la station

*Endroit charment* pensais-je Alors que je me mettais à l'abri des regards et des joyeuses discutions. De mon coin sombre, mes yeux se portaient partout dans la salle, ne laissant aucun détails m'échapper, je cherchais une personne qui était un peu à l'écart, de préférence un homme ou une femme qui me semblerait être un voyageur.

*Ce genre de personne sont facile à remarquer ! la plupart sont discret et camouflé derrière un long vêtement ... dans l'ombre !*

Il devait bien avoir une personne dans ce lieu "charmant" qui serait près à aider une petite voyageuse ... enfin j'espérais ! Le genre d'homme qui parle d'une voix rocque, une bière à la main et une clope à la bouche n'était en réalité pas le type d'homme que je cherchais. Ce genre d'homme est sans doute utile pour passer inaperçu dans un bar comme celui-ci où règne la terreur, mais pas pour une mission comme celle qui m'attendais.

Si le centre de la pièce regorge de ce que tu ne recherches pas, c'est à dire une masse informe de testostérone en rut imbibé d'alcool frelaté, les tables près des murs sont plus propices à trouver ce que tu recherches.

Il y a seulement trois personnes qui sont esseulés qui pourrait convenir à se que tu cherches. En supposant qu'elles t'accueillent à leur table puisque en règle général quand on reste seul c'est pour ne pas être dérangé.

Le premier individu te fait fasse. Il sirote un verre d'une liqueur quelconque en observant la salle du coin de l'œil. Sa main gauche reste poser en permanence sur un sac en toile. Il a la dégaine d'un vieux fermier avec son chapeau de paille, sa longue barbe blanche et son fusil sur l'épaule. La pénombre ne te permet pas d'avoir plus de détail sans te rapprocher plus.
La deuxième personne est une silhouette svelte et élancée qui te tourne le dos. Ce personnage est vêtu à la façon des touareg de l'ancien temps. Sans doute un voyageur qui n'est pas d'ici.
Ton dernier choix peut se porter sur un homme de bonne stature au look de vieux cow boy, chasseur de prime. Il porte un long manteau en toile kaki avec un chapeau usé et un gant en cuir à la main gauche. Une cicatrice imposante lui parcours le visage de l'oreille gauche jusqu'à la droite en passant par le nez. Le reflet des torches sur son oeil gris t'indique qu'il est borgne d'un oeil.

Du coin de l'œil, j'observais le chasseur de prime, alors que je me disais :

*Lui il à du vécu, ça se sent ! je devrais m'adresser à lui ...* Mon regard se dirigea ensuite vers le tas d'homme, une pensée indescriptible me parcouru.

Mon choix était fait, il fallait passer à l'action ! Je me mit alors à marcher lentement vers le "cow-boy" borgne, arriver à ça table, je contourna l'homme pour arriver en face de lui. En lui adressant un léger "Salut", je m'assoie à la chaise qui se trouvais à l'autre bout de la table. Je sorti de m poche un paquet de clopes, puis je lui tendis ouvert. J'en pris une à mon tour, l'alluma puis jeta le paquet désormais vide. Je m'adressais à lui d'une voix que je m'efforçais de rendre mystérieuse, grave tout en restant audible.

"Je vous est remarqué, et je me suis dis lui il aime le danger ... n'est pas ? Vous devez un connaitre un rayon sur les lieu qui existe dans ce monde fou ?"

Lorsque je prononça ces derniers mots, je ne put m'empêcher de lancer un regard vif à des hommes avachit sur une table, mort ivre. Je tirais une latte, attendant une réponse de l'homme.

L'homme lève les yeux vers toi sans expression particulière. En une fraction de seconde il attrape la cigarette qui pend à tes lèvres et l'écrase brutalement, un peu trop peut être, sur la table. Tu n'as même pas eu le temps de prendre plus d'une bouffée. Il parle d'une voix volontairement basse et naturellement grave. De près, tu peux voir que c'est un homme avoisinant la cinquantaine au visage buriné par le désert.

"D'une part, si tu veux fumer des clopes t'approches pas de ma table. Au cas où tu saurais pas, les clopes c'est trop rare et trop cher pour être fumer n'importe ou et n'importe quand et surtout pas ici ! D'autre part, j'ai pas besoin d'une pute alors casses toi."

C'était visiblement un baroudeur. Tout à fait l'homme qu'il te fallait...

(((HJ : soit dit en passant, c'est l'abri 3 que tu cherches, pas l'abri 31. J'aurais peut être pas du te le dire, ça aurait été amusant mais comme t'es partie pendant longtemps ^^)))


L'homme semble avoir compris sa méprise mais ne semble pas plus enthousiasme pour le coup.

"C'est vrai que tu as l'air d'avoir besoin d'un coup de main gamine. C'est vrai aussi qu'il y a souvent du bon matos dans les abris et que ça peut rapporter gros. Et je suppose que tu sais où il est cet abri. J'ai pas vraiment envie de passer 10 ans de ma vie à chercher un abri pour une petite comique dans ton genre parce que tu sais pas ce que tu cherches. Alors dis m'en plus sur cet abri. Si ça m'intéresse, je prend 50% des bénéf et je garde le matériel de mes victimes. C'est pas négociable pour une gamine pour toi. Ha. Aussi. Je me réserve le droit de me barrer si je vois que ça avance pas."

L'homme n'est visiblement pas convaincu par ton discours. Il vide son verre d'un trait. Une fois son verre vide reposé brutalement sur la table sa main droite passe sur son bras gauche pour le toucher. Ce geste paraît un peu déplacé par l'attitude générale de l'homme. Cela ressemble plus à une habitude dont il n'a même plus conscience qu'à un geste volontaire alors que ses yeux sont emplies d'une expression nostalgique qui en dit long sur son expérience de la vie.

"Je suppose que je peux pas laisser une gamine courir après des chimères technologiques et mourir bêtement dans le désert. On dirait que c'est ton jour de chance petite. Je vais t'accompagner jusqu'à se fameux abris trois.

J'ai fini mon verre alors vaut mieux pas trainer plus longtemps dans ce bouge."

Il t'entraine d'un pas pressé en dehors du bar dégueulasse. Une fois dans la rue, l'homme t'emmène dans une maison délabrée où des tas de ruines font de parfaits sièges de fortune. Il s'assoit face à toi ce qui permet de mieux distinguer son visage.
L'homme vêtu d'un manteau kaki et d'un vieux chapeau en cuir usé arborent de nombreuses cicatrices sur le visage et sur les partis apparentes de son corps. Il a du passer une bonne partie de sa vie à guérir de ses blessures. Sa peau mate et ses bottes usées recouvertes de poussières. sont autant de preuve de son expérience et de son habitude des voyages dans le désert. Il est de bonne stature, plus grand que toi d'une tête, des cheveux longs et sales et une barbe de quelques jours.

"Va d'abord falloir que tu me racontes tout ce que tu sais sur cet abris 3 et par où tu comptes commencer..."

"En effet c'est bien maigre."

L'homme au chapeau examine la photo à la lumière d'un rayon de soleil s'étant faufilé à travers un des nombreux trous du toit.

"ça à l'air d'être un vieux grimoire. Un grimoire de mage... Les gens qui font de la magie était déjà bien rare avant l'atomisation de la planète mais aujourd'hui, c'est encore pire. Mon grand père me disait toujours de me méfier des magiciens. Trop de pouvoir en un seul homme. ça ne peut pas faire de bonne chose. Enfin... C'est la technologie qui a gagné et ça n'a pas réussi à la terre. Peut être qu'on aurait mieux fait de se cantonner à la magie...

Je ne suis pas spécialiste en abri mais je crois savoir que les abris ne sont pas à la base fait pour sauver l'humanité mais pour sauver les connaissances de l'humanité et quelques hommes sachant sans servir avec. La plupart des abris ont une fonction propre... Abriter des scientifiques, des militaires, des stocks d'armes, des données informatiques ou médicales, voir magiques... J'ai jamais entendu parler d'un tel abri. Mais je crois qu'il y avait un abri *bibliothèque* qui servit à stocker les manuscrits et les livres le plus importants de l'humanité.

Les plus à même de nous renseigner, c'est ces bâtards de Polis. Je suppose que tous les abris doivent connaître les positions des autres abris pour que le réseau répartie à travers les states est un sens... Ceci dit, c'est difficile d'entrée la bas et je doute qu'il nous donne cette information. On peut aussi chercher au cratère. Il y a des vieux ghouls qui en savent plus sur l'avant guerre que n'importe qui. Ou bien aux Sables. Beaucoup de voyageur et d'informations par la bas. En tout cas, on trouvera rien ici, sinon ton pote Al Azif en aurait déjà appris plus. Je pense que c'est un petit enfoiré qu'à peur de se sortir les doigts du cul pour trouver ce qu'il cherche..."

Tout en surveillant les alentours, le vieux cow boy se saisit de la cigarette qui lui est offerte. Il tire une longue bouffée qu'il recrache sous forme de petits cercles de fumée.

"Mon nom ? Appelle moi Duke. ça sera suffisant pour l'instant. Et oui une place sur ta moto m'intéresse gamine. Je vais pas marcher à côté de toi pendant que tu roules. Ceci dit, il va quand même falloir qu'on passe par les sables ou par Vegas. Le cratère, c'est pas vraiment pour les peaux douces dans notre genre. Si on y reste trop longtemps, on risque de griller comme des steacks. Donc ils nous faudra des médocs pour se protéger et le must serait d'avoir des combinaisons de protection mais ça risque d'être dur à trouver à pas cher.
Vegas est une sale ville surtout pour une jeune fille. Vaudrait mieux qu'on aille aux sables."

"Non j'ai tout ce qu'il faut sur moi. Allons y, la route va être longue je pense."

Duke jette sa cigarette sans l'écraser laissant échapper un filin de fumer continue dont personne ne se souci. Duke te rattrape sans mal à grande enjambée puis réduit sa vitesse de marche pour s'adapter à ton allure.

"J'espère que c'est une bonne moto !"

(La suite au garage de mike sullivan)