Re: Requiem for a Nightmare

Lorenza Giovanni Mar 6 Déc - 21:23

Arrivera LA question qui ferait perdre les pédales, sachant que peu importe la réponse qui suivra l'homme comprendra vite qu'après, Lorenza n'aura plus besoin de lui. En fait, qu'il panique ou réponde aura exactement le même résultat: un grand coup de talon au niveau du cou, plus exactement en plein dans la voie respiratoire et vu la position où il est, à moins de manquer de trip la tueuse ne le loupera pas.

-Et quel quartier fréquente tes collègues?

Là, c'est plus de la prudence que de la vengeance car changer de quartiers est un jeu d'enfant à Vegas, un matelas et un toit suffit, les toits étant plus nombreux que les matelas. Après c'est sûr, il ne faut pas être très regardant sur le confort ou la sécurité. C'est qu'un coup de savate à l'arcade pendant le sommeil est vite arrivé. Après tout pourquoi à New Vegas tout le monde à sa petit bande? Pour survivre pardi!

Après, si l'information ne se veut pas très précis et surtout temporaire car si ses hommes se sentent menacer en plus d'avoir compris qu'il a eu le droit à un interrogatoire en bonne et du forme, ils vont vite psychoté et changer de quartier est la seconde chose à faire après le choix "trainer en bande". Ses types sont des amateurs, Angelo c'est fait avoir un bleu à cause d'un manque de prudence, c'est tout ce que Lorenza éprouvera sur le coup vu que pour elle la vengeance est une réaction prévisible en plus d'être stupide et parfait pour se faire descendre facilement.

Ceci fait, peu importe sa réponse, c'est un coup mortel à la gorge qu'elle donnera, pas besoin d'être une force de la nature pour tuer un homme vu qu'elle y mettra tout son poids. Une fois ceci fait, elle se contentera de sortir le cadavre dans la ruelle. Le résultat à New Vegas est prévisible, au petit matin les cadavres seront dépouillés de toutes leurs affaires si ils n'ont pas disparu dans un bâtiment en vue de finir dans une boucherie du coin. C'est que dans cette ville, des malades il n'y en a pas mal et beaucoup préfèrent ignorer la provenance de ce qu'ils ont dans l'assiettes.

**Justice** Mer 7 Déc - 0:58

Le type face à elle devenait de plsu en plus paniqué : l'absence d'expression dans les yeux de Lorenza lui laissait présager le pire mais malgré tout, il continuait à vouloir y croire aussi donna-t-il vite les informations qu'elle lui demanda.
- Ils... Ils sont pas loin d'ici! A deux ou trois kilomètres plus au nord... On connaît pas nos adresses exactes entre nous, par mesure de précaution! Je vous jure que c'est la vérité!
Percevant quelques secondes plus tard le mouvement de recul de Lorenza, il écarquilla les yeux et ouvrît la bouche en vain.
- Non Pit... hurgl...
Le son du cartilage broyé se superposa à sa supplication. Le type tomba à terre, suffoquant, il se tortillera sur le sol en agonisant pendant un long moment si Lorenza ne se décidait pas de l'achever avant : écrasement de la trachée, mort garantie mais lente et douloureuse... Quoi qu'il en soit, au bout du compte, le type serait bien mort et elle n'aurait qu'à le tirer dehors. Le dealer attendait toujours derrière la porte et décroisa ses bras en la voyant sortir.
- Ah ça y est c'est bon?! Attends j'vais te donner un coup de main.
Il ne semblait pas choqué outre mesure d'avoir à porter un cadavre... Il fallait croire que ça faisait vraiment partie du quotidien à NV d'en voir partout... Quoi qu'il en soit, il l'aiderait à bien les placer et à un moment plongerait sa main dans sa poche intérieure.
- Bon...
Le suspense ne dura qu'une seconde avant qu'il ne sorte quelques billets.
- Il avait un peu de cash sur lui... J'ai pût me rembourser intégralement de ce qu'il m'avaient piqué rien qu'avec son portefeuille à lui! J'prends en plus un pourz pour le coup de main, le reste te vas à toi.
Qu'il dit avec un clin d’œil en lui tendant quelques billets. Il y en avait pour 200$, loin des 500$ qu'ils avaient touché par personne pour le contrat mais s'il s'était directement remboursé de ce qu'ils lui avaient volé, le calcul était (peut-être) à peu près équitable. En tout cas il fallait de retenir le fait qu'il était quand même resté et lui donnait du blé alors qu'il aurait pût se tirer en lousdé avec le flingue et le larfeuille! Il passerait ensuite à celui du gars qu'elle avait buté et, ce coup-ci, diviserait sous ses yeux la pile de manière équitable (du moins à ses yeux) : 50-50.
- Alors, il t'a dit ce que tu voulais?

Lorenza Giovanni Sam 10 Déc - 20:27

Le problème ici, ce n'est pas une histoire de bonté et encore moins de vengeance, qu'il souffre avant de mourir ne lui fera pas froid dans le dos pour la simple raison qu'elle ne sait même pas ce que c'est la pitié. Il clamsera donc dans la rue dans d'affreuse souffrance... Quand le jeune lui tendra les billets, elle se contenta de regarder les billets en laissant échapper une remarque. Qu'il manque 300$ revient au fait qu'il lui doit 200$ et ce peu importe la nature de cette dette. Si il ne sait pas trop dans quel plat celui là met les pieds, pour Lorenza se dût tombe pour le moins à pic.

-2000$ divisé par quatre ça fait 500 à ce que je sache. Il manque 200 là.

Si elle plie les billets et qu'elle les range, c'est que ça lui va.

-Mais bon il me faut des renseignements sur cette ville. Je ne connais rien à Vegas et je compte sur toi pour me servir de guide. Où trouver des jobs, un lieu pour dormir en sécurité, ravitaillement en armes et nourriture à moindre coût. Ces genre de choses. Je sais très bien que si je toque à une porte d'un grand gang je vais me faire jeter pendant que certains rigoleront. Quand à un lieu pour dormir, je connais le Niglyië mais à 50$ la nuit je ne peux pas me le permettre.

En gros, elle estime qu'elle lui doit 200$ et il fera office d'indic' tant qu'elle estimera la dette non remboursé. A-t-on vraiment envi de la contre-dire après ce qu'elle a fait à cet homme? Pas vraiment et ici on est à Vegas.

**Justice** Dim 11 Déc - 23:28

Le jeune dealer grimaça à la remarque de Lorenza et soupira, vraisemblablement très agacé.
- On était d'accord je crois... On partage le butin moins la part de blé qu'ils m'avaient volé. Il m'ont piqué 100 dollars, j'les récupère donc sur les mille du total ce qui fait 900 divisé par deux, 450, j'vois pas ce que j'ai mal calculé...
D'ailleurs, si elle refaisait son calcul, Lorenza pouvait bien se rendre compte que avec 450 dollars, c'était 50 et non 200 qui lui manquaient... Le dealer était conforme à ce qu'il disait mais après... Est-ce que cet "accord" était des meilleurs pour Lorenza? Sans doute que non.
Le jeune fronça les sourcils quand Lorenza commença à énumérer la liste de ce qu'il devrait faire pour rembourser sa soi-disant dette... Bien entendu, il s'en offusqua tout de suite.
- Hé mais oh! J'suis pas dans l'tourisme moi! Bien sûr que je peux te donner quelques combines mais je vais pas te servir de guide! Là tu peux aller te gratter non mais!
Il ne semblait pas d'excellente humeur le garçon. D'un coup il se décolla du mur et se précipita sur un cadavre, semblant avoir repérer quelque chose. Il extirpa un paquet de clope de sa poche arrière et en colla tout de suite une dans son bec qu'il sembla apprécier grandement... Ah c'est connu que le manque de nicotine rend agressif. Plus détendu, il répondra avec un sourire de nargue.
- Et en plus, t'a même pas dit s'il te plaît.
Avant de rigoler un peu.
- J'suis épaté que t'ai déjà fréquenté le Niglyië, c'est du haut de gamme ça dis donc! Il devait être riche ton papa. Du coup vous rechercheriez quel genre de standing en remplacement, madâââme?
Dit-il en prononçant le dernier mot en Français, avec un accent américain immonde.

Lorenza Giovanni Ven 16 Déc - 21:13

Non pas qu'il commence à l'agacer, Lorenza n'aime pas revenir sur un accord. Hors, pour elle l'accord n'a pas été respecté à la lettre et c'est un coup à se prendre une balle mine de rien et c'est ce qui risque bien d'arriver si jamais il monte le ton. Le dépouiller simplement de la somme? C'est un risque qu'il l'a balance et moins il y a de témoins, mieux c'est. En gros, il le contredit et il risque bien de se faire buter plus vite qu'il ne le croit. Si elle a la main dans sa poche ce n'est pour prendre une arme à feu, elle peut largement se le faire au couteau avant qu'il ne comprenne ce qui lui arrive.

Elle répétera l'accord en appuyant bien sur les termes. Tenter de se faire entuber est une chose mais elle aura le dernier mot sur le dû d'information car elle estime tout simplement qu'il lui doit de l'argent.

-Il n'a jamais été question de partage de butin: Tu as récupéré ton matos et si le reste ne se trouve pas sur ses deux cadavres ce n'est pas mon affaire. Quand à l'extra, à bien y réfléchir c'est plus toi qui devrait recevoir les 200$ et non moi ou à moins que tu ais une drôle de définition sur le "extra". Que tu veuilles davantage de liquides est une chose mais j'estime que tu me dois des informations, que cela te plaise ou non.

Et elle ne parle pas de l'arme vu que c'est elle qui lui a dit de la prendre. Elle répondra rapidement à la question du jeune ne serait ce que pour servir d'intimidation. Parce que bon, si le père tuait de sang froid, la fille est bien pire pour ça.

-Mon père était tueur à gage qui travaillait en freelance, je servais de soutien qui surveillait ses arrières jusqu'à ce soir. En gros je suis au chômage. Pour le standing, un endroit où je peux dormir huit heures par jour sans être interrompu durant mon sommeil ou attraper une scoliose suffira largement. J'aurais bien dit une porte qui se verrouille et un matelas mais à Vegas rien que ça c'est beaucoup demander.

**Justice** Sam 17 Déc - 1:12

Le jeune face à Lorenza semblait bouillir, visiblement il n'appréçiait pas vraiment son point de vue et ouvrît la buche pour le lui faire remarquer avant de s'interrompre dans cette position. Sans doute devait-il réfléchir aux différents aspects de leur accord et se dire que, en définitive il n'avait pas vraiment à se plaindre, ou alors peut-être se disait-il tout simplement qu'il ferait mieux de ne pas faire chier une fille de tueur à gages qui, de plus est, avait un joli fusil à pompe de calibre 12 qui faisait mal (du moins, était-il en droit de le penser du peu qu'il avait vu).
Il souleva donc ses bras et la tapa contre ses cuisses en signe d'abdication avant de soupirer.
- Très bien... Je serais ton putain d'guide touristique... Bon vas-y shoote.
Il croisa donc les bras en attendant ses questions et grimaça à la demande de cette dernière de lui trouver un plumard sûr.
- Euh... Bah comme squat ya le m... des ptits hôtels pas chers si tu veux... Ah mes merde ils ont leurs contacts avec ce con...
Il se gratta la tête, visiblement bien pris dans un dilemme.
- Beuh... Ma piaule écoutes, je préfèrerais pas... Par contre il doit bien y avoir des piaules de libre dans le même immeuble je pense. Bon ça reste du squat mais étant donné que c'est habité en permanence, les fouineurs et autres voleurs ont tendance à l'éviter : ils s'attaquent aux gens seuls, pas à ceux qui vont dans un même immeuble. D'ailleurs c'est une astuce pour survivre ça, même si doit craindre tes voisins, faut songer que par vos présences vous vous entraidez, vaut mieux donc choisir un immeuble déjà fréquenté et demander à débarrasser un coin plutôt que d'investir une truc abandonné tout seul. Après, faut se faire confiance mutuellement, c'est pas facile, c'est rare d'en trouver des dignes de confiance mais un piège shotgun vers la porte va généralement dissuader les curieux de venir fouiller ton matos. Met quand même un écriteau devant, pour signaler le danger de mort en cas d'entrée, ça peut t'éviter de te retrouver avec "l'association de voisins" au cul.
Se permît-il de plaisanter.

Lorenza Giovanni Mar 3 Jan - 19:17

Il a éviter la contredire? Tant mieux alors car elle ne l'aurait pas louper à la seconde où il l'aurait envoyer chier. Car le fusil à pompe elle ne l'aurait pas utiliser et aurait simplement jouer du couteau papillon en visant carrément le cou. Au moins ses informations elle les aura.

Mettre un écriteau? Taguer la porte d'une tête de mort devrait faire l'affaire car si Lorenza peut se venter d'être instruite, ce n'est pas du tout le cas pour les autres. Quand à ne pas l'invité dans sa piaule, la gamine comprendra vite pourquoi même sans qu'il en dise plus: il vit en bandes. Elle a beau être vierge, les tournantes ce n'est son truc et le jeune n'a pas vraiment envi de voir un carnage à son étage dès qu'elle aura mis la main sur une arme. Et ce point là, c'est compréhensible. D'ailleurs à Vegas, une fille de son âge c'est assez problématique. Enfin avec une arme à feu et un fusil à pompe le problème ne devrait pas trop se poser.

Elle suivra le jeune dealer jusqu'à l'immeuble en ruine sans dire un mot. Avant de se séparer, elle préviendra comment se faire reconnaitre.

-Si tu me cherches, tu as juste à toquer et à me demander. Je m'appelle Lorenza, Lorenza Giovanni.

**Justice** Mer 4 Jan - 0:44

C'est donc avec une joie particulièrement exubérante que le jeune dealer mena Lorenza à ce qui semblait être son squat : un vieil immeuble effectivement délabré mais qui semblait solide... L'endroit parfait pour se poser par conséquent. Arrivé au second étage par des escalier un peu éboulés qui demandaient quelque gymnastique pour être empruntés, le jeune dealer laissa Lorenza devant une porte entière mais sans serrure.
- Voilà. Met un gravat pour bloquer l'entrée, les gens devraient comprendre. Si quelqu'un entrait tout de même, évite de le flinguer direct, tu te ferait jeter. Après un ou deux fouineurs refoulés, tout le monde saura que l'appart est habité, et qui plus est par quelqu'un qu'il ne faut pas emmerder. Tout est question de patience héhé...
Lui dit-il avec un clin d’œil. Il se permis tout de même de pénétrer dans l'appartement en grimaçant, constatant qu'il ne restait rien dans ce dernier que des gravats : Totalement vidé de tous ses meubles et même la fenêtre était pétée... Il se gratta la tête un peu avant de dire.
- Désolé, tu devras dormir à même le sol cette nuit. Je sais pas ce que tu compte faire mais si tu t'éternise ici, viens me voir un jour... Je t'emmènerais acheter de quoi meubler cet endroit, le rendre plus confortable...
Il écouta la dernière phrase de la tueuse en étant un peu distrait, jusqu'à ce qu'elle se présente... Là il eu un sourire et lui tendît une poigne chaleureuse.
- Ça marche. Antonio Hernandez... Ravi de te connaître Lorenza.

Lorenza Giovanni Sam 7 Jan - 23:45

-Moi aussi.

Ca, c'est les bonnes manières mais c'est un peu tout ce que trouvera à dire Lorenza. Elle se pencha par la fenètre pour voir si il y avait un moyen de sauter sur une parcelle et de descendre par là. Les vieilles habitudes de prévoir une solution de fuite finissent par ressortir mais si sur le coup, le jeune pouvait croire qu'elle ne faisait que regarder la rue. La proposition de meublé ne semblait pas trop l'interresser vu qu'ici, il ne lui manque qu'une chose: un matelas et une couverture... Et accessoirement quelques choses de plus bête... Bien plus bête!

-Un matelas et une couverture, ça se trouve un peu n'importe où. Si je squatte ici quelques temps, c'est plus l'adresse d'un serrurier qu'il me faut. Mais ça, j'attendrais après avoir cogner sur les quelques curieux histoire de ne pas l'appeler toutes les semaines.

Meublé c'est une chose, voir l'appartement visité puis piller quand on a le dos tourné en ait une autre. En fait, c'est le gros problème de Vegas, on ne peut pas avoir de chez soit sûr. Surtout quand on est une gamine de l'âge de Lorenza. Des curieux qui vont tenter de faire leur loi et se la faire par la même occasion, ça elle est certaine d'avoir de la visite d'ici peu de temps. Si ça vit en bande, c'est qu'il y a une raison.

-De toute façon je vais commencer par chercher du boulot dans les prochains jours. On en reparlera demain de ça.

Ceci fait, elle se contenta non pas de mettre du gravier à l'extérieur mais aussi à l'exterieur de sorte que la porte ne puisse pas être ouverte silencieusement. Le genre à bien coincer des graviers pour qu'il grince dès qu'elle s'ouvre silencieusement. De toute façon, la nuit elle risque de mal dormir puisqu'elle promet d'être fraiche ayant comme seul couverture son manteau. Bref moyen moyen comme nuit et c'est bien la seule chose qui lui manque dans la camionnette en feu de son père.

**Justice** Dim 8 Jan - 1:18

Le jeune grimaça une nouvelle fois et retira sa main en marmonnant un juron après s'être prît un autre vent de la part de la demoiselle fort sympathique qui lui faisait face. Il la regarda néanmoins déambuler dans l'appartement et ne se priva pas de rajouter quelque chose.
- Oh, c'est inoccupé ici, comme t'as pût le voir... Tu peux rester le temps que tu veux! Quand à la sécurité, la serrure me paraît être une bonne idée pour garder les fouineurs à distance. Ca n'arrêtera pas les vrais casseurs mais si tu te souviens de ce que j'ai dit, l'avantage de vivre en communauté c'est que ça tient les casseurs à distance!
Fît-il avec un grand sourire fier. Tandis qu'elle analysait l'extérieur, Lorenza pût voir que sa fenêtre (pétée) donnait sur un escalier d'incendie rouillé. A première vue, il paraissait assez solide pour la supporter elle mais nul doute qu'il ne faudrait pas s'amuser à faire des galipettes à plusieurs dessus... Le truc c'est que si ça lui donnait un parfait échappatoire, ça donnait aussi un parfait endroit par où passer pour venir l’égorger dans son sommeil...
C'est tandis qu'elle pensait à ça que le latino reprît la parole, justement à propos de ce soucis.
- Tu fais comme tu veux, mais moi je serais toi, je dormirais pas tranquille tant que la fenêtre est fracassée. Ya des moyens de fortifier son appart de manière efficace pour quelques billets tu sais... Mais on en reparlera demain, c'est d'accord.
Conclût-il en hochant la tête. Il se dirigea vers la porte et la referma derrière lui, lui laissant la barricader comme elle l'entendait.
La nuit promettait effectivement d'être fraîche et le gros désavantage de la guerre nucléaire était bien d'avoir foutu en l'air une bonne partie de la couche d'ozone, aussi le désert du Mojave connaissait-il désormais des variations de température assez violentes entre jour et nuit (où le thermomètre pouvait parfois frôler le 0°C). Après une bonne demi-heure passée, Lorenza entendît gratter à sa porte, puis cette dernière s'entrouvrît légèrement mais une voix familière la rassura tout de suite quand à la nature du visiteur.
- Lorenza? Ne tire pas c'est Antonio! Je revenais te prêter une couverture. On en avait une en trop donc je peux te la prêter pour cette nuit.
Certes, il n'est guère agréable d'être réveillé quand vous piquez du nez... Au moins la promesse d'une meilleure nuit à venir était-elle appréciable! Avant de s’éclipser, Antonio se retourne, l'air un peu gêné.
- Euh... Par contre avant de dormir, est-ce que tu serais intéressée par un repas chaud? J'ai fait un gros bouillon de légumes et de lard de radcochon... Par contre euh, vu le prix de la bouffe, je te demanderais de payer te part, 2$ si t'es intéressée, s'il te plaît.

Lorenza Giovanni Mar 17 Jan - 20:04

- Merci

Se contenta-t-elle de dire en prenant la couverture et de manière tout aussi expressif que d'habitude. Au moins celle là ne semble pas sentir l'urine ou ce genre de chose. Car oui des couvertures, c'est comme les matelas à Vegas, on en trouve dans à peu près toutes les caves des batiments. Et bien sûr, il ne faut pas se montrer trop difficile en ce qui concerne l'odeur et la personne qui l'a utilisé avant soit.

Pour la nourriture, elle ne dira pas non pour le simple fait qu'elle n'a pas mangé avant de se faire attaquer (on ne choisit pas l'heure pour ce genre de chose). Vu l'heure, il s'agit des reste mais pour deux dollars, elle ne va pas se montrer trop difficile et qu'à ce prix là, elle n'en trouvera pas dans la rue et autant éviter de perdre trop de force pour la journée à venir. Manque de prudence? Possible vu qu'il peut très bien drogué la dites nourriture. Si les assassinats sont la spécialité à Lorenza, les poisons ne le sont pas vu car plus à l'aise à aligner un type dans le viseur qu'à le droguer. D'un autre côté, la tueuse n'est tout simplement pas habitué à vivre par elle même mais plutôt à suivre des instructions. Et donc une certaine forme de naïveté même si elle n'en reste pas moins très prudente. Bref, si la bouffe est droguée, elle tombera dans le panneau!

-Tu me prendras une double ration.

Elle posera deux pièces de 2$ sur le sol. Si c'est drogué, elle sera doublement droguée alors...

**Justice** Mer 18 Jan - 19:17

Le jeune installa rapidement la couverture et eu un grand sourire devant les deux pièces de Lorenza, il s'empressa de les ramasser et de repartir
- C'est un plaisir de faire des affaires avec vous mademoiselle Giovanni!
Surjoua-t-il avant de s'eclipser. La jeune fille resta seule deux petites minutes, le temps qu'il revienne avec deux bols généreusement garnis de bouillon où elle distinguait ça et là de gros morceaux de chou et autres légumes classiques d'avant-guerre mais aussi du radirad, gros tubercule post-apocalyptique connu pour les propriétés nutritives et son goût insipide ainsi que de gros bouts de lard de radcochon (la chair violacée par endroits confirmait que c'était bien du radcochon et non du cochon normal). Les légumes n'étaient pas de toute première fraîcheur et de grande qualité, certains choux semblaient fanés et avec des traces de noir sur le rebord. Quand au lard il ne semblait pas aussi être de la meilleure qualité mais pour 2$, le rapport qualité prix restait indiscutable puisqu'il n'était parfois pas rare de trouver deux fois pire dans des restaurants 5 fois plus chers... Et puis son estomac, blindé comme celui de tous les survivants (qui ne naissaient pas avec une cuillère en or dans la bouche), supporterait sans doute la chose sans soucis!
- Bon appétit! Tu me diras si t'a aimé!
Déclara le jeune homme tout guilleret avant de disparaître. Au moins le repas était-il très chaud et la couverture aussi. Lorenza allait passé une nuit correcte à défaut d'une nuit agréable.

Lorenza Giovanni Dim 5 Fév - 17:55

C'est surtout qu'à ce prix là la bête s'est choper par les jeunes du dessous sinon ça serait surement bien plus élevée. Enfin, la bouffe n'est visiblement pas drogué sinon ça serait avec un mal de crane qu'elle se serait réveiller et dépouiller.

La première chose qu'elle fera, c'est de compter son argent. Presque 600$, c'est une petite fortune pour les occupants de ce batiments (et évitons donc que ça se sache) mais ça n'en reste moins peu si elle veut s'équiper et continuer le job de son père. Alors où s'adresser? Aux Pavlov? Son père a travailler pour eux, savent seulement que sa fille faisait office de porte flingue mais ignorent qu'elle faisait elle aussi ce genre de sale boulot. Après tout, elle n'a rien à perdre de tenter de fouiner de ce côté là, même si ça lui fend le cul de devoir passer de faire ses preuves si elle veut rester en freelance. C'est sûr que rentrer directement dans cette famille lui offrirait directement la sécurité (et ce n'est pas le petit mafieux qui a tuer son père qui oserait s'en prendre à elle) mais elle n'aurait pour ainsi dire plus aucune liberté par la suite. Autant dire la réponse c'est non.

Elle descendra les marches pour sortir dans la rue si jamais elle ne croise personne. Direction le Whisky and Gun en sachant qu'elle n'avait rien à perdre d'essayer là haut. Sinon il va falloir se contenter des petits boulots de merde pour surveiller les transactions des petits dealers du coin.

**Justice** Lun 6 Fév - 0:06

Lorenza parviendra au bar sans aucun soucis si ce n'est quelques emmerdeurs de bas étage qu'elle aura vite fait de faire taire avec un gnon bien placé. Une fois à l'intérieur du bar, elle sera très rapidement interpellée par le barman, qui, pas désagréable, lui demanda quand même de façon sèche :
- Bonjour, qu'est-ce que vous prenez?

Lorenza Giovanni Mar 14 Fév - 19:40

Tout aussi poli et sèchement, Lorenza posera un billet de 10$ avant de dire.

-Un whisky et vous ferez passer le message à Monsieur Pusaldion que Giovanni voudrait le voir. C'est pour du travail...

Le bras droit de Pavlov, bon on ne le dérange pas mais c'est à lui que son père s'adressait pour le boulot. A savoir si il savait qu'il avait une fille est une autre histoire mais elle attendait bravement au comptoir comme en ce moment pendant les discussions. D'ailleurs ce n'est pas un hasard qu'elle se contente de dire le nom et non que c'est seulement sa fille.

**Justice** Jeu 16 Fév - 7:32

Le serveur ramassa le billet de Lorenza avec un sourire.
- Avec plaisir mademoiselle.
Il sortît un verre de shooters de dessous le bar et le posa devant Lorenza en débouchant une bouteille de Jack Daniel's mais s'arrêta avant de le verser.
- Heu, je vous met Jack Daniel's par défaut mais vous avez une préférence? J'ai William Lawson, Ballantines...
Le serveur énuméra à peu près cinq marques de whisky différentes, laissant à la jeune fille le soin de choisir. Quand ce fût fait, il lui remplît le verre à raz bord et partît à l'autre bout du comptoir encaisser le billet. Après une bonne minute d'attente et deux autres clients servis, il revînt avec trois pièces de 1$ qu'il donna à Lorenza, toujours avec politesse, sourire et un certain empressement.
- Voilà votre monnaie mademoiselle, je vais vous le chercher
Il redescendît, deux bonnes minutes plus tard avec l'homme que Lorenza cherchait. Ce dernier scruta la salle, sans doute à la recherche de son père et s'adressa à son barman d'un ton courroucé, en Russe. Ce dernier répondît dans la même langue en haussant les épaules et désignant Lorenza du doigt. Le Russe haussa un sourcil et échangea encore quelques paroles avec son barman avant d'aller à la rencontre de Lorenza. Il lui dit d'un ton sec.
- et qui êtes-vous pour vous faire passer pour Monsieur Giovanni?

Lorenza Giovanni Jeu 16 Fév - 23:17

- Un Lawson alors.

C'est devant son verre qu'elle attendra. L'un des bons côtés de cette endroit, la densité de boulets étant moins importante qu'au el Pepito. Après avoir consommer la moitié de son verre que quelqu'un viendra à sa rencontre. En fait, c'est bien là le problème, si on voulait la voir, on l'aurait invité de la suivre. Là, elle n'a pas été reconnu en tant que Giovanni et c'est dans le but de la virer que l'on ait aller à sa rencontre si elle ne donnait pas une explication dans les plus brefs délais.

Elle se lèvera de son siège pour prendre une posture droite. La présentation, c'est important même si niveau conversation, elle n'en reste pas moins un légume sans la moindre émotion.

-Lorenza Giovanni, la fille d'Agastino Giovanni mais aussi celle qui surveillait ses arrières jusque là. Je suis venue vous annoncez le décès de mon père et vous informez que dorénavant, je reprendrais le relais en ce qui concerne d'éventuels contrats.

En gros: je cherche du boulot, même si les premiers il ne faut pas s'attendre à être chèrement payé parce que l'on ne profite pas de la réputation de papa si facilement. Sinon ça se saurait...

**Justice** Ven 17 Fév - 23:03

Le bonhomme face à Lorenza haussa les sourcils, l'air particulièrement surpris.
- J'ignorais qu'Agastino eu une fille
Déclara ce dernier relativement surpris. Il attendît quelques secondes et beugla un ordre en Russe à son Barman qui s’exécuta.
- Désolé pour votre près. J'vous offre ce verre, c'est la moindre des choses.
En fait, il n'était pas particulièrement peiné par le "chagrin" de Lorenza et paraissait plus emmerdé de perdre un "partenaire". Le serveur vînt rendre l'argent à Lorenza en petites pièces métalliques. Le russe haussa ensuite les épaules.
- Hum... Je n'ai pas de travail en ce moment... Vous espériez en trouver en venant ici?
Demanda-t-il en se doutant un peu de la réponse à l'avance en fait...

Lorenza Giovanni Dim 19 Fév - 1:05

Et oui, son père a eu une vie sociale! Par contre c'était avant le décès de sa mère, c'est à dire il y a plus de 16 ans... Lorenza se contenta remuer son verre pour faire hocher l'alcool pendant qu'il pose une question, question assez stupide soit disant en passant.

-Oui, je compte reprendre les contrats de mon père. J'imagine que vous n'êtes pas vraiment convaincu mais je suis tout aussi compétente qu'Agastino pour remplir les tâche que vous me donnerez.

Elle boira le reste de son verre et rajoutera un dernier détail. Hors de question de faire parti de la famille et de toute façon les gangs ont parfois besoin de freelancer, plus remplaçable et moins dramatique si jamais il devait y avoir un "incident" avec un autre gang.

-Comme vous étiez l'un de ses principaux clients, ça me semble naturel de vous prévenir. Si jamais vous avez besoin de quelqu'un qui travaille en freelance pour ne pas mouiller le gang, il suffit de me prévenir.

**Justice** Lun 20 Fév - 11:09

Le monsieur infirma les dires de Lorenza, visiblement pas convaincu à 100%. Néanmoins, il lui dit après, il ne renoncerait pas à faire appel à elle dans le futur, il le confirma verbalement.
- Eh bien, c'est bon à savoir. Je vous remercie de m'avoir prévenu... Je ne manquerais pas de faire appel à vous si j'ai un quelconque travail à vous confier
Mais en gros, c'était je-n'ai-rien-à-vous-filer-maintenant...
- Comment je m'y prends pour vous contacter?

Lorenza Giovanni Ven 24 Fév - 22:29

Elle finira son verre avant de se lever de son siège. Jusque là, Lorenza n'a pas demandé à ce qu'elle le croit sur parole, juste pour dire qu'elle cherchait un sale boulot c'est tout.

-Quartier Wiston à environ kilomètre de là à l'ouest. Je loge pour le moment dans un immeuble abandonné, couleur brique et qui n'est pas éboulé. Quatrième étage, deuxième porte à droite.

Si c'est lui qui a demandé au mafieux d'éliminer son père, c'est tout simplement un manque de prudence. Son père logeait carrément à l'hotel, ça faisait du grabuge si jamais ça donnait l'idée de l'assassiner, soit il contactait. Ce qu'elle ne fait pas ici.

Ceci fait, elle sortira pour rejoindre l'appartement si il n'a plus rien à dire. C'est ce que l'on appelle pour le moment d'être au chômage technique (bien que dans son cas ça soit chômage tout court). A défaut de trouver du boulot, Antonio peut toujours l'embaucher pour surveiller quelques deals assez chaud. Ca lui changera des quelques copains qui font office de guignols.

**Justice** Sam 25 Fév - 11:40

Pour le coup, Sofya était réellement au chômage technique et par ailleurs, le bonhomme n'en avait plus rien à foutre d'elle et repartait vers l'étage supérieur.
N'étant pas habitué à un tel breuvage que le whisky, Lorenza le trouva un peu fort et toussera quelques coups si elle l'avale trop vite.

Une fois de retour à son appartement, Lorenza remarqua que... Que rien du tout en fait, la porte n'avait pas été ouverte mais apparemment, son voisin d'en face observait son arrivée puisque sa porte était TRÈS légèrement entrouverte et se claqua brusquement quand elle posa le regard dessus. Donc rien ne s'était passé...

Lorenza Giovanni Sam 3 Mar - 13:27

Ce qui sera le cas vu que la fin le whisky sera bu trop vite. En rentrant bredouille chez elle, si on peut appeler ça ainsi, elle ne prêta pas trop attention au type qui l'espionnait avec la porte entrouverte. On dirait bien que la rumeur qu'une gamine seule dans l'immeuble est arrivé aux oreilles des autres locataires. Il y a de fortes chances qu'il y en ait qui tente leur chance dans les jours à venir... Ce qui promet de belles nuits blanches si rien n'est fait. Quand à savoir si quelques choses à bouger dans son appartement, quand on ne possède qu'une couverture il est assez difficile de voir si il a été visité ou non.

Refermant la porte, elle s'appuya dessus pour compter les billets. Le serrurier c'est trop tôt, surtout que ce n'est pas franchement donnée vu qu'ici c'est considéré comme un luxe, voir un art pour certains. Par contre c'est la fenêtre qui presse. Dormir en étant réveiller par des graviers qui grincent sous la porte n'est pas difficile mais la fenêtre pour le peu que l'on ait le pas léger peut surprendre Lorenza pendant le sommeil.

Pour un vendeur de bric à brac, ce n'est pas compliquer à trouver à New Vegas. Mais Lorenza ne connait pas grand chose à cette ville si ce n'est le b.a-ba des boutiques et des magasins. Elle ressortira pour ainsi dire directement, prenant la direction du bric à brac de Joanna. Magasin connu mais pas forcement le moins cher non plus...

**Justice** Sam 3 Mar - 16:05

Lorenza parviendra à ce fameux bric-à-brac avec un peu d'errance dans les rues. Il était bientôt midi, le soleil taboulait et l'estomac de Lorenza émettait un joli petit bruit.
Une fois dans la boutique, elle pût admirer un magnifique étalage de saloperies en tout genre, pour tous les goûts! Une tourelle automatisée surveillait le tout ce qui pouvait expliquer qu'une telle boutique ne s'était pas faite braquée. Une petite sonnerie retentît en franchissant la porte, Joanna arriva quelques secondes après.
- Bonjour Mademoiselle, qu'est-ce que je peux vous fournir?

Lorenza Giovanni Jeu 22 Mar - 17:27

Lorenza regarda quelques instants le matériel présent avant de se décider. Un client qui a déjà en tête ce qu'il veut... C'est si rare... Elle ne prendra pas de bois pour la simple raison que bien souvent ça vaut les yeux de la tête. Peu être éventuellement quelques blanches en bois pourri...

-Il me faudrait un peu de barbelé, du fils de fer, des clous et le marteau et la pince qui vont avec ainsi que quelques planches en bois pourries.

Elle prendra une couverture après avoir regarder les matelas.

-Et une couverture ainsi qu'un matelas... Je prendrais aussi un verrou à monter et un jeu de tournevis.

Ca, c'est trouvable pas trop cher vu qu'il n'est pas question de clé et que ça se ferme que d'un côté. Par contre une serrure avec la clé c'est une autre paire de manches.

-Vous connaitriez pas un serrurier par hasard? J'ai les moyens pour ça.

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