Karl, "The Trooper" Kesler

PRÉNOM : Karl
NOM : Kesler
SURNOM : "The Trooper"
RACE : Humain (ou presque?)
MUTATION ou TECHNO ou HYBRIDATION : yeux luisants, sang toxique, température corporelle anormalement élevée (transformé en femme)
ÂGE : 409 ans
PHYSIQUE: Très en forme malgré son âge. Sans être bien baraqué, sa musculature un peu plus compacte lui confère une bonne force physique sans entraver sa mobilité. Balafre s'étendant de la tempe droite à la joue. Physique de jeune femme athlétique.

SANTE

RÉSISTANCES
-Régénération cellulaire

CARACTÉRISTIQUES
Adresse :Correct (6)
Agilité :Bon (7)
Apparence :Moyen (5) Correct (6)
Chance :Faible (3)
Charisme :Moyen (5)
Force :Bon (7)Moyen (5)
Intelligence :Correct (6)
Mental :Mauvais (4)
Perception :Bon (7)
Pouvoir :Pitoyable (1)
Réflexes :Correct (6)
Vitalité :Excellent (8)

COMPETENCES

Corps à corps :Connaisseur (4)
Physique :Technicien (5)
Tactique :Connaisseur (4)
Tir :Technicien (5)

Manuel :Profane (1)
Médical :Initié (3)
Pilotage :Artiste (7)
Survie :Connaisseur (4)

Art :Profane (1)
Business :Novice (2)
Savoir :Initié (3)
Sociabilité :Initié (3)
Technologie :Initié (3)

Alchimie :Profane (1)
Fluide :Incompétent (0)
Psionique :Incompétent (0)
Rituel :Incompétent (0)

SPECIALITES
Armes blanches (couteaux)
Self défense militaire
Tireur d'élite
Ahtlète
Camouflage
Sens du combat
Aviateur
Dur à cuir
Connaissance d'avant guerre.

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PHYSIQUE Faisant un bon mètre quatre-vingt environ, Karl fait la taille moyenne. Ses yeux d'un bleu saphires, de par sa mutation, luisent légèrement dans le noir. Une autre mutation a eu pour effet de rendre son sang très toxique. Les animaux de la région qui auraient tenté de s'en prendre un morceau ont vite eu une mauvaise surprise. En ingérer en petite quantité peut mener une personne à être très malade. En plus grande quantité, c'est un antidote au plus vite ou c'est la mort. Il possède une musculature un peu sèche, mais toutefois très bien entretenue au fil des nombreuses années. Il serait même plutôt svelte. Toutefois, ses mutations font en sorte qu'il est beaucoup plus fort et habile qu'il en a l'air. Fort heureusement pour lui, il a conservé l'apparence de la vingtaine. Il entretient peu son apparence, de sorte que ses cheveux sont le plus souvent en bataille avec une barbe de deux ou trois jours. Malgré les longues périodes de temps qu'il passe en extérieur, sa peau est demeurée assez pâle, sans être blafarde. Sur la presque totalité de son corps se trouvent de nombreuses cicatrices. Principalement des éclats d'obus, shrapnels, balles, et morsures de la part de la faune locale pour celles plus récentes. Il pourrait presque être comparé à une vieille poupée de chiffon rapiécée encore et encore. Son corps n'a pas été choyé par le passage du temps avec des dizaines d'années à servir dans différents corps armés. De ce fait, il lui est très utile dans ce cas de posséder un métabolisme beaucoup plus rapide, lui assurant une meilleure régénération, même si cela le force à manger davantage, presque le double d'une personne normale.

MENTALITÉ Karl pourrait paraître comme un individu froid et distant, mais il s'agit surtout d'un mécanisme de défense. À cause de sa longévité accrue, il a perdu tous ceux qu'il avait connu avant, laissant une petite cicatrice à chaque fois. Blessures ayant parfois jamais complètement cicatrisé, même maintenant. Il préfère ainsi éviter de trop s'attacher aux gens qu'il rencontre. Atteint d'un profond cynisme, toutes formes de gouvernements actuels lui paraissent obselètes. Des ramassis d'obèses corrompus se demandant quelle quantité de chaire à canon ils devront envoyer afin de parvenir à leur buts, rien de plus. L'humain en tant que société n'échape pas à ce même jugement. Après avoir bosser plus d'une centaine d'année à se battre sur tous les fronts, il en a retiré une grande insensibilité à la mort, tout comme un très fort attachement à sa propre liberté. Il préfère faire cavalier seul plutôt que de s'associer à quiconque. Finalement, malgré cet entêtement à vouloir se distancer des humains, il arrive mal à s'en détacher complètement. Après avoir vu le pire comme le meilleur de l'Homme, il subsiste toujours un peu d'espoir en lui de voir un changement. Aimant les choses simples, comme une bière au coin du feu sous le couvert des étoiles.

En général, il sait garder son calme et analyser la situation. Dans une situation où il serait seul, il sera souvent porté à courir des risques. Il n'a pas vraiment peur de se salir, ni de se blesser. Il se montre cependant plus prudent quand ses actions pourraient vouloir dire la mort de ceux qui sont autour de lui. Il est l'un des derniers et rares exemple que la chevalerie n'est pas encore entièrement morte dans les terres désolées. Chevalerie, car il a au moins la maturité de pas sauver la dame simplement pour avoir une chance de mettre la main dans sa culotte plus tard. Il tente d'éviter le combat à présent si possible, en étant devenu un peu fatigué. Par contre, il se défendra férocement s'il le doit, et peut devenir votre pire cauchemar si jamais vous réveillez le pire de lui. Il sait se montrer respectueux envers ses ennemis quand ils le mérite, ou tout simplement monstrueux quand ils vont trop loin.

HISTORIQUE Quelque part dans les bas fonds de Londres, les cris d'un chiard de plus se faisaient entendre. Un seul parmi tant d'autres. Le médecin se releva tout sourire tout en tenant le môme dans ses bras.

-C'est un garçon!

eh ouais, c'est à Londres que "The Trooper" à vu le jour. Toutefois, avant de devenir cette personne, c'était un gosse comme les autres. Un gosse qui allait à l'école, qui jouait à la guerre avec ses amis, qui recevait une petite correction de son père à cause d'un sale coup. Un enfant comme les autres quoi. Ce qui le distinguait des autres, c'était son intérêt prononcé pour tout ce qui était militaire. Il admirait les soldats, policiers et tout ce qui portait un uniforme et inspirait le respect. Suivant cette voie, il s'enrôla dès l'âge de 16 ans quand la Première Guerre Mondiale éclata. D'abord envoyé à bord des flottes Britanniques, le jeune garçon allait découvrir que la guerre est très loin d'être comme sur les brochures... La guerre des tranchées... L'une des plus violentes ayant tombé sur ces imbéciles d'êtres humains Après quelques escarmouches en route, c'était devenu le vrai bourbier. Passchendaele... Les coups de sifflet pour donner l'assaut, celui pour sonner la retraite vers les tranchées quand les choses se déterioraient trop. La pluie qui remplissait les tranchées et les trous laissés par les obus qui offraient les seules protections et qui avait noyé tant des leurs. Les balles qui sifflent comme des serpents, les obus qui s'écrasent comme le tonerre. Les frères d'armes qui tombaient, certains mutilés, d'autres appelant à l'aide, mais qui ne peuvent être secourus. Pas de temps à perdre à les aider, il fallait atteindre la tranchée adverse. Chaque fois qu'ils tentaient de fermer l'oeil pour roupiller, impossible de savoir s'ils allaient mourir à cause d'un obus, noyé ou bouffé par les rats. Mais le pire de tout restait probablement quand l'une des armées envahissait les tranchées de l'autre. Les batailles à la baillonette, au couteau, à la pelle, à la pierre... C'était en défendant sa tranchée que Karl avait tué pour la première fois. Le jeune homme qu'il avait poignardé devait avoir le même âge que lui. Des enfants qui tuaient des enfants au nom des adultes... Cela avait été difficile la première fois. Il s'en était voulu. Il s'est demandé ce qu'il foutait là. Toutefois, avant même de s'en rendre compte, il s'y était presque habitué.

La battaille de Passchendaele s'était soldée par un taux collossal de morts. S'il y avait un seul bon côté à cet enfer, c'était les gens qu'il avait rencontré, ceux qui sont restés vivants bien entendu. Peut-être bien aussi cette trève à Noël qui avait été la bienvenue. Il avait surtout rencontré d'autres Anglais, mais aussi quelques Canadiens. C'était surréaliste. Alors que les combats avaient fait rage d'une violence inouïe, les festivitées étaient allées de bon train. À la fin de celles-ci, la même violence continua jusqu'à la toute fin. Après s'être battu tout ce temps, tout bascula pour Karl quand il reçut un éclat d'obus droit dans la jambe en tentant de tirer un soldat avec lui alors qu'ils sonnaient la retraite. Ce n'était que de retour dans la tranchée qu'il se rendit compte qu'il était blessé. Il s'effondra avec ses compatriotes tout autour. Le shrapnel avait frappé sa colonne vertébrale, l'ayant endommagée au point de lui faire perdre l'usage de ses jambes. C'était au moins un soulagement de savoir que le soldat qu'il avait tenté de sauver s'en était tiré et qu'il serait retourné chez lui à cause de sa blessure. Karl aussi visiblement. Il croyait sa carrière militaire terminée déjà, même si elle ne faisait dans les faits que commencer...

Karl reçut la médaille de bravoure pour son sauvetage in extremis et l'ardeur dont il avait fait preuve au combat. Il avait même été surnomé "The Trooper" par ses compagnons du fait qu'il avait toujours ou presque le premier à bondir de sa tranchée pour foncer. Alors qu'on le croyais déjà à la retraite, il s'était adonné à des leçons de pilotage. Devenu pilote, il parvint à gagner sa vie malgré tout, même avec une jambe en moins. Il parvint à avoir une vie relativement tranquille avec une femme qu'il aimait et des enfants merveilleux. Il y avait cependant un vide. Aussi horribles les tranchées furent-elles, elles semblaient lui habiter les veines à présent. C'est pour cela que quand l'Angleterre fut mêlée dans la Seconde Guerre Mondiale, il avait tout fait pour être reçut comme pilote. Avec de nombreux premiers essais infrcutueux, le manque d'effectifs et le Blitz planant sur Londres, ils finirent par l'accepter dans leurs rangs. Son escadron, du nom de "Blazing Angels", remporta un franc succès, de sorte qu'ils avaient même une réputation chez les Allemands. Quelques mois après la fin de la guerre, Karl fut approché par quelques représentants du gouvernement. On lui présenta un contrat, lui disant qu'ils pourraient lui rendre l'usage de ses jambes. Bien entendu, ces paroles ne firent qu'un tour dans l'esprit de l'homme qui prit le stylo pour signer son contrat avec le Diable...

À cette époque, des recherches avaient été menées en parallèle avec les essais nucléaires afin d'étudier plus en profondeur l'effet des radiations sur le corps humain. En fait, leur but réel était de créer le soldat parfait. Par contre, avant de construire quoi que ce soit, ils devaient le détruire... Enfermé dans une cuve de stase, les radiations en doses contrôlées venaient détruire son code génétique afin de le réécrire. Tout ce dont il pouvait se rappeler, c'était une douleur capable d'éventrer l'esprit de quiconque. Il n'était pas le seul à jouer les rats de laboratoire. Bien que certains soient devenus monstrueux, difformes, d'immondes masses de chaire ou tout simplements morts, une poignée de sujets, et lui-même, sont restés presques identiques en apparence. Presques, car Karl en retira des yeux luisant dans le noir même le plus total. Sont sang devenu hautement toxique à cause des protéines et toxines que son corps s'était mis à produire. Son organisme s'est accéléré à un point tel qu'il consomme deux fois plus d'énergie, rien que pour assurer ses fonctions vitales. Plus important de tous: les connexions nerveuses sectionées étaient réparées. Avec l'ingestion d'une drogue, en plus des psychostimulants habituels, il parvenait à réguler son métabolisme, entrainant une régénération des cellules elles-mêmes. La création de cellules nouvelles avait augmenté de façon notable, un peu comme des cellules souche. Néanmoins, malgré ces résultats secondaires, les résultats étaient bien concluants. Ces soldats nouvelle génération avaient littéralement écrasés tous les anciens records à eux seuls. Plus forts, plus endurants, plus habiles et plus résilients, ceux-ci faisaient même peur à leurs frères d'armes.

Il y avait aussi un très léger effet secondaire supplémentaire, soit la perte totale d'autonomie du sujet. De ce fait, la suite des choses sont un peu floues dans son esprit. En effet, même si ces modifications génétiques l'avaient transformé en un soldat quasi parfait, il était plus ou moins une marionette à présent. Son esprit était pour ainsi dire presque brisé, et sa mémoire envolée. Alors qu'ils allaient tout simplement le jeter après s'être servi de lui comme cobaye, ils en virent une autre utilité sur le champ de bataille. Il ne pouvait pas se plaindre, c'est ce qu'il voulait, pas vrai? Pendant presque cent ans, il effectua mission après mission pour les forces militaires Britanniques, que ce soit les SAS ou l'armée gouvernementale. Un second projet dont il était l'un des sujets tests avait été mis en place. Par contre, celui-ci ne visait pas à en faire une arme, ni un surhomme, mais tout simplement à le réinsérer en société. Il fallut d'interminables mois de désintoxication, rien que pour le guérir de sa dépendance pour les drogues sensées le rendre plus performant, suivies de plusieurs années de thérapies successives. Bien que cela n'avait pas été facile, ils avaient réussit à le rendre apte à vivre en société. Il ne parvenait cependant pas à se rappeler de ce qu'il avait fait pendant tout ce temps. Peut-être que c'était mieux ainsi quand on y pense...

Suite à cela, Karl vécut de manière relativement calme, laissant de côté l'armée pour rejoindre les forces de police. Protéger et servir étaient devenus sa nouvelle devise. Il s'arrangea pour être transférer de façon assez fréquente. ne vieillissant pas, il bougeait souvent afin d'éviter les soupçons. Après de nombreuses années passées dans les différents services de police d'Europe, il bougea jusqu'en Amérique sous un nom d'emprunt. Il continua cependant dans cette lignée de services policiers successifs pendant quelques années. Par contre, rien ne dure éternellement. C'était la troisième guerre mondiale et tous ceux qui peuvent se battre se doivent d'y aller. Ayant obtenu sa citoyenneté Américaine, il l'était lui aussi. Ayant cet avantage sur les autres soldats, il se fit vite un nom et porta de nouveau le surnom de "The Trooper". Il ne pouvait pas dire qu'il ne se sentait pas nostalgique de la guerre. En fait, il se sentait entier une fois de plus depuis longtemps. Les conflits ayant empirés, il avait été dépêché de retour sur le continent Américain afin d'aider au front du Sud contre la CSAN. Comme tous les soldats de son unité, il était hors des bunkers quand les armes se sont mises à pleuvoir sur la planète. Encore une fois, ses compagnons sont morts, mais lui pouvait au moins remercier une fois de plus ses mutations pour lui avoir permises à résister à cet apocalypse. Alors que les survivants étaient bien à l'abri dans leurs bunkers, Karl vivait au jour le jour avec les retombées de ce désastre. En somme, ses habitudes ont peu changé depuis qu'ils sont sortis de leurs cachettes... Son mode de vie a peu changé, si ce n'est qu'il doit chercher un peu partout sa petite "douceur" éviter de rendre l'âme.

REPUTATION .