de votre discussion mais je me disais qu’il agissait bizarrement. Plus bizarrement que celui dehors. Moins bizarre que ton «chérie» même si je t’avoue que ça m’a plus excité sur le moment depuis le temps que je te le demande.»

Zoey:

Spirit avait déjà croisé une chamane et l’accoutrement souvent lié à la tradition culturelle ou magique qu’elle suivait. Là, c’était plus sauvage, plus une allure de druidesse que de chaman à en juger les grigris fait maison à base de peau d’animal ou autres. Ah oui, à moins que ça soit du surpoids, elle est enceinte même si elle n’était pour le moment pas gêner.

«On fé quoi maintenant ?»
«Ben j’aurais dit : on le relache mais je ne sais pas trop comment il peut réagir.»

La druidesse ressera quelques instants les liens, pour venir un peu plus facilement dans le champs de vision.

«Je suis Zoey, druidesse et Vénérable de ce lieu depuis la mort de ma maîtresse. Alors je te le demande une fois: je retire les liens et on essaye de discuter, puisque «mon chéri» semble te faire un minimum confiance. Ou alors on passe par un pacte de promesse de non agression mutuel. Je n’aimerais pas que tes amis m’en veuille à cause d’un malentendu.»

Élément imprévu, le deatchclaw détestait cela. Il avait une bonne raison aussi; les deux dernières fois qu'il en avait eu dans son chemin il était mort. Ses anciens lui en tout cas. Les expériences avec le serpent et LUI n'étaient pas les plus agréable à ce souvenir. Il y allait avoir d'autres humains qui allaient arriver dans la forêt. Il soupira, lui qui voulait s'en éloigner le plus possible. Même s'il avait le même but au final, rien ne disait qu'ils allaient partir après. Il aida le récemment présenter Denzell à se relever.

-Enchant...

Et un autre élément imprévu l'agrippa, littéralement. Le poussant au mur et l'empêcha de bouger. Spirit se mit à jurer et se débattre pendant que Denzell expliquait ;a situation à ce nouveau élément imprévu. Foutu Homos Inopinatum. Il réagit un peu plus violement lorsque Denzell théorisa qu'il était un familier, beuglant contre les deux humains.

-NON! Vous avez pas idée comment c'est insultant? Ça ne vous est jamais venu à l'esprit que je suis peut-être ma propre personne, né comme ça? Indépendante d'un fichu mage? Déjà que tu m'insultes en sortant que j'étais un bouffe-tout et ensuite un familier?

Il essaya de nouveau de se défaire de ses liens sylvains qui serrèrent encore plus lorsque l'inconnue s'approcha de lui. L'idée de faire un pacte le fit grincer des dents.

-Pas besoin de pacte, on était déjà en train de discuter avant que tu n'arrives. Et l'autre, c'est mon frère qui est blessé. Grogna-t-il,malentendu, ça doit être les hormones. Eh, je ne peux pas fuir les femelles enceintes. Autant qu'avec ma meute qu'ici.

Tant qu'à être insulter, autant insulter de son côté même s'il recevait des coups en réponse. Il était capable de les prendre.

«Pourtant ça collerait, quand un familier devient plus puissant, il développe une-»
«-Oui, on a compris, un être doué de conscience. Bon après, excuse-moi, les probas ce n’est peut-être pas mon truc, mais je ne sais pas si au bout du compte ça doit me rassurer.»

Le rouquin venait d’avoir la sagesse d’interrompre sa petite amie qui, si elle avait continué, n’aurait fait que garder la situation sous statu-quo, voir pire. Après, les probabilités, c’était sûre, ça ne jouait pas en la faveur de trouver un bon raisonnement. Non : même un grand théoricien en magie n’irait pas choisir l’option du chaman qui a commis un acte reconnu comme interdit par les siens et par le divin. Dans le meilleur des cas, un familier qui avait trop évolué, dans le pire des cas un (gros) rat de laboratoire où un mage avait mumuse en faisant des trucs pas très clairs. Mine de rien, la dernière version s’approchait de la réalité.

«Qué ce que je fais alors?»
«Détaches-le, avec le merdier que ça a foutu, on n’a pas toute la journée.»

Le sort cessa, les branches devenant bien plus sèche au point que Spirit pouvait dorénavant les forcer.

«J’imagine que l’on n’a pas d’infos à se partager. Tu as un lieu pour discuter calmement ou on a le choix de l’endroit ?»
«On se terre dans une grotte, c’est assez spacieux, même si tes cornes vont racler le plafond. Si ton frère arrive à se tenir, il a l’air plus... sauvage ?»
«Ça, c’est un peu l’hopital qui se fout de la charité...»

Les derniers dires du rouquin n’avait pas l’air de viser Spirit, mais plutôt son amie.

- Ouais et connaître la raison de mon existence deviendrait un peu trop métaphysique pour moi et ça ne me rassurait pas plus.

Répondit-il au rouquin d'un ton de voix ironique tout en donnant un coup final aux branches en se libérant. Il retomba sur ses pattes et s'étira les épaules et le cou, une grosse bête comme lui n'avait pas l'habitude d'être pris contre un mur comme ça.

- Vous vivez dans une grotte et c'est moi et mon frère qu'on traite de sauvage. Il n'y a rien de mal à être un peu plus sauvage, on est plus heureux le plus loin qu'on est de la civilisation. Il leva le bras et toucha le plafond. Je suis habitué, ce n'est pas comme si vous aviez construit et détruit votre monde pour les trucs à ma hauteur.

Il baissa le bras et haussa les épaules, désintéressé.

- Quant à mon frère, vous savez, je ne peux pas prévoir ce qu'il va faire ou ce qu'il pense. Et puis, un animal blessé, c'est un peu difficile le lire, non? D'ailleurs, si vous nous invitez si gentiment chez vous, le mieux serait de venir le chercher avec moi. Il doit avoir entendu tout le brouhaha que vous avez créé et... il toucha son revolver à sa ceinture, nous ne sommes pas trop fan des bruits forts, je pense que vous êtes conscient de la raison.

Zoey avait peut-être un accent inconnu à hacher au couteau, mais elle avait au moins le mérite de savoir lire entre les lignes. Étrangement, elle n’avait même pas regarder par la fenêtre en parlant du «frangin sauvage», comme quoi les lieux avaient correctement scrutés avant d’intervenir pour secourir le rouquin.

«Hors de question que tu mé fasses soigner un Deathclaws, ça s’appelle l’instinct de survie. Mé comme je t’en dois une, il doit yé avoir une fiole de soin dans la grotte. Potion pas trés raffinés, pas eu le temps pour ça mé ça devrait le faire.»
«Je sais que cé un gros molosse et que c’est plus ma frangine qui gère ça habituellement, mais tu n’as pas peur que ça l’empoisonne?»
«Au pire, il la purgera mé l’overdose non vu le gabarit.»
«La dégueulera quoi...»

Les deux n’avaient visiblement pas tilter que le revolver montrait avait un quelconque enchantement : ils ne se sont pas posé la question sur le moment puisque presser à déguerpir.

La descente de l’immeuble se fit rapidement, la blessure de Denzell se refermant assez vite mais où Spirit aura conscience d’une chose : il restait un état de fatigue chez le jeune homme à cause de la perte de sang. Rejoindre le frangin se fit convenablement puisque «malheureusement», si il avait bougé d’une bonne vingtaine de mètres pour être près d’une ruelle, c’était pour avoir écarteler un de ses infectés/zombies et réduit en charpie. Le bon côté ? Il était calmé. Le mauvais côté, ça fit grimacer la druidesse qui se décida d’emprunter un vieux canal, qui, selon ses dires, menait à une vieille réserve naturelle. Spirit la sentait nerveuse, comprenant pourquoi : à partir du moment où le frangin avait été repéré par l’infecté, si «l’ennemi» fonctionnait en ruche, il savait où il était. L’avoir tué était une bonne chose mais si il l’avait chopé dans une ruelle, c’était que cette «chose» était capable de ne pas sauter au cou d’un adversaire sans réfléchir.

Donc oui, les deux humains se savaient traqués à partir de là. Quitte à un peu pataugé dans l’eau, ce lieu semblait offrir une mauvaise course poursuite à ses infectés car malgré la nervosité, selon Denzell, leur mouvement restait moins précis que celui d’un être vivant. Et dans la vase, c’était un coup à ce qu’ils se cassent la gueule.

Coucou:

Par contre ça, ce n’était pas prévu au programme et que dire ? Belle bête avec ses cinq mètres de longueur ? De quoi faire un bon paquet de bottes de croco. Au moins, le groupe verra arrivé cette masse informe à une trentaine de mètres. Le pire dans cette histoire ? Cet énorme sac à main sur pattes n’avait pas l’air d’être plus infectés que ça puisque Spirit avait eu à plusieurs reprises le loisir (?) de voir que ce parasite avait tendance à laisser des séquelles physique assez glauques digne d’un film d’alien. Alors oui, il avait quelques cicatrices, mais c’était dû à des combats à en juger au quelques griffures. Et ses quelques cicatrices, Spirit en avait une vague idée de la provenance, en voyant non loin de la bordure une sorte d’oiseau assez maigre mais réduit en charpie. Il semblerait que dans cette région, il n’y ait pas que les ours et maintenant, les Deathclaws, qui soit visés et que Wakani veuille rajouter dans son bestiaire. Et Spirit venait de tomber sur l’un des bestiaux contre qui cet esprit c’était cassé les dents.

Oiseau infecté réduit en charpie:

L’expression de Spirit se refroidit, ce qui était un peu plus difficile à décerner au niveau du visage vu ses traits reptiliens. Bien qu’ils offrissent quand même des soins, de la manière dont ils parlaient de son frère le rendait mal à l’aise.

-J’apprécie l’offre, mais… c’est quand même de mon petit frère que vous mentionnez. Pas simplement un gros molosse, un membre de ma famille, même s’il est plus sauvage que moi. Il n’y aurait pas moyen de diluer cette potion ou la donner en petite dose sur un certain temps? Simplement pour aider la guérison et son confort? Il soupira, s’il devient trop affecté par les effets du liquide, j’ignore comment il va réagir. Devenir léthargique, malade ou agressif à la suite de cet empoisonnement est autant mauvais pour moi, lui et vous.

Il ignorait d’où venaient ces informations, il les savait, alors que lui-même n’avait jamais pris de médicaments et il n’avait pas de souvenirs que l’humain qui était là avant lui était pharmacien ou alchimiste. Après nous, un médicament ou une potion était un empoisonnement, non? La prise de drogue, autant synthétique que magique, était similaire, mais avec beaucoup plus de risque. Ce genre de concept était nouveau pour lui et effrayant et encore plus qu’il ne l’avait jamais vu en action lui-même sur son propre corps et qu’il allait sûrement être témoin sur son petit frère.

Il essaya de cacher ce stress, le gros « molosse » alpha devait quand même garder une certaine allure devant ces humains, encore plus que devant sa meute. Il croisa les bras et fit un autre soupire, plus défaitiste.

-Je suppose que c’est pour son bien, il ne faut pas courir de risque avec ces trucs qui rôdent. On va le chercher? Je vais le garder au calme, j’ai bien réussi à le faire avec mes deux autres partenaires de chemin.

Sur la descente, Spirit remarqua l’état de Denzell. Il l’avait peut-être un peu trop brusquer, même si ses blessures se refermaient de manière humainement impossible. Il se demanda s’il allait être apte à faire le chemin vers la grotte. Ils retrouvèrent son frère à une vingtaine de mètres de la cachette où il se reposait. Un de ces parasités s’était transformé en viande hachée. Le gros lézard se mit entre son frère et les deux humains et lui fit signe de les suivre, tout en restant calme, mais ferme. Il ferma la marche. Hache aux pattes

Dans le vieux canal, étant un peu plus grand que les humains, il était moins affecté par la profondeur de l’eau et de la vase. Ayant une posture digitigrade aidait amplement, comme s’il chaque pas étaient sur des échasses. Leur progression fut arrêtée par un obstacle qui fonçait droit devant. Spirit ne put que remarquer les parasités gisants au loin et que le gros reptile qui faisait ligne droite sur eux n’était pas un d’eux.

Puisqu’il était à la queue du peloton, Spirit se mit rapidement en face du groupe pour prendre le coup, plantant ses pattes arrière dans la vase du mieux qu’il pouvait et se plaçant en position défensive, la hache de guerre orc perpendiculaire à la direction de l’alligator. Dès que ce cousin très éloigné allait ouvrir la bouche, il allait essayer de faire en sorte qu’il morde la tête de la hache ou au moins, le long manche pour l’empêcher de le mordre ou mordre son frère ou les deux mages. Cela laissera aussi du temps à ceux-ci de contre attaquer.

Les deux réfléchiront assez rapidement sur la question de la diluer.

«Je diré quelques heures. Juste que l’on n’arrivé pas à trouver quelques minutes.»
«Sinon il y a les stimpacks : J’ai repéré une ancienne pharmacie en ville qui ne semble pas avoir été pillé à cause d’un éboulement au moment de la tombée des bombes.»
«Je me suis toujours démandé comment tu faisé pour savoir ce genre de chose.»
«L’habitude des fouilles...»

La discussion tourna assez court quand le crocodile se fit remarquer. Alors si la rencontre ne fut pas nécessairement hostile pour la simple raison que la bête avait autre chose à mastiquer sous les dents, le reste du groupe marqua une certaine hésitation de continuer sa traversée comme si de rien n’était.

«Si il bouffe tout ce qui lui passe sous les dents, comment ça se fait qu’il soit pas parasité depuis le début du réveil de Wakani ? Surtout que l’on traîte l’eau par précaution à chaque fois.»
«Maintenant que tu le mentionnes...»
«Je sais que tu n’as pas le niveau de ma sœur en alchimie mais tu ne pourrais pas...»
«Il me faudré des échantillons pour le savoir. Moëlle épinière, cerveau et cervelet. Il n’y a pas de sbire de Wakani pour le moment dans les environs. On a peut-être le temps.»

Tous les regards se portèrent sur Spirit et son frère. C’était peut-être beaucoup demandé puisqu'il ne les connaissait que depuis à peine une heure. Pour le moment il y avait l’avantage de la distance car un croco de ce genre, c’était pire qu’un pitbull : quand ça mordait, ça ne lâchait plus.

Des stimpacks seraient peut-être mieux pour son frère et avec ses muscles, il serait facile de déplacer l’éboulement et avec l’aide de ces deux mages, ils seraient peut-être plus ouverts à l’aider à développer ses fluides de terre que le laisser à lui-même et des livres « mes premiers pas avec la magie : illustré! » Il n’était pas mage, il ne le serait jamais, mais mieux gérer ses propres fluides serait d’une grande aide dans le besoin. Surtout que ses fluides naturels étaient opposés.

Il se sentit mal à l’aise lorsque la discussion d’éliminer le crocodile pour l’étudier. Il était clairement plus utile que vivant que mort, il gardait son territoire propre des parasités.

- Je ne sais pas, il est plus utile à tuer ces trucs sur son territoire que mort, non? De toute manière, s’il est comme mon espèce, l’acide de son estomac doit digérer les os. Je ne pense pas qu’il y a un parasite, magique ou non, qui peut survivre à ce genre d’acide.

Il soupira, ce n’était qu’une théorie, peut-être que sa théorie était fausse et que les expériences pourraient trouver une manière de trouver un antiparasitaire pour éviter de devenir un scribe de Wakami, mais des 4 du groupe, il était le seul qui était dans un bon état, malgré son épuisement.

- Peut-être revenir si nous en avons vraiment besoin ou il ne doit pas être le seul ici, peut-être qu’avec de la chance on trouvera un juvénile ou un déjà mort? De toute manière, il n’y a que moi ici qui est en état de se battre et se défendre, si on tombe sur d’autres parasités et que je suis aussi hors combat, ça ne sera pas parce que nous sommes dans de l’eau stagnante que ça pu.

«Lé sucs gastriques n'aident pas mé cé plus la raison pourquoi les filaments du parasite ne sont pas compatibles avec le spécimen avant digestion et-»
«Il a raison, on n'a pas trop le temps et peu-être que l'on en trouvera un plus juvénile si on a de la chance. Au pire, ma vieille peut se vanter d'être Maîtresse en arcane organique, des trucs dégueulasses comme on en voit depuis des semaines, ça risque de la faire sourire.»

Le point de vue de Spirit pesa plus qu'il ne l'aurait espéré : c'était lui la principale force de frappe, c'était lui prenait les risques et c'était lui qui aurait dû traîner la bête jusqu'à la terre ferme en vu d'un charcutage rapide et pas conformément dans les règles. Par contre à voir la tête de Zoey, le Deathclaws avait une vague idée de sa pensée : pas certains que tout maître en arcane organique arrive à réparer toutes les séquelles que pourraient avoir le cerveau d'un effecté. Et pourtant, les dieux savent qu'il avait tiqué sur le «maîtresse en arcane», ici c'était le titre, et non la marque de politesse qu'avait l'habitude d'utiliser un élève auprès de son maître. Surtout que bon, «ma vieille» pour «ma mère», même ça pouvait être «affectueux» dans le dos de ses parents, comme marque de politesse on trouvait facilement mieux.

Le groupe avait largement pris de vitesse les pantins de Wakani, le seul éclaireur de la zone servant de déjeuner à plus gros que lui. Zoey avait raison sur un point, la grotte était discrète pour le peu que l'on ne connaisse pas la région, et n'était rien d'autres qu'un attrape touriste d'avant guerre au vu des quelques peintures amérindiennes à peine visible qui s'y trouvaient. Assez petite : Spirit et son frère devront rester un peu accroupi à certains endroits car la fille avait raison : les cornes risquaient de racler le plafond. Une couchette, quelques meubles de présents, tous occupés par quelques herbes et un laboratoire d'alchimiste vraiment primaire pour quelques décoctions assez simplistes, le tout éclairé par une lampe à huile que le rouquin ne tarda pas à allumer à peine rentrer. Ce n'était pas un hasard que Denzell lorgnait sur les pharmacies d'avant guerre pour le matériel médicale, elles restaient mieux équipés que ne l'était la grotte. Le lieu restait clairement une planque temporaire, les mômes ne mentaient en disant qu'ils étaient traqués depuis un bout de temps.

Si les connaissances de Leigh s'étaient mélangés, voir dilués avec celui du Deathclaws, les quelques herbes ils en devinaient l'utilisation. La plupart servait d'empoisonnement à faible dose, à coup de nicotine concentrés pour tuer à petit feu. A jouer à cache-cache en attendant les renforts, le couple empoisonnait certainement certaines réserves d'eau pour que la faune la plus fragile puisse soit migrés, soit se tuer à petits feux pour limiter la propagation du parasite sur la faune la plus fragile, et donc casser l'effet du nombre en obligeant l'esprit fou à devoir miser sur la qualité là où le nombre lui aurait été utile pour mieux surveiller la zone où il maintenait son influence. Réellement efficace ? Spirit ne le savait pas trop, mais c'était toujours mieux que de rester les bras croisés. Anthithèse du druidisme ? Le poison restait assez peu violent à moyen terme. Même si ses connaissances étaient dorénavant superflu, si Zoey avait vraiment voulu anéantir la faune de la région, il lui suffisait de trouver un viel entrepôt de produit chimique et de balancer des bidons au hasard dans les sources d'eau. Après réflexion, le fait qu'un corps soit parasité devait nécessité plus d'eau pour conserver son hôte en bonne santé, et Wakani, selon les explications de la Déesse qui avait chargé Spirit de sa quête, restait «lié» à un lieu, et donc ne pouvait pas se permettre d'envoyer ses «mignons» à une distance où il ne pouvait plus les contrôler.

Pendant que Denzell alluma une seconde lampe à pétrole, Zoey se dirigea vers l'un de ses établis pour regarder une potion à travers d'une source de lumière, Se fut le jeune homme qui posa le premier la question, même si la seconde venant de la druidesse semblait être la même, elle semblait attendre une réponse différente de son conjoint.

«Je ne connais pas de Zhalme ou de Zofia mais ils ne t'ont pas donné le meilleur lieu de rendez-vous. Après je ne connais pas les membres de l'équipe qu'à former mes vieux... Qu'est ce qui vous amène?»
«Moi ce qui mé fait poser des questions. Je comprends que certains Deathclaws migrent quand ils sont trop nombreux, mais je ne vois pas de femelle parmi vous, ce qui va à l'encontre de leur logique.»

Éviter les confrontations inutiles est un rôle d’Alpha. Cela ne servait à rien d’attaquer une proie si un des membres du groupe de chasse pouvait y laisser sa peau, à utiliser des stratégies suicidaires, il ne serait que le dernier membre de sa meute avec sa femelle.
 
Spirit pouvait en revanche décrire la grotte de « douillette », avec beaucoup de guillemets. Même au mall et à l’université, il avait réussi à se créer un coin repos un peu plus confortable que là. Même si être à quatre pattes étaient tout aussi naturel que lui que d’être debout sur deux, la position dont il se trainait n’était pas la plus plaisante.
 
Il se trouva une position couchée plus confortable, sortant sa bande dessinée et la tortue de son sac. Il ne pourrait pas l’utiliser comme lunch si elle était morte étouffée dans celui-ci. Il rouvrit la bande dessinée du début car même s’il avait terminé de lire la courte aventure du flou bleu, son ami le renard à deux queues et le truc rouge qui punch, il n’avait que ça pour se divertir et relaxer après toutes ces péripéties. Il regarda quand même du coin de l’œil les deux mages et leur matériel, il pensait qu’ils allaient se reposer en premier comme lui avant de travailler sur des potions. En voyant les poisons, il se dit que des feux contrôler auraient été plus efficace pour le contrôle de population. Dommage que trouver un Canadair dans le coin et à cette époque était d’une extrême difficulté. Peut-être plusieurs mages d’eau? Il allait garder cette réflexion pour lui-même, cela devait troubler la druidesse de devoir empoisonner les sources d’eau autour, alors lui dire que tout brûler... Savoir fermer sa gueule était un talent perdu aujourd’hui.
 
Puis Denzell lui posa la question sur la raison de sa venue ici, suivi de celle de Zoey.
 
-Pas seulement lorsque nous sommes trop, lorsque nos parents meurent ou disparaissent. La meute se sépare entre plusieurs groupes de mâle et de femelle pour éviter les guerres de territoire et former de nouvelle meute avec des groupes dans la même situation. Nous bougeons aussi quand notre principal prédateur commence à envahir notre territoire, vous.
 
Il tourna la page de sa BD.
 
-C’est en partie à cause de cela que je suis venu ici. Ma meute est encore à Phoenix. Je sais que les humains qui s’y trouvent ne leur fera pas du mal mais j’ai quand même un certain inconfort. La seconde raison, on m’a demandé de venir ici. J’ai décidé de faire scout seul au début mais mon frère a voulu me suivre.
 
L’Alpha tourna la prochaine page mais ferma la BD en soupirant, cela ne servait à rien de relire encore une fois le chapitre de cette histoire s’il ne comprenait pas le contexte. Autant être plus ou moins sincère avec eux, ils avaient un ennemi et but commun. Même si le début de l’histoire touchait plutôt les exploits de Leigh et Mr.Death, il tenait à garder cette partie tabou de sa naissance plutôt secrète.
 
-C’est une histoire un peu longue mais en bref, j’étais en train de fouiller une université pour trouver des livres… pour ne plus être seul dans ma famille, je suis tombée sur un groupe de cultiste qui m’ont attaqué. Il y avait aussi un autre groupe, les Hunters, qui les combattaient. Je me suis simplement allié avec eux pour augmenter mes chances de survis. En chassant une sorte d’horrible prêtresse, je suis tombée sur…
 
La voix du lézard se transforma en chuchotement effrayé, comme s’il avait peur d’invoquer son némésis.
 
-Sur le Mal, avec un grand M, lui-même. J’ai commencé une altercation avec lui et j’ai réussi à l’affaiblir, juste assez pour que les Hunters arrivent pour le finir. J’ai failli y laisser ma peau.
 
Il pointa les cicatrices sur son torse.
 
-Ce n’était qu’un avatar de sa présence mais j’ai gardé de lui son chapeau, un bout de son manteau que je porte sur une de mes cornes et son revolver que je pense qu’il est enchanté. Je pense, c’est pas mon expertise, je n’ai jamais vu un revolver qui tape autant.
 
Il se racla la gorge, il déviait un peu trop du sujet et comme il l’a dit, c’était une histoire un peu longue.
 
-Pour continuer, le bordel n’était pas terminé. Il y avait un tunnel qui menait vers ce que LUI, bloquait. Une horreur tentaculaire capable de manipuler nos peurs. Avec mes dernières forces, j’ai aidé les Hunters à réparer le cercle magique ou truc du genre qui emprisonnait ce truc. Au final, les Hunters m’ont sauvé la vie et m’ont gardé sous observation quelques jours. Pendant ces jours, j’ai fouillé un peu plus l’université et j’ai trouvé un livre qui me donnait une sensation… hors de ce monde mais le contraire de LUI. Je ne comprenait pas le contenu cependant, de la magie trop avancé pour moi et des langues que je ne sais pas lire.
 
Spirit resta silencieux un moment, il hésita de continuer. Ils allaient le prendre pour un fou.
 
-J’ai eu un rêve étrange ensuite, j’étais dans une prairie. L’herbe était longue et verte, la brise relaxante. Une femme s’y trouvait, elle avait une queue et des oreilles de renard. Une déesse. Elle m’a laissé coucher ma tête sur ses genoux. Je ne me suis jamais senti autant en paix. Elle m’a promis ce que je voulais avec une prophétie.
 
Sa voix était pleine de nostalgie, il aurait adoré rester dans ce paradis. Après tant de jour sans bon répits, il trouvait qu’il le méritait.
 
-Marchant dos au soleil lorsque celui-ci est au plus, le Héraut trouvera une forêt, habituellement si calme. Mais les affres de la guerre y ont réveillé un esprit vicieux, lié à la nature mais qui a depuis longtemps oublié ses préceptes. Mutilant des racines abjectes tout êtres vivants, il dénature ce que Mère Nature a pu crée avec le temps. Lui, qui dorénavant trône sur toute cette région dans un arbre autrefois vénéré et majestueux mais qui n'est plus que l'ombre de lui-même, se nourrissant de l'essence même de Mère Nature pour, un jour renaître en quelques choses que celle-ci à toujours rejeter.

Cet esprit impur vaincu, le Héraut et sa meute y posera à son centre ce livre pour rappeler aux Dieux le rôle qu'il avait joué dans l'évolution de la race qui plus tard, les a vénéré, ceux-ci les chérissant à son tour tel un joyau. Certains ont oublié ce rôle avant d'être oubliés à leurs tours, d'autres le rejettent en prétextant que leur Création est parfaite, d'autres vivent dans ce parfum nostalgique baigné d'illusion en attendant le Changement mais tous devront prendre une décision sur le rôle qu'ils doivent jouer.
 
Il était incapable d’oublié ces paroles, mots pour mots, ils étaient gravés dans sa mémoire. Il observa la réaction du couple, essayant de déceler le moindre réaction négative ou positive.
 
-Suite à ça, j’ai demandé aux Hunters s’ils connaissaient l’emplacement d’une forêt et m’ont parler d’ici et que c’était vide de monde. C’était une pierre, deux coups pour mon problème de prophétie et de civilisation humaine un peu trop près de ma famille. Ils m’ont dit de rencontrer des partenaires à eux, Zhalme et Zofia, pour recevoir un machin pour me permettre de mieux communiquer avec les humains qu'à l'écrit et signe de tête. Je les ai rencontré ici, on s’est fait attaqué, on s’est séparé et vous savez déjà la suite.


Après cette histoire, il devait paraitre pour un fou.


-C'est pour ça que je voyageais avec Zhalme et Zofia, pourquoi je suis ici et pourquoi ma meute, incluant ma femelle, n'est pas avec moi. Ils sont en sécurité à Phoenix car je savais qu'il y avait un danger ici. Je suis ici pour détruire Wakani. Et vous, pourquoi vous êtes ici? On m'avait dit que cette forêt n'avait aucun humain qui y vivait.

Denzell grinça des dents non pas sur l'histoire, mais sur un nom : les Hunters.

«Tu sais, chez les grandes familles de Los Angeles, les Hunters ça sonne comme «fouilles merde». Je ne me permettrais pas d'être qu'ils sont inutiles mais si par moment où ils pouvaient éviter de chercher des emmerdes là où il n'y en a pas, ça ferait des heureux. Sauf si ça se décide de mettre leur nez dans les affaires d'Horreurs sans que ça se prenne pour des petits chefs mais ça, je pense que ce n'est pas près d'arrivé.»

Le point de vue des grandes familles de Los Angeles, Spirit ne pouvait pas les connaître mais il venait d'apprendre, même s'il s'en doutait un peu, que Denzell en faisait partie. Par contre, à parler prophétie et autres rififis, il n'avait pas l'air d'être convaincu. Nier l'existence des Dieux était impossible, ils avaient exister mais personne ne pouvait pas non plus nier que la fréquence de communication avait été coupé. Comme le mensonge paraissait trop gros, il mettra surement cela sur le dos de l'hallucination.

Quant à Zoey, elle se taira au point que Spirit trouva cela presque insultant. Et pourtant, se fut pendant qu'il s'apprêta à aller faire ses besoins, le soleil commençant à se coucher.

«Denzell n'a pas la même perception que moi sur la théologie mais jé te demanderais de garder cette histoire pour toi. Ce que ma maîtresse m'a appris, les Hunters sont des partisans de l'ordre et du statut-quo, alors j'ignore si c'est une halluciation ou un vrai vision que tu as eu mais jé pense qu'ils jugeront ce livre mieux entre leurs mains que dans les tiennes sous prétexte que ce monde é suffisant bordélique comme ça et qu'il n'a pas besoin de toi pour qu'il le soit davantage.»

La preuve que ce n'était pas une hallucination ? Il lui suffisait de montrer le dit-livre en question, ce qui risquait de rendre Zoey un brin plus causante.

«Ce Mal, ou le Corrupteur selon de la manière on peut l'appeler, pour avoir discuté avec Denzell, il le voit comme un esprit malsain et corrompu. Selon les préceptes de ma défunte maîtresse, c'est un Concept. Quelques choses de si normal qu'il prend logiquement forme mais pas un Dieu car selon les lois de la magie et de la divination, les Dieux ne peuvent plus agir sur Terre. J'ignore si tu as halluciné ou non, mais cette prophétie, si elle est vrai, je te conseillerais de la garder pour toi, pour ta propre sécurité.»

Spirit retorqua à Denzell, les histoires politiques entre des groupes d’extrémistes comme les Hunters et les grandes familles de Los Angeles lui passaient 10 mètres au-dessus de la tête et il jugea que cela ne l’affectait pas.

« Ce qui est entre les grandes familles d’une ville que je ne peux même pas approcher sans devenir un steak dans l’assiette d’un bourgeois et un groupe d’extrémistes ne m’est pas important. Je sais ce qu’ils sont mais tu dois voir ça avec ma réalité. Je ne suis pas humain mais j’ai une conscience comme la vôtre. Ils m’ont donné une seconde chance à la vie et une voix alors qu’ils auraient pu très bien mettre fin à mes souffrances. »

Spirit resta silencieux lui, il serra le sac de gym à son torse qui contenait le livre en question et regarda son frère, lui qui n’était qu’un animal inconscient de ce qui se passait et se disait. Ce n’était qu’une aventure pour lui. Il se demanda même si cette aventure valait la peine. Peut-être valait mieux de partir et attendre que ces gros bonnets de Los Angeles fassent le ménage?

La nuit commençait à tomber et avec toute cette agitation, il n’avait pas encore fait ses besoins. C’est alors que la druidesse décida enfin de lui parler.

« Il n’y a que moi et vous qui êtes au courant. Les Hunters ne le sont pas, je suis déjà une craque dans le statut quo pour eux juste avec mon existence. Je le sais, certains auraient préféré me voir rejoindre le grand cycle. Je vous l’ai dit justement pour ma sécurité. Avec l’aide que vous attendez, je… je voudrai que vous deux les éloigner le temps que ma famille et moi puissions au moins essayer. »

Il plaça sa main sur le sac et l’ouvra, sortant le livre couvert de sac en plastique et poubelle pour le protéger des éléments et le sorti délicatement tout en continuant de parler à Zoey.

« Je ne comprends pas trop ces règles de magie et divination mais je sais que ce que j’ai vécu. Tu ne trouves pas ça étrange que j’arrive pour détruire Wakani au moment que vous aussi essayez? C’est plus que le Destin avec un grand D. »

Il montra la couverture du grimoire à la femme.

« Je dois sortir de cette forêt, vous allez avoir besoin plus de gros frappeur, je dois aller chercher ma famille. Oublie les stimpacks, je donnerai la potion à mon frère lorsque je serai de retour à Phoenix pour aller les chercher. Je n’ai pas le temps d’attendre Zhalme et Zofia. Si vous les voyez, simplement leur dire que je suis parti chercher de l’aide. »

Zoey plissa les yeux devant la couverture du livre. Qu’il soit magique, elle devait s’en douter. Concernant sa nature ? Le doute semblait bien présent chez la druidesse.

«La face caché de la métahumanité... Tu permets ?»

Elle feuilleta et fit comme Spirit la fois quand il l’avait ouvert : elle bloqua. Du vieux anglais et des langues qu’elle ne connaissait certainement pas et pourtant elle s’attarda sur quelques pages, même si au fond elle n’y comprenait rien. Spirit put voir ses yeux révulser à plusieurs reprises, typique des gens qui analyse ce qui était magique ou non. Le Deathclaws savait de quelle page il s’agissait : les «petits rajouts» de Jaryla, logique que la druidesse n’ait pas fait le rapprochement, la nature du Divin n’était pas la même que la magie classique ou arcanique.

«Ton livre date de 480 après Jésus Christ, sé écrit à la fin mais surtout sa magie est ancienne. Par contre une partie d’un texte a été modifié entre-temps, le flux magique né pas le même mais je né jamais rien vu de tel, l’encre et sa nature magique sont étranges. Je n’arriverais pas à le traduire, déjà que le vieil anglois né pas toujours facile à comprendre alors la partie incompréhensible ce né même pas la peine. Mais ce né pas un tome qui sé retrouvé dans une bibliothèque après un tirage limité.»

Elle lui rendit le livre.

«Y a divination et Divination avec un grand D. Le premier est sous forme de rêve et de vision, pour avoir un aperçu des possibles futurs ou d’un passé, ou de voir quelques choses d’invisible pour le commun des mortels, et Divination avec un D qui est lié aux Dieux, mais comme je te l’ai dit plus tôt, plus personne ne peut contacter les Dieux depuis bien longtemps. J’ai décidé de te croire et si cela peut te rassurer sur un point, je peux seulement te dire que ce livre n’est pas un de ses livres attrape rêve lié au Fantasme ou au Psychisme que raffolaient certains mages pour pimenter leurs rêves et lutter contre les insomnies quitte à ne plus jamais se réveiller... ça me fait penser qu'il faudrait que je me renseigne sur mes trous de mémoires de ses derniers mois...»

La Divination, ou la fameuse «Promesse» qu’avait pu citer Jaryla.

«Je vais me contenter de te croire pour ton retour : Tu as une «quête» à terminer si je dois suivre ton raisonnement. Autant pour ceux qui sont passé avant toi, j’avais un doute mais je sé que les parents de Denzell ne sont pas n’importe qui, et ne laisseront pas leur fils ici, et qu’ils finiront eux aussi par arriver. Si je croise les deux Hunters, je dois leur faire passer un mot ?»