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Catarina Vialpando

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Catarina Vialpando Empty Catarina Vialpando

Message  Catarina Vialpando Dim 30 Aoû - 0:21

PRÉNOM : Catarina
NOM : Vialpando
SURNOM : Cat
RACE : Goule humaine
MUTATION ou TECHNO ou HYBRIDATION : Goulification
AGE : 83 ans

PHYSIQUE :
Une goule mexicaine relativement conservée avec quelques bouts de viande en moins par-ci par-là, un œil en moins et une moumoute blonde collée sur la tête.

SANTE

RÉSISTANCES  
Radiations

CARACTÉRISTIQUES  
Adresse : Mauvais (4)
Agilité : Moyen (5)
Apparence : Faible(3)
Chance : Excellent (8)
Charisme : Mauvais (4)
Force : Très faible (2)
Intelligence : Excellent (8)
Mental : Bon (7)
Perception : Faible (3)
Pouvoir : Pitoyable (1)
Réflexes : Moyen (5)
Vitalité : Bon (7)

COMPETENCES

Corps à corps : Profane (1)
Physique : Novice (2)
Tactique : Initié (3)
Tir : Initié (3)

Manuel : Technicien (5)
Médical : Novice (2)
Pilotage : Novice (2)
Science : Connaisseur (4)
Survie : Novice (2)

Art : Novice (2)
Business : Connaisseur (4)
Savoir : Technicien (5)
Sociabilité : Connaisseur (4)
Technologie : Technicien (5)

Arcane : Profane (1)
Alchimie : Profane (1)
Fluide : Profane (1)
Psionique : Profane (1)
Rituel : Profane (1)

SPECIALITES
Maintenance (informatique, électronique), Réparation (informatique, électronique), Informatique, Pirate (de base), Mendicité, Alphabétisme (Espagnol (Mexique), Anglais (US) base, VBS, C, C++), Connaissance d'avant guerre, Langue (Espagnol (Mexique), Anglais (US) base), Leadership
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PHYSIQUE

Pour une goule, Catalina est plutôt pas trop mal conservée par l’âge et les rayons gamma… Si on fait abstraction de quelques détails.

A commencer par la peau, qui est restée plus ou moins hydratée, mais a viré au… Bleu clair. Ce qui n’aide pas les clichés comme quoi les goules sont des zombies pour pas mal de gens. La peau est bien conservée, à l’exception de quelques zones sans épiderme et d’un beau bout de bidoche manquant sur l’avant-bras droit qu’elle planque avec des fringues ou un bandage. Ça repousse lentement, cela dit ; et le reste est bien conservé. C’est pas tous les jours que vous entendrez une goule clamer « mes nibards sont des pièces d’origine ». Ça compense, selon elle, son immense tare, sa difformité atroce, son « coup de pute génétique »… Qui est de mesurer 1m56.

Autre détail et pas le moins choquant : Cat n’a plus d’œil droit. Blâmez un trou du cul un peu trop excité avec ses chevrotines. A la place du globe oculaire, il n’y a plus qu’un trou béant qu’elle ne prend pas toujours la peine de cacher avec un pansement. Fort heureusement, la goulification a non seulement atténué la douleur, mais en plus cuit la peau et la chair, empêchant la septicémie. Du coup, le plus chiant, c’est quand ça se remplit d’eau quand il pleut ou qu’une mouche y rentre. Enfin, l’œil gauche n’est pas mieux avec la sclère ayant viré au noir et l’iris au jaune…

Un autre symptôme de sa goulifcation est qu’elle a perdu tous ses cheveux, mais a trouvé THE moyen de compenser : trouver une perruque blond platine (bien terni depuis)… Et se la coller sur le crâne à la Superglue. Aujourd’hui encore, elle pense que c’était une idée de génie. Curieusement, ses sourcils sont toujours là (et prouvent que OUI, c’était une vraie blonde).

Comme malgré le fait que la civilisation se soit effondrée plus vite qu’un château de cartes pendant un séisme, se balader à poil n’est pas possible (et peu recommandé), notre « appétissante » goulette se balade avec une vieille paire de baskets en pas trop mauvais état trouvé dans une benne à ordures, un PETIT short noir, une vieille veste en faux cuir noire avec le t-shirt blanc qui va bien avec en-dessous et des protections aux coudes et aux genoux style militaire (ou si vous voulez l’énerver, dites que c’est des protections pour faire du roller). Un gilet pare-balles avec des marques tribales faites à la peinture dessus vient se greffer entre le t-shirt et la veste.


MENTALITÉ

Si lire son journal n’est pas déjà un bon indicateur, répétons-le encore une fois : Catalina se prend pour une mégabombasse. Autoproclamée « Miss Goule 2307 » et fière comme un coq de s’avérer être une des goules les mieux conservées du monde post-holocauste nucléaire, la schtroumpfette mexicaine rappelle au monde en moyenne une fois toutes les 10 phrases qu’elle est le truc le plus canon à peupler les morts-vivants depuis la famille Cullen. Quiconque s’y connait un peu en psychologie pourra détecter facilement que ce n’est qu’une façade afin de dissimuler son énorme insécurité physique : passer d’un corps d’étude et de métier où il y a une femme pour 250 hommes à être un zombie, inutile de dire qu’aussi chiante fut-elle par moments, l’attention des mâles et de la lesbienne occasionnelle lui manque. Donc, ADMIREZ LES ZOMBIE-NICHONS. S’il vous plait.

Un point où elle est loin de se la péter est sur ses compétences ; bien que ce soit une crack avec un clavier ou un fer à souder, une tireuse acceptable et une combattante au corps-à-corps moyenne tendance pas terrible, on ne l’entendra jamais se vanter dire qu’elle peut réparer un ordinateur avec un trombone ou qu’elle pourrait décapsuler une bière avec une balle à 5 mètres sans la casser (à condition d’avoir assez de balles et de bières à gâcher). Ja-mais. Juste un « Je suis pas sûre d’y arriver. » ou « Je sais faire. » tant que ça ne concerne pas son corps.

Autre point qu’il faut noter : Cat est une grosse trouillarde. On pourrait penser que de survivre à un empoisonnement aux radiations et avoir traversé presque tout le Mexique l’aurait endurcie à ce niveau-là, mais non : s’il y a quelqu’un dans le groupe qui flippera du genou, proposera de se tirer en courant ou inventera des excuses du genre « Le lait sur le feu sonne à la porte », c’est elle.
Cela dit, si y a pas d’autre choix que de se jeter dans la gueule du loup, elle ira. Sans le sourire, en appelant sa mère toutes les 30 secondes et en pleurant carrément certaines fois, mais elle ira. Dur de dire si c’est une trouillarde capable de surmonter sa peur pour l’intérêt du groupe ou quoi.


HISTORIQUE


4 septembre 2254

Woh putain ! Mes prières ont été entendues, j’y crois pas.

Après je sais pas combien d’années à me taper la pollution de Mexico et mes week-ends à aider les vieux à tenir leur putain de librairie, j’ai trouvé un poste !
On pourrait penser qu’il y a pas mal d’opportunités pour quelqu’un ayant une double formation électronique/admin système mais quedalle. Faut croire qu’être une naine aide pas sur le CV.

Enfin, on s’en tape, j’ai trouvé un job ! L’aéroport de La Paz qui avait besoin d’un technicien en chef pour l’entretien de leurs systèmes électroniques ; l’entretien s’est fait en visioconférence. J’avais même pas de décolleté avec mon tailleur, donc, c’est mon CV qui les a impressionnés. Ou alors, je suis vraiment trop sexy et ça se voit rien qu’à mon visage. Et le top du top : ils me payent le billet d’avion (aller et retour si je conviens pas) et le logement pendant six mois ! Adios, Mexico !


7 novembre 2254

Comment c’est la classe La Paz ! On dirait Tijuana sans les cartels à chaque coin de rue et les petits américains qui viennent chercher de la tequila, de la coke et des putes. Franchement la classe. Même l’économie locale qui part en couilles réussit à se maintenir à peu près à flot, même si on voit de plus en plus de prix partir en freestyle.

Le boulot est relativement peinard (bizarre, on pourrait penser qu’un aéroport bougerait un peu plus même en temps de restriction du kérosène) et l’appart’ est plutôt classe. Je crois que je vais me plaire ici…


3 janvier 2255

Feliz y prospero año nuevo. Les conflits des ressources partout dans le monde commencent sérieusement à peser leur poids sur l’économie ; l’aéroport était déjà relativement calme, mais maintenant que les avions sont tous partis pour des destinations inconnues, la moitié du personnel a été saquée ; moi, je suis peinarde, ces mecs ne sauraient pas faire un hard reboot si leur vie en dépendait ! Et c’est même pas la peine au marché ; le prix du kilo de riz frise les 600 pesos* ! Enfin, pour le moment, vu que le Mexique est toujours considéré comme l’arrière-cour des USA, on risque rien. Même le virus que ces connards de buveurs de vodka ont mis au point et utilisé pour changer l’AGAO en zombies nous a pas affecté, merci le vaccin. On va bien voir.

*  : environ 33.38€


7 octobre 2255

PutainputainputainputainputainputainputainputainputainputainputainputainputainputainputainputainputainputainputainPUTAIN !!!

Ca y est, ils se sont fait péter la gueule ! Impossible de savoir qui a tiré en premier, mais on ne voit que ça à l’horizon. Tous ces champignons à la con et ces flashes de lumière… Si on en croit la radio (plus rien d’autre ne marche, et encore !), Mexico, Ecatepec, Guadaljara, Puebla et toutes les villes de plus de 300000 habitants se sont pris un ICBM. Pour le moment, le gouvernement (ou du moins, leurs messages automatisés) nous disent de pas sortir de chez nous, boucher toutes les entrées d’air et attendre les secours. Comme si on pouvait faire autre chose…


8 octobre 2255

La ville est à moitié détruite. Si on s’est pas pris de bombe, on s’est mangés un tsunami. Heureusement que j’habite de l’autre côté de la ville, sinon, à cette heure-ci, je servirais de dîner aux poissons. Difficile de dire si c’est des bombes qui sont tombées dans la mer ou le choc qui a réveillé les plaques tectoniques, mais on s’est pris un mur d’eau. Tous les mecs qui ont tenté de fuir en bateau sont morts, et le reste… Difficile à dire. Il me reste pas mal de bouffe pour tenir en attendant les secours… S’ils viennent.


10 octobre 2255

L’hiver nucléaire commence. Ce matin, mon thermomètre montrait 9 degrés, il y a un vent à décorner les cocus et il pleut comme vache qui pisse. Il pleut ici. Dans une ville où il fait en moyenne 26 degrés en octobre et où on considère une année flotteuse quand il tombe 15mm d’eau. En plus de défoncer la civilisation et la tectonique des plaques, cette guerre a défoncé la météo.

J’ai entendu des coups de feu. On dirait que certains de mes voisins ont préféré la solution facile. Ce serait facile pour moi aussi ; un couteau de cuisine, un tabouret et une corde en draps ou quelques tubes de médocs et une bouteille de tequila et le tour serait joué. Mais j’en ai pas les couilles.


17 décembre 2255

J’aurais pas dû sortir de l’appart. J’ai été visiter les apparts des voisins pour me chercher à bouffer. Depuis, je suis malade. J’ai une migraine qui ne veut pas partir et je me sens fatiguée. J’espère que c’est juste le stress et le manque de sommeil, mais cette pluie… Elle a laissé des traces noires partout. Je suis sûre qu’elle était radioactive… Et la bouffe c’est pareil, mais j’ai pas le choix. L’eau de pluie à un goût de cendre et de métal.


12 janvier 2256

Le mal de crâne s’intensifie et la fatigue s’accompagne de chiasse et de vomissements. C’est bel et bien un empoisonnement aux radiations. Vais crever.


17 mars 2256

Fatiguée. Faim. Soif. Vomi. Chiasse. Migraine. Perds mes poils. Pourquoi peux pas me suicider ? Pourquoi je crève pas ?


11 avril 2256

J’ai du mal à écrire depuis que j’ai punché mon miroir. Mais j’en reviens toujours pas.

La migraine et la fatigue ont commencé à se réduire. Après 4 mois à avoir en permanence la casquette, c’est pas rien. J’ai eu la force de me traîner jusqu’à la salle de bains… Et putain, j’en ai fait dans mon froc quand je me suis vue. D’une part, j’ai maigri. D’autre part… J’ai plus de cheveux et je commence à virer au bleu. La génétique peut aller se faire mettre, je pense qu’elle avait pas prévu CA !


30 avril 2258

Plus rien à bouffer. Faut que je sorte. Même les rats qui pullulaient, je les ai becquetés. Avec mon look de schtroumpf chauve, reste à espérer que les survivants sont pas trop agressifs.


3 juin 2258

Un petit trouduc avec un fusil à canon scié m’a collé un pruneau pendant que je fouillais une supérette. Heureusement qu’il visait mal, mais il m’a quand même fumé l’œil avec une chevrotine ! Heureusement, un de ses potes (aussi décrépi que moi, au passage) l’a empêché de me finir. Il a arrêté l’hémorragie, mais c’est clair que je pourrai plus voir de films en 3D.

La goule (c’est visiblement comme ça qu’on appelle les zombies comme moi) s’appelle Roger et le trouduc est son neveu, Jackson. Roger était un diplomate américain venu se planquer ici quand ça a commencé à chier et son neveu l’a rejoint peu de temps avant que Boston ne devienne une ruine. Bon. Au moins je me sentirais moins seule.

Pour se faire pardonner, Jackson m’a fait un cadeau : une moumoute blonde qu’il a trouvé dans un salon de coiffure pas loin. Ça et deux tubes de Superglue plus tard, ma calvitie est résolue. S’il m’avait pas crevé l’œil et s’il était pas révulsé par les goules, je l’aurais « remercié comme il se doit », mais hé, au moins il a essayé.


[toutes les pages entre le 3 juin 2258 et le 17 novembre 2306 sont déchirées]


17 novembre 2306


Je me suis réveillée ce matin avec un fusil à pompe sur la tempe. Visiblement, mon trou de souris était pas assez bien caché.

Il y a tout un groupe dehors ; sept chariots tirés par des trucs qui ressemblent à des vaches et deux Jeeps. Une fois que mon « trouveur » m’a ficelée pieds et poings, il m’a trimbalée devant son boss. Une goule qui s’appelle Henrique.

Henrique a fondé sa bande au fil de la route après avoir découvert au fil de la route que le Mexique était désormais un tiers désert, un tiers ruines et un tiers bande de pillards et autres seigneurs de guerre. Il compte emmener tous ceux qui veulent bien le rejoindre de l’autre côté de la frontière ; de ce qu’il a entendu, la civilisation à un semblant de normalité sur la côte ouest des USA et il y a sans doute une place à se faire avec les bons skills. Quand je lui ai dit que mes principales qualités, outre mon 90 D super bien conservé, étaient l’électronique et l’informatique, il m’a intégré au groupe et fait les présentations.

Les quatre autres décideurs de sa bande sont : Durak, un type qui fait bien dans les 2m15 pour 150kg avec un accent russe à découper au couteau (comment il a traversé l’océan, faut pas me demander) ; Falwë, une elfe avec un vieil uniforme de police militaire ; Doc Pedro, un toubib qui doit bien faire dans les 80 balais ; et Carlos, le « logisticien », un type avec un œil qui dit merde à l’autre, un filet de bave qui lui coule de la bouche et une tête de violeur/serial killer. La super bande.
Ils m’ont filé des fringues, de la bouffe et un lit. Et on est repartis. Ça fait plaisir de plus être seule.

Par contre, niveau fringues, ils auraient pu me filer autre chose. Cette veste passe encore, mais ce short me moule le cul à un point qu’il n’y a que le look de zombie qui fait que personne ne me demande à combien je fais la nuit. D’un autre coté… Je suis sûre que je suis le zombie avec le meilleur cul de toute la planète. Maigre consolation.


11 décembre 2306

Durak est venu me trouver pendant que je tentais de bricoler une balise radio avec un vieux téléphone portable. Vu qu’on est sur le point de passer la frontière, il a convaincu Henrique que tout le monde devait être prêt à se défendre au cas où ; les pillards qu’on trouve dans le coin sont des sacrés fils de putes, et quiconque peut tenir un flingue est bienvenu. Il m’a foutu entre les mains un taser, un couteau et un revolver ; un truc comme dans les films de vaqueros, avec un canon hyper long. Il m’a dit que comme j’étais pas censée être au front, ça suffisait amplement. Et il s’est foutu de ma gueule quand j’ai voulu regarder s’il était chargé, il m’a fallu facilement une minute pour comprendre comment on mettait des balles dedans. J’espère qu’il prévoit de nous entraîner un peu…

Ah, et j’ai réparé complètement un émetteur-récepteur radio. Henrique en a sauté de joie.


13 décembre 2306

Durak et Falwë ont commencé à entraîner les « civils », comme ils nous appellent. On a pas tiré une seule cartouche aujourd’hui, seulement appris à bien porter les armes. Porter. Les. Armes.
J’en crois pas mon œil ; à les entendre, on pourra pas faire un kilomètre sans risquer de se faire violer, tuer et dévaliser (et pas forcément dans cet ordre) et ces deux abrutis se contentent de nous apprendre à tenir nos flingues. C’est sûr que les pillards vont être vachement impressionnés.

Quoique à y réfléchir, ils ont peut-être pas tort. Certains d’entre nous ont presque été assez cons pour tenir leur pistolet par le canon. Durak dit que j’ai bien saisi comment le tenir et le porter sans qu’il me gêne, donc, j’en déduis que je dois pas me démerder si mal. C’est pas encore ça qu’est ça pour le couteau et le stun gun (un Taser, ça tire à distance selon Falwë ; vais pas contredire l’expert, c’est elle la flic), mais ils me conseillent de « faire usage de ma petite taille » pour surprendre l’ennemi ; merci de me rappeler que je fais même pas 1m60, connards !

Ah, et Carlos a passé plus de temps à admirer mon cul qu’autre chose pendant l’entraînement. En temps normal, ça me déplairait pas de voir que je suis encore considérée « potable » par les peaux-lisses, mais Carlos… Voilà, quoi. Falwë à du le remarquer aussi, car à peine on avait fini qu’elle l’a pris à part. Je sais pas ce qu’ils se sont dit, mais il était tout blanc quand ils en ont fini.


20 décembre 2306

Une semaine plus tard d’exercices de tirs. On sera pas des snipers, mais on arrive à toucher des cibles immobiles la plupart du temps.
Une fois qu’on s’y habitue, cependant, c’est pas dur. Presser la détente sans l’écraser, essayer de se limiter à un tir par seconde et garder en tête le nombre de munitions. Franchement, moi qui pensais qu’il fallait être un bandit ou un guerrier pour utiliser une pétoire, je me démerde pas si mal que ça.
Preuve à l’appui : à la fin de la journée, Durak a réuni trois d’entre nous et nous a parié qu’on toucherait pas une cible mouvante. Il a jeté un jerrycan d’essence défoncé en l’air à dix pas devant nous et nous a donné deux balles chacun. J’en ai mis deux sur deux. Il a baragouiné un truc en russe en voyant ça, puis m’a félicité avant de me filer une poignée de balles. C’est con mais je me sens surpuissante.


3 janvier 2307

Je sais pas si je vais réussir à me relire, j’ai encore les mains qui tremblent après ce qui s’est passé hier.

Durak avait raison. A l’aube, avant qu’on démonte tout et se remette en route, ils sont arrivés. Une petite trentaine de trous du cul avec des tatouages, des costumes chelous et armés jusqu’aux dents. On a seulement compris ce qu’il se passait quand une flèche s’est plantée dans l’un des camions.
Durak et Falwë ont réagi illico : les gardes et les civils armés se sont mis en position et le siège a commencé. Ces connards nous tournaient autour sur leurs quads et leurs bagnoles en tiraillant tandis qu’on tentait de les aligner. J’étais pas sur les camions, mais à terre à protéger le matos qu’on avait débarqué, planquée derrière un camion.

C’est là que ce fils de pute est arrivé. Un grand black avec plein de tatouages, un gilet pare-balles couvert de peintures louches, un crâne humain sur le devant de son quad et un fusil dans la main. A un moment, les mecs en quad se sont mis à foncer vers les interstices entre les camions ; ils voulaient ptetre trucider les non-combattants ou tenter de prendre nos gars à revers. Je l’ai vu arriver trop tard. Tout ce que je me souviens, c’est que j’ai tiré.

Je me suis réveillée la nuit. Le camp avait bougé. Doc Pedro m’a raconté ce qui s’est passé : on avait gagné haut la main. Moi, j’avais headshot le black mais je m’étais pris son quad dans la gueule. Excepté un bout du bras que je m’étais déchiré en roulant sur les rochers, j’avais rien. Carlos s’était pris une flèche dans la gueule et était mort sur le coup. Durak s’était visiblement pris un demi-chargeur de Kalash dans le torse, mais son armure en ferraille avait tout stoppé. Un mort et des petits bobos pour nous, vingt-deux pillards les couilles en croix, les autres pillards en fuite. Les autres ont siphonné l’essence et piqué tout ce qui pouvait l’être avant de se casser aussi sec.
En guise de cadeau et de félicitations, Henrique a décidé que je garderais le quad et le gilet pare-balles du black. J’étais trop occupée à chialer de joie à l’idée de pas avoir finie crevée, mangée, gangbangée ou vendue comme esclave que je l’ai jamais remercié.


[illisible] 2307

Je ne sais pas si les autres ont survécu. Je ne sais presque pas où je suis.

Les pillards sont revenus en force ; encore plus nombreux que la dernière fois. Et avec des explosifs. Durak à a peine eu le temps de nous dire de courir pour nos vies qu’une roquette ou un truc du genre a explosé le wagon où il se trouvait. Falwë en a snipé deux ou trois avant qu’un d’eux ne lui rende la pareille et ne lui fasse sauter le caisson comme un grain de raisin sous une basket. J’ai mis un peu de bordel sur mon quad et j’ai filé.

Selon ma carte, il y aurait deux centres de population pas trop loin : l’un est un asile de fous, l’autre un petit village. Vais essayer de mettre le cap sur le village…


REPUTATION
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Catarina Vialpando
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