Tout ça à cause d'un serpent

Qui aurait crû qu'une créature qui est né dans une ville côtière des États-Unis allait oublié que l'humidité était beaucoup moins supportable que le désert.  Spirit damna son prédécesseur d'avoir choisi d'aller vivre en Arizona, quoiqu'il y n'y avait plus grand chose à damner.

Au matin, Spirit ira à la chasse. Certes dans la forêt il y avait moins de gibier qu'il ne pensait mais c'était beaucoup plus qu'au milieu d'une zone aride. Il se doutait qu'il devait blâmer l'esprit vilain que Jaryla voulait se débarrasser.

Par contre, les fleurs durent ignorer par Zofia. Ce qui brisa le coeur du pauvre Deathclaw. Comment a-t-elle pû ignorer son offrande? Oui, ses fleurs n'étaient pas aussi belles que celle de son chapeau, il n'était pas horticulteur lui! Pourtant, il essayait de suivre les standards humains pour la séduction... chez les deathclaws il ne fallait qu'être l'alpha dominant du coin. Peut-être fallait-il qu'il montre qu'il soit l'alpha? Bordel! Il était même le FUTUR alpha d'une nouvelle variante de deathclaw, l'évolution! Au moins, c'était un peu plus difficile de lire les émotions du lézard comparé aux humains, il essaya de cacher sa déception et surtout sa fierté brisée.

Pour du cas des campements humains et des Skullz qui évitait les lieux, c'était bien non? Et si ça restait comme ça, c'était encore mieux! Dès que l'esprit était parti, c'était l'endroit parfait pour emménager une p'tite famille et laisser le temps à s'habituer à leur nouvelle réalité d'espèce évoluée.

Le temps du départ, il décida de prendre de l'avance. Non qu'il ne voulait pas tenir compagnie aux humanoïdes mais plutôt qu'il savait que son frère allait être impossible à gérer et plus enclin à faire des conneries ou de gaffes et pour faire bonne impression devant Zofia, il n'était pas question qu'ils prennent son frère par les cornes pour planter son visage dans un tronc d'arbre pour le calmer. Ou peut-être que ça impressionnerait Zofia? Être un alpha et tout... il ne tentera pas sa chance. Il parti en disant qu'il allait faire scout et que s'il y avait quelque chose, il rebrousserait chemin pour les rejoindre et les avertir. Il allait aussi en profiter pour marquer le chemin avec ses griffes.

Spirit avançait dans les bois, laissant ses marques pour retrouver son chemin. Le lézard espérait que la marche dans la nature allait dissiper la sensation malaisante qu'il ressentait mais elle ne fit que l'empirer. Maintenant, il se sentait observer. Quelqu'un ou quelque chose l'observait et lui donnait des frissons. Pourtant, il n'y avait aucune raison pour, il était présentement le prédateur apex de la région. Ce n'était pas dans cette forêt qu'il y avoir ses principaux prédateurs, les humains avaient déserté les lieux et la nature était trop dense pour les énormes créatures draconiennes et de toute manière, elles était limite en état d'extinction.

Peut-être aurait-il été mieux qu'il reste avec avec les humains? Non, il ne fallait pas qu'il doute de ses décisions. Surtout pas à peine une heure après l'avoir prise! Il était l'alpha, non? Ses décisions étaient loi! Et ce n'était pas le coyote qu'il venait de croiser qui allait lui faire peur! Il mangeait des coyotes pour le petit dej! HA! HA! HA! Mais il aurait quand même préféré se sentir plus "chez lui". Bordel, dans quoi il s'était embarqué. Suite au conseil de la déesse et savoir que la région était damné à cause de ce truc dans la forêt, il aurait pu tout simplement partir et trouver une autre forêt qui ne donnait pas aussi froid dans le dos. Il n'eut pas trop le temps de réfléchir sur cette alternative qu'il se retrouva sur le dos, des crocs et de la bave étaient à quelques centimètres un peu trop inconfortable de son visage.

Il retenait d'une patte la créature, qui semblait à un ours cancéreux, au niveau de la gorge pour éviter que le museau du truc ne s'approche plus de lui. Dans un réflexe, son autre patte s'empara de son revolver et tira à bout portant le dessous du crane du truc. Ces pustules n'était pas bon signe, sa première théorie était un virus. Bien que les virus des mammifères et des reptiles étaient différents, il ne voulait pas être la première victime de la première forme de rage hybride. D'ailleurs son compagne, que son frère se prenait, semblait être dans un état similaire. Bien que moins avancé.

L’option du « truc bien dégueulasse » finit par passer dans l’esprit de Spirit, puisqu’à en juger la gueule de ce machin, quelques filaments en sortit, comme si ils voulaient atteindre le visage du Deathclaws. Même si les compétences médicales étaient à des années de son ancien lui, c’était bien trop gros pour être un virus. Si Jaryla avait été resté flou sur ce qu’il y avait par ici, elle n’avait pas menti sur la nécessité d’envoyer un dératiseur nettoyer tout ça.

Spirit arriva à mettre la main sur son revolver, et une balle finit arriver dans la paillasse de l’animal, qui ne chercha pas esquiver la balle, comme tout bon animal, ou du moins ce qui y ressemblait. Le comportement n’était peut-être plus le même, mais l’instinct restait le même. La balle fit sa part du travail, celle de rentrer dans la chair, et si la peau de Winnie fut bien épaisse, la balle se figea dans l’une des côtes de l’animal, la brisant certainement au passage.

Petit souci par contre, la bête semble être immunisée à la douleur, car il ne broncha pas, bavant au passage sur le visage de Spirit, sans pour autant réussir sa gueule et le mordre. Et le mordre semblait faire partie de ses priorités, même si les griffes de l’arrière patte griffèrent les cuisses du Deathclaws.

PANG! Touché! Première fois que Spirit touchait quelque chose avec son revolver. La balle ne ressortit pas et l'ours de broncha pas. Il y avait bel et bien quelque chose de plus qu'anormal avec ces ours et ce n'était pas un virus. On lui avait averti d'un esprit qui foutait le bordel, pas d'un esprit qui foutait le bordel avec des animaux rageux qui voulait absolument le morde pour faire parti de la bande. Dès qu'il s'en sortait, il allait écrire une lettre avec des mots TRÈS dur à la déesse.

L'ours utilisa ses griffes arrière conter ses cuisses et fit grimacer le lézard. Si l'ours voulait voir ce qu'était des griffes, il allait le découvrir. Toujours en tenant le cou de la bête pour éviter d'avoir sa gueule dans sa bouche, il serra la patte et planta ses griffes profondément. Utilisant ses pattes arrières, il les planta dans le ventre de l'ours et poussa pour le renverser, tentant de faire du dommage aussi avec ses griffes arrières.

Plantant ses griffes comme il le put, Spirit parvint à retourner, du moins sur le côté, le gros Winnie, lui labourant les pattes arrières par la même occasion. Pas de cris de douleur ? Ce bestiaux, ou Tentaculeman avait tout l’air d’avoir coupé cette donnée au cerveau. Au moins, il continuait à bloquer sa gueule, sans avoir toute cette masse sur lui.

Là où il pensait être tranquille, un aboiement se fit entendre à un mètre derrière lui. Si il n’y avait pas eu « le frangin » qui venait de lui coller un coup de patte, ce foutu coyote aurait changé de cible et aurait mordu Spirit. Ses attaques étaient beaucoup trop coordonné, comme si les ordres venaient d’une seule et même personne car l’alpha n’aurait rien pu faire en temps normal, qu’il soit sur le côté à faire un combat de boue avec l’ours, soit toujours sur le dos.

Le coup de pattes à fait couiner le coyote, qui vola dans le décor. Il n’est pas mort, malgré une patte qui boite (certainement brisé), cherchant une ouverture pour attaquer la cible qu’il estime la plus vulnérable.

Merde, le frangin a l’air de vouloir prendre pour cible l’ours sur le côté. Autant ça mettrait ça à terme à la mêlée de Spirit en transformant son adversaire déjà bien blessé en bouillie, autant le coyote risquait de ne pas en perdre une miette, à en juger par les ligaments qui sortent de sa gueule, le grognement cachant des bruits plus discrets bien plus ecoeurants.

Spirit rugit. Un rugissement que Mr.Death connaissait trop bien. C'était le même que son géniteur lors des chasses. Celui qui disait "C'est MA proie". Il fut surpris que cela venait de lui. Bien que l'aide de son frère aiderait à terminer l'histoire avec Winnie, il préférait qu'il termine le coyote avant de l'aider. De puis qu'il semblait mieux gérer la situation maintenant que Winnie n'était plus sur lui. Ayant toujours le pistolet entre les pattes et tenant le coup de l'ours, les griffes des pattes arrières bien planté dans les jambes pour garder encore plus de distance, il commença à donner des coups de crosses. Il visait l'arcade autours des yeux pour briser le crâne et détruire la cervelle. C'était mieux que d'essayer de tirer et manquer encore sa shot.

Spirit était certain que son frangin ne comprenait rien à le voir approcher, mais se fut la mêlée chaotique à faire un câlin avec Winnie qui lui fit abandonner toutes envies toute envie de les rejoindre. Si pendant la mêlée, l’ours lui laboura un peu la cuisse, l’ouvrant, Spirit lui laboura le crâne à grand coup de crosse et le résultat ne fut pas très beau à voir. Après plusieurs coups de crosse, il finit par atteindre le cerveau non pas en passant par l’arrière du crâne, mais plutôt par l’œil gauche. Après quelques autres coups, se fut des morceaux de cervelles qui fut coller contre la crosse. L’ours est mort, si ce n’est que le corps réagissait bizarrement, en faisant quelques spasmes plus importants que la normal. Il y avait bien quelques filaments bien dégueulasse qui passait par l’œil mais il semblerait que le parasite est en train de mourir à tenter de maintenir vivant un corps bien trop endommagé. Bref, dégueulasse à un tel point que Spirit fut quelques instants effrayés que cette chose en sorte, et lui bondisse dessus… Mais ce ne fut que de la pure imagination de sa part.

Du côté du frangin, il a littéralement chargé le coyote qui ne put pas esquiver grand-chose. Il vola contre un arbre et se brisa la colonne vertébrale. Là où la scène fut dérangeante, il ne mourra même pas sur un coup aussi violent. Des grognements dégueulasses suivi du fait que des ligaments du parasite sortait de sa bouche rendait la scène autant plus gerbante. Le frangin par contre, venait de charger l’animal ( ?) plus par peur, Spirit le sentant. Autant à Phenix on pouvait croiser des choses répugnantes telles que quelques mutants, mais certainement pas une telle chose.

Le corps convulsait, un truc tentait de sortir et par réflexe, Spirit donna un coup pour s'en débarrasser et l'envoyer le plus loin possible loin de lui. Il se sentit dégoûté, voir dégoûtant lui-même. Avec une feuille, il nettoya la crosse de son revolver du mieux qu'il pouvait avant de le ranger dans son holster. Il regarda sa cuisse et soupira, il n'avait pas de bandage avec lui... que le tissus qui lui servait comme "vêtement" pour qu'il se sente moins nu. Stupide conscience humaine. Avec ses griffes, il coupa une bande qu'il utilisa comment pansement. Il serra pour arrêter le saignement et attacha les extrémités.

Avec le reste du tissus, il s'approcha du coyote mourant. Dégoûtant... il aurait dû ignorer la déesse et passer à autre chose. Lorsqu'il était certain que l'animal et le parasite étaient bel et bien morts, il enveloppa le corps dans ce qui lui restait de tissus et en fit un sac temporaire. C'était plus simple que de transporter le corps de Winnie ou couper sa tête. Il fit signe à son frère de le suivre, il allaient suivre ses traces pour retrouver Zhalme et Zofia pour leur montrer contre quoi ils s'étaient battu et qu'est-ce qui les attendais.

Détail intéressant, le coyote ne crève pas, comme si le parasite faisait tout pour le maintenir vivant. Vu que Spirit ne voulait pas endommager trop le sujet, il se contenta de lui arracher la trachée. Il dût faire vite car le frangin, sous l’effet de la panique de tomber sur quelques choses d’inconnus, allait clairement lui faire en faire de la charpie. Il y avait bien des ligaments qui semblait relié le cerveau mais la bestiole finira par suffoquer, le parasite finissant au bout de cinq minutes, par mourir lui aussi.

Transportant son sujet, les deux Deathclaws rebrousseront chemin. Ils auront du mal à retrouver l’autre groupe, puisqu’ils avaient dû dévier du trajet prévu après un petit contre-temps eux aussi. Rien à voir avec la rencontre, c’est surtout un autre coyote qu’ils ont affronté… ou plutôt ils ont cherché l’affrontement avec celui-ci car il a fini la gueule à moitié encastrer contre un arbre, avant qu’un rocher sorti du sol vienne lui éclater complètement.

« Maître, vous savez ce que je pense du délit de sale gueule mais tout de même… Quand j’ai dit qu’il y avait quelques choses qui nous surveillait de loin avec des anormalités, je parlais surtout d’en récupérer le plus d'informations informations possibles. »
« J’avoue y avoir été trop fort, je ne savais pas comment ça pouvait réagir. Et les mutants, tu sais ce que j’en pense. »
« Mutants… comment voulez-vous vérifier si s’en était vraiment un ? La moitié est éparpiller sur ce tronc… »

Spirit eu l'honneur (ou plutôt l'horreur?) de voir la fin de l'affrontement entre la duo de mage et un autre coyote. Bien qu'il n'ait pas pu voir si ce coyote lui aussi avait une gueule digne d'un hentai puisque la créature était meilleur de la bouilli encastrée à un arbre, il ne fallait pas être un génie pour deviner que de son vivant il devait être tout aussi beau que l'ours et le coyote qu'il transportait.

Il réactiva le collier et se racla la gorge, autant pour se adoucir la sensation désagréable de la modification de ses cordes vocales que pour annoncer sa présence. Il jeta à ses pieds le corps du coyote envelopper et annonça:

"Ça ne semble pas être des mutants... nous sommes tombés sur lui et son copain l'ours un peu plus loin. Il y a un truc qui les contrôles à l'intérieur et qui communique. Qu'ils nous attaquent et vous attaque en même temps, c'est loin d'être normal."

Il déballa le corps et pointa le coyote qui était en grande partie intacte, sauf pour la trachée qui avait été arraché.

"Ils vous ont par contre un peu sous-estimé, je crois. Nous avons eu le top de l'arsenal avec l'ours."

Il se releva, pointa sa cuisse. Ce n'était pas un coyote ou une autre petite créature qui aurait réussi à écorcher la dure peau d'un deathclaw.

Zhalme bougea le corps à l’aide de son pied pour le regarder un peu sous toutes les coutures. Le haut-kobold ne semblait pas tant dégouté que cela, contrairement à Zofia qui fit la grimace, signe que le « lézard » en avait vu d’autres.

« Zofia, tu pourrais me charcuter ça s’il te plait. Je sais que ça te dégoutte mais tes mains sont plus apte à fouiller que les miennes. »

Sans trop discuter, la jeune femme fouilla dans son sac à dos pour en sortir des gants chirurgicaux, qui claqua lorsqu’elle les enfila avant d’en sortir le scalpel. La suite, ils passèrent un petit quart d’heure pour analyser ça, en sortant une espèce de monticule de chair greffer sur le cœur, Zofia ayant sectionner une partie de plusieurs filaments allant jusqu’à la trachée, à défaut de continuer jusqu’au cerveau. Zhalme regarda un peu cela pendant que sa « fille » allait s’occuper du crâne, quitte à éclater l’os.

« Je sais qu’il existe des parasites aussi gros en Amérique du Sud mais jamais des comme ça. Celui-ci s’adapte au corps pour le faire survivre et donc, survivre par la même occasion. Tu me disais que l’ours était plus gros imposant que prévu ? Pas étonnant si ce parasite adapte le corps de l’hôte pour augmenter ses chances de survie… D’une certaine manière, l’hôte devient un mutant. »
« Il y a des ligaments qui traverse le cerveau, le sujet est en mort cérébrale au moment de l’attaque. »
« Ça expliquerait l’absence de sensibilité à la douleur. Au moins ça résous une partie du choc de mutation… D’habitude, le parasite se nourrit du corps, mais ça j’avoue que c’est un peu une nouveauté même pour moi, qui en a vu des vertes et des pas mures. »

La suite de la conversation porte sur le fait que le parasite est connecté au cerveau, pour garder les réflexes et la mobilité de son hôte. Aucune sensibilité à la douleur, allant jusqu’à ignorer en partie les capacités maximales de l’hôte. Ce parasite peut donc être classifié comme dangereux, les bêtes se devant être pris différemment. L’analyse de la gueule de l’animal releva la présence de vers (morts) au niveau des monticules, signe qu’il pouvait se propager là-dessus. En clair, c’est surtout la morsure qu’il fallait éviter. Zhalme prétexta malgré tout que ce genre de ver, même dans le corps, pourrait facilement être détruit au vu de sa grosseur si on agissait rapidement avant qu’il atteigne le cœur, avec un différentiel de température dans le corps, voire peut-être même un traitement autant alchimique et que plus traditionnel. Comme les deux n’avaient l’air d’avoir une tête d’alchimistes, ce ne fut que des suppositions.

Du point toujours de Zhalme, son point de vue sur les potentiels améliorations du corps (ou mutation) sont surtout hasardeuse, le parasite fait en sorte d’améliorer le corps à son maximal, le détruit involontairement pour le regénérer. D’une certaine manière, c’était propre aux mutants qui survivaient à une mutation. A force, ça finissait soit par créer une amélioration, soit une dégénérescence. Il prétexta qu’avant la guerre, il y avait eu le même procédé via des nanites militaires sur des condamnés à morts, et ça a souvent très mal terminé.

Par contre la suite de la conversation prit une direction moins scientifique. Avec le familier à Zofia, elle signala la présence d’animaux sauvages là où un tel parasite, au vu de sa morsure, contaminerait sans le savoir ses victimes. La logique voudrait qu’il n’y ait plus de faunes potables, car un animal agonisant verrait ses chances de survie vite augmenté s’il devait être contaminé. Et comme ce parasite ne se nourrit non pas directement de ce corps, ce corps devait trouver des moyens pour se nourrir. Ça surprit assez Zhalme, qui dira que « quelques choses » faisaient en sorte de préserver l’écosystème. Comme Spirit à une information d’avance grâce à la Déesse Jaryla, il a compris que cet esprit de la nature à moitié chtarbé, y était pour quelques choses pour préserver cet écosystème.

« La communication de ce parasite, elle se fait comment ? »
« Il doit utiliser les grognements animaux, les instincts restent malgré la destruction partielle du cerveau pour les ligaments... »
« On a eu un éclaireur de notre côté, celui-là cherchaient à contaminer des Deathclaws. Y a une reine quelques parts. »

Zofia est soudainement moins confiante, son regard se portant ailleurs. Certainement qu’elle donne des instructions à son familier. Du côté de Zhalme, il a compris tardivement.

« Merde, ils sont liés à une reine ou quelques choses qui sert de cerveau moteur. Il faut qu’on bouge de là rapidement ! »

Spirit était occupé à mieux refaire son bandage et vérifier si son frère n'avait pas été mordu pour totalement focus sur la conversation des mages. Même qu'il se sentait de trop. Lui avait vu un parasite, il avait vu que ce parasite se transmettait par morsure et il ne pensait pas qu'ils communiquaient par grognement. Il ne les avait pas entendu grogner pour coordonner leur attaque contre les deux deathclaws. Il ne partagea pas non plus sa théorie que ce parasite était contrôler par un esprit puissant. Il voulait garder son arrivé dans la forêt au simple "deux deathclaws qui cherchent à coloniser la forêt car il y a trop de foutu humains". C'est au commentaire qu'il faut bouger rapidement qu'il eut une idée, même si elle ne lui plaisait pas.

-Mon frère et moi, nous bougeons plus vite que vous en forêt... on pourrait vous transporter.

L'Alpha regarda son frère.

- S'il le veut bien... peut-être que si le montre l'exemple avec un de vous deux... Sinon j'essayerai de vous transporter tout les deux. Il ne portera que les sacs.

Le frère le prend très mal et n'obéit pas voire même désobéit à ce niveau-là en grognant de mécontentement. Porter des sacs reviendrait à servir à des humains et à y réfléchir, voir Spirit en faire autant reviendrait avec des humains à le voir se plier à des humains à ses yeux et à montrer sa faiblesse. Quand on est des animaux, on résonne comme des animaux, pas pour rien que Spirit, l'ancien lui, en est arrivé à cette conclusion que sans évolution, il n'arriverait pas à tirer grand-chose de cette meute. Et là, Spirit le sentait, s’il prenait le haut kobold ou son apprenti, ça reviendrait à tôt ou tard dégénérer et il y avait mieux qu'à prouver qui était l'alpha dans ce lieu.

« Je parle par le Deathclaws mais je crois que l’on va se débrouiller par nous-même. »

Zalme fit signe à Spirit de laisser tomber, touchant ses propres griffes pour commencer à les voir s’allonger, finissant par verser une goutte d’un flacon avant que celle-ci ne prenne une couleur argentée. Un peu plus grande que celle de Spirit, bizarrement même lui il en a peur sur le moment et de son « vivant », son ancien lui aurait payé cher pour savoir quel genre de métaux elles sont temporairement devenues, puisque maintenant elles ont une apparence métallique.

« On a connu pire, on se débrouillera de notre côté. On se rejoindra à la mairie ou à sa place à Prescott. »

Zofia de son côté, semblait un peu ailleurs, le regard instinctivement un peu en direction du ciel, avant de montrer une direction.

« Prenez dans cette direction, nous on va s’enfoncer dans la forêt… Ils ont une espèce de gros piaf jaune qui ne ressemble à rien mais qui arrive quand même à voler je ne sais comment qui s’apprête à scruter la zone. »
« Rufus peut s’en occuper ? »
« Je ne pense pas… Où alors il va falloir qu’il joue bien son coup. »

Et pour prouver qui était l'alpha dans le lieu, Spirit grogna contre son frère pour montrer qui était le boss et de ne plus jamais lui grogner après. Même s'il restait plus ouvert à l'aide des humains (et les aider en retour pour garder une certaine relation "professionnelle et pacifique" surtout après avoir été témoin du coyote parasité être transformé en bouilli), il restait quand même qu'il n'avait pas tout à fait confiance aux autres êtres humains. Il tolérait bien Zhalme et Zofia à cause de leur lien avec les Hunters mais s'il voyait d'autres humains dans cette forêt, ils n'auraient pas la même accueil.

Lorsque Zhalme commença son sort sur ses propres griffes, Spirit se dit qu'il ne voulait pas être la victime de ces longues griffes métallique, surtout qu'il savait tout les dommages que ces propres griffes pouvaient causées à ses victimes et ses proies.

Une chance que son frère ne comprenait pas l'anglais, car il aurait sûrement boudé qu'il écoutait les instructions de l'humaine. Il fit un signe de la tête et allait scruter le ciel. En espérant que ses écailles allaient l'aider à se fondre dans le paysage.

Ce sur quoi il pouvait compter, était surtout la verdure qu’offrait la végétation dense sur les hauteurs, ce qui avait surtout le mérite d’offrir un bon couvert aérien. Le reste, ce n’était pas vraiment utile de jouer à cache-cache si ce n’était perdre du temps… car avec le recul, les deathclaws se savaient traquer, dans la direction dont ils étaient partis. Par odorat ? Surement. Les deux bons côtés, il semblerait que la menace aérienne n’est pas suivie les Deathclaws. Le second, ils distancent les « traqueurs » sur la vitesse, même si Spirit ne sera pas trop où il allait exactement.

L’Alpha s’arrêta net durant sa course, étant certains d’avoir vu quelques choses bougés à une cinquantaine de mètres derrière les arbres. Quelques choses d’assez massifs et un peu plus grand que lui plus exactement.

Ce truc:

De ce « truc » il n’arrivera pas à en identifier l’origine mais ce n’était clairement pas ici par hasard. La seule chose que Spirit était certains, ce n’était pas « parasité » mais comme il savait que l’esprit complètement fêlée qui régnait sur ses lieux était lié à la nature, cela ne l’empêchait pas d’être à son service. Juste que les deux Deathclaws avaient suffisamment distancer leurs poursuivants qu’ils ne s’étaient pas retrouvé pris en étaux. Ce « truc » les a clairement vu, et leurs cibles est clairement les Deathclaws mais est assez pataud dans ses déplacements et éloigné qu’il pouvait être contourner. Le gros problème, le frangin voudrait bien lui foncer dessus.

Spirit suivait simplement la direction que Zofia lui avait donné. Il aurait préféré prendre la route, au moins il pouvait lire les panneaux entre les branches et les troncs. Mais il fallait beaucoup pour qu'un Deathclaw se sache traqué et encore plus pour qu'il ressente qu'il ne pouvait rien faire. La vraie menace était invisible et Spirit ne voulait pas être infecté par cette menace. Une morsure et c'était fait pour lui, ses écailles étaient dures mais pas impénétrable.

Lorsque le truc apparu dans son champ de vision, il fut tout de suite sur ses gardes. Il n'était pas présentement l'apex sur ce territoire, bien qu'il comptait faire en sorte que ça change. Son frère était d'un autre opinion, il ne comprenait pas le danger qu'ils étaient présentement. S'il avait la meute avec lui, il aurait été le premier à la charge mais ils n'étaient que deux. Même si le combat était 50% chance de gagné et 50% de chance de perdre, il ne pouvait pas prendre cette chance. Peut-être était-ce l'influence de l'humain qui avait vécu longtemps à Vegas mais s'il n'aimait pas les chances de gagné, il ne prenait pas le pari.

Prenant une des cornes de son frère, il tira dans sa direction en lui hurlant dessus pour le remettre à sa place. Il le tira ensuite vers la trajectoire qu'il voulait aller. Le truc n'allait pas les rejoindre avant un moment, il comprendra peut-être qu'il fallait focus à aller du point A au point B.

Le frangin ne comprit pas grand-chose si ce ne fut un « non pas par-là » parce que ça n’aurait tenu qu’à lui, il aurait fait du « tout droit ». Du côté de Spirit, qu’il obéisse, c’était mieux ainsi car le sort des vaincus, en particuliers pour les Deathclaws, il en avait une vague idée qu’il aimerait bien oublier. S’il était à peu près certains que les contaminés étaient belle et bien mort suite aux explications des deux mages, que son cadavre devienne un pantin pour un bestiaux qui s’amuse à enfoncer des ligaments/racines/ou il ne sait quoi d’autres dans le cerveau, il s’en passerait bien. Car c’était la seule raison pour que cet esprit instable prenne la peine de chasser du Deathclaws, trouver de formidables porteurs pour ce parasite.

A première vue, ce « truc » avait l’air lourdaud, mais il avait de la foulée une fois qu’il avait pris sa course et semblait totalement se moquer des obstacles vu le bruit de bulldozer lorsqu’il rencontra un ou deux arbres. Que les Deathclaws avaient de l’avance était une bonne chose, car si Spirit ne le distança pas, le frangin lui semblait un peu plus à la traine, ce qui obligea l’Alpha à diminuer la cadence. Le bruit de la « meute » à leur trousse sembla en revanche pas beaucoup changer, certainement qu’elle était dispersée. C’était bon à savoir si jamais la stratégie devait être de rebrousser chemin et forcer le barrage.

La fuite semble mener vers une petite falaise de quinzaine de mètres, avec en contrebas un petit fleuve creuser il y a de cela des nombreux millénaires, ce petit monde étant en hauteur. Pas non plus un cul de sac puisqu’ils peuvent poursuivre le long vis-à-vis de la façon dont ils arrivent. Comme Spirit n’avait plus aucune indication de Zofia, ils peuvent soit continuer, soit trouver un moyen de descendre en longeant, soit peu être rejoindre l’autre côté puisque ce renfoncement finira par un moment donné se rétrécir.

Spirit savait très bien pourquoi les deux deathclaws étaient leur principale cible. Bien qu'il ne voulait pas se l'avouer mais leur infection serait catastrophique. Non seulement dangereux pour Zofia et Zhalme mais aussi la meute et les Hunters. La Déesse l'avait prévenu que sans intervention, l'influence de l'esprit allait toucher Phoenix. Il était difficile descendre un seul deathclaw, alors une meute complète et surtout zombifié? Les Hunters réussirait bien à en détruire certain mais au final, il ne donnait pas cher de leur peau.

Il arriva à une impasse, une petite falaise dans les standards de son espèce. Il avait sauté déjà plus haut sur plus dangereux, du moins Mr.Death. Sauté d'un toit d'une boutique sur le capot d'un camion était un exploit lui-même mais l'Alpha décida d'être prudent cette fois-ci. Il longea le bord de la falaise juste à temps de trouver un endroit facile à descendre à l'aide de ses griffes et simplement traverser le fleuve. Bien que les deathclaws n'étaient pas d'aussi bon nageur que leur cousin très très très très très éloigné les crocodiles, des bons coups de queue dans l'eau permettait au moins d'avancer sans couler. Il allait ensuite simplement suivre le fleuve juste à temps qu'il trouve un hameau pour retrouver son chemin.

Le fleuve n’avait pas l’air des plus profonds, ce qui obligea Spirit de trouver un endroit pas trop pentu et surtout suffisament profond pour ne pas avoir de mauvaises surprises lors d’un saut car sur le moment il pouvait regretter le béton souvent plat de Phoenix. Il trouva malgré tout son bonheur une centaine de mètres plus loin, ce qui l’aida beaucoup à prévenir tout accident. Il eut bien fait car autant en commençant à descendre pour amortir sa chute dans l’eau, le frangin lui glissa lamentablement si ce n’était pas pour dire « connement » avant de se vautrer la gueule à la flotte. Heureusement qu’il y avait un peu de fond par ici, car si on mettait de côté le plaqué, les dégâts de chute c’était ce qu’il pouvait y avoir de pire après les explosions et les munitions anti-véhicules. Et aussi qu’un Deathclaws qui pouvait se permettre d’encaisser, ça aidait aussi. En ressortant, du fleuve, Spirit pourra diagnostiquer rapidement l’épaule de déboiter, peut-être une fracture quelques parts au niveau du bras à le voir grogner de douleur en ressortant en barbottant. Il avait dû toucher le fond malgré tout.

En tout cas, ils sortiront sans problème, avant de voir en hauteur le « truc » d’en haut à un vingtaine de mètres, qui eut l’intelligence de ne pas les suivre. Par contre le tronc le plus proche pour les balancer aux fuyards, un peu moins et même s’il visa correctement, le lancer fut si prévisible qu’il manqua. Costaud pour balancer des vieux troncs tel des brindilles, le corps à corps face à ce « monstre » aurait été risqué, même si lui, il avait le mérite de ne pas être « contagieux » contrairement à une partie de la population locale.

Être grand et fort avait ses points forts. On pouvait voir loin, sauter de haut, prendre des coups que certain ne pourraient pas prendre, toucher le fond d'un fleuve sans ne noyer mais il y avait aussi des points fiables. Quand un deathclaw tombait, il tombait avec éclat. Éclat de poussière ou dans ce cas ci, son frère tombât avec grand éclat d'eau. Est-ce que Spirit était surpris? Non. Son frère était un idiot insouciant qui se pensait immortel puisque jeune.

Au moins, lui n'avait pas eu d'accident et vit que son frère, malgré sa chute, était encore conscient mais blessé et traversait le fleuve. Au sec, il observa là où son compagnon avait mal. Rien qu'il n'allait pas s'en remettre mais lorsqu'il retrouvera les deux humanoïdes, il demandera de l'aide pour le soigner où du moins replacer son épaule et soutenir le reste du bras. Mais il ne fallait pas attendre, avec le boucan que le splash avait fait, il allait alerté le piaf qui stressait Zofia. Il retourna un peu plus sous la couverture des arbres, évitant en même temps le tronc que le truc qui avait l'air tout le droit sorti d'une fan fiction d'écolo leur lança. Il fallait maintenant tout simplement suivre le fleuve jusqu'à trouver un hameaux pour retrouver son chemin où trouver une carte des lieux.

Pas de piaf, s’en était même suspect. Le bon côté, ça donnait le champ libre pour semer les poursuivants et ce, peu importe si le frangin allait devenir un poids mort à cause de sa blessure. Il y avait clairement une fracture dans l’équation.

Même si Spirit connaissait mal la région, il ne tarda pas à retrouver le chemin vers la ville. La végétation avait clairement envahi cette dernière à un tel point que certains bâtiments s’étaient effondrés, affaibli par plusieurs arbres dû à une croissance démesurée et anormal de celle-ci. Il n’avait pas l’impression d’être observé, mais n’avait pas non plus tant d’objectif où aller, à moins qu’il se décide de chercher un endroit particulier avant qu’il ne tente de chercher à faire des retrouvailles avec l’autres groupes.

Première chose que Spirit fit en rentrant dans le territoire de la ville fut de trouver un endroit sécuritaire où se réfugier. Pas pour lui, mais son frère. Il fallait faire quelque chose pour son bras, même temporairement. D'accord, il n'était pas médecin, Mr.Death encore moins et l'humain? L'humain avait auparavant plus de connaissances à ce sujet mais avec sa création, ces connaissances ont été en grandes parties perdues. Malheureusement, il ne pouvait retourner voir les Hunters et demander un remboursement ou un nouvel essaie.

Avec ce qu'il pouvait trouver dans les buildings qui tenaient encore, il chercha du tissus. Des rideaux, des draps ou même des vêtements abandonnés. Il s'en foutait s'ils étaient encore sur un squelette qui n'avait pas survécu l'apocalypse. Il n'osa pas aller sur les rares étages qui tenaient encore. Du moins, tenaient pour le moment. Il voulait faire une simple attelle, du moins pour le temps qu'il trouve une solution plus permanente et ce n'était pas tout seul qu'il serait capable de trouver cette solution. Il n'avait aucun stimpack sur lui. Qu'une hache, une gourde et une tortue nommée "Lunch" dans un sac de sport. Il n'était pas médecin, il voulait simplement que son frère se sente mieux... même s'il pensait toujours que c'était de sa faute qu'il était tombé.

Sa tentative de "soigner" son frère de fait, réussite ou non, il ordonna à son frère de se reposer (et surtout ne pas arracher l'attelle). Il s'approcha d'un vieux pickup rouillé et aux pneus absent dont la benne servait de jardinière pour la flore et les champignons locaux. À en juger l'état des bancs à l'intérieur, il avait aussi souvent servit de nid pour la faune. Il grimpa sur le capot et s'assit dessus, croisant du mieux qu'il pouvait les jambes. Simplement pour voir plus loin, surveiller les environs. Si Zhalme et Zofia approchaient, il les entendrait. Pareil pour les parasités. Se doutant que le temps allait être long, il sortit la tortue du sac de sport et la plaça dans la benne du pickup. Au moins, s'il avait fait pendant l'attente il aurait son lunch.

Plaçant un coude sur une de ses cuisses, il s'accouda et bailla. Sa longue langue fourchue balayant l'air instinctivement. Ce n'était pas qu'il pouvait sentir les proies ou les prédateurs. Il n'était pas un de ces foutus nouilles venimeuse de merde, c'était seulement instinctif. Il pouvait simplement sentir la présence de d'autre deathclaw et dans cette forêt, à part son frère et lui, il n'y en avait pas d'autre. Il bailla de nouveau. S'il aurait été l'être humain, il aurait sorti sa guitare et il aurait jouer quelque notes pour se distraire, malgré le risque d'être repérer. L'humain était un peu suicidaire et se foutait un peu de sa sécurité et celle des autres. Le deathclaw? Il aurait sûrement roupiller. Il réfléchit un peu à ce qui s'est passé, si l'humain aurait été à sa place il aurait été mieux préparer malgré son côté insoucieux. Il aurait eu des explosifs, un kit de premier soin, des stimpacks et la forêt serait déjà à moitié brûlé par de nombreux molotov. Quant à Mr.Death? Il aurait su réellement être un alpha et contrôler son frère. Il le comprendrait mieux aussi.

C'était la première fois réellement qu'il était seul avec ses pensées. Auparavant il était toujours avec sa meute ou avec les Hunters et n'avait pas trop le temps pour lui et ces pensées lui noua un peu l'estomac. Il réalisa qu'il connaissait mieux l'humain malgré son amnésie ou le deathclaw malgré le fait qu'il soit une bête sauvage qu'il ne savait réellement qui il était. Peut-être aussi qu'il se mettait un peu trop de pression sur les épaules...

Le « soin » est… « mouaif » ? Ça résumait un peu tout pourtant : loin d’être parfait et le problème c’est que « le frangin » n’arrête pas de bouger même avec l’attelle. Inutile de tourner autour du pot, il serait suffisant si le « patient » n’était pas aussi con et adaptait ses mouvements en conséquence.

Rien ne bougeait, si ce n’était que la journée passait doucement mais surement, dû en bonne partie par l’ennui qu’était cette surveillance, surtout quand rien ne se passait pendant celle-ci. Pas de Rufus dans les environs, puisque Spirit savait que cette donnée pouvait être pris en compte. Pourtant, quand le soleil commençait à avoir passé le milieu d’après-midi, il était certain d’avoir cru entendre quelques choses venant des ruines d’un vieil hôtel au coin de la rue à plus d’une cinquantaine de mètres où il se trouvait. Trois étages, quant à savoir lequel, bonne question.

Sinon, en dehors de cela, pas un signe des parasités, pas un signe du duo de mages non plus. Après, ce n’était pas comme s’il avait mieux affaire… mais c’était vrai qu’avec le recul, ce genre d’hôtel pouvait être un très bon lieu de surveillance pour le carrefour. Ce point de vue, c’était l’intuition de son « ancien lui » qui le lui disait.

Attendant l'arrivée de ses partenaires de voyages temporaires, Spirit restait quand même frustré suite à l'attitude rebelle de son frère. Il pensa même qu'il aurait été plus facile de trouver un moyen de contacter Scream, expliquer la situation qui est arrivé à l'université, les Hunters, LUI et la créature et lui demander de l'accompagner plutôt que gérer son frère.

La journée passa, aucun signe de Zofia et Zhalme. Ni même la trace de parasité. Il se dit qu'il devait peut-être commencer à couper du bois pour préparer un feu pour la nuit. Il n'allait certainement pas passer la nuit dans le noir, malgré sa vision nocturne efficace. Il commença même à s'inquiéter que Zofia et Zhalme avaient finalement été victime d'un ours ou même encore un truc similaire qui l'avait poursuivi. Baillant et s'étirant, il se leva du pickup, pris la hache et sauta du toit. Au moins couper du bois lui fera passer le temps. Néanmoins, un mouvement attira son attention. Un hôtel non loin de lui semblait abriter quelque chose et il était certain que ce n'était pas le bruit du vent dans les feuilles. Peut-être que c'était un des mages qui avait décider de faire camp avant de le rejoindre? Il n'avait pourtant pas la sensation d'avoir été observer.

Il s'approcha de l'entrée de l'hôtel, la hache sur l'épaule. Il leva la tête et cria:

- Zhalme? Zofia? Vous êtes arrivés?

Puis une pensée lui passa par la tête. Et si ce n'était pas des humains ou animaux sains? Les mages auraient été le voir en premier au lieu de l'observer de loin. Ses doigts serrèrent la hache.

- Il y a quelqu'un? J'espère une réponse positive sinon j'assume qu'il y a un parasité ici et je brûle TOUT! C'est pas le premier building que je vais foutre par terre. Je fais de TRÈS beau feu, vous savez?