Chihuahua c'est quand même plus gai en musique

Bon vu les problèmes de son plan et après avoir réfléchit à froid des risques encourus Tole suivis le mouvement car au bruit que faisait le bestiaux derrière valait mieux courir.

Après avoir trouver une sortie de secours Tole entra à son tour après que Coinfeet ai ouvert la porte à grand coup de pied et gravis les marches en dernier après que les Blake soient entrer mais sa jambe commençait vraiment à lui faire mal même si ils avaient pris de l'avance à ce rythme il ne pourra plus marcher. Ayant une idée et en espérant Colleman soit revenu, qu'il ai encore assez jus que ses année de travail ne le tuerons pas. Tole sortis sa baguette et la posa contre le mur.

- Tellus Elementium : Poussière ! Incanta t'il en posant sa baguette contre le mur.

Derrière le mage un épais nuage de poussière se forma. Tole le généra alors qu'il courait et arrêta son sort au bout de 20 mètres de course. Une fois arrivé au bout des marche et après avoir calculer la distance pour être en sécurité.

Une fois en haut des marches et à une distance de sécurité Tole incita tout le monde à se mettre contre un mur sur les cotés lança un second sort plus mineur cette fois.

- Ignis Elementium : Feu follet Incanta t'il.

Une petite boule de feu apparus à la main du mage et sans hésiter Tole l'envoya la boule enflammé par la pensée avant de se planquer avec les autres.

Si il avait bien calculer son coup le feu follet qui servais normalement d'éclairage à un mage atteindra le nuage de poussière qu'Amnicus avait laisser derrière lui au moment ou le monstre l'atteindra. Si il se base sur ses travaux le feu follet en atteignant le nuage de poussière en suspension provoquera une explosion suite à l'accumulation de gaz. ce sera bref mais le passage dans l'escalier était si étroit que l'effet du sort sera très chaud et destructeur.

En revanche Tole avait jouer sur la sécurité pour l'équipe et avais attendu que le groupe ai monter l'escalier soient à une distance raisonnable du nuage de poussière avant de lancer son feu follet qui mettra 10 secondes à atteindre le nuage ce qui laisse le temps à Amnicus de se planquer et se mettre hors du tunnel l'explosion n'allait pas détruire le tunnel car c'était une explosion enflammé en revanche le souffle de l'explosion allait venir des deux cotés de l'escalier. Raison de plus pour ne pas être en face et sur le passage.

La création de poussière ne fut pas longue à se créer vu l’environnement et toute la poussière qui s’était accumuler avec le temps sur les fissures du mur et ses motifs, y voyant difficilement à plusieurs mètres. Puis il monta les escaliers avant d’estimer d’être à une distance suffisante pour un sort qui, avouons-le est beaucoup plus complexe et épuisant malgré sa faible puissance, le maintenir pour concentrer la poussière au fur et à mesure où il s’éloignait le fut bien plus en revanche et 20 mètres fut vraiment le grand maximum pour une efficacité qui commençait à être assez hasardeuse. Diriger une flamme qui finissait par tôt ou tard hors de vue était un exercice très épuisant au fur et à mesure qu’elle s’éloignait. Le contrecoup se sentit davantage ici, garder un sort si précis et dirigé était plus fatiguant qu’il ne l’aurait cru au premier abord.

Alors qu’Amnicus s’attendait au doux bruit d’une explosion, le sourire au visage et fière lui-même, il n’eut que comme réponse des éternuments aigu de la bestiole après que le mur ait cédé. En fait, le souci était celui qu’avait expliquer Ansley : à partir du moment où il cessait le sort, tout se jouait à la demi-seconde près, et s’éloigner revenait à compliquer une opération qui nécessitait déjà une bonne dose de précision et d’énergie. Tant qu’il n’aura pas résolu ce problème autre qu’en improvisant, il avait plus de chance d’avoir des résultats aléatoires et avec le recul, le sorcier se disait d’avoir oublié quelques part un détail d’importance.

« En intérieur, et dans un espace confiné en plus ! »

Ah oui c’était cela ! Enfin de compte, c’était mieux que ça foire, 30-40 mètres, le résultat revenait au même : au minimum les tympans grièvement explosés. La grosse main charnue de Coinfeet se posa sur l’épaule de Tole mais de façon pas super amicale, pour le mettre dos au mur de façon pas super douce non plus.

« Bordel ! Tu en tiens vraiment couche toi quand tu t’y mets ! Si des mineurs évacuent toute une mine avant de faire exploser de la nitro, tu ne t’es jamais demandé s’il y avait une raison derrière tout ça ?!? Sergio est peut-être ce qu’il est, mais il les évacuait bien pour une raison ses mineurs ! »

Toujours la main qui lui serrait l’épaule, à un point qu’il commençait à lui faire mal, il le replaça devant les escaliers.

« A croire que Yen aurait dû te casser un bâton sur le crâne pour que ça rentre. Maintenant dépêches-toi à rejoindre les autres. »

Il jeta un regard en bas par-dessus la rambarde, ça bougeait en s’y appuyant pour regarder comment les choses évoluait en bas. Même si Tole n’avait pas perdu énormément de temps à faire son opération, ses deux sorts, et en particulier le second, avait commencé à le vider de ses forces. Ceci plus la fatigue, il avait presque envie de rire nerveusement concernant la remarque de se dépêcher. Actuellement, il était plus envieux de faire une pause, là il allait monter une trentaine de marches avec le souffle d’un asthmatique. Pas impossible mais il allait avoir la langue qui traîne par terre dans peu de temps.

- J'ai pas pus m'en empêcher ! Désolé ! Dit Tole qui repris sa course.

Il n'empêche que Amnicus était dans une mauvaise posture. La poussière l'avait plus affecté qu'il l'aurait cru et le sort l'avait vidé de ses forces sans compter que sa jambe le tuais. Ce fut en soufflant comme un bœuf que le mage atteignis la trentième marche. La bonne nouvelle c'est que le monstre avait atteint le nuage de poussière et semblait extrêmement affecté par le nuage. Au moins en sortant du tunnel il aura du mal à reprendre ses marques à cause de l'accumulation de poussière qu'il aura besoin de chasser de ses bronches et de ses yeux. Cela permettra surement au groupe de lui échapper. De toute manière c'était le plan B au cas ou le plan A aurait foiré.

Une fois en haut Amnicus devais suivre les autres clopin-clopant par chance une fois en haut des marches du local technique il trouva par hasard un fer à béton dont une des extrémité était tordue. Cela lui fera office de canne car il avait oublié son bâton dans le restauroute.

Il n'empêche que Amnicus avais compris la leçon. Il n'empêche que Tole malgré son caractère antisocial avait quand même un désir bien humain. L'envie de créer de ses propre mains quelques chose et être reconnu. C'est quelques chose que beaucoup de mages ai en commun mais pour Amnicus c'était quelques chose de beaucoup plus fort. Tole n'as pas vécus une enfance normale. Toute sa vie il as été maltraité et sa rencontre avec son maitre l'a en quelques sorte changé. A force de s'intéresser à la magie Amnicus avait le désir de vouloir créer quelques chose. C'est pour cela qu'il se sentait frustré. Tole toutefois avait suffisamment la tête froide pour ne pas s'apitoyer de son échec. Il fallait prendre cela comme une leçon et si ce qu'il créait était irréalisable il valait mieux passer à autre chose. Cela tombe bien Amnicus avait d'autres expérimentations que la magie explosive encore faut il qu'il ai une bonne occasion pour l'expérimenter et ce sera surement plus contrôlable que ce lamentable échec.

L’ascension fut longue, et pourtant Amnicus savait que ce n’était qu’une impression, avec seulement une vingtaine de mètres à monter pour finir par sortir à un vieux parking de super marché. En bas, c’était la pagaille, le bestiaux ayant visiblement foncé dans le tas de poussière avant d’arriver face à son pire ennemi vu son gabarit : des marches d’escaliers métalliques. Déjà que l’entrée de la porte d’entrée du couloir n’était pas adaptée pour sa largeur au point qu’il ne devait que compter sur sa propre force pour l’élargir, s’il n’y avait pas eu la horde de mutants derrière lui, la situation aurait pu faire sourire en laissant le groupe le choix de débattre sur la façon de le tuer, puis de l’exécuter. Le tunnel était une bonne idée, si ce monstre avait été dans un ciel pas encore éclairé, la situation aurait pu être bien plus pénible.

En sortant, reprenant son souffle sur une carcasse de voiture, le bruit de ferraille d’un vieux container finit par se glisser à l’aide du nain et de Denzell pour bloquer l’ouverture avant de reprendre la route. Le groupe se contenta de trottiner arriver à la première rue alors que la situation se calmait, sachant que le soleil se lèvera dans une heure. Le groupe s’arrêta quelques temps à un vieux arrêt de bus, Ansley sortant la tablette pour prendre en photo le plan, suivi de près de Coinfeet qui fit de même avec un vieux téléphone portable avant de le ranger. Ses trucs n’avaient peut-être plus aucun réseau, mais pour le peu que l’on ait un chargeur, servait surtout pour ce genre d’utilisation plus qu’optionnel.

« Ça semble se calmer, ses trucs étaient tous réunis au même endroit mais il faut trouver une cache pour se poser, le jour va se lever. Le fait d’avoir deux bestiaux qui volent pour mener le reste, ça ne m’enchante pas du tout d’avoir ça de jour. »

De mémoire, qu’une créature soit nyctalope (bien que concernant le gros poussin, Amnicus avait un doute sur le sujet), si ladite créature n’est pas nocturne, elle sera plus à l’aise de jour et verra toujours mieux. Le nain qui avait beau l’être, ne faisait pas exception à la règle, d’où sa remarque où ironiquement, les risques de se faire repérer de nuit était moins grand. Et surtout, certains dans le groupe n’ont pas dormi, Amnicus le premier.

Au vu du plan, il y avait une église à un kilomètre d’ici, le musée est à peu près à la même distance mais opposée. Le cimetière, vu qu’il y avait pensé tout à l’heure, est totalement à la sortie Nord de la ville, ce qui ne représente aucun intérêt pour le moment. Idem pour la réserve… zoologique ? Qui l’était aussi. Oh merde, pas étonnant que ce parasite, ça soit la fête du slip pour créer des merdes les plus improbables… Un cinéma non loin, tout comme certains hôtels et restaurants. En fait les planques en ville ne manquent pas, et hormis la sortie Nord, le groupe a le temps d’y être avant la levée du jour. La logique voudrait que ça soit le musée, qui, au vu de la photo qu’Amnicus avait sur le prospectus, était l’ancienne maison du gouverneur et amplement suffisante pour s’y reposer aussi bien physiquement que psychologiquement.

Si le musée n'était pas très loin Tole suggéra à Coinfeet de se rendre à l'église. A sa curieuse demande il s'expliqua.

- Coleman as vidé pas mal de mon énergie. A défaut de ne pas être dans un désert pour pouvoir me recharger en fluides une terre funéraire comme un cimetière me permettra de recharger mes batterie plus vite. En outre malgré le fait que nous soyons des mages et pourvus d'armes à feu on est en sous effectif comparé à ceux d'en face et il nous faudrait un camp de base sécurisé pour éviter que ses choses nous attaques. Hum ! Mon maitre m'as enseigner pas mal de vieux rituels pour relever les morts mais sans profaner les âmes. Ainsi que des moyens de protection pour qu'une influence magique extérieur viennent perturber un cimetière. En plus de cela avec un peu être des chance de trouver un ou plusieurs fantômes dans ce lieu. Vu ce merdier ils pourraient peu être nous expliquer ce qui ce passe dans cette ville avec les perturbations magique qui as ici et la présence de ses choses les morts doivent être vachement perturbé du moins ceux qui sont restés dans l'astral. Dit il.

Cette fois Amnicus ne se livrais pas d'expérimentation. Il appliquais à la lettre ce que son maitre lui avais enseigner et plutôt que d'avancer à l'aveuglette au risque de se retrouver dans un nid de monstre mieux valait se rendre sur un terrain que Tole connaissait parfaitement pour y avoir travailler et préparer une défense et une contre attaque efficace. Déjà Amnicus savais d'instinct que bien que cette force magique qui essayait de les tuer était lier à la vie et essayait de tout envahir. Néanmoins l'église et le cimetière incarnait la mort par estimation et si il se fiait à ce que lui avais enseigner son maitre et bien il y trouvera un refuge et surtout des moyens bien plus efficace pour lui et son groupe de se défendre. En plus de cela il tombait de sommeil il était tenté de fumer un second cigare mais s'abstint car cela serait exagéré pour son organisme et pourait aggravé l'état de sa jambe. Logiquement quatre à six heures de sommeil devrais lui rendre assez d'énergie, sans quoi il serait un poids pour l'équipe.

Pendant que le groupe débâtait de sa proposition Tole essaya de voir si Coleman était revenu. Logiquement le fantôme du marshal devrait être dans son ancre ou toute proche ?

Amnicus le savait, si c’était pour jouer au chat et à la souris, il fallait surtout se contenter de rituel qui devait recquire le minimum de puissance sous peine d’être repéré par un utilisateur de fluide, qu’il soit devenu à l’état primate ou non. Certains animaux sauvages en étaient capables car il s’agissait simplement de leur subconscient, d’autres les manipulant simplement par instinct. Que ce parasite transforme ou non ses victimes en légume ne changeait rien à cette règle, si son porteur avait un certain don magique avant, il garderait logiquement ce don tant que l’utilisation n’était pas répertorier comme trop complexe. Hors, si regarder dans l’astral pouvait l’être, sentir la magie en se basant sur son « sixième sens » ne l’était certainement pas. Et ce qui ressemblait à la druidesse locale l’avait certainement.

« Je n’ai pas vraiment envie de jouer à une prise de forteresse avec ce que l’on a failli se prendre sur la gueule cette nuit. Surtout quand ça peut aussi venir d’en dessous. »

Ansley marqua un point sur le sujet, à un tel point qu’elle arriva à se faire poser une autre question à Tole, celui de la consommation en fluide trop importante. Pour une telle racine, même si le lieu pouvait fournir le matériel, la contrôler devait être épuisant. Hors elle n’avait pas l’air d’être fatigué. L’état de fatigue semblait inexistant pour ce parasite et vu qu’il touchait le cerveau, au bout du compte ce n’était pas très surprenant. En clair, la limitation d’utilisation de fluide se limitait surtout au corps, où en abuser quand le cerveau ne suivrait pas (ce qui provoquait souvent des évanouissements dans le meilleur des cas), seuls les saignements de nez et l’explosion de veines pouvaient être réellement dangereux pour l’hôte du parasite. Un duel de mage semblait dans ce cas une très mauvaise idée face à un adversaire où la dépense passait en second lieu, voir troisième tout simplement.

Le groupe était clairement décidé d’aller souffler au musée, Amnicus repérant malgré tout dans le quartier à une centaine de mètres une église trois quart éboulé, l’autre quart tenant par miracle, les églises protestantes étant faite habituellement que de bois. Petit détail malgré que le bâtiment soit considéré en ruine ou rasé, les zone où les bâtiments religieux étaient sanctifiés et plus riches en fluide, raison pour laquelle les nouvelles religions aimaient installer leurs bâtiments aux endroits où ils avaient le plus souvent pillés et brûlés les anciens endroits saints. Si c’était pour interroger un simple esprit errant, un petit rituel sans importance pour l’appeler devrait suffire quand il se sera reposer.

En regardant le révolver, le Marshall était revenu dans son ancre, mais plus faible que Tole ne l’aurait cru. L’explosion, bien que très faiblement magique puisqu’une boule de feu a servi de déclencheur avant que les fluides magiques ne se dispersent dans l’explosion, l’a affaibli. En fait, Amnicus pencherait plutôt que c’est tout simplement l’explosion qu’il s’est pris de plein fouet au moment où elle était matérialisé qui l’avait touché, et même s’il n’a pas insister à rester dans le plan matériel, la onde il se l’est prit. Comme quoi les explosions et le souffle pouvait résoudre beaucoup de chose. Rien de dramatique, avec un peu de repos il sera comme un sou neuf dans les douze prochaine heure. Amnicus pouvait toujours l’appeler mais pour le moment, l’utilité restait assez mitigé. Quand à son propre repos à lui, Amnicus pencha plutôt sur le six à huit heures, les huit étant préférable.

Le Sharlot Hall Museum n’avait rien d’un musée important, mais plutôt d’une ancienne grosse propriété avec plusieurs bâtiments de campagne de taille peu importante. A en juger avec le prospectus récupéré il y a quelques jours, le plus intéressant se trouve dans la batisse la plus grande avec ses deux étages, celle qui servait autrefois de maison du gouverneur à l’époque de la ruée vers l’Ouest. Les autres étaient peu intéressants puisqu’il s’agissait surtout de carrosse, des premières voitures et d’autres grosses babioles que l’on pouvait difficilement faire rentrer dans un bâtiment sous peine de gaspiller de la surface. Comme l’aile gauche du bâtiment principale est écrouler avec le temps, les mesures de sécurité magiques qui devaient déjà ne pas voler bien haut à une époque, avaient dû s’écrouler aussi. La sécurité matériel n’en parlons même pas à un tel point que le groupe ne s’encombra même pas à passer par les débris mais plutôt par la porte d’entrée qui s’ouvrit suite à un coup d’épaule du nain.

L’intérieur est… poussiéreux ? Avec beaucoup de casse puisque le meublier était moisi avec le temps, la végétation ayant gagné en partie le lieu. Les seuls ennemis ici, c’étaiten la poussière laisser lorsque la porte tapa contre le mur et les escaliers menant au second étage qui était un peu moisi si on voulait pas se retrouver le cul dans le débarras sous la cage d’escalier. Ansley se contenta de sortir le couteau, commençant à gratter rapidement le sol pour faire une délimitation.

« Je m’occupe de re-préparer un rituel d’alarme, je vous appellerais quand je serais prêt à le faire. Je vous laisse explorer le reste, y a pas l’air d’avoir grand monde. »

Sur le moment, c’était surtout de trouver un endroit où souffler qui intéressait l’exorciste, même si rien ne l’empêchait d’explorer rapidement les lieux pour voir ce qu’il y avait. Mais il y avait une différence entre une fouille basique et une fouille complexe.

La rapide analyse des lieux fut assez rapide tant la fouille de sa part n’allait pas être très poussée. De toute manière, ceux qui avaient dormi jusque là, allait passer un quart d’heure à souffler avant de la faire par eux-même. Le rez-de-chaussé était assez classique, avec une salle de réunion et un boudoir plutôt bien décoré tout en suivant un style coloniale... si tout n’avait pas moisi avec l’humidité et l’abandon. Une bibliothèque était aussi présent mais les livres avaient pris cher avec l’humidité. Il faudrait trier mais ce qui n’avait pas été touché était ce qui se trouvait sous vitrine, telle que le journal d’un des anciens gouverneurs et ce genre de chose. Il y avait aussi une petite salle d’exposition d’armes amérindienne et coloniale, où une relique de artefact s’y trouvait justement. Ansley étant actuellement occupée à tracer son cercle d’alarme, se fut Denzell qui s’y pencha. A première vu, le « bâton » ne paie pas de mine, il s’agit d’un vieux bâton de plusieurs kilos fait à première vu d’un vieille arbre, avec quelques plumes et grigri au bout. Sachant que ce n’était qu’une réplique de la relique recherchée et qu’il n’avait donc rien de magique, les plumes étaient dans un piteux état mais le reste de l’imitation semblait de bonne facture car en bon état malgré le temps. Le reste, il y avait quelques photos de site, un vieux cimetière indien avec des cercles de pierre où la première peur d’Amnicus n’était rien d’autre que de prendre une pelle… mais à y réfléchir non. Si le bâton était actif, il devait plutôt se trouver dans une grotte aux alentours du cimetière. Pas de photos, il va falloir trouver les archives mais Coinfeet prétexta que c’était lui qui allait s’en charger.

Voilà pour le tour du rez de chaussé. Il y a un petit sous sol sous l’escalier qui mène à une cave à vin à part avec quelques bouteilles présentes surtout là pour l’exposition (il faudrait demandé à un connaisseur pour savoir ce qui avait tourné au vinaigres ou non), avec un petit laboratoire alchimique de petite envergure de l’époque coloniale. Pas le grand luxe mais comme la plupart des matériaux sont en cuivre, c’était de l’increvable et au moins, il y avait la centrifugeuse à main tant espéré.

Le premier étage était plus petit. Plusieurs chambres qui devaient être magnifiquement décorés avant que ça ne soit délabré, un débaras et le bureau du gouverneur. Il y a aussi le balcon qui menait au bureau mais Amnicus se dégonfla d’y aller de peur de descendre d’un étage plus vite qu’il ne le croit.

Le sorcier se reposa, ayant l’embarras du choix pour les chambres, il se prit celle dont le matelas était le moins moisi pour se reposer. Passèrent six heures qu’il n’en vit pas le bout, étant réveiller par une discussion en bas, avec la voix d’une femme qu’il ne connaissait pas. En même temps avec l’accent british bien prononcé, obligé de se poser des questions.

« -avec le merdier que vous avay fait à votre arrivé, ce n’étays pas trop compliqué de vous retrouver. »
« Vu l'accueil de la « maîtresse des lieux », on se doit d’être un poil prudente ma chère. »

Amnicus arriva à ce moment là, et même si le reste du groupe semblait prudent avec la nouvelle arrivée, le nain dirigeant la discussion, il semblerait qu’elle soit l’une des gardiennes de cette région au vu de son accoutrement. Par contre aucune trace de parasite qui la rendrait sauvage. Ou plutôt pas trop sauvage vu que les accoutrements de druides n’ont jamais été réputé très raffiné.

Druidesse ?:

Après une petite visite superficielle du musée et ayant trouver quelques petites choses intéressantes Tole trouva un lit pas trop moisit et s'y allongea en réfléchissant quoi faire. Après son réveil il aura un sacré travail à faire.

Vu que Coinfeet allait se chargé des recherches sur l'artefact Tole allait se pencher non seulement sur le materiel d'alchimie qu'il avait découvert mais aussi sur les nombreux livre en exposition ayant résisté au temps. Même si le musée basait sa thématique sur l'histoire coloniale il y avais surement des mages de cette époque et avec un peu de chance peu être qu'un grimoire datant de cette époque traine parmi ses vieux livre. Si on compte aussi la bibliothèque et le materiel d'alchimie il y avait également les armes de l'époque si il passe les armes amérindienne il y avait aussi des pistolet ou des mousquet et si leurs pièce ou les armes était en bon état Tole pourra les récupérer pour fabriquer des armes à feu maison ou les revendre.

Ce fut sur ses pensée qu'Amnicus dormis mais six heure plus tard il fut réveiller par des voix. Tole reconnus la voix de Coinfeet mais pas l'autre ce qui voulait dire qu'une autre personne était ici. Comme l'alarme n'avais pas sonné Amnicus estima que l'intrus avait surement été invité à entrer. Se sentant assez reposé Tole alluma un de ses cigares pour se donner un coup de fouet et sortir ses fesses du lit qui était confortable et se dirigea vers les autres mais en arrivant il resta à distance et dans l'ombre par prudence.

Qui que ce soit ce n'était pas une contaminé par le parasite en revanche c'était une druide ce qui signifie qu'elle as peu être un lien avec ce qui passe ou alors pas du tout. Tole se souvins de la conversation qu'il avait eu avec son maitre et les Blake. Yehinatal avait mentionné qu'il allait faire appel à une aide extérieure venant de Phénix.

Après avoir soigneusement écouté la conversation et en tirer des conclusion Tole intervins dans la conversation mais resta dans l'ombre.

- Vous êtes notre contact ? Je demande cela car mon maitre m'a dit que quelqu'un un autre mage allait nous contacter. Si c'est le cas vous connaissez surement le nom de mon maitre et le lieu ou vous étiez avant de venir jusqu'ici ? Demanda t'il.

Denzell et Amnicus étaient au courant que quelqu'un allait venir les épauler car ils étaient tout les deux présent lors de la discutions entre son maitre et le patriarche des Blake. Si l'étrangère mentionne le nom de Yehinatal et qu'elle venait de Phénix Tole pourra se détendre. Par contre au cas ou elle louperais les deux test Amnicus ne sortira pas l'artillerie car il était civilisé mais la méfiance sera de mise avec la nouvelle venue, mais à l'entendre on dirait qu'elle cherchait à les trouver.

La druidesse regarda quelques instants Amnicus avant de répondre simplement.

« Non. »

Et… c’est tout ? Au moins elle était directe sur la question, tellement direct que l’on pouvait comprendre le point de vue du nain et le côté assez sarcastique de « ma chère ». Le groupe s’était fait attaqué et elle arrivait comme une fleur.

« On vay dire que je suis la gardienne de Prescott depuis que… ça a dégénèray. D’habitude on se présente au maître des lieux mais avec le boucan que vous avez fait, j’ay pensé que ça vaudray mieux que ça soit moua qui fasse le déplaycement. »

La remarque ne semblait par plaire au nain, qui a quand même failli se faire tuer. Et aussi perdre de l’odition en dommage collatéral mais ceci, c’était une autre histoire.

« Vu comment le lieu est bien gardé, ça ne sera pas moi qui conseillerait vos services de « gardien » même par intérim. »

Pas dit qu’elle ait comprit le dernier mot, un peu trop sophistiqué pour la majorité du Wasteland. Par contre la femme venait de très bien comprendre le début.

« Donc je disay, je suis Zoey et depuis… ouay je pense que vous pouvez m’appeler Vénérable. » Cette remarque était clairement destinée au nain, avant de reprendre avant de regarder sans aucune gène Denzell à une dizaine de centimètre de son visage« mais toi mon mignon, tu peux m’appeler Zoey. »

Elle ne manquait pas d’air celle-là ! Et… en fait c’était techniquement le bon titre, surtout si la femme qu’ils ont vu cette nuit était sa tutrice. Si c’était là dessus qu’Amnicus réfléchissait. Du côté d’Ansley, elle se retenait de rire parce que son frère venait de se taper le pire rentre-dedans de sa vie, là où d’habitude il devait plutôt charmer les filles et non se faire accoster par cette folle. Par contre, Amnicus et certainement pas que lui, avaient l’impression que toute originale soit-elle, elle cherchait à changer de sujet, là où il avait la certitude que le « depuis » avait été de façon un peu tremblante. Comme si le « depuis » marquait plus un deuil.

« Ah euh… oui enchanté, Denzell et ma sœur Ansley. Amnicus et je pense que je n’ai pas besoin de te présenter Storfield. »

Donc la méfiance était de mise. Quoi qu'il en soit et en réfléchissant a froid Tole estima que pour le moment il ne risquait rien de cette femme mais il est clair que si elle as chercher à les contacter ce n'était pas sans raison. Soit elle travaillait pour l'entité qui as chercher à les tuer (sur ce point là Tole avais quand même un gros doute), où alors malgré le titre pompeux qu'elle s'affuble elle est bien ce qu'elle prétend être. Tole toutefois avais le sentiment qu'elle avais des choses à cacher. Si son plan de drague à deux balle faisait bien rire Ansley et fit rougir Denzell, Tole se montra aussi imperméable qu'un iceberg et se montra tout aussi méfiant de cette femme que Storfield. Malgré le fait qu'elle essayait de dévier la conversation Tole la remis brutalement sur les rails.

- Maintenant que les présentation sont faites, auriez vous l'obligeance de nous expliquer ce qui se passe et c'est quoi ses chose qui nous ont attaqué ? J'ai le sentiment aussi que l'amplitude de ses choses ne se limite pas à cette seule ville et m'a tout l'air de s'étendre. Il y as quelques temps nous avons été attaqué par un de ses mutant à Bagdad un autre village à plusieurs kilomètres d'ici. Dit Tole qui exposa froidement les faits et indiqua le village précédent.

Le fait qu'il dis que le phénomène s'étend est juste une intuition de sa part mais si il as raison pour une fois cela voudra dire que lui et son équipe faisait face à un problème tout aussi grave que celui de L.A à la différence que l'abomination locale n'était pas d'origine spectrale mais végétale et avait envie de s'étendre un peu comme une plante commune ou une mauvaise herbe cherchant à polémiser une plus grande surface de terrain.

Tole la vit froncer quelques instants les sourcils, comme si elle cherchait de quel village il parlait à l’ouest. Par contre, l’information partagé la fit hésiter sur autre chose, puisqu’elle fut la première surprise d’une aussi grand distance.

« Il s’agit d’un parasite liey à une vieille entité de la nature portant le nom de Wakani, qui n’est rien d’autre qu’un vieil arbre à l’âge jusque-là indéterminé. Un esprit sauvage qui dormey autrefois dans la forêt après que les locaux aient réussi à l’enfermer. L’esprit et les êtres qu’il a pu parasiter sont reliés psychiquement, c’est leur force mais aussi leur faiblesse puisque le lien ne peut qu’être maintenu sur une certayne distance. Mais Badgad, c’ay soixante kilomètres à vol d’oiseau et c’ay trop loin pour que ce lien soit maintenu. »

Sa logique se tenait. Si cette chose ne pouvait pas bouger, la communication se limitait que sur un certain rayon seulement.

« Je pense qu’il s’aygit d’un éclaireur coupé du reste du groupe. Je ne pensais pas Wakani capable de ça. Et euh… Badgad ay déserté, c’est ça ? Si Wakani ay capable de faire des rafles de petites envergures, ses habitants ont dû fuir quand ils ont dû croire que le côté « hanté » de Prescott se développait. »

Ansley prit la parole de son côté, avant de s’assoir comme une grosse merde dans ce qui semblait être autrefois un canapé.

« Je ne veux pas être pessimiste, mais ton entité il n’a pas trouvé un moyen d’étendre son rayon d’action par un quelconque moyen. »

Zoey se montra assez prudente sur ses dires, comme si elle cherchait où est ce qu’elle voulait en venir.

« C’est-à-dire ? »
« Un moyen pour servir d’amplificateur. Le fonctionnement de la magie, que ça soit un lien psychique inné ou non, les principes restent les mêmes. »
« Vous, vous êtes là pour la lance des anciens. Si c’ay ce que vous voulez savoir, elle ay bien là où elle est : c'est à dire en sécurité. »

Au moins ils y étaient sur le sujet. Et si la druidesse était resté flou sur le sujet, le groupe avait bien failli se paumer dans la forêt avec le moyen de sécurité actuel.

" Et bé ! Encore heureux que j'avais penser à baliser le terrain car on aurais pas arrêter de tourner en rond. " Pensa Tole qui rejoignis Ansley dans sa théorie bien qu'il avais quelques réserve. Le bâton pouvait très bien être la cause de ce merdier si il est un artefact très puissant comme son maitre l'affirme il ce peut que l'endroit ou il repose avait peu être des protection pour contenir son immense pouvoir. Néanmoins cela restait une théorie et Amnicus ne voulait pas s'avancer trop vite en conclusion.

Du fait qu'elle vivait ici Zoey était la seule à détenir la clef du mystère ou quelques pièce du puzzle pour essayer de comprendre ce qui ce passe le hic c'est qu'elle c'était mis immédiatement sur la défensive. Elle était déjanté mais pas stupide car elle avait compris d'entré de jeu que Tole et son équipe en avait après l'artefact. Même si la Druide avais deviné la raison de leur venue Tole ce concentra plus sur le problème que pourrais cette chose à l'avenir surtout si elle s'étend plus loin jusqu'à L.A.

- Il y as bien une raison pour laquelle Wakani c'est réveiller et je suis certain que tu en connais la raison ? Malgré ton titre de vénérable il est clair que tu es comme nous trois une bleue encore en formation et visiblement les deux druides zombifier qui ont faillis nous écrabouiller avec des racines géante sont respectivement au vu de leurs âges respectif la précédente Vénérable et un de tes condisciple. Dit nous ce qui ce passe et sois franche. En contrepartie nous t'expliquerons notre présence ici sans mentir. Dit Amnicus qui se montra franc et admis que malgré le fait qu'il avait deviné que Zoey n'était qu'une disciple admis que lui et les Blake l'étaient également. Tole s'adressa à la Druide comme si il faisait affaire avec les morts mais s'adressa à elle d'égal en égal pour ne pas trop froisser sa fierté. Après tout si elle est venue c'est pour chercher de l'aide et il valait mieux installer un climat de confiance pour la druide et l'équipe puisse coopérer.

Une arme magique, artéfact ou non, ne s’enclenchait jamais par hasard. Amnicus savait qu’en dehors des objets avec une conscience, il y avait toujours besoin d’un quelconque déclencheur. Et encore, le sommeil et le temps n’était pas le même pour ce genre de conscience, qui, sans utilisateur, devait passer le plus clair de son temps en sommeil, Coleman en était le parfait exemple.

Alors que Zoey s’apprêtait à répondre sur Wakani, elle grinça des dents pour surtout, fusiller du regard Amnicus, le genre de regard où on pouvait deviner la grande envie de coller une pêche à son interlocuteur, l’interlocuteur étant le sorcier. Si Tole savait qu’il avait mis les pieds dans le plat, ici il venait de sauter à pieds joints dans la boue avant de s’amuser à taper dedans à plusieurs reprises à en voir la réaction gênée d’une Ansley pourtant m’enfoutiste en temps normal. D’ailleurs il n’y avait pas qu’elle. On ne remettait pas en cause les capacités de quelqu’un avant de parler de zombies de personnes qu’elle considérait sa famille.

« Euh… elle est encore en deuil… » marmonna Denzell.
« Je vois que Yehinatal ne t’a pas appris l’art de contourner le sujet toi. » Le nain en fit autant en bafouillant dans sa barbe.

Même si l’envie de lui coller un coup de boule ou lui ôter toute chance d’avoir de la descendance après un coup bien placé, elle répondit surtout avec un agacement à peine visible qu’elle ne chercha aucunement à cacher.

« J’auray bien dit que le choc a suffi à te rendre con mais çay à l’air de daté d’avant ses faits. Mais pour en revenir à Wakani, cay une entité de la nature, sauvage, lié à ce lieu et enfermé par les amérindiens depuis bien longtemps. L’artéfact que vous cherchez a été utilisé par le passé sans qu’il ne se réveille, et n’ay pas lié à son emprisonnement. Maitresse Aihin avant de… est parti du principe qu’avec la pluie des bombes et l’hiver qui a suivi, ça avay affaibli l’arbre qui faisait office de prison et que ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne retrouve ses pouvoirs d’antan. Cay pour ça que Maîtresse Aihin et Galni voulait renforcer la prison ou voir si il n’y avay pas un moyen de le faire taire à jamais. »

Si le début, Amnicus se serait bien passé de la remarque, à la fin sa voix était plutôt tremblante. Aucune info sur la protection de la lance par contre, même si logiquement elle la connaissait.

« Oui, bon, je crois que ça suffit, j’imagine que Wakani t’en a suffisament faite bavé comme ça. »
« Elle a été utilisé lors de la guerre Navajo en 1864. On dit que l’Union c’était les gentils pendant la guerre de Sécession mais Kit Carson a fait crever de faim ce peuple pendant plus de quatre ans pour avoir la position de cette lance… avant de se rendre compte qu’il ne pouvait pas trop y toucher sous peine de bien remonter les esprits des guerriers morts ce coin. C’est un peu plus tard que le Président Andrew Johnson a déclaré une partie de la région comme protégée pour y interdire les fouilles. »

Le nain a bien feuilleté les documents pendant qu’Amnicus dormait. Pas pour rien qu’il était guide et avait une bonne base en archéologie puisqu’il avait été choisi pour la fouille. Mais pour avoir balancé ça, il cherchait surtout à faire changer de sujet. Donc non, la thèse que la protection s'était affaibli tout simplement à cause d'un hiver rude qui avait réveillé cette entité paraissait plausible. La suite, il lui suffisait d'attendre de reprendre ses forces, peu importe si la nature reprenait ses droits.

Bien qu'il avais été rentre dedans Tole as bien compris le problème. Il y avais de forte chance que la lance ne soit pas en lien avec Wakani d'autant plus que son pouvoir se limitais aux esprits mais vu l'avertissement qu'avais lu Monsieur Coinfeet l'artefact était protéger par des esprits.

Le problème étant bien que l'artefact n'était peu être pas entre les mais de Wakani elle était situé en plein dans l'antre du monstre et visiblement l'ancienne vénérable le condisciple de Zoey ont surement libérer par inadvertance la créature.

Voyant la mine renfrogné et triste de Zoey et l'air du reste du groupe à cause de son manque de tact Tole se rendit compte qu'il était aller trop loin et s'excusa en s'inclinant. Parfois son manque d'empathie envers les gens ne lui favorisait pas la tache.

- Désolé d'avoir été brutal et trop direct. Tu n'est pas la seule à subis des traumatisme et je comprend ce que tu ressent en perdant des êtres qui te son cher. Dit il avant d'expliquer la raison sa présence et des autres dans son territoire.

Tole raconta tout à Zoey et le problème du Yogi à L.A.

- Vu que les mages de Néoacane ont décidé de laisser pourrir la situation nos maitre respectifs ont formés une petite cabale de mage afin de retrouver des artefact suffisamment puissant pour lutter contre cette horreur avant qu'elle devienne trop puissante ou puisse mettre un pieds dans le monde materiel. La lance est la première étape de nos recherches mais étant donné que tu es sa gardienne maintenant nous te demandons de te joindre à nous et de nous prêter la lance. En contrepartie et si tout le monde est d'accord vu que la lance est dans le territoire de Wakani nous t'aiderons à sceller cet esprit et si cela m'est possible ramener ton ami et ta maitresse dans leur corps respectif. Proposa Tole à Zoey.

Que cette lance ne soit pas lié à cette entité ne résolvait pas le problème pour autant, le souci c’était qu’elle devait la rechercher elle aussi. Pas une bonne chose, si ce n’était que l’entité avait dû faire chou blanc dans ses recherches malgré les moyens à ses dispositions… y compris les moyens aériens à en juger de la rencontre précédente. Il faudrait plusieurs tests pour voir la faiblesse de l’enchantement mais le groupe ne pouvait pas se permettre de baisser sa garde dans de telles recherches après avoir compris que la région était dangereuse et surtout sournoise. Si ce problème n’était pas lié à la lance, l’ennemi pouvait mettre des bâtons dans les roues au groupe à partir du moment où il entreprenait les mêmes fouilles qu’eux. Petit détail malgré tout, si Wakami était l’ennemi de l’ancien peuple qui vivait sur ses terres avant d’être emprisonné, pourquoi alors les esprits des morts amérindiens n’avaient-ils pas agi contre sa recrudescence de pouvoir ?

Car à défaut de partir du mauvais pied avec Zoey en proposant quelques choses qui était assez tabou dans la tradition druidique, Amnicus devrait plutôt trouver une vieille tombe amérindienne pour poser la question à un ancien pour répondre à cette question, ses capacités shamanique en était capable. Pas sûr qu’il en trouve une au cimetière locale en revanche, mais ne sait-on jamais.

Mais le moment présent, c’était plus la réaction de Zoey qui ne se fit pas attendre après avoir dit que lui aussi en avait bavé par le passé. Ansley en roula les yeux là où la druidesse fut plus cinglante.

« Je n’en veux pas de ta pitié, et il en de même pour l’inverse. »

Suivi de près par une suite qui sentait plus la menace que la mise en garde si jamais il devait toucher au corps de sa maîtresse.

« Si son corps n’a pas pu rejoindre le cycle naturel, je te prieré de laisser Maîtresse Aihin là où elle ey : c’est-à-dire dans le Grand Cycle. Vaudou de merde… »

C’était beau ce racisme entre tradition magique, même s’il y avait erreur sur la profession d’Amnicus. En même temps cette tradition est à la fois autant respecté que crainte, avec au passage les crachats quand l’individu à le dos tourné quand on ne crachait pas dans le repas que l’on lui servait au restaurant. Petit rappel malgré les termes utilisés que le sorcier connait : le cycle naturel pour un druide est qu’un corps revient à la nature, à la fois dévoré par la faune et dont les restes nourrissent la terre et ainsi de suite, là où le Grand Cycle était celui des âmes, sachant que le dernier point changeait d’une croyance à une autre puisque l’on ne savait pas trop où finissait ses dernières.

Vu la tournure de la discussion, Denzell et Storfield préférèrent reprendre la discussion. La miss ne semblait pas trop au courant pour les Néo Arcane mais réagira légèrement au nom de Ohanzee, que sa professeure avait visiblement dû citer une fois par le passé.

« Ce qu’à dit Amnicus concernant l’horreur de Los Angeles. Je ne connais pas exactement la théorie de son maître mais Père lui fait confiance pour que je sois là. »
« Faisons un marché, même si la décision finale reviendra plutôt aux Navajos. On t’aide pour Wakami, et tu parles en notre nom auprès des Navajo pour récupérer cette lance. Ça te va ? »

La druidesse se retourna, hésitant.

« Je voudré bien, ça n’en reste pas moins des têtes de cons dès que l’on ne fé pas parti de leurs crémeries. Mais oui, je le ferais, mais je ne garantis rien. »

Zoey lâcha la grappe à Amnicus, le laissant vaguer à ses occupations. Il en profita pour regarder un peu les objets de collection pour trouver un tomawak amplement suffisant pour servir d’encre d’appel lors d’une invocation. Petit détail malgré tout, même si l’objet n’était pas de la contrefaçon, il paraissait en trop bon état pour être vieux de plusieurs siècles. La personne appelée ne risquait pas d’avoir des informations trop vieilles, mais au moins Amnicus savait qu’il ne tomberait pas sur le « vieux con de navajo qui ne parlait pas une once d’anglais » et qui aurait des envies de vengeance à l’encontre du colonisateur blanc.

Sinon il y avait bien quelques mousquets peu précis et armes de l’époque coloniales. Il y a plus précis, plus efficace, même si certaines restaient bien conservées. La question était de savoir quoi en faire puisqu’Amnicus s’était posé la question opparavant, car les remettre en état n’était pas ce que l’on pouvait appelé de rentable. Encore plus quand on était sorcier.

Une fois devant le laboratoire d’alchimie, Amnicus pût constaté qu’il était amplement suffisant pour filtrer et concentré des potions alchimiques, ce qu’il ne pouvait pas faire avec les moyens du bord au restaurant. De quoi préparer des potions au millilitre près, même si les centrifugeuses automatiques n’étaient pas encore aux goûts du jour vu l’ancienneté du matériel. Niveau ingrédients, si avant la guerre il devait être bien conservé, la fin du monde avait mis à terme à tout stockage. En fait, avec le recul, le sorcier devina sans peine qu’Ansley avait dû regarder si il y avait des restes de vieilles herbes ou non, et à voir les traces de doigts sur le bureau, elle n’avait pas dû trouver son bonheur. Le bon côté, si l’expédition s’éternise, autant Ansley qu’Amnicus pouvait refaire leur stock de potions pour le peu qu’ils fassent quelques expéditions en forêt ou même en ville, puisque la végétation l’avait envahi depuis longtemps. Si il reste des herbes ou ingrédients, il pourra toujours faire quelques décoctions mais à part les bijoux, pour en faire du matériel d’activation de rituel, ou du matériel de déclenchement rapide de sort, c’était dorénavant surtout les ingrédients qui manquait que le matériel. Après, si il a des idées à proposer, peut-être que c’était possible et il suffirait à notre bon narrateur de faire un listing sur ce qui était nécessaire.

En posant la question à Coleman, si celui-ci ne se matérialisa pas, il restera en astral pour lui répondre. Sachant développé ses sens telle que l’ouïe, ce ne fut pas compliqué à Amnicus de suivre la conversation.

« Prescott ? Ca ne rajeunit pas ça. Je n’ai pas été assigné à cette région mais j’y suis passé dans le cadre d’une de mes enquêtes. Même si je n’ai rien d’un sorcier, je suis comme mes compères, j’ai eu le droit aux cours de rattrapage théorique concernant les entités de certaines régions et Wakani en faisait partie. Il a été emprisonné par les Navajo car ils le considéraient comme un esprit mauvais. Mais je préfère te prévenir sur un point, ça n’a rien à voir avec les Horreurs comme celle de Los Angeles. Je dirais qu’il s’agit plus d’un esprit sauvage majeur, incontrôlable et fou, qui est lié à un lieu et qui, selon les rapports, avait été emprisonné dans un arbre majestueux se situant sur une veine de magie. Perso, je n’ai pas visité le lieu, j’avais autre chose à foutre. Après libre à toi de dramatiser auprès des autres ou de les laisser dans l’ignorance, mais que cet esprit majeur prédomine ou non, ça ne concernera que cette partie de la région et ne mettra pas en danger Los Angeles... Wakani est un esprit, qui est lié via un pouvoir psy aux parasites des merdes qui traînent dans les environs. Il est lié à un lieu et ne peut pas en sortir, que son pouvoir s’amplifie ou non avec cet artéfact, il sera toujours emmerdé avec la distance. La tribale est peut-être arriérée mais sa théorie est la même que les rapports à mon époque. »

C’était dit de façon très élégante…

« Y a un détail qui m’intrigue dans cette affaire : pourquoi les Navajo, ceux qui sont morts avant de se faire latter par Carson, n’ont pas levé le petit doigt devant le réveil de Wakani ? Alors que c’était leurs devoirs ? Je serais tenté de te dire qu’interroger le possesseur du tomahawk est une bonne idée mais l’arme n’est pas de même manufacture que ceux qui ont toujours rêver de me l’envoyer dans la gueule à l’époque où j’étais vivant. J’ai plus vite fait de t’indiquer le cimetière amérindien à l’extérieur de la ville. Par contre pas sûr que l'appelé soit très amical au premier abord contrairement au jeunot que tu peux appeler avec le tomahawk, mais un amérindien ça reste les mêmes, ça se matte avant que ça ne crache le morceau. »

Là, les informations étaient plus du genre « qu’est-ce que tu veux savoir exactement ? » car coup de bol, Coleman était née à une bonne époque pour répondre à certaines questions. Et répondre à beaucoup de questions puisqu’ils y avaient passé de son vivant.

Une rapide analyse de l’objet lors de la phase 1 du rituel lui fera comprendre que le tomawak ne nécessitait que peu d’ingrédient pour un shaman du niveau de Tole si ce n’était sa craie et les quelques encens habituelles. Un plus quand on savait qu’il était limité dans ce domaine à cause du voyage, l’autre avantage étant que si l’objet n’était pas trop emprunt d’une longue histoire, l’esprit du mort qu’il appellera sera moins puissant et apte à l’attaque. Cela mena au troisième avantage où Tole estima qu’il n’avait pas besoin de préparer en plus un rituel de protection puisqu’il se savait capable de gérer le problème si l’esprit du mort se montrait agressif. En tant que Shaman, et ayant accès à un domaine dont les fantômes et esprits étaient bien plus vulnérables qu’à la magie classique, où ils l’étaient déjà, il estima le danger assez moindre dans ce cas. Cela mena à un quatrième avantage où moins l’esprit était puissant, moins le rituel l’était et donc, moins détectable aussi.

Le rituel se passa sans problème, si ce n’était que le réveil fut accompagné d’un flot d’insultes (surement) dans une langue incompréhensible, suivi d’un.

« Ouaiouais c’est bon, j’ai compris, s’il te plait ferme un instant ta gueule… Je roupillais peinard dans mon cas et toi tu brailles. »

Doli Klah:

Rapide analyse du fantôme qu’il avait appeler. Okay… Tout sauf un guerrier, mais plutôt le genre de hippie qui manifestait contre la guerre pendant la guerre du Vietnam. Le fantôme se massa les tempes sur le moment, comme si on le réveillait à un moment où il planait.

« Je suis Doli Klah, et tu m’as invoqué et j’ai répondu à ton app… putain mais qu’est ce que je fous au musée moi ? Je n’sais pas si je dois être honoré ou me sentir vexer. Ne m’dit pas que le tomawak que le vieux m’a pété les couilles de faire à fini sur une brocante ? Et… Wohwoh, à voir l’ambiance à la con, ses cons ont fini par appuyé sur le bouton rouge ou quoi ? Ou à moins que ça soit un remake de la revanche des tomates tueuses vu la végétation a pris le dessus ? »

Tole regarda l'esprit qu'il avait invoqué de manière étonné. Vu la langue étrangère qu'il avait proféré et son aspect il est visiblement amérindien par contre son aspect faisait plus penser à un hippie sur le retour datant de peu de temps avant l'apocalypse qu'un guerrier Navajo. Secouant la tête et ayant l'air déçut Tole se repris néanmoins.

- Heu ! Navré de vous avoir appelé un peu brutalement. En terme général je préfère laisser les esprits reposer mais vous étiez le seul choix qui m'était possible vu votre tomawak. Dit Tole qui s'expliqua.

Etant donné le contexte et que l'esprit était un peu paumé (compréhensif vu l'époque qu'il sortait) le nécromancien expliqua à l'esprit le contexte de l'époque. Heureusement son maitre lui avait enseigner l'histoire du monde avant et après l'apocalypse car il avait été esclave très jeune et sans ses enseignement Tole aurait eu du mal à expliquer.

Après avoir fait un cours d'histoire dans les grande ligne Tole expliqua à l'esprit la raison pour lequel il l'as invoqué.

- En fait je recherche un interprète sachant parler le navajo pour pouvoir traduire à d'autre esprits de votre peuple. Moi et mon groupe avons quelques problèmes avec un esprit très ancien et très dangereux appelé Wakani ce qui explique le fait que je vous ai invoqué. En fait je m'attendait surtout à me retrouver face à un guerrier indien sans vous offenser. Dit il en faisant un second rituel mais basé cette fois sur les offrandes afin de permettre à l'esprit de profiter d'une chose venant de la terre même dans le milieu astral.

Malgré le fait que Tole soit assez asocial voire même sociopathe avec les vivant sa relation avec les mort n'était pas la même. Pour tout dire Tole trouvais les morts plus reposant que les vivants d'autant plus que son maitre lui avait toujours enseigné de les traiter avec respect ce qui expliquait sa plus grande sociabilité et surtout le fait de son empressement à ce que Klah soit mis en confiance et soit bien dans ses godasses.

Une fois l'offrande fait Tole s'asseya pour exprimer sa demande après avoir bien expliquer sa situation.

- Maintenant que je vous ai bien expliquer ce qui ce passe êtes vous en mesure de m'aider ? Je ne vous cache pas que cela sera surement dangereux car j'ignore si Wakani à des pouvoir pouvant aussi affecter les esprits mais vous êtes visiblement la seule personne sachant parler le Navajo capable de m'aider. Je ne serais pas offenser en cas de refus de votre part mon travail étant de laisser les morts reposer je peu vous renvoyer à votre lieu de repos et vous laisser en paix. En revanche si vous accepter je peu en guise de paiement vous aider d'une autre manière en vous faisant passer de l'autre coté du monde astral si vous avez une demande particulière à me demander que seul un humain pourrais faire. Dit Tole à l'esprit.

Doli ne réclama pas son « dû » et dans un sens, tant mieux pour Tole qui n’insista pas sur ce sujet. Présenter une ration de survie du sac de Coinfeet équivaut à offrir une boite de conserve et quand on présentait de la nourriture dans une offrande, n’importe qui pourrait considérer cela comme insultant. Tant mieux, un vrai ancêtre aurait été insulter. Le milieu hostile empêchait de chasser ou de cueillir convenablement et de toute façon, l’équipe aurait refusé une telle chose pour la simple raison que ce foutu parasite se servait d’espèce volante pour quadriller la zone. C’était se semblant d’organisation qui faussait tout.

Si le domaine de l’histoire de Tole se limite à histoire sans H majuscule en ne se contentant que grossièrement des évènements sans trop se rappeler des dates (dans un monde post-apo, même Yehinatal estimait qu’il y avait plus urgent à connaître), il voyait à peu près de quel date ce type pouvait venir. Il avait devant lui l’archétype parfait du pacifiste hippie bobo vegan. On remarquera des termes et des modes apparues pas tout à fait à la même époque, ce qui fait que Tole se trompait en réalité mais comme peu de monde connaissait le passé, le shaman pouvait se considérer chanceux de pouvoir mettre quelques termes sur cet amérindien. Comme Tole a piqué sa curiosité en parlant du bon sujet, il en oubliera l’offrande. Car même si « ce n’est pas ma guerre » comme disait un ancien acteur de film d’action, Wakani un peu la bête noire des Navajos, ce qui fait que Doli en avait logiquement entendu parler même si les leçons de papy, ça rentrait par une oreille et ressortait par l’autre.

« Ah…J’ai toujours cru que mon vieux me bassinait avec ses conneries d’esprit de la forêt fou dangereux qui dormait et se réveillerait un jour, j’ai aussi toujours cru que je n’aurais pas à m’en occuper de mon vivant. J’avais raison sur le dernier truc… Je ne suis pas trop un guerrier, mec, mais ouais, y a peu être moyen que je t’aide quand même. Wakani, ce n’était pas trop le pote de mes ancêtres et j’imagine que c’est un peu mon devoir de filer un coup de pouce. »

De quelle manière ? Au moins il avait quelques compétences malgré ça.

« Passer le message, ce n’est la même façon que passer un coup de fils au téléphone rose, mec. Mais ouais, il y a peu être moyen que l’on fonctionne en « service » sans que j’ai à me lier au premier clampin qui s’y connait en shamanisme… sans vouloir te vexer mec… Donc ouais, j’imagine que trois services pourraient faire amplement l’affaire pour cette tâche, des services liés aux connaissances que j’avais de mon vivant je veux dire. De toute manière je ne pense pas aller au-delà de là sans épuiser ma trame spirituelle. »

C’était incompréhensible pour la personne lambda mais Tole voyait de quoi il parlait. Un service pouvait être autant un « appel » pour des renseignements. Cela va de simplement demander de l’aide pour une situation anodine (médiateur avec des vieux cons d’extrémistes amérindiens en faisant parti) ou de l’aide comme pourrait le faire n’importe quel invocateur. Mais en tant que shaman expérimenté, Tole pouvait passer par un pseudo possession de lui-même pour avoir accès temporairement à des connaissances qu’il n’avait pas.

« Mais comme tu m’as appelé et que tu maintiens en ce moment même mon invocation, profites-en pour me poser des questions. Après j’irais posséder mon tomawak le temps de rester en stand-by. »

Doli haussa les épaules ne serait-ce que devant la première question. Ça promettait mais au moins il n’avait pas un point de vue aussi radical que les anciens.

« Le vieux avait beau m’expliquer que c’était un esprit mauvais puissant, ça ne reste qu’un esprit endormi coincé dans un arbre. Un jour, je lui ai demandé pourquoi le gouvernement s’emmerdait autant à interdire d’accès la zone alors qu’il suffisait de s’en occuper au napalm comme ils ont fait au Vietnam, il m’a répondu que ça risquait de le réveiller, qu’il pouvait se renforcer magiquement à l’aide de fluide de bois et que sa prison, son cœur, était enfui sous terre et qu’il fallait rentrer dans ce foutu arbre soi-même. Il a beau roupiller, le lieu se protège comme s’il s’agissait d’un organisme luttant contre des éléments extérieurs indésirables, le mortel étant la saloperie en question. Et je te vois venir, c’est pareil pour les esprits : l’arbre est alimenté par Wakani, la moindre racine peut être considéré comme magique. »

Dual serait le bon terme mais passons les petits détails de ce genre. Il peut se défendre contre un brasier, mais il n’en reste que sa prison craint le feu. Si Doli ne peut connaître une réponse pointue, Amnicus a compris que l’esprit est lié à sa prison, et plus particulièrement à son « cœur ». Si son cœur est détruit, l’esprit sera soit tué, soit grandement affaibli et libéré en étant à la merci du premier mage en vue d’être banni. Amnicus pencherait sur la première option qui est très logique. Wakani est réveillé, semble être un esprit puissant qui pourrait être classifié comme « esprit libre majeur », et peut donc être considéré comme intelligent : Il aurait détruit lui-même son cœur en profitant que tout le monde l’ait oublié pour reprendre ses forces. Si ça n’avait pas été le cas, fonctionner comme il le fait, serait contre-productif car pas libre lui-même de ses mouvements.

« A l’époque de son emprisonnement, je sais que la tribu a été grandement affaibli, malgré l’aide de la lance Nirvana, la lance utilisée par les anciens. C’est la raison pour laquelle le taf n’a été fait qu’à moitié. Y avait bien le gouvernement américain qui aurait pu prendre la relève mais le vieux me disait que le gouverneur et le maire local trempait dans une magouille de trafic de branches mortes quand cet arbre voulait bien daigner en laisser. Genre, limite la magouille qui se transmet de père en fils. »

Wakani est un esprit majeur qui alimente un arbre millénaire se situant sur une veine de magie. Pas besoin de se faire un dessin pour la suite. Détruire l’esprit revenait à détruire l’arbre, et donc à détruire une source de récupération de bois magique, surement fait pour fabriquer baguette ou bâton, avec ou sans magouille. A la question de la localisation d’un vieux cimetière indien, c’est Coleman qui prendra la relève, puisque Doli marqua une brève hésitation.

« C’est à une dizaine de kilomètres de Preston dans une clairière… Du moins ce qu’il doit en rester. »

Avec le réveil soudain du vieux marshall, l’indien fronça quelques instants les sourcils.

« Ouais c’est ça, mais les anciens, même si je suis d’accord qu’ils ont accès à ce savoir ancestrale, la plupart restent radicalisés ras du bulbe. Ma petite histoire sur ce trafic le prouve bien, malgré l’absence de preuve. »

Ça, c’est à Amnicus de gérer, mais il y a en effet de fortes chances que les échanges soient violents avant de passer par la case « négociation » ou « proposition ».

« Le rituel… euh… il doit y avoir une copie à la médiathèque mais elle n’a pas dû survivre avec le temps. Et même si c’était le cas, elle doit être incomplète pour des raisons de « sécurité intérieur » comme disait le gouvernement. Sinon doit y avoir une copie à la capitale mais si c’est dans le même état, oublie mec. Mais les anciens doivent le connaître ce rituel mais… je ne sais pas si ça va être très utile. Il y a eu des centaines de morts Navajos pour ce rituel, le tout aidé par Nirvana à l’époque pour l’enfermé à un lieu. »

Avec ses informations, le mieux serait de finir le travail des Navajos en détruisant le cœur de l’arbre. Celui qui fait le plus chier dans cette histoire, est le gouvernement américain qui aurait pu finir ce qui a été commencé quand il le voulait. Sauf que visiblement dans l’équation, il n’avait pas prévu de se prendre des bombes atomiques sur la tronche et que le cataclysme nucléaire finirait par réveiller les vieux démons d’antan.