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Mad Maria : White Hair Club Road
Boogeyman Sam 20 Avr - 1:42
L’avantage d’une lance, c’était quand même que comme arme, on avait connu beaucoup plus complexe à utiliser (du moins, à un niveau basique) et surtout à fabriquer. Bienveillance n’eut que l’embarras du choix pour son arme : allant du manche à balai scotché à un canif au harpon en passant par l’arme de style “tactique” peinte en noir, il y avait du choix incroyable. Comme quoi, il y avait encore un marché pour le corps à corps.
La pièce de choix, si on pouvait l’appeler ainsi, était une lance d’environ 1m20, ornée d’une lame dentelée d’un côté telle un harpon, mais ce qui attirait l’attention était surtout des fils électriques reliant la lame et une petite batterie au bout de la hampe. Le vendeur expliqua qu’une fois la batterie allumée, l’arme infligeait des chocs électriques semblables à ceux utilisés par les bâtons des éleveurs pour canaliser les vaches ; pas assez puissant pour vraiment blesser ou assommer, mais assez pour infliger une vive douleur ! Et pour pile 150 dollars. On jugera si l’ange testa ou non la véracité du vendeur sur l’électrocution.
Maria en profita pour faire quelques emplettes aussi, mais pour son fusil. Bienveillance fut très vite perdue devant la conversation. Pointes creuses ? Perforantes ? Balle match ? Cache-flamme ? Ces deux-là auraient pu parler en coréen qu’elle aurait sans doute compris autant de la conversation, même avec son don d’omniglotte.
- Du moment que tu participes pour l’essence et l’hébergement quand tu seras une star du ring, on sera quittes. Même si l'argent ne sera pas un problème à LA. Les policiers payent bien pour qu'on leur ramène des têtes de mutants ou qu'on aille chasser les clochards d'un site qui intéresse les mages ou les récupérateurs.
Une fois la lance choisie et Maria chargée d’un jerrycan d’essence pour la route et diverses munitions pour son fusil d’assaut, les filles ré-embarquèrent dans la Mariamobile, qui mit le cap vers la cité des Anges. Malheureusement, pas de clim cette fois-ci.
- Officiellement, je suis une Carolènne. Le nom ronflant à la noix que le chef de ma ville à donné à la garde. Dans les faits, je fais garde, postière, vigile, sniper, dominatrix, la totale. Mon oncle est un mercenaire vétéran qui m’a appris le métier, du coup je pouvais pas vraiment devenir pute, serveuse ou fermière...
Originellement, je viens de San Diego, au sud. Pas le plus mauvais coin maintenant qu’on a vraiment repris un bon pan de la ville pour nous vivre. Il fut une époque, l’endroit grouillait de bêtes sauvages et de pillards, mais à force de leur mettre des balles, ils ont fini par nous laisser nous installer tranquille. Ce n’est pas une mégalopole, mais on a des toits au-dessus de la tête, de quoi manger et une garde bien armée et bien entraînée pour maintenir l’ordre. Mais on manque encore de certaines ressources rares ou de pièces particulières pour la machinerie précise, du coup certains des Caroléens sont dispatchés là où on peut les trouver… Et c’est mon cas. Ca fait six semaines que je retourne la Californie pour trouver des fusibles bien particuliers pour retaper des générateurs. Le fait que Manana m’a envoyé lui chercher du lait en poudre coïncide juste avec le fait que ce que je cherche est à Los Angeles ou à Salt Lake. Tout le monde y trouve son compte, y compris toi !
...Je plaisantais pour dominatrix, hein.
La pièce de choix, si on pouvait l’appeler ainsi, était une lance d’environ 1m20, ornée d’une lame dentelée d’un côté telle un harpon, mais ce qui attirait l’attention était surtout des fils électriques reliant la lame et une petite batterie au bout de la hampe. Le vendeur expliqua qu’une fois la batterie allumée, l’arme infligeait des chocs électriques semblables à ceux utilisés par les bâtons des éleveurs pour canaliser les vaches ; pas assez puissant pour vraiment blesser ou assommer, mais assez pour infliger une vive douleur ! Et pour pile 150 dollars. On jugera si l’ange testa ou non la véracité du vendeur sur l’électrocution.
Maria en profita pour faire quelques emplettes aussi, mais pour son fusil. Bienveillance fut très vite perdue devant la conversation. Pointes creuses ? Perforantes ? Balle match ? Cache-flamme ? Ces deux-là auraient pu parler en coréen qu’elle aurait sans doute compris autant de la conversation, même avec son don d’omniglotte.
- Du moment que tu participes pour l’essence et l’hébergement quand tu seras une star du ring, on sera quittes. Même si l'argent ne sera pas un problème à LA. Les policiers payent bien pour qu'on leur ramène des têtes de mutants ou qu'on aille chasser les clochards d'un site qui intéresse les mages ou les récupérateurs.
Une fois la lance choisie et Maria chargée d’un jerrycan d’essence pour la route et diverses munitions pour son fusil d’assaut, les filles ré-embarquèrent dans la Mariamobile, qui mit le cap vers la cité des Anges. Malheureusement, pas de clim cette fois-ci.
- Officiellement, je suis une Carolènne. Le nom ronflant à la noix que le chef de ma ville à donné à la garde. Dans les faits, je fais garde, postière, vigile, sniper, dominatrix, la totale. Mon oncle est un mercenaire vétéran qui m’a appris le métier, du coup je pouvais pas vraiment devenir pute, serveuse ou fermière...
Originellement, je viens de San Diego, au sud. Pas le plus mauvais coin maintenant qu’on a vraiment repris un bon pan de la ville pour nous vivre. Il fut une époque, l’endroit grouillait de bêtes sauvages et de pillards, mais à force de leur mettre des balles, ils ont fini par nous laisser nous installer tranquille. Ce n’est pas une mégalopole, mais on a des toits au-dessus de la tête, de quoi manger et une garde bien armée et bien entraînée pour maintenir l’ordre. Mais on manque encore de certaines ressources rares ou de pièces particulières pour la machinerie précise, du coup certains des Caroléens sont dispatchés là où on peut les trouver… Et c’est mon cas. Ca fait six semaines que je retourne la Californie pour trouver des fusibles bien particuliers pour retaper des générateurs. Le fait que Manana m’a envoyé lui chercher du lait en poudre coïncide juste avec le fait que ce que je cherche est à Los Angeles ou à Salt Lake. Tout le monde y trouve son compte, y compris toi !
...Je plaisantais pour dominatrix, hein.
Boogeyman- Le MJ sous ton lit
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Re: Mad Maria : White Hair Club Road
Kindness Mar 23 Avr - 17:59
Le dévoilement de la pièce de choix laissa l'ange un peu... Confuse? En passant un doigt le long des dents sur le dos de la lame, elle questionna Maria vite fait à savoir si ce genre d'arme un peu bricolée serait même admise. Ce serait effectivement un peu bête de dépenser plus de la moitié de son budget pour se rendre compte avoir un citron. Hélas, le concept de batterie lui échappait un peu trop pour poser des questions pertinentes au vendeur à ce sujet, mais elle ne manquera pas de lui demander de faire un essai. Viviane n'aura évidemment pas de volontaire pour tester le voltage, mais rien qu'en la tenant entre ses mains, elle saurait si l'arme ne serait pas trop mal balancée. Avec une différence à peu près négligeable, elle pourrait se permettre de l'acheter et avoir l'esprit tranquille pour un temps. Complètement larguée en se tenant là comme une gourde, mais toujours avec un sourire angélique, Blanche-Neige attendit patiemment que Maria termine ses propres emplettes.
-Star du ring, on verra quand on y sera. Pour que l'argent roule vraiment, c'est un commanditaire qu'il faudrait.
Par contre son commentaire sur ce qu'ils faisaient des sans-abri locaux ne sera pas tombé dans l'oreille d'une sourde. Son sourire se changea en quelque chose d'un peu plus gêné, sans compter de ramener des têtes? Espérons que ce n'était qu'une façon de parler, difficile à dire vu sa manière un peu désinvolte d'annoncer certaines choses. Les fesses de nouveau posée sur le siège de voiture et sa nouvelle arme mise en sûreté à l'arrière, en route pour la cité des anges. Les deux têtes blanches avaient un long trajet devant elles, et Maria semblait heureusement plutôt candide pour aider à faire passer le temps. Maria aura droit à une écoute active pour la peine, même si elle prit un moment à réagir sur la dernière phrase après l'avoir fixée un moment.
-Oh! Je suis désolée, c'est la première fois que j'entend ce mot euh... Dominatrix, c'est ça? Ou sniper d'ailleurs, ou fusible, ou générateur... Je hum, vivais pas mal à l'ancienne jusqu'à tout récemment en arrivant à New Vegas. Je sens que je vais prendre du temps à m'ajuster.
À l'ancienne n'était pas un petit euphémisme, mais ce n'était pas faux non plus. À parler de sa propre famille, un sourire un peu mélancolique se dessina sur son visage en repensant à Éloi. Ces vieux souvenirs se mêlaient à ceux présents, et il devenait un peu difficile de différencier ce qu'elle pouvait appeler son passé ou non.
-Mon frère avait décroché un poste de garde lui aussi. Rien d'aussi grandiose, son travail tournait plus autour de traquer des voleurs de poules ou d'arrêter des bagarres d'ivrognes, mais ça ramenait un peu d'argent de plus. Avec nos parents qui nous ont quittés jeunes, on a eu à se débrouiller à rejoindre les deux bouts avec une petite ferme laitière. Après qu'on se soient quittés, j'ai appris à me défendre et à utiliser la magie, et je suis partie sans regarder derrière moi. Je voulais me servir de ces dons au lieu de rester couvée, faire de mon possible pour aider autour de moi, et me voilà maintenant. Stupide, je sais, mais ça me paraissait une bonne idée sur le moment.
Désolée, je ne tenais pas à me remettre à broyer du noir comme ça, mais j'ai eu de quoi pas mal me remettre en question dernièrement.
-Star du ring, on verra quand on y sera. Pour que l'argent roule vraiment, c'est un commanditaire qu'il faudrait.
Par contre son commentaire sur ce qu'ils faisaient des sans-abri locaux ne sera pas tombé dans l'oreille d'une sourde. Son sourire se changea en quelque chose d'un peu plus gêné, sans compter de ramener des têtes? Espérons que ce n'était qu'une façon de parler, difficile à dire vu sa manière un peu désinvolte d'annoncer certaines choses. Les fesses de nouveau posée sur le siège de voiture et sa nouvelle arme mise en sûreté à l'arrière, en route pour la cité des anges. Les deux têtes blanches avaient un long trajet devant elles, et Maria semblait heureusement plutôt candide pour aider à faire passer le temps. Maria aura droit à une écoute active pour la peine, même si elle prit un moment à réagir sur la dernière phrase après l'avoir fixée un moment.
-Oh! Je suis désolée, c'est la première fois que j'entend ce mot euh... Dominatrix, c'est ça? Ou sniper d'ailleurs, ou fusible, ou générateur... Je hum, vivais pas mal à l'ancienne jusqu'à tout récemment en arrivant à New Vegas. Je sens que je vais prendre du temps à m'ajuster.
À l'ancienne n'était pas un petit euphémisme, mais ce n'était pas faux non plus. À parler de sa propre famille, un sourire un peu mélancolique se dessina sur son visage en repensant à Éloi. Ces vieux souvenirs se mêlaient à ceux présents, et il devenait un peu difficile de différencier ce qu'elle pouvait appeler son passé ou non.
-Mon frère avait décroché un poste de garde lui aussi. Rien d'aussi grandiose, son travail tournait plus autour de traquer des voleurs de poules ou d'arrêter des bagarres d'ivrognes, mais ça ramenait un peu d'argent de plus. Avec nos parents qui nous ont quittés jeunes, on a eu à se débrouiller à rejoindre les deux bouts avec une petite ferme laitière. Après qu'on se soient quittés, j'ai appris à me défendre et à utiliser la magie, et je suis partie sans regarder derrière moi. Je voulais me servir de ces dons au lieu de rester couvée, faire de mon possible pour aider autour de moi, et me voilà maintenant. Stupide, je sais, mais ça me paraissait une bonne idée sur le moment.
Désolée, je ne tenais pas à me remettre à broyer du noir comme ça, mais j'ai eu de quoi pas mal me remettre en question dernièrement.
Kindness- Cabine fourbe
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Re: Mad Maria : White Hair Club Road
Boogeyman Mar 7 Mai - 0:58
Maria s’empressa de rassurer l’ange : il y avait bien plus travaillé et bien plus incongru comme bricolages admis dans l’arène. Excepté les poisons et les armes enchantées, presque tout était permis, et les fabricants de gadgets vraiment utiles tout comme les bricoleurs du dimanche en profitaient pour exposer leur camelote. Pas vraiment du sponsoring, mais presque, à y réfléchir. Marque de qualité, cela dit : même le poids ajouté de la batterie ne déstabilisait presque pas l’arme. Quand au “commanditaire”...
- Tu rigoles ? Le nombre de gens venus de nulle part qui se sont fait un matelas de billets en pariant sur eux-mêmes et en sachant quand jeter l’éponge, on ne les compte plus ! Les commanditaires et les sponsors, c’est vraiment le haut du panier qui peut se le permettre, et encore. Faut juste savoir doser la prise de risque en tant qu’indépendant.
La Mariamobile avait peut-être la clim fonctionnelle (une fois sur trois), mais l’autoradio était hélas absent. Il fallait donc meubler le silence par la conversation. Et il y avait de quoi faire...
- ...Ouah. Sans vouloir être insultante, tu vivais dans une communauté amish ou quoi ?
Kindness reconnut la petite pique, ne serait-ce que parce que tous les amish arrivés au paradis se prenaient des blagues sur le fait qu’ils savaient tous construire des granges ou battre du beurre. Si Maria savait… Par contre, dans le domaine “tragique”, l’ange avait trouvé une contrepartie.
- Fille unique de mon côté. Mes parents étaient du genre très, très pacifistes, alors quand mon oncle s’est lancé dans le mercenariat, ça a crisé. Doublement quand il a vu que ça me plaisait. Je peux te dire que j’ai pris des fessées par paquets pour avoir un couteau et un pistolet ! Puis un beau jour, des pillards sont arrivés à notre campement et… Le pacifisme, c’est pas à l’épreuve des machettes et des cartouches. Mon oncle et moi on a repoussé, poursuivi et massacré les bandits, mais comme ça changeait rien au final… Mon oncle s’est trouvé une place dans une compagnie de haute renommée, et moi, je suis restée à San Diego. Je me sens plus utile à un seul endroit où je peux vraiment aider les gens plutôt qu’à me balader à droite et à gauche. Et oui, je sais que c’est riche de dire ça vu ma situation actuelle !
La conversation continua quelque peu avant d’être interrompue par un énorme bâillement de la conductrice. Allez savoir d’où elle venait avant d’arriver à Vegas, ni même si elle avait pu se reposer un minimum...
- J’ai un coup de mou, moi. On va s’arrêter un peu le temps de faire une sieste, remettre un peu d’essence et autres, OK ?
Par chance, le duo voyageait sur l’autoroute, aussi l’endroit ne manquait pas d’aires et de motels pour se faire une petite halte. Et c’en est justement un comme ça qui attira l’attention de Maria. Un motel comme il en existait des centaines sur tout le territoire, plutôt bien conservé à l’exception de la peinture aux trois-quarts écaillée et de quelques carcasses de voitures sur le parking. Avisant une place vierge, Maria s’y gara avant de sortir, attrapant une grosse lampe projecteur d’une main qu’elle tendit à sa passagère et le jerrycan acheté aux nomades de l’autre.
- Excellent, y a de l’ombre, on va pouvoir se reposer au frais. Ça te dérange d’aller voir vite fait à l’intérieur si c’est en état ou non pour qu’on se pose, le temps que je remette du carburant ? Traite-moi de douillette, mais je préfère dormir dans un lit plutôt que dans un siège auto, et surtout à l'ombre. Je te rejoins dès que j’en ai fini avec le jerrycan.
- Tu rigoles ? Le nombre de gens venus de nulle part qui se sont fait un matelas de billets en pariant sur eux-mêmes et en sachant quand jeter l’éponge, on ne les compte plus ! Les commanditaires et les sponsors, c’est vraiment le haut du panier qui peut se le permettre, et encore. Faut juste savoir doser la prise de risque en tant qu’indépendant.
La Mariamobile avait peut-être la clim fonctionnelle (une fois sur trois), mais l’autoradio était hélas absent. Il fallait donc meubler le silence par la conversation. Et il y avait de quoi faire...
- ...Ouah. Sans vouloir être insultante, tu vivais dans une communauté amish ou quoi ?
Kindness reconnut la petite pique, ne serait-ce que parce que tous les amish arrivés au paradis se prenaient des blagues sur le fait qu’ils savaient tous construire des granges ou battre du beurre. Si Maria savait… Par contre, dans le domaine “tragique”, l’ange avait trouvé une contrepartie.
- Fille unique de mon côté. Mes parents étaient du genre très, très pacifistes, alors quand mon oncle s’est lancé dans le mercenariat, ça a crisé. Doublement quand il a vu que ça me plaisait. Je peux te dire que j’ai pris des fessées par paquets pour avoir un couteau et un pistolet ! Puis un beau jour, des pillards sont arrivés à notre campement et… Le pacifisme, c’est pas à l’épreuve des machettes et des cartouches. Mon oncle et moi on a repoussé, poursuivi et massacré les bandits, mais comme ça changeait rien au final… Mon oncle s’est trouvé une place dans une compagnie de haute renommée, et moi, je suis restée à San Diego. Je me sens plus utile à un seul endroit où je peux vraiment aider les gens plutôt qu’à me balader à droite et à gauche. Et oui, je sais que c’est riche de dire ça vu ma situation actuelle !
La conversation continua quelque peu avant d’être interrompue par un énorme bâillement de la conductrice. Allez savoir d’où elle venait avant d’arriver à Vegas, ni même si elle avait pu se reposer un minimum...
- J’ai un coup de mou, moi. On va s’arrêter un peu le temps de faire une sieste, remettre un peu d’essence et autres, OK ?
Par chance, le duo voyageait sur l’autoroute, aussi l’endroit ne manquait pas d’aires et de motels pour se faire une petite halte. Et c’en est justement un comme ça qui attira l’attention de Maria. Un motel comme il en existait des centaines sur tout le territoire, plutôt bien conservé à l’exception de la peinture aux trois-quarts écaillée et de quelques carcasses de voitures sur le parking. Avisant une place vierge, Maria s’y gara avant de sortir, attrapant une grosse lampe projecteur d’une main qu’elle tendit à sa passagère et le jerrycan acheté aux nomades de l’autre.
- Excellent, y a de l’ombre, on va pouvoir se reposer au frais. Ça te dérange d’aller voir vite fait à l’intérieur si c’est en état ou non pour qu’on se pose, le temps que je remette du carburant ? Traite-moi de douillette, mais je préfère dormir dans un lit plutôt que dans un siège auto, et surtout à l'ombre. Je te rejoins dès que j’en ai fini avec le jerrycan.
Boogeyman- Le MJ sous ton lit
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Re: Mad Maria : White Hair Club Road
Kindness Mer 8 Mai - 1:53
-Hé, nous étions largement mieux habillés au moins, et moins consanguins aussi...
Parce que déjà, ils n'étaient pas connus pour être à la pointe de la mode ceux-là. Pour le reste, elle ne pouvait pas nié avoir vécu ''à l'ancienne'', même aux standards présents où il y a eu retard sur la technologie pour beaucoup de monde. Enfin quand on parlait de retards de technologie, elle n'avait pas de quoi parler la grande perche. Elle ne prit pas la pique bien mal, et eut même un petit rire sur le côté en pensant au fait que les Amish eux-mêmes n'avaient pas manqué de se faire bizuter un peu, et ça même si on les aiment bien au fond.
L'atmosphère changea par contre quand Maria prit la peine de s'ouvrir à son tour. Son histoire poussa l'ange à se demander que peut-être, si elle était partie plus tôt, elle aurait pu empêcher quelques histoires comme ça de ce produire. Pourtant, elle n'était qu'une seule personne dans ce vaste monde. La question demeurait de comment faire un impact avec cette simple réalité. Commencer petit? Se contenter de ce qui lui était possible et oublier le reste? L'oublier était impossible, et c'était démoralisant, mais n'était-ce pas annoncer sa propre défaite d'avance autrement? Ah, elle finirait par avoir mal à la tête à ce rythme. Mieux valait se concentrer sur ce qui se passait ici et maintenant, dans cette voiture.
-Pacifistes hein... J'aime aussi l'idée en théorie. J'aimerais tant que ça soit possible... Je suis contente que ton oncle ait été là, pour toi. Merci de m'avoir racontée. Ça m'a un peu éclaircie les idées. Je prierai pour ton bonheur en retour.
Viviane lui adressa un sourire empathique, tout simplement. Plutôt que de se fourvoyer d'excuses d'entendre des nouvelles si tristes, l'ange crut plus productif de lui faire savoir que son partage lui était très constructif. Ses parents étaient décidément de bonnes personnes au fond, qui se sont fait écraser par l'envers de la médaille, il y avait sûrement de ces histoires un peu partout. La capacité d'endurer était une qualité hautement respectée là-haut, mais ici bas, la vérité était différente. Celle qui aura eu à endurer le plus avec la mort de ses parents, c'était Maria, en quelque sorte. Mourir pour ses croyances était facile. C'est vivre avec les conséquences qui est plus compliqué, surtout quand on a le coeur de s'en faire pour autre chose que sa propre pomme.
Pour la suite, elles parlèrent de tout, mais aussi de rien, surtout de rien en fait. La fatigue de la conductrice donna le signal de faire une halte. Le hasard faisait bien les choses avec un motel en vue. Bienveillance ne se risquerait pas à s'improviser chauffeuse, et Maria n'allait fort probablement pas laisser quelqu'un qui ne savait pas ce qu'était une bougie il y avait quelques minutes de ça au volant. À leur arrêt, Viviane pencha la tête sur le côté quand elle se fera tendre un projecteur, mais hocha enfin de la tête quand Maria lui proposa d'aller devant. Postée devant le motel, l'ange fit visière avec sa main pour essayer de voir à travers les fenêtres, s'il en restait même. De préférence, une chambre qui en avait toujours serait préférable.
-Certainement, eh bien je ferai un peu le tour, de sorte que nous n'ayons pas de mauvaise surprise si jamais quelqu'un d'autre nous ait devancées. Quelle est l'utilité de cette chose, par hasard?
Faire de la place? Une autre raison? Peu importe, Viviane se saisit de sa nouvelle lance, en espérant qu'elle n'aura pas à en faire l'essai ici et maintenant. Sa première destination serait la réception. Qui sait, si les clefs s'y trouvaient toujours pour éviter d'entrer en voleuses. Au moment de se tenter à ouvrir la porte, un flashback de sa ''bienvenue'' à New Vegas lui était revenue. Une balle dans l'estomac lui suffisait amplement, et rien que par prudence, se posa sur le côté de la porte avant d'ouvrir lentement et jeter un oeil à l'intérieur.
Parce que déjà, ils n'étaient pas connus pour être à la pointe de la mode ceux-là. Pour le reste, elle ne pouvait pas nié avoir vécu ''à l'ancienne'', même aux standards présents où il y a eu retard sur la technologie pour beaucoup de monde. Enfin quand on parlait de retards de technologie, elle n'avait pas de quoi parler la grande perche. Elle ne prit pas la pique bien mal, et eut même un petit rire sur le côté en pensant au fait que les Amish eux-mêmes n'avaient pas manqué de se faire bizuter un peu, et ça même si on les aiment bien au fond.
L'atmosphère changea par contre quand Maria prit la peine de s'ouvrir à son tour. Son histoire poussa l'ange à se demander que peut-être, si elle était partie plus tôt, elle aurait pu empêcher quelques histoires comme ça de ce produire. Pourtant, elle n'était qu'une seule personne dans ce vaste monde. La question demeurait de comment faire un impact avec cette simple réalité. Commencer petit? Se contenter de ce qui lui était possible et oublier le reste? L'oublier était impossible, et c'était démoralisant, mais n'était-ce pas annoncer sa propre défaite d'avance autrement? Ah, elle finirait par avoir mal à la tête à ce rythme. Mieux valait se concentrer sur ce qui se passait ici et maintenant, dans cette voiture.
-Pacifistes hein... J'aime aussi l'idée en théorie. J'aimerais tant que ça soit possible... Je suis contente que ton oncle ait été là, pour toi. Merci de m'avoir racontée. Ça m'a un peu éclaircie les idées. Je prierai pour ton bonheur en retour.
Viviane lui adressa un sourire empathique, tout simplement. Plutôt que de se fourvoyer d'excuses d'entendre des nouvelles si tristes, l'ange crut plus productif de lui faire savoir que son partage lui était très constructif. Ses parents étaient décidément de bonnes personnes au fond, qui se sont fait écraser par l'envers de la médaille, il y avait sûrement de ces histoires un peu partout. La capacité d'endurer était une qualité hautement respectée là-haut, mais ici bas, la vérité était différente. Celle qui aura eu à endurer le plus avec la mort de ses parents, c'était Maria, en quelque sorte. Mourir pour ses croyances était facile. C'est vivre avec les conséquences qui est plus compliqué, surtout quand on a le coeur de s'en faire pour autre chose que sa propre pomme.
Pour la suite, elles parlèrent de tout, mais aussi de rien, surtout de rien en fait. La fatigue de la conductrice donna le signal de faire une halte. Le hasard faisait bien les choses avec un motel en vue. Bienveillance ne se risquerait pas à s'improviser chauffeuse, et Maria n'allait fort probablement pas laisser quelqu'un qui ne savait pas ce qu'était une bougie il y avait quelques minutes de ça au volant. À leur arrêt, Viviane pencha la tête sur le côté quand elle se fera tendre un projecteur, mais hocha enfin de la tête quand Maria lui proposa d'aller devant. Postée devant le motel, l'ange fit visière avec sa main pour essayer de voir à travers les fenêtres, s'il en restait même. De préférence, une chambre qui en avait toujours serait préférable.
-Certainement, eh bien je ferai un peu le tour, de sorte que nous n'ayons pas de mauvaise surprise si jamais quelqu'un d'autre nous ait devancées. Quelle est l'utilité de cette chose, par hasard?
Faire de la place? Une autre raison? Peu importe, Viviane se saisit de sa nouvelle lance, en espérant qu'elle n'aura pas à en faire l'essai ici et maintenant. Sa première destination serait la réception. Qui sait, si les clefs s'y trouvaient toujours pour éviter d'entrer en voleuses. Au moment de se tenter à ouvrir la porte, un flashback de sa ''bienvenue'' à New Vegas lui était revenue. Une balle dans l'estomac lui suffisait amplement, et rien que par prudence, se posa sur le côté de la porte avant d'ouvrir lentement et jeter un oeil à l'intérieur.
Kindness- Cabine fourbe
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Age: 711 ans
Re: Mad Maria : White Hair Club Road
Boogeyman Jeu 9 Mai - 0:50
- ...C’est une lampe électrique. Faut juste appuyer sur le bouton. Et crois-moi, ces bâtisses d'avant-guerre, c'est plein de coins sombres même en plein jour.
Il n’y avait pas de questions stupides, seulement des réponses stupides. Et Kind put juger que là, c’était une réponse très stupide.
Il n’y avait plus vraiment de fenêtres en bon état, mais l’ange put voir que l’intérieur du bâtiment était sombre. La construction étant du style sempiternel des motels, la majorité de la lumière à l’époque venait plus de lampes électriques dans les couloirs, les fenêtres étant plus réservées aux chambres. L’intérieur était poussiéreux et sableux, signe que cet endroit ne croulait pas sous l’utilisation… Jusqu’à arriver dans la réception.
Rien n’attendait Bienveillance derrière la porte, excepté de nombreuses empreintes de pas dans la poussière, laissées par divers modèles de chaussures ; suffisamment récentes pour montrer qu’au moins, cette partie du motel en particulier était fréquemment visitée. Mais il n’y avait pas âme qui vive, aussi s’y lanca t-elle.
La décoration de la pièce, bien éclairée par la puissante lampe de Maria, était criarde et de mauvais goût exacerbés par les affres du temps ; murs d’un jaune pisse écaillés, moquette sans couleur définissable et carrément spongieuse par endroits, fausses peintures “artistiques” en plastique côtoyant des posters délavés avec des femmes nues dessus ou de grosses voitures de course, divers bouts de bois un peu partout, le plafond qui gouttait… Il ne manquait plus qu’un panneau indiquant le nombre de jours depuis le dernier meurtre dans ces lieux pour avoir un motel digne des films. Et pourtant… Peut-être que c’était la route et la fatigue accumulée, peut-être que c’était le tourbillon d’idées dans sa tête, peut-être que c’était le fait de n’avoir vu que la fange de Vegas et l’orphelinat depuis des jours, mais Bienveillance réalisa que, même si cet endroit était pourri, l’idée de dormir seule dans un vrai lit hors de Vegas, même usé par le temps, était décidément tentante. Et sûrement plus confortable et moins exposé au soleil que le siège de la Mariamobile.
Il n’y avait pas de questions stupides, seulement des réponses stupides. Et Kind put juger que là, c’était une réponse très stupide.
Il n’y avait plus vraiment de fenêtres en bon état, mais l’ange put voir que l’intérieur du bâtiment était sombre. La construction étant du style sempiternel des motels, la majorité de la lumière à l’époque venait plus de lampes électriques dans les couloirs, les fenêtres étant plus réservées aux chambres. L’intérieur était poussiéreux et sableux, signe que cet endroit ne croulait pas sous l’utilisation… Jusqu’à arriver dans la réception.
Rien n’attendait Bienveillance derrière la porte, excepté de nombreuses empreintes de pas dans la poussière, laissées par divers modèles de chaussures ; suffisamment récentes pour montrer qu’au moins, cette partie du motel en particulier était fréquemment visitée. Mais il n’y avait pas âme qui vive, aussi s’y lanca t-elle.
La décoration de la pièce, bien éclairée par la puissante lampe de Maria, était criarde et de mauvais goût exacerbés par les affres du temps ; murs d’un jaune pisse écaillés, moquette sans couleur définissable et carrément spongieuse par endroits, fausses peintures “artistiques” en plastique côtoyant des posters délavés avec des femmes nues dessus ou de grosses voitures de course, divers bouts de bois un peu partout, le plafond qui gouttait… Il ne manquait plus qu’un panneau indiquant le nombre de jours depuis le dernier meurtre dans ces lieux pour avoir un motel digne des films. Et pourtant… Peut-être que c’était la route et la fatigue accumulée, peut-être que c’était le tourbillon d’idées dans sa tête, peut-être que c’était le fait de n’avoir vu que la fange de Vegas et l’orphelinat depuis des jours, mais Bienveillance réalisa que, même si cet endroit était pourri, l’idée de dormir seule dans un vrai lit hors de Vegas, même usé par le temps, était décidément tentante. Et sûrement plus confortable et moins exposé au soleil que le siège de la Mariamobile.
Boogeyman- Le MJ sous ton lit
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Re: Mad Maria : White Hair Club Road
Kindness Jeu 16 Mai - 22:23
Debout dans l'entrée, pas trace d'une âme qui vive, pas récemment en tout cas. Bon, le bouton, le bouton... Elle chercha un peu, mais finit par trouver bien assez vite comment allumer cet appareil. Elle balaya avec la lumière artificielle l'accueil, révélant un peu du même. Elles n'étaient pas les premières à venir ici, mais personne ne trouva bon de se servir de cet endroit autrement que comme abri temporaire. En même temps, vu le mauvais goût de la décoration, il semblait presque plus tentant de partir de zéro. En parlant de tentations, celle subite d'un lit lui mit la puce à l'oreille. Peut-être était-ce le fait de voyager en voiture, mais depuis son départ, elle débordait pourtant d'énergie, et se trouvait avoir bien assez dormi avec son court coma et la ''cure'' de Belzébuth. Il n'y avait rien de particulièrement suspect ici, mais cette idée seule lui donnait mauvaise impression.
Mine de rien, elle continuera son exploration des lieux avec une prise raccourcie sur sa lance au cas où elle serait appelée à s'en servir dans cet endroit un peu confiné. Il y avait possiblement un lot de clefs derrière le comptoir, plutôt que de devoir causer plus de destruction qu'il y en avait déjà ici avec les affres du temps. Clefs ou pas, elle commença sa petite exploration des lieux, allant de chambre en chambre, autant dans le but de s'assurer que Maria et elles seraient seules, et pour trouver la chambre dans le meilleur état relatif. Mine de rien, elle n'était pas particulièrement confortable à l'idée de dormir toutes les deux en même temps au milieu de nulle part, et songerait à laisser à sa conductrice le premier tour. Dans le pire des cas, Viviane pourrait dormir dans la voiture durant le reste de leur route jusqu'à Los Angeles.
Mine de rien, cela lui offrait aussi un moment calme pour converser un peu à ce nouvel invité qui squattait ses pensées. La nature de cet être lui était inconnue pour la peine, puisqu'elle ne se sentait pas particulièrement possédée. Un résultat de sa baisse de pouvoirs qui l'avait rendue plus vulnérable peut-être? Allez savoir, mais en attendant, la situation lui marquait une pointe de frustration.
Mine de rien, elle continuera son exploration des lieux avec une prise raccourcie sur sa lance au cas où elle serait appelée à s'en servir dans cet endroit un peu confiné. Il y avait possiblement un lot de clefs derrière le comptoir, plutôt que de devoir causer plus de destruction qu'il y en avait déjà ici avec les affres du temps. Clefs ou pas, elle commença sa petite exploration des lieux, allant de chambre en chambre, autant dans le but de s'assurer que Maria et elles seraient seules, et pour trouver la chambre dans le meilleur état relatif. Mine de rien, elle n'était pas particulièrement confortable à l'idée de dormir toutes les deux en même temps au milieu de nulle part, et songerait à laisser à sa conductrice le premier tour. Dans le pire des cas, Viviane pourrait dormir dans la voiture durant le reste de leur route jusqu'à Los Angeles.
Mine de rien, cela lui offrait aussi un moment calme pour converser un peu à ce nouvel invité qui squattait ses pensées. La nature de cet être lui était inconnue pour la peine, puisqu'elle ne se sentait pas particulièrement possédée. Un résultat de sa baisse de pouvoirs qui l'avait rendue plus vulnérable peut-être? Allez savoir, mais en attendant, la situation lui marquait une pointe de frustration.
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Re: Mad Maria : White Hair Club Road
Boogeyman Sam 18 Mai - 23:50
L’ange réalisait que quelque chose n’était pas normal au fur et à mesure de son exploration des pièces, mais telle une petite voix persistante dans sa tête (pas celle qui s’était moquée d’elle après sa visite forcée des Enfers, qui restait bien silencieuse), l’envie de se vautrer sur un matelas et de se blottir sous une couette était plus forte que l’envie de sortir d’ici. Le sol était de plus en plus spongieux et humide et les gouttes d’eau du plafond, qui semblaient bien visqueuses par moments, s’intensifiaient plus elle s’enfoncait dans le bâtiment, mais Viviane n’en avait cure. Tout ce qui lui importait était de trouver un bon lit.
Alors qu’elle commencait presque à s’enfoncer dans la matière gluante au sol qui était au final tout sauf de l’eau, elle finit par la trouver. Cette chambre de motel ornée d’un simple lit et de meubles criards, mais qui pour l’ange semblait une chambre que même un roi aurait trouvé trop confortable pour lui. La pièce était couverte de cette matière gluante, tout comme le lit, mais rien à faire. Une seule pensée occupait son esprit : s’y coucher. Peu importe Maria, peu importe Beezee, peu importe tout ça, seul ce lit comptait. Même le fait qu’à peine s’y fut-elle posée, la matière qui couvrait les murs s’agita légèrement et commenca à dégouliner du plafond sur elle, elle était couchée dans le meilleur lit du monde et s’y endormit paisiblement… Même si juste avant de sombrer dans le sommeil, elle crut sentir de petites brûlures là ou l’espèce de slime coulait sur elle...
Le réveil fut plus brutal. Bienveillance ouvrit les yeux et vit que, non seulement l’heure était bien plus avancée à en juger par la position du soleil, mais en plus elle était non pas dans un lit, mais dans le coffre d’une voiture encore ouverte. Tentant de bouger, elle sentit la morsure des vieux câbles électriques utilisés pour lier ses poignets et ses chevilles. A quelques pas devant le coffre, elle vit cinq hommes poussiéreux et sales discuter, l’un d’eux portant sa lance. Des bandits ?
- Encore quelqu’un qui s’est fait avoir par le blob… Au moins, on est arrivés avant qu’elle soit digérée cette fois. Les Dasuza ou les elfes noirs devraient nous en donner un bon prix, même si elle est taillée comme une arbalète.
- Remarque, avant qu’on s’en débarrasse… Elle est maigrelette, mais perso, je vous avoue que je goûterais bien la marchandise...
- Moi aussi ! Avec un peu de patates et une sauce à la bière, on a largement de quoi bouffer même avec juste une jambe !
- Je crois pas que vous avez la même définition de “goûter”, les mecs… Puis on pourrait la garder pour nous, nan ? J’ai la flemme de passer le balai et récurer les chiottes, perso…
- On va pas refaire la navette à Vegas, les gars… Y a bien assez avec sa voiture et la cargaison. Un coup de couteau, on la balance dans le blob et on en parle plus, on a déjà bien gagné notre journée.
- Bah alors on fait quoi ?
Des bandits.
Réduite en esclavage à Vegas, réduite en esclavage dans un camp de bandits, violée, mangée ou abattue. Kind devait choisir son poison… Ou plutôt, ses hommes devraient le choisir pour elle. Ils semblaient ne pas avoir remarqué qu’elle s’était réveillée, cela dit. Alors que le débat sur quel sort ils comptaient réserver à Bienveillance continuait, elle sentit quelque chose de tranchant contre sa joue. Ces types avaient été assez idiots ou confiants pour laisser leur victime dans le coffre de leur voiture à proximité d’une machette ! Peut-être cela suffirait-il pour couper ses entraves à condition de ne pas se faire repérer et-
- GOTT MIT UNS !!!
Un éclair violet et blanc tomba du ciel, précédé d’une rafale d’automatique. Le bandit qui voulait vendre l’ange aux Dasuza fut heurté de plein fouet par Maria et ne se releva pas, une baïonnette fermement plantée entre ses deux yeux. Le reste du groupe, pas blessé par les balles mais néanmoins fort surpris par cette attaque aérienne, sursauta alors que la menace violette arrachait sa “lance” à elle du crâne du malandrin. De précieuses secondes gagnées !
Alors qu’elle commencait presque à s’enfoncer dans la matière gluante au sol qui était au final tout sauf de l’eau, elle finit par la trouver. Cette chambre de motel ornée d’un simple lit et de meubles criards, mais qui pour l’ange semblait une chambre que même un roi aurait trouvé trop confortable pour lui. La pièce était couverte de cette matière gluante, tout comme le lit, mais rien à faire. Une seule pensée occupait son esprit : s’y coucher. Peu importe Maria, peu importe Beezee, peu importe tout ça, seul ce lit comptait. Même le fait qu’à peine s’y fut-elle posée, la matière qui couvrait les murs s’agita légèrement et commenca à dégouliner du plafond sur elle, elle était couchée dans le meilleur lit du monde et s’y endormit paisiblement… Même si juste avant de sombrer dans le sommeil, elle crut sentir de petites brûlures là ou l’espèce de slime coulait sur elle...
Le réveil fut plus brutal. Bienveillance ouvrit les yeux et vit que, non seulement l’heure était bien plus avancée à en juger par la position du soleil, mais en plus elle était non pas dans un lit, mais dans le coffre d’une voiture encore ouverte. Tentant de bouger, elle sentit la morsure des vieux câbles électriques utilisés pour lier ses poignets et ses chevilles. A quelques pas devant le coffre, elle vit cinq hommes poussiéreux et sales discuter, l’un d’eux portant sa lance. Des bandits ?
- Encore quelqu’un qui s’est fait avoir par le blob… Au moins, on est arrivés avant qu’elle soit digérée cette fois. Les Dasuza ou les elfes noirs devraient nous en donner un bon prix, même si elle est taillée comme une arbalète.
- Remarque, avant qu’on s’en débarrasse… Elle est maigrelette, mais perso, je vous avoue que je goûterais bien la marchandise...
- Moi aussi ! Avec un peu de patates et une sauce à la bière, on a largement de quoi bouffer même avec juste une jambe !
- Je crois pas que vous avez la même définition de “goûter”, les mecs… Puis on pourrait la garder pour nous, nan ? J’ai la flemme de passer le balai et récurer les chiottes, perso…
- On va pas refaire la navette à Vegas, les gars… Y a bien assez avec sa voiture et la cargaison. Un coup de couteau, on la balance dans le blob et on en parle plus, on a déjà bien gagné notre journée.
- Bah alors on fait quoi ?
Des bandits.
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- GOTT MIT UNS !!!
Un éclair violet et blanc tomba du ciel, précédé d’une rafale d’automatique. Le bandit qui voulait vendre l’ange aux Dasuza fut heurté de plein fouet par Maria et ne se releva pas, une baïonnette fermement plantée entre ses deux yeux. Le reste du groupe, pas blessé par les balles mais néanmoins fort surpris par cette attaque aérienne, sursauta alors que la menace violette arrachait sa “lance” à elle du crâne du malandrin. De précieuses secondes gagnées !
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Re: Mad Maria : White Hair Club Road
Kindness Dim 19 Mai - 0:42
Pas le temps de réfléchir vraiment à ce qui se passait. D'un côté on parlait de la violer, la manger, la revendre, la jeter dans peu importe ce qu'elle était tombée avant de se retrouver dans ce coffre de voiture. Quelqu'un était intervenue, et faisait jusque-là une brillante diversion. Ce n'était pas la peine de se faire discrète quand ils avaient bien plus important à s'en faire qu'une personne pieds et mains liées. Se redressant à moitié dans le coffre, elle se repoussa de ses jambes pour se traîner vers la lame de machette qu'ils avaient brillamment laissée à ses côtés. Cette diversion n'allait pas durer éternellement, et ses chances seule contre plusieurs inconnues, élément de surprise ou pas. Ce qui comptait déjà, c'était d'avoir ses mains libres.
Aucune des idées des bandits lui plaisait, et il valait mieux pour eux qu'ils ne soient pas à portée de machette dès qu'elle se libérerait enfin les mains, ou encore à portée de saut une fois que sera ses jambes qui seraient libres d'entraves. Avec l'intégralité de ses pouvoirs, appeler sa dague aurait été bien simple pour se libérer, voire envoyer voler plusieurs de ces hommes pour aider Maria, et ça même attachée comme un saucisson. Hélas, il faudra faire avec les moyens du bord.
Aucune des idées des bandits lui plaisait, et il valait mieux pour eux qu'ils ne soient pas à portée de machette dès qu'elle se libérerait enfin les mains, ou encore à portée de saut une fois que sera ses jambes qui seraient libres d'entraves. Avec l'intégralité de ses pouvoirs, appeler sa dague aurait été bien simple pour se libérer, voire envoyer voler plusieurs de ces hommes pour aider Maria, et ça même attachée comme un saucisson. Hélas, il faudra faire avec les moyens du bord.
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Re: Mad Maria : White Hair Club Road
Boogeyman Lun 20 Mai - 0:19
Les bandits avaient repris leurs esprits, mais pour le moment, tous étaient tenus plus ou moins en respect. Agitant sa baïonnette comme une furie, Maria les tenait tant bien que mal à distance et surtout à les empêcher de prendre leurs propres armes pour le moment, mais à une contre 4, ce n’était qu’une question de temps avant que l’un d’eux ne réussisse à attraper son arme et qu’il y aie deux blanchettes en vente à Vegas ou en train de cuire au barbecue.
Mais force était de reconnaître que même s’ils étaient idiots, ces bandits prenaient bien soin de leur matériel. La machette était très bien affûtée, comme l’ange put juger : en quelques secondes, les entraves liant ses poignets et ses chevilles furent coupées. Malheureusement, l’un des bandits se souvint pile à ce moment de la présence de l’arme dans le coffre et se retourna pour tenter de la prendre… Et tomba sur Bienveillance, détachée et armée.
- Oh. Merde.
Mais force était de reconnaître que même s’ils étaient idiots, ces bandits prenaient bien soin de leur matériel. La machette était très bien affûtée, comme l’ange put juger : en quelques secondes, les entraves liant ses poignets et ses chevilles furent coupées. Malheureusement, l’un des bandits se souvint pile à ce moment de la présence de l’arme dans le coffre et se retourna pour tenter de la prendre… Et tomba sur Bienveillance, détachée et armée.
- Oh. Merde.
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Re: Mad Maria : White Hair Club Road
Kindness Lun 20 Mai - 2:08
Consciente de ce qu'ils lui préparaient à elle, ou Maria si jamais elle se faisait prendre aussi, la main un peu tremblante de Bienveillance se referma sur le manche de la machette. Nez à nez avec l'un de ces bandits, l'ange serra des dents, et fit un pas devant en sortant du coffre de la voiture pour mettre un coup en visant directement sa gorge avec l'espoir de la lui ouvrir. Avec un coup net et fatal, ce n'était pas aussi propre que l'avait fait l'attaquante à la baïonnette, mais dommage pour lui, une fin rapide n'était pas dans ses priorités. Qu'il arrive à se protéger ou non, avec une blessure assez grave, elle devrait avoir un avantage assez conséquent pour lui mettre un coup de pied au ventre et le repousser vers ses amis.
Viviane connaissait peu de choses de ces armes modernes, mais de sa position en hauteur, Maria aurait eu l'avantage et l'effet de surprise, alors pourquoi avait-elle opté pour se jeter droit dans une mêlée en tel désavantage? Elle se débrouillait bien jusque-là, mais un coup de main ne serait pas de trop, et puis il fallait bien qu'elle prouve ce qu'elle savait faire, elle qui s'était vantée de savoir bien se battre.
Viviane connaissait peu de choses de ces armes modernes, mais de sa position en hauteur, Maria aurait eu l'avantage et l'effet de surprise, alors pourquoi avait-elle opté pour se jeter droit dans une mêlée en tel désavantage? Elle se débrouillait bien jusque-là, mais un coup de main ne serait pas de trop, et puis il fallait bien qu'elle prouve ce qu'elle savait faire, elle qui s'était vantée de savoir bien se battre.
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Re: Mad Maria : White Hair Club Road
Boogeyman Mar 21 Mai - 22:41
Même si une machette requérait plus de force physique que de doigté pour s'en servir correctement, Bienveillance constata que cela ne faisait pas trop de différence quand la lame coupa net dans le cou du bandit, sectionnant une carotide et la moitié du cou en un geste. L'homme ne réalisa même pas ce qu'il avait dû se passer, tombant au sol en repeignant d'hémoglobine le sable.
L'un des survivants, plus brave que les autres, tenta d'attraper le fusil d'assaut que brandissait Maria. Mal lui en prit, car aussitôt ses mains ses refermèrent-elles sur le canon du 416 que Puccinello pressa la détente, faisait vite regretter sa décision au malandrin quand trois balles de 5,56mm le foudroyèrent en pleine poitrine. L'homme ayant volé la lance de Bienveillance tenta bien de frapper avec, mais dans la précipitation, manqua sa cible. Le dernier, visiblement le plus malin du groupe, agit enfin à peu près intelligemment et tira de sa ceinture un fusil de chasse scié. A cette distance, même sans chevrotines, il aurait du mal à rater l'ange ou sa sauveuse ! Il fallait agir vite sous peine de finir plombées au lieu de cuisinées.
L'un des survivants, plus brave que les autres, tenta d'attraper le fusil d'assaut que brandissait Maria. Mal lui en prit, car aussitôt ses mains ses refermèrent-elles sur le canon du 416 que Puccinello pressa la détente, faisait vite regretter sa décision au malandrin quand trois balles de 5,56mm le foudroyèrent en pleine poitrine. L'homme ayant volé la lance de Bienveillance tenta bien de frapper avec, mais dans la précipitation, manqua sa cible. Le dernier, visiblement le plus malin du groupe, agit enfin à peu près intelligemment et tira de sa ceinture un fusil de chasse scié. A cette distance, même sans chevrotines, il aurait du mal à rater l'ange ou sa sauveuse ! Il fallait agir vite sous peine de finir plombées au lieu de cuisinées.
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Re: Mad Maria : White Hair Club Road
Kindness Mar 21 Mai - 23:10
Poussée par l'adrénaline du moment, Viviane se désintéressa immédiatement de l'homme en train de se tenir la gorge pour reporter son attention sur les autres. Celui qu'elle venait de toucher était déjà mort, on ne lui laissait tout simplement pas la chance de l'achever avec une autre menace qui se profilait. Leurs chances paraissaient déjà bien meilleures à deux contre deux, mais l'ajout d'une arme à feu était un facteur de risque qui lui rappelait de mauvais souvenirs. En temps normal, la réponse serait simple. Une balle de vent suffisante pour le faire flancher et approcher avant qu'il ne s'en remette, mais avec sa magie qui lui faisait défaut, mieux valait se reporter sur une valeur sûre, car une erreur voulait dire Maria ou elle se prendre de graves blessures, ou pire.
Sur le coup d'une impulsion électrique, Viviane se lança presque dans un plongeon pour l'approcher avant qu'il ne soit prêt à tirer, et s'étendit dans son élan pour relever sa machette et l'attaquer au bras dans un seul mouvement fluide. Tout ça dans le but qu'au moins si son attaque ne venait pas à le mettre hors combat, il aurait du mal à se servir de cette arme. Si l'ange pouvait lui prendre la main au complet au passage, elles ne s'en porteraient que mieux. Maria était occupée avec l'autre, mieux valait lui prendre cette autre menace des mains avant d'intervenir de son côté. La jeune fille avait montré savoir très bien se défendre après tout.
Sur le coup d'une impulsion électrique, Viviane se lança presque dans un plongeon pour l'approcher avant qu'il ne soit prêt à tirer, et s'étendit dans son élan pour relever sa machette et l'attaquer au bras dans un seul mouvement fluide. Tout ça dans le but qu'au moins si son attaque ne venait pas à le mettre hors combat, il aurait du mal à se servir de cette arme. Si l'ange pouvait lui prendre la main au complet au passage, elles ne s'en porteraient que mieux. Maria était occupée avec l'autre, mieux valait lui prendre cette autre menace des mains avant d'intervenir de son côté. La jeune fille avait montré savoir très bien se défendre après tout.
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Re: Mad Maria : White Hair Club Road
Boogeyman Jeu 30 Mai - 17:59
L’homme au fusil à canon scié, plus préoccupé par Maria que Bienveillance, réagit quand il vit la maigrelette à la machette arriver sur lui, mais trop tard. Il n’eut même pas le temps de relever complètement son arme vers l’ange que la lame s’abattit sur lui. Dans la précipitation et malgré ses efforts, Bienveillance trancha un peu plus haut que prévu et ce fut tout le bras jusqu’au coude qui fut tranché. La menace était supprimée avant même qu’elle ne devienne vraiment sérieuse.
L’homme, désormais désarmé dans tous les sens du terme, tomba au sol en hurlant à la mort tandis que le sang coulait à gros bouillons de ce qu’il restait de son bras. Celui ayant volé la lance de Kind, voyant qu’il était désormais en infériorité numérique, finit par céder à la panique et s’enfuit à toutes jambes vers leur véhicule, avant d’être stoppé net d’une balle dans le dos de la part de Maria. Les cinq hommes étaient désormais morts ou hors d’état de nuire.
- Ramasse ce que tu peux dans leur voiture et sur eux, on file tout de suite.
L’homme, désormais désarmé dans tous les sens du terme, tomba au sol en hurlant à la mort tandis que le sang coulait à gros bouillons de ce qu’il restait de son bras. Celui ayant volé la lance de Kind, voyant qu’il était désormais en infériorité numérique, finit par céder à la panique et s’enfuit à toutes jambes vers leur véhicule, avant d’être stoppé net d’une balle dans le dos de la part de Maria. Les cinq hommes étaient désormais morts ou hors d’état de nuire.
- Ramasse ce que tu peux dans leur voiture et sur eux, on file tout de suite.
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Re: Mad Maria : White Hair Club Road
Kindness Sam 1 Juin - 23:52
-Le menu il est à votre goût peut-être!?
Debout au-dessus de l'homme désarmé, Bienveillance changea la prise sur la machette pour la prendre à deux mains, avant de l'abattre d'un coup net à la tête pour l'achever vite fait, bien fait. Et lui, est-ce qu'il y avait une manière différente de faire dans son cas? Une chance de changer? Quelqu'un pour qui son dernier dilemme serait s'il choisissait de la vendre, la manger, la violer ou encore la garder comme esclave, ou toutes ces choses pas nécessairement dans le même ordre? La réponse ne pouvait être que peut-être, mais Viviane n'était qu'une personne avec un temps limité, et d'autres personnes valaient son attention bien avant. Tout ce qu'elle pouvait faire ici et maintenant, c'était s'assurer qu'ils ne feraient plus de mal à personne, et qu'ils aient une fin aussi rapide que possible. Mourir au milieu du désert à l'agonie, même pour eux, n'était certainement pas quelque chose qui viendrait la satisfaire. Ce sale travail de fait, Viviane essuya la lame contre le vêtement du bandit, et reporta son attention sur Maria.
-Il y a toujours ce blob dont ils parlaient à l'intérieur. Ce serait peut-être mieux de mettre feu à ce motel maudit avant de partir? Ah, laisse, il pourrait se décider à bouger par après, c'était l'électricité qu'il déteste.
Ce n'était pas dit que ça ferait effet en fait, mais bordel que ça ferait du bien après ce qu'elle venait de traverser. Le plus simple reviendrait tout bonnement à signaler sa présence, avec comme précision que l'électricité en tout genre, il n'aimait pas du tout. C'était comme ça que ces bandits l'avait tirée de son piège après tout, alors il y avait du mérite à croire que ce serait efficace contre une créature essentiellement liquide. Une chose à la fois, Bienveillance suivit les ordres de Maria sur le coup, et chercha vite fait les poches de celui qu'elle venait de terminer, et posa pied sur le bras coupé pour lui confisquer son canon scié des mains. Avec cette arme en plus d'une machette et de sa chère lance, elle était déjà comblée de choix pour le moment. Le deuxième à qui elle ferait les poches était celui le plus près de la voiture à qui elle trancha la gorge en chemin, et pour finir la voiture. Le fait de prendre leurs affaires avant même que les corps ne soient froids avait quelque chose de discutable, mais en repensant aux gugusses en question, elle se sentait déjà beaucoup moins coupable.
En même temps, pas trop difficile de comprendre pourquoi Maria était pressée. Que ces bandits aient ou pas des amis dans les parages, ça ne changeait pas qu'elles avaient perdu pas mal de temps ici à en juger simplement par la position du soleil. Quelqu'un d'autre viendrait finir ce blob on dirait bien, pour un autre jour. Il fallait se dire que maintenant, et pas parce qu'elle était hypnotisée, un vrai lit qui n'allait pas la digérer. Ah, et une dernière chose peut-être qui lui venait en tête juste avant de mettre les voiles. Machette et lance à portée de main, elle gravera dans la porte principale du motel une tête de mort et deux os croisés en-dessous. Un signe universel que même un illettré complet arriverait à comprendre. Comme ça au moins, il fallait espérer que ça empêche quelqu'un d'autre de tomber dans le piège en attendant.
Debout au-dessus de l'homme désarmé, Bienveillance changea la prise sur la machette pour la prendre à deux mains, avant de l'abattre d'un coup net à la tête pour l'achever vite fait, bien fait. Et lui, est-ce qu'il y avait une manière différente de faire dans son cas? Une chance de changer? Quelqu'un pour qui son dernier dilemme serait s'il choisissait de la vendre, la manger, la violer ou encore la garder comme esclave, ou toutes ces choses pas nécessairement dans le même ordre? La réponse ne pouvait être que peut-être, mais Viviane n'était qu'une personne avec un temps limité, et d'autres personnes valaient son attention bien avant. Tout ce qu'elle pouvait faire ici et maintenant, c'était s'assurer qu'ils ne feraient plus de mal à personne, et qu'ils aient une fin aussi rapide que possible. Mourir au milieu du désert à l'agonie, même pour eux, n'était certainement pas quelque chose qui viendrait la satisfaire. Ce sale travail de fait, Viviane essuya la lame contre le vêtement du bandit, et reporta son attention sur Maria.
-Il y a toujours ce blob dont ils parlaient à l'intérieur. Ce serait peut-être mieux de mettre feu à ce motel maudit avant de partir? Ah, laisse, il pourrait se décider à bouger par après, c'était l'électricité qu'il déteste.
Ce n'était pas dit que ça ferait effet en fait, mais bordel que ça ferait du bien après ce qu'elle venait de traverser. Le plus simple reviendrait tout bonnement à signaler sa présence, avec comme précision que l'électricité en tout genre, il n'aimait pas du tout. C'était comme ça que ces bandits l'avait tirée de son piège après tout, alors il y avait du mérite à croire que ce serait efficace contre une créature essentiellement liquide. Une chose à la fois, Bienveillance suivit les ordres de Maria sur le coup, et chercha vite fait les poches de celui qu'elle venait de terminer, et posa pied sur le bras coupé pour lui confisquer son canon scié des mains. Avec cette arme en plus d'une machette et de sa chère lance, elle était déjà comblée de choix pour le moment. Le deuxième à qui elle ferait les poches était celui le plus près de la voiture à qui elle trancha la gorge en chemin, et pour finir la voiture. Le fait de prendre leurs affaires avant même que les corps ne soient froids avait quelque chose de discutable, mais en repensant aux gugusses en question, elle se sentait déjà beaucoup moins coupable.
En même temps, pas trop difficile de comprendre pourquoi Maria était pressée. Que ces bandits aient ou pas des amis dans les parages, ça ne changeait pas qu'elles avaient perdu pas mal de temps ici à en juger simplement par la position du soleil. Quelqu'un d'autre viendrait finir ce blob on dirait bien, pour un autre jour. Il fallait se dire que maintenant, et pas parce qu'elle était hypnotisée, un vrai lit qui n'allait pas la digérer. Ah, et une dernière chose peut-être qui lui venait en tête juste avant de mettre les voiles. Machette et lance à portée de main, elle gravera dans la porte principale du motel une tête de mort et deux os croisés en-dessous. Un signe universel que même un illettré complet arriverait à comprendre. Comme ça au moins, il fallait espérer que ça empêche quelqu'un d'autre de tomber dans le piège en attendant.
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Re: Mad Maria : White Hair Club Road
Boogeyman Mar 11 Juin - 0:26
Maria s’arrêta pour considérer la proposition de l’ange quelques secondes. Autant elle ne voulait pas vraiment traîner ici, visiblement par inquiétude que ces bandits aient des amis à proximité qui les attendaient… Mais reprit vite sa fouille quand Bienveillance opta finalement pour ne pas mettre le feu au building.
En plus de la machette et du fusil, l’ange trouva une ceinture à poches faite de la peau d’un animal sauvage qu’elle ne saurait pas vraiment reconnaître sur l’homme au fusil. Dans les poches, 7 cartouches pour le fusil, une trentaine de dollars et… Une dent en or ? Un porte-bonheur quelconque pour ce bandit, sans doute. Au moins la ceinture aurait son utilité. Le second bandit était moins intéressant, elle ne trouvera dessus que six malheureux dollars, un grand couteau fait de métal de récupération et une petite boîte de fer-blanc contenant une étrange poudre noire. Dans l’auto, rien excepté un jerrican d’essence plein au tiers et une grande quantité de bouteilles vides qui puaient l’alcool de contrebande.
Le tout accompagné des choses que Maria avait trouvées, le duo reprit vite la route. Mais si Maria avait conduit relativement doucement à l’aller, cette fois-ci ce fut à fond de caisse qu’elle reprit la route. Pendant un temps qui lui parut bien trop long à son goût, Viviane vit le compteur rester au-dessus de 100 miles de l’heure tandis que Maria pestait contre leur malchance.
- Saleté de bandits et saleté de… Truc dans l’hôtel aussi. J’ai eu de la chance d’avoir un mauvais pressentiment en voyant des os dans l’entrée et de prendre l’escalier de secours, sinon on serait deux à cuire au barbecue ou à repriser leurs pantalons. Heureusement qu’on s’est débarassé d’eux vite fait et que je les ai vus arriver depuis le toit. Au fait, rappelle-moi de jamais te mettre en colère si t’as une lame entre les mains, Viviane. C’était une sacrée démonstration. T’as appris à te battre où comme ça, si je peux me permettre ?
Tout en parlant, Maria daigna enfin ralentir pour farfouiller dans le rangement situé sous le tableau de bord et en tira un vieux paquet de cigarettes orné d’un casque à ailes et un briquet argenté orné de fausses pierres précieuses. Après avoir allumé la sienne, elle tendit le paquet vers sa partenaire. Un petit réconfort en ces temps troublés ?
En plus de la machette et du fusil, l’ange trouva une ceinture à poches faite de la peau d’un animal sauvage qu’elle ne saurait pas vraiment reconnaître sur l’homme au fusil. Dans les poches, 7 cartouches pour le fusil, une trentaine de dollars et… Une dent en or ? Un porte-bonheur quelconque pour ce bandit, sans doute. Au moins la ceinture aurait son utilité. Le second bandit était moins intéressant, elle ne trouvera dessus que six malheureux dollars, un grand couteau fait de métal de récupération et une petite boîte de fer-blanc contenant une étrange poudre noire. Dans l’auto, rien excepté un jerrican d’essence plein au tiers et une grande quantité de bouteilles vides qui puaient l’alcool de contrebande.
Le tout accompagné des choses que Maria avait trouvées, le duo reprit vite la route. Mais si Maria avait conduit relativement doucement à l’aller, cette fois-ci ce fut à fond de caisse qu’elle reprit la route. Pendant un temps qui lui parut bien trop long à son goût, Viviane vit le compteur rester au-dessus de 100 miles de l’heure tandis que Maria pestait contre leur malchance.
- Saleté de bandits et saleté de… Truc dans l’hôtel aussi. J’ai eu de la chance d’avoir un mauvais pressentiment en voyant des os dans l’entrée et de prendre l’escalier de secours, sinon on serait deux à cuire au barbecue ou à repriser leurs pantalons. Heureusement qu’on s’est débarassé d’eux vite fait et que je les ai vus arriver depuis le toit. Au fait, rappelle-moi de jamais te mettre en colère si t’as une lame entre les mains, Viviane. C’était une sacrée démonstration. T’as appris à te battre où comme ça, si je peux me permettre ?
Tout en parlant, Maria daigna enfin ralentir pour farfouiller dans le rangement situé sous le tableau de bord et en tira un vieux paquet de cigarettes orné d’un casque à ailes et un briquet argenté orné de fausses pierres précieuses. Après avoir allumé la sienne, elle tendit le paquet vers sa partenaire. Un petit réconfort en ces temps troublés ?
Boogeyman- Le MJ sous ton lit
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Re: Mad Maria : White Hair Club Road
Kindness Mer 19 Juin - 5:08
Vu ses derniers hôtes, Bienveillance considéra un moment de prendre la ceinture à pochettes ou non comme elle aurait tout aussi bien pu être faite de cuir humain. Si elle l'était en tout cas, elle restait d'une qualité plutôt acceptable toute chose considérée. Quelques cartouches accompagnant l'arme à feu suivaient, et ladite arme qu'elle aura eu à arracher au bras tranché par terre. Même en posant un pied dessus et en tirant un bon coup, elle eut besoin de quelques essais pour prendre le dessus sur le membre crispé autour. La dent était... Une trouvaille plutôt insolite. Son réflexe premier sera de s'en détourner, mais avec une bonne pureté dans cet or, elle pourrait avoir de quoi servir. Enfin, elle avait toutes ces pochettes vides maintenant, alors pourquoi pas. Pour ce qui était du second, avoir un mauvais couteau était toujours mieux que de ne pas avoir de couteau, même si une fois qu'elle le remplacerait, elle ne trouverait certainement pas de preneur pour le lui racheter. Il pourrait avoir besoin d'un petit nettoyage quand même. En ouvrant la petite boîte en fer, Viviane la refermera direct par pur réflexe. Elle avait eu déjà bien assez de mauvaises expériences reliées à des poudres non-identifiées jusque-là. Elle ne prendrait pas ces gens comme le type à transporter des ingrédients alchimiques avec eux, donc les possibilités étaient minces entre une drogue quelconque ou autre chose.
Le départ se fera tendu. À ne pas être bien habituée aux voyages en voiture en prime, Bienveillance en passera une partie pratiquement accrochée à la portière. Elle jeta tout de même un drôle de regard à Maria quand elle mentionna des os. L'endroit était bien sale, mais elle n'avait rien vu du genre de son côté. Certainement quelque chose qui faisait partie de peu importe quel envoûtement ce blob leur avaient faites. Bienveillance gigota un peu dans son siège également quand Maria ira la complimenter sur sa maîtrise de l'arme blanche. Il y avait quelque chose d'un peu dérangeant au fait de recevoir ses louanges vu la situation. Si elle devait être franche, pour autant qu'elle y avait été poussée par la situation, c'était plus une boucherie qu'une altercation.
-Il en faudrait bien plus que simplement me mettre en colère, rassure-toi, puis tu ne donnes pas ta place non plus. J'ai appris à m'en servir au même endroit où j'ai appris la magie. J'aimerais pouvoir te dire où, mais cela pourrait causer pas mal de problèmes pour tout le monde concerné, si tu arrivais même à me croire. Je tiens pas à te raconter de mensonges ou de demi vérités non plus, donc j'espère que tu comprendras.
Mais je rêve ou tu as crié quelque chose en allemand avant de sauter droit dans le tas? Et surtout, mais pourquoi tu as sauté pour commencer? Tu aurais eu facilement l'avantage de là-haut avec cette arme pourtant.
Bienveillance refusa poliment l'offre d'une cigarette de Maria. Pour sa part, l'anxiété retomba un peu quand la voiture commencera enfin à ralentir pour aller à une vitesse un peu plus raisonnable de son point de vue. Elle lâcha même enfin la portière. La raison pour la langue étrangère l'intéressait, et comment elle l'avait apprise ici. L'éducation n'avait pas l'air d'une grosse priorité dans les parages, surtout quelque chose qui n'était pas immédiatement nécessaire à sa survie. Évidemment, comme elle ne lui avait pas répondu pour sa question, elle pouvait faire pareil, ou dévier sur la seconde qu'elle ne l'en tiendrait pas à mal.
Le départ se fera tendu. À ne pas être bien habituée aux voyages en voiture en prime, Bienveillance en passera une partie pratiquement accrochée à la portière. Elle jeta tout de même un drôle de regard à Maria quand elle mentionna des os. L'endroit était bien sale, mais elle n'avait rien vu du genre de son côté. Certainement quelque chose qui faisait partie de peu importe quel envoûtement ce blob leur avaient faites. Bienveillance gigota un peu dans son siège également quand Maria ira la complimenter sur sa maîtrise de l'arme blanche. Il y avait quelque chose d'un peu dérangeant au fait de recevoir ses louanges vu la situation. Si elle devait être franche, pour autant qu'elle y avait été poussée par la situation, c'était plus une boucherie qu'une altercation.
-Il en faudrait bien plus que simplement me mettre en colère, rassure-toi, puis tu ne donnes pas ta place non plus. J'ai appris à m'en servir au même endroit où j'ai appris la magie. J'aimerais pouvoir te dire où, mais cela pourrait causer pas mal de problèmes pour tout le monde concerné, si tu arrivais même à me croire. Je tiens pas à te raconter de mensonges ou de demi vérités non plus, donc j'espère que tu comprendras.
Mais je rêve ou tu as crié quelque chose en allemand avant de sauter droit dans le tas? Et surtout, mais pourquoi tu as sauté pour commencer? Tu aurais eu facilement l'avantage de là-haut avec cette arme pourtant.
Bienveillance refusa poliment l'offre d'une cigarette de Maria. Pour sa part, l'anxiété retomba un peu quand la voiture commencera enfin à ralentir pour aller à une vitesse un peu plus raisonnable de son point de vue. Elle lâcha même enfin la portière. La raison pour la langue étrangère l'intéressait, et comment elle l'avait apprise ici. L'éducation n'avait pas l'air d'une grosse priorité dans les parages, surtout quelque chose qui n'était pas immédiatement nécessaire à sa survie. Évidemment, comme elle ne lui avait pas répondu pour sa question, elle pouvait faire pareil, ou dévier sur la seconde qu'elle ne l'en tiendrait pas à mal.
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Adoration pour son MJ : Ça va faire mal?
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