Arrivée à Polis

Les souvenirs lui reviennent, grâce à un de ses contacts, il connaissait la position d'un abri. L'information était certes peu importante puisque la guerre était gagné d'avance mais Deckerd a eu la chance de savoir à l'avance que plusieurs sous-marins ont été détecter dans le Pacifique. En fait, ce jour là, il avait surtout profité de la mauvaise organisation et rentré incognito dans l'Abri 16 sachant qu'une fois qu'il serait fermé, il serait trop tard pour le mettre dehors. Ce jour là, il avait prévenu son ex-femme de l'éventuelle guerre nucléaire... Avant de se faire raccrocher au nez après qu'elle l'est insulté de raté. Au bout d'un jour, la fausse identité que Deckerd a pris n'a pas tenu bien longtemps et à première vue, cet abri scientifique renfermait aussi des militaires teigneux. Un choix lui a été proposé: Soit l'execution, soit il servait de cobaye aux scientifique. Un choix qui mérite reflexion... Le projet? La cryogénisation avec des taux de réussite très faible.

A cette idée, l'ex inspecteur ne put s'empêcher de trembler à cette idée et il comprends qu'il a été réveiller... Ou bien qu'il est simplement mort. Après avoir appelé, deux scientifiques le regarda de la tête au pied, une femme brune avec un regard froid et un homme lui aussi brun mais assez mince avec des lunettes, le genre de tête à claque que Deckerd s'est coltiner à l'école à l'école de police. Le genre d'homme que l'inspecteur se serait portée volontaire pour un bizutage collectif. Ce dernier regarda le dossier.

"Le sujet numéro 5 du projet de cryogénisation... Je vois que vous êtes réveiller... Vous avez beaucoup de chance, lors de votre réveil, on croyait vous perdre à un moment. Ca aurait été facheux, vous auriez été le quatrième à mourrir. Si vous ressentez de picotements à certains endroit, c'est normal. Mais je pense que vous devez vous posez beaucoup de questions."

Vu sa façon de parler, il ne represente qu'un chiffre pour eux, la femme finit par prendre la parole.

"Vous êtes dans l'Abri 16, plus courament appellé Polis et vous avez été condanné par cryogénisation. Vous voila révéiller après 53 ans de sommeil, en 2307. Je pense que vous avez beaucoup de questions mais il y a plus important... Vous ressentez quoi comme symptome en ce moment?"

Ces types donnent vraiment la migraine et ce n'est pas à cause de l'expérience. C'est surtout cette façon de la prendre pour un cobaye. Avant la cryogénisation, on ne lui a pas demander son avis, maintenant le voila envahit de question.

La femme garda son calme et toqua deux fois à la porte. Deux infermier baraqué rentrèrent. Quand à l'homme à lunettes, il se contenta de préparer une seringue. Cependant, la femme tenta de résonner l'ex-flic.

"Monsieur Dwight, calmez vous immediatement."

Les deux infermiers le maitrisa rapidement et on finit par le piquer.

Plus tard, il finit par se réveiller mais ce coup-ci, Deckerd était attaché. La femme qu'il avait vu auparavant est là, en train de feuilleté un rapport et il n'y avait plus qu'elle. N'ayant rien à faire, l'inspecteur put enfin regarder détail par détail. Le nom de l'infermière est sur son badge, une certaine Angela Darfold. Cette dernière finit par lever de ses fiches après s'en être rendu compte de son réveil.

"Vous voila réveiller, Monsieur Dwight. Maintenant je pense que l'on peut discuté entre personne raisonnable. Ne vous inquiétez pas, on finira par vous lachez dans une journée et si cela vous chante, vous pourrez partir à la recherche de votre fils. Mais je tiens à vous prévenir sur une chose, le monde à l'extérieur à beaucoup changé et cela va vous surprendre. J'imagine que vous avez beaucoup de question."

(HRP: Et moi qui vient de me rendre compte que j'ai tendance à confondre le nom et prénom de ton perso au post d'avant...)

La scientifique commença à le détacher.

"Le projet a été une réussite pour vous et on connait déjà les symptomes que vous aurez... C'est à dire des crampes par moment. Cela finira par passer au bout d'une semaine. J'ai demandé à Harry de vous fournir un laisser-passer valable seulement pour me rendre visite. C'est en cas où vous vous sentirez mal à cause de l'opération. Vos anciens vêtements ont été stocké eux aussi."

Deckerd a compris, si il revient la voir pour ce sujet, il n'est pas prêt de sortir du laboratoire à cause d'examen. Cobaye un jour, cobaye toujours... Angela l'accompagne dans les couloirs et finit par l'amener aux vestiaires.

"Harry, je te le laisse. Monsieur Dwight voudrait récupérer se qui lui appartient."

Un homme plutôt carré était occupé à réparer la tuyauterie d'un lavabo et lorsqu'il se releva, Deckerd se rendit compte que ce dernier était bien plus grand que l'ex-flic. Même si c'est le genre de personnes qui aurait pu terminer videur d'une boite de nuit, il semblait plutôt sympatique.

"Alors c'est toi, l'homme glaçon? Tu peux m'appelé Harry. Je pense que tu dois avoir des questions à me posé parcequ'il s'en est passé des choses en 50 ans de temps."

Il jeta par terre une clef à molette avant de se diriger vers un banc pour prendre un calepin electronique.

"Dwight... Deckerd Dwight... Consigne numéro 342. J'espère que tu rapelles de ton code. J'ai la clef mais pas le code..."

Le code, l'inspecteur s'en rapelle très bien. Son numéro d'imatriculation de sa vieille voiture.

Les deux hommes se déplace de quelques mètres.

"C'est ici."

Après avoir composé le code, Harry sort le materiel et le met sur le seul bureau de la pièce.

"Bon, il y a le porte feuille avec 260$ dedans, une bague en or (la bague de marriage de Deckerd), une boite avec 20 balles de .357 Magnum et un Colt King Cobra à 4 pouces. A oui, voici tes vêtements, des habits d'inspecteurs ainsi que vos chaussures. Il y a aussi une ceinture et le holster du Colt."

Il regarde l'arme, ouvrant le 6 coups avant de le refermer.

"Belle antiquité ma fois, c'est une excellente arme de poing. Dit donc l'homme glaçon? T'es sûr qu'avec un jouet pareil t'arrêtait vraiment les hors la loi au lieu de les buter?"

Tout est là, aux dollars près. Par contre, si Deckerd a des questions, il faut qu'il en profite.

(HRP: A toi de décrire tes vêtements.)

[b][i]La remarque d'Harry fit resurgir un souvenir qui était enfouit aux trefonds de sa mémoire.
L'image d'un gosse à peine âgé de 20 ans allongé sur le bitume, un torrent de sang giclant de sa poitrine , Deckerd figé devant lui , des fumerolles émanant encore du canon de son Colt.
Pendant un instant il semblait ailleur ,puis il revint à lui et récupéra son vieux pistolet qu'il mit dans sa gaine sans même l'admirer sous toutes ses coutures.
Il récupéra tous ses effets et enfila son long manteau beige surané et ses chaussures en cuir d'assez bonne facture.




"Esperons qu'il ne sorte pas trop souvent de son holster."
Sur ces mots il réajusta son manteau pour dissimuler son flingue.
"Merci pour tout chef, mais avant de partir j'ai quelques questions à te poser si ça ne te dérange pas.
On va pas tourner autour du pot, qu'est ce qui m'attend dehors?
Si je met les voiles aussi vite c est pour retrouver mon fils s'il est toujours en vie, t'aurais pas un endroit à m'indiquer. Et je te suis gre si t'as des conseils à me donner ou si t'as des informations que tu juge capitale que je sache...[b][i]

Il éclata de rire au moment où Deckerd espérait ne pas trop s'en servir. Il posa un sac à dos sur le bureau. Dedans il y avait trois jours de ration, deux gourdes d'eau, un plan de la région avec les villes qui existent maintenant et un couteau de survie avec son étui. Il y a aussi une lettre d'autorisation d'entrée dans Polis pour une visite médical signé par Angela.

"T'es un comique toi tu sais. Bon voila le minimum pour survivre. Bon en gros, j'ai pour ordre de tout de foutre dehors de Polis après t'avoir donné ça mais je vais quand même t'expliqué le monde de maintenant."

Il marqua une pause après avoir vérifié qu'il n'y avait personne d'autres.

"Polis... Pour faire simple, elle tient bien son nom. Racsiste, égoiste et si tu n'as pas été choisi par l'abri au moment de la fermeture ou nées dans cette ville, tu es une merde. Polis est la pointe de la technologie, sencé être démocratique avec un sénat qui fonctionne avec des votes à vie. Enfin tu vois le genre, le monde est rose ici tant que tu fais parti de l'un des notre."

Seulement après, il se dirgea vers le couloir.

"Hors de Polis, c'est la zone, le désert et pour te donner un petit avis, quand tu auras passé les murs, tu en auras vite un apperçu. Un monde où la loi du plus fort règne. Enfin, du côté des autres villes, il y a New Vegas où ton Colt risque de pas mal chauffé, c'est une ville de débauche où on croise junkies sur junkies à chaques coins de rue. On peut y réussir sa vie à ce qu'il parrait... Tant que l'on ne se prends pas de balles dans le dos."

A ce moment, les deux hommes sortent de l'abri et les premiers rayons de soleil ne fit que du bien à Deckerd. Seulement après, il regarda la ville. Polis semble être bien entretenu et les tenues que porte ces habitants semblent être classé par niveau social. Il s'agissait de ce genre de cité où rêgnait l'ordre et de manière pas toujours démocratique. Maintenant, l'inspecteur comprenait pourquoi Harry semblait être prudent quand il a critiqué cette ville.

"Le Cratère est une ville rempli de ghouls, des personnes comme toi et moi qui ont souffert des radiations. Ne met pas les pieds là, c'est irradié à mort. Los Angeles a un semblant d'ordre, leurs "polices" est assez fiables à ce qu'il parrait et cette ville attire souvent les curieux. Cette zone a été bombardé et rebombardé aux même endroit et à laissé un enorme cratère. Et surtout on ne connait pas cette raison. Si tu arrives à mettre la main sur un compteur Geiser, tu peux peu être tenter ta chance." Port Poussière est une ville portuaire sans réel importance mais elle a tendance à fournir de l'eau potable à ses voisins."

Il s'arrêta devant un bar.

"Tiens, comme t'es sympa, je t'offre un dernier verre. Ca serra en quelques sortes notre adieux. Par contre c'est du sans alcool à Polis... T'as des questions à me poser avant que je continue?"

[b][i] Il lui emboita le pas et tout deux entrèrent dans le bar.
"Un bar sans alcool...Ma foi c est mieux comme ça j'ai un peu forcé sur la dose autrefois..je ne bois plus maintenant..."
Ils s'attablèrent au comptoir.
"Mon fils vivait avec sa mère non loin de Las Vegas, j'ai pas beaucoup d'espoir de le retrouver, j'me fait pas d'illusions mais il me faut bien un but pour ne pas devenir fou dans ce nouveau monde..j'vais aller jetter un coup d'oeil du coté de New Vegas.
Il sirota le breuvage que le brave Harry avait commandé pour lui.
"cette citée me file déjà de l'urticaire, j'suis bien content de me tirer d'ici mais je risque de vite le regretter d'apres ce que tu dis...
Il y aurait donc des mutants..des ghouls comme tu dis...j'en reviens pas..."
Un frisson lui parcoura l'échine à l'idée que son fils soit devenu un de ces monstres..
Il but une gorgée derechef, sa gorge était aussi seche que le desert.
Il jetta un coup d'oeil à la carte qu'il venait d'acquérir.
"New Vegas est à environs 200 kilomètres d'ici d'apres cette carte, ce qui veut dire qu'a pied il me faudrait un peu moins d'une semaine pour rallier cette ville si tout se passe bien...Mes rations risques d'être insufisantes et je suppose qu'il fait tres chaud le jour et glacial la nuit.,des conditions rudes quoi...sans compter les bandits de grands chemins...
Enfin, ça m'a l'air suicidaire..mais je prend le risque...je préfère crever dehors que de moisir ici."

(Normalement, la carte sera bientot mise à jour)

La bière sans alcool est infect et en jetant un oeil à Harry, il semble d'accord sur ce point.

"Il y a plusieurs sortes de mutants. Les ghouls ne ressemblent plus à grand choses d'humain, les mutants et les supermutants ont une masse musculaire doublé par rapport à celle d'un humain, si ce n'est pas triplé. Par contre la plupart ont le cerveau ramoli. Les super-mutants seraient originaire d'une expérience à ce qu'il parrait... Je suis sûr que cette coincée d'Angela en sait plus que moi là dessus. Pour New Vegas, fait quand même gaffe. Aucune caravane d'ici part là haut. Par contre, il y en a une qui va partir d'ici demain pour les Sables, suffit que tu la prennes et une fois là haut, tu pourras une autre pour New Vegas."

Il sirota sa bière quelques secondes.

"Les Sables, c'est un bled paumé pas si paumé que ça enfin de compte. C'est interressant 3 mois dans l'années, c'est là haut que se réunit tous les marchands pendant les grandes foires. Pendant ces foires, tout est vendable: Alcool, arme, nourriture, produit de luxe, esclave, voiture et essence. Tout sauf de la drogue, ça c'est le truc à New Vegas pour éviter de s'attirer la colère des parrains. D'un côté, c'est peu être mieux pour Les Sables et leurs gardes sont très stricts la dessus, c'est direct la pendaison."

Il buva le restant de sa bière à cul sec, faisant ensuite la grimace à cause du gout. Il expliqua les différents gangs et clans qui existent (voir Archives de l'Abri).

"Si t'as d'autres questions, le glaçon, n'hésite pas."

Lui aussi engloutit le reste de la boisson.
"D'accord, je vais tacher de me trouver une place dans un de ces caravanes apres une bonne nuit de sommeil. c'est bizarre j'ai dormi pendant pres de 50 ans mais je suis crevé."
il esquissa un sourire en coin.
"Merci pour tout l'ami, je n'abuse plus de ton temps. Ca m'a fait plaisir de te parler, ça change de ces lugubres scientifiques. Nos chemins se recroiseront peut être"
. Il se leva et lui sera la main avant de prendre congé. Il séjourna dans une hostellerie pour la nuit pour recouvrir le plus de force possible en vue du périple qui l'attendait...

En partant il paya tout de même son écot et celui de Harry qui l'avait bien aidé. Il grimaça tout de même vu le prix des boissons.

Apres un sommeil léger mais réparateur, il se dirigea vers l'homme qui vociférait des ordres. Il observa un instant le chef et sembla prendre la mesure de celui ci.
"Salut, c'est bien un des convois qui se rend aux Sables? si c'est le cas j'aimerais être du voyage..."

Il écarta son manteau laissant apparaitre le holster de son Colt à six coup.
"Ca fera l'affaire?" il dégaina son feu et chargea le barillet. Il visa une bouteille par terre à environ 6 mètres de lui et tira.
(je te laisse le soin de me dire ce qui se passe)

La balle explose la première bouteille que Deckerd voit, faisant retourner tout le monde dans sa direction. L'homme ne semblait pas trop impressionner.

"Ca me va... Par contre, gardes tes balles sur des cibles plus utiles, ça serait con que tu tombes en rade de munition au moment d'une attaque."

Il jeta un oeil à deux camionnettes. C'était quasiment terminé.

"En plus il est l'heure de partir. Tu monteras devant dans la première."

C'est ainsi que Deckerd vit s'éloigner. L'homme qui l'a embauché est le chauffeur et ne semble pas très social puisque pendant une demi heure, pas un mot est sorti. Quand à la seconde personne assis du côté co-pilote, il est aussi causant que le chef du convoi. Malgré tout, c'est le patron qui prit la parole.

"Tu n'as pas une gueule à faire parti de ces clodos qui attendent depuis des années un laisser-passer. Tu es quoi exactement? Un blaireau qui a vécu dans le confort et qui a insulter un sénateur?"

"Je ne me suis pas présenté", Il se rememora la façon dont harry l'appelait, L'homme glaçon."' Appellez moi Iceman. je ne suis rien de plus qu'un homme à la recherche d'un proche. on peut dire que j'ai vécu confortablement ces dernières années ouais, mais même si l'envie d'insulter la plupart des habitants de Polis ne me manquait pas ,j'ai pas été banni." Il contempla le désert comme si c'était la première fois qu'il le voyait, il ne put cacher son emerveillement. Bien que légèrement distrait, ses sens n'en demeuraient pas moins en alerte, la beauté de ce paysage vierge n'avait égale que sa dangerosité...

Le désert est different de celui qu'il avait connu autrefois. Peu être le souffle nucléaire qui doit faire son charme mais bon, Deckerd ne regrette pas de ne pas avoir vu le spectacle ce jour là.

Après la phrase de Deckerd, on pouvait sentir un certain froid dans le véhicule. L'homme a vu qu'il se payait sa tête mais se contenta de garder son calme.

"Tu sais, il reste encore plus de 175 bornes jusqu'aux Sables et on n'est même pas arrivé à la moitié du parcours. C'est à toi de voir ensuite..."

Bon, déjà ce n'était pas causant dans la camionnette, là, s'y est encore moins.

Cela fait maintenant plus d'une heure que le convoi est en route et ce qui fit réveiller de son petit rêve, c'est un coup de coude du chef du convoi. Il faut dire que la veille pour dormir d'un seul oeil, c'était assez compliqué.

"Reveille toi, je crois que l'on a de la compagnie. Les jumelles trainent dans la boite à gants."

Un rapide coup d'oeil avec des jumelles, Deckerd put voir un buggy et deux motos de cross arrivé hors de la route. Le second passagers prit les jumelles lui aussi.

"Merde, les Skulls! Un buggy armé et deux motos!"

D'un geste machinal répété des dixaines de fois, Deckerd dégaina son vieux Colt tandis que le second passager avertit les autres voitures qu'une attaque des Skulls étaient iminante par la radio.
Deckerd posa son flingue sur le tableau de bord et se tourna vers le conducteur.

"Vous permettez que j'empreinte votre fusil chef?"