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Eric Doinel

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Eric Doinel Empty Eric Doinel

Message  Obscurité Dim 17 Mai - 20:16

PRENOM : Eric
NOM : Doinel
SURNOM :
RACE : Humaine
MUTATION ou TECHNO ou HYBRIDATION:
AGE : 13 ans
PHYSIQUE: Petit pour son âge, les cheveux châtains foncés un peu bouclés. De petites cicatrices un peu partout. Rien d’étrange.


SANTE :
-En pleine forme!

RESISTANCES :
-Rien

CARACTERISTIQUES :
Force : Mauvais
Vitalité : Correct
Agilité : Bon
Adresse : Moyen
Perception : Correct
Apparence : Correct
Réflexes : Moyen
Intelligence : Moyen
Mental : Moyen
Charisme : Correct
Pouvoir : Pitoyable
Chance : Correct

COMPETENCES :

Corps à corps : Initié
Tir : Initié
Tactique : Nove
Physique : Connaisseur
Fluide : Incompétent
Alchimie : Incompétent
Rituel : Incompétent
Psionique : Incompétent
Manuel : Initié
Médical : Novice
Savoir : Initié
Technologie : Novice
Pilotage : Initié
Survie : Connaisseur
Sociabilité : Initié
Business : Inité
Art : Novice

SPECIALITES :

Armes blanches, Camouflage, Acrobate, Chasseur, Alphabète

EQUIPEMENT:

Cash :
- 52$

armes:
– Batte de base-ball
Spoiler:
- Un couteau de chasse avec boussole intégrée
- Sig Sauer PS 2022 (15/15, .357 SIG)


munitions/ingrédients :

- Un chargeur de Sig Sauer (10/15, .357 SIG)


Vêtements/armures :
Rien de plus que ses vêtements habituels.

bijoux :Non

Divers :
- Clef de voiture (quatrelle)
- un jerricane plein dans le coffre
- une outre d'eau
- une carte de la région

Contenants : Non

Tatouages : Non

Grimoire : Non

Pouvoirs Non

Véhicules :
- un quatrelle retapé en mauvais état (le moteur fait un bruit suspect)
Obscurité
Obscurité
Esprit

Nombre de messages : 4323
Date d'inscription : 02/10/2006

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Eric Doinel Empty Re: Eric Doinel

Message  Obscurité Dim 17 Mai - 20:16

PHYSIQUE :

Eric a les yeux bleus pâles et constamment mis-clos, ce qui lui donne un air passif, voire un peu idiot. Ajoutez à ceci un visage rond, et des cheveux châtains un peu bouclés : il n’a pas l’air bien méchant. Et bien, pourtant, détrompez-vous. Regardez bien, ça et là, des cicatrices ! Témoignage de luttes acharnées. Sur le nez, les joues, le cou… Même les genoux, que laisse découvrir son short en jean élimé. Pour tout pull, il porte une chemise sale et bien trop grande pour lui, par-dessus un tee-shirt troué. Quant à ses chaussures, elles sont déformées et trouées. Il est vrai que cet enfant n’a pas l’air très propre. Faîtes attention à ce que vous dîtes, il vous écoute.

HISTORIQUE :

Eric est né dans un camion renversé depuis des siècles. C’était là que vivaient ses parents, Alan Doinel, un homme tout en muscle, assez égoïste et qui terrifiait parfois son fils, et Hanna Wolfin, très possessive avec son fils, et à qui elle apprendra la lecture. La vie était dure (comme pour tout le monde), et pour survivre, le père devait se rendre dans le village voisin pour récupérer ce qu’il pouvait en évitant les raiders et les bêtes sauvages qui rôdaient. Pendant ce temps, sa femme l’attendait, patiemment mais anxieuse, en s’occupant de leur fils. Les absences d’Alan duraient parfois des semaines, voir des mois, mais Hanna savait pertinemment qu’il reviendrait, quoi qu’il arrive.

Lorsqu’Eric atteint l’âge de sept ans, son père jugea qu’il était assez grand pour l’accompagner dans ses excursions au grand dam de sa mère, qui ne voulait pas voir son bébé la quitter pour se retrouver seule. C’est ainsi qu’Eric apprit à être le plus discret possible, quelque soit son environnement et la situation. Son père le distançant parfois, il a dû apprendre à survivre seul, à savoir deviner la présence de bêtes sauvages. De plus il a développé une agilité notable, en sachant grimper, sauter et faire des roulades rapides. Cependant, il ne connaissait rien de l’usage des armes, son père lui interdisant catégoriquement d’y toucher. Celui-ci lui avait quand même donné une batte de base-ball pour se défendre.

Mais cette vie bascula complètement six ans plus tard.

Ce matin là, qui semblait être comme tous les autres, Eric se réveilla seul. Mais il ne s’inquiétait pas trop, sachant que de temps en temps ses parents sortaient et s’éloignaient pour faire « des choses ». Eric, qui souhaitait replonger dans son sommeil, se retourna sur son matelas trop court et déchiqueté. C’est alors que son regard se posa sur l’étagère de fortune bancale en face de son « lit ». Elle contenait normalement tous leurs vêtements. Et là, il n’y avait plus rien. Le garçon se releva alors brusquement. En réalité tout était vide. Tout avait disparu. Des raiders ? Il les aurait entendu. Il se leva, et ouvrit la porte qui grinça doucement.


D’une voix pâteuse, il appela :
« Maman ? … Papa … ? »

Aucune réponse. Peut-être avaient-ils été obligés de se rendre au village ? Mais pourquoi avec toutes leurs affaires ? Il n’en savait rien, mais il n’avait pas d’autre idée. Il s’y rendit donc.
Alors il aperçut ses parents, et, comme à son habitude, se cacha (ici derrière la poutre d’une vieille maison à moitié explosée) et tendit l’oreille.

Alan et Hanna avaient une discussion mouvementée.

« J’te dis qu’il faut qu’on largue ses affaires. Elles nous encombrent.
- Mais on pourra les revendre à bon prix…
-Non. On s’en débarrasse.
-Mais, enfin… Bon, d’accord, vas-y. »


Alors l’homme ouvrit la valise qu’il tenait dans ses mains et jeta violemment un pantalon, une batte de base-ball, une petite voiture, deux bandes dessinées et un ours en peluche borgne. Puis les deux adultes repartirent, d’un pas pressé. Eric, qui au départ était abasourdi, entra dans une colère noire. Ils le laissaient. Là. Tout seul. Ils le lâchaient. Et ils n’en avaient rien à foutre. Il se dirigea vers les objets qui lui appartenait, récupéra la batte puis suivit ses parents. Ils étaient tellement indiscrets, bruyants, grossiers… Ils le dégoûtaient… Il était maintenant à moins d’un mètre d’eux, et ils ne l’avaient toujours pas aperçu. Imbéciles.

« Bonjour Papa. M’man. »

Ils sursautèrent et se retournèrent vivement. De surprise, Alan pointa son arme à feu vers son fils.
« Allons P’pa, tu ne vas tout de même pas utiliser ça contre moi. Si ? »
[i]Le père grogna et rangea son vieux revolver dans sa poche arrière.
« Qu’est-ce que tu fous là ?! Pourquoi n’es-tu pas resté à la maison ?!
-Une maison, c’est là où vit une famille. Et là, vous partez. Alors je vous suis.
-Qu’est-ce que tu racontes, le gosse ?! Figure-toi que… que nous ne partons pas. Nous allons juste… prendre… quelques… provisions, oui, c’est ça. Nous récupérons des provisions, voilà tout ! »

Silence.

« Laisse-moi rire ! »

Alan fit un pas en avant.
« Comment tu me parles, petit con ?! J’vais te faire passer l’envie de rire !! »

Et il frappa son fils d’une puissance phénoménale. Hanna poussa un cri car l’enfant avait littéralement valsé quelques secondes en l’air, puis était retombé comme une poupée de chiffon. Du sang coulait de son visage, et il ne bougeait plus. Son père s’approcha un peu.

« Heu… Tu vois quand… quand tu m’obéis pas… Ce qui se passe…Euh… Eric ! »

Il s’accroupit puis posa une main sur l’épaule de l’enfant qui se retourna en un éclair pour asséner un énorme coup de batte sur les tempes de l’homme, qui, sous le choc, tomba à la renverse. Alors que sa mère lui hurlait toutes sortes de choses suraiguës et incompréhensibles, il continua de rouer son père de coup dont le sang et un peu de cervelle éclaboussaient de plus en plus les alentours. A chaque contact de la batte avec le corps, Eric poussait un petit cri de joie. Puis, au bout de quelques temps, le rythme ralentit, et la rage de l’enfant retomba. Son père ne bougeait plus. Il ne bougerait plus. Il récupéra l’arme dans la poche du mort, et se tourna vers sa mère. Elle semblait terrifiée, reculant de quelques pas, en tentant de se justifier.

« Heu… Il… Il m’a forcé… C’est lui… Tu sais comment il est… »

Elle cherche un indice dans le visage de son fils, pour déterminer ce qu’il allait faire, mais il souriait, comme n’importe qui.
Puis il leva doucement son arme et pointa le front de sa mère. La femme, paniquée, tenta de le raisonner.


« E…Eric !! Repose ça, enfin ! Ce n’est pas un jouet !
-Gnagnagna, ce n’est pas un jouueeet… J’ai peuuur de mon propre fiiils… »

Il jubilait.

Quelques minutes passèrent, puis il rangea le revolver dans sa poche arrière.
« Merci mon dieu… » souffla Hanna.
Puis elle se retourna vers le cadavre de son mari.
« Oh, Alan… Eric… Pourquoi as-tu fait ça…
-Parce que j’en avais envie. Quoi ? Vous vous barrez, vous voulez revendre mes trucs. »


A ces mots, elle se retourna de nouveau, et tomba nez-à-nez avec l’arme que tenait l’enfant fermement.
« Moi ça m’a bien fait marrer de vous voir crever. »

Et il tira. Plusieurs fois. Ensuite, il rangea le revolver, ramassa la valise de son père, et retourna au camion. Contrairement à ce qu’il aurait pu imaginer, tuer ses parents ne l’avait pas du tout affecté. Peut-être un peu sa mère. Il récupéra un peu d’argent, de la nourriture, puis fourra le tout dans un vieux sac rapiécé, avec sa batte et l’arme à feu.

Depuis cet épisode, Eric erre dans les terres désolées, sans but précis.

REPUTATION :

Aucune
Obscurité
Obscurité
Esprit

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