On ne peut pas plus Express

« Bouger ses pions » étaient un terme assez mal placé puisqu’il ne faisait que certainement prévenir d’un contretemps que Toliss lui-même n’avait pas prévu. Il s’agissait plutôt ici de logique, une logique malgré tout embêtante puisqu’il mettra sans exception son apprenti un minimum sur la défensive, peu importe si son maître et ses problèmes se situent à plus de 250 kilomètres. Le détail pouvait paraître anodin mais dans une ville où la civilisation et l’ordre sont présents, une personne lambda avait peu d’intérêt d’être sur ses gardes non-stop, et donc compliquerait indéniablement la tâche de Jack par la suite.

Petit détail malgré tout que Jack doit prendre en compte, et savait très bien. Ce type, tout apprenti qu’il était, restait un mage, et savait donc que l’enchainer de manière classique reviendrait à lui mettre la clé derrière des barreaux alors qu’il avait tout le matériel dans sa cellule pour fabriquer une perche. Certes, il ne connaissait pas les spécialités du mage en question mais le capturer de manière classique se relevait hasardeux. Jack savait malgré tout qu’il existait plusieurs moyens de mettre un utilisateur des fluides sous contrôle : soit avec des menottes anti mage (souvent une teneur faible de fer noir, ou avec divers runes), choses qui devaient se trouver en ville mais qui ne s’improvisait pas sous peine d’être assez vite fiché, soit en déconcentrant le prisonnier. Quand on parle de déconcentré pour l’empêcher de manipuler les fluides, il s’agit de douleur omniprésente telle des os cassés par exemple. Ou sinon l’assommer non-stop dès qu’il commence à différencier la gauche de sa droite, à moitié K.O c’était dur de lancer des sorts mais cela reviendrait à le surveiller sans arrêt. Si un kidnapping ne s’improvisait pas, celui d’un mage l’était encore plus. Et il lui fallait trouver et sauter sur la bonne occasion si il voulait éviter d’alerter du monde.

Jack suivit Tim pas très longtemps, celui-ci s’arrêtant à un vieux fast-food en ruine qui vendait encore de la mal bouffe même de nos jours, où il discuta en même de manger un morceau avec l’un des serveurs. Jack fut surpris au moment où il se retourna, où l’apprenti remarqua visiblement Jack qui s’était accoudé à un mur à une trentaine de mètres qu’il pensait plutôt discret. Si les soupçons, toujours dans une zone civilisée où l’ordre rimait avec force de l’ordre, n’étaient pas là, il y avait de fortes chances qu’ils le soient la prochaine fois qu’il repéra le locuste. En clair, il vaut mieux éviter de croiser à nouveau son regard si Jack ne voulait pas que les soupçons d’être suivi s’éveille.

Bref, une heure avait passé avant qu’il ne le suive de nouveau. A 17 heures passé, il rejoint un bar, assez sélect vu que le taux de mage qui semblait fréquenter le lieu. Un bar à mage dans le jargon de Los Angeles, avec un homme assez carré à l’entrée qui faisait style de rien mais que le locuste identifia très certainement en tant que vigile. Si le lieu n’était pas encore plein, il semblerait rejoindre plusieurs de ses amis et cela, Jack put le voir à travers l’une des fenêtres avec barreau, où la présence de vitre flambant neuve avait le mérite d’exister

Tant que ce jeune n’était pas sur la défensive, des occasions allaient certainement tôt ou tard se présenter. Juste qu’avec cette lettre, il y avait le « trop tard » qui pouvait rentrer dans l’équation et le mieux serait de s’en charger avant qu’il ne rentre chez son Maître.

A guetter, Jack trouva le temps long puisque ce ne fut qu’à 19 heures qu’il sorti du bar, accompagné par deux amis où ils perdirent encore une bonne demi-heure à faire un détour pour aller rechercher un couple chez eux, dans le quartier des artisans pour bien s’entamer avant la sortie. Le locuste commença à regretter d’avoir à faire à un type normal qui était tout autant normal le plan social et qui aimait les sorties normales entre potes. A moins de faire un entrée fracassante, tuer tout le monde, prendre Tim sonné et blessé sur l’épaule, Jack ne verra pas comment procédé à ce moment-là et prit son mal en patience.

Ils sortiront à 20 heures passé, avec une ambiance bien détendue, les rues étant encore vivantes, en particulier dans le quartier où ils se dirigeront. La prochaine destination semblait visiblement être une boite de nuit, avec la queue mais dont le jeune mage et ses copains semblaient avoir un passe-droit puisque la queue, ils la couperont et les deux videurs les laisseront passer après seulement une poignée de main… et un billet de la part d’un des amis de Tim.

Que dire du lieu ? Assez fermé, avec un petit parking qui ne payait pas de mine avec quelques motos et véhicules. En faisant le tour, le bâtiment, visiblement un club privé d’avant-guerre reconverti en boite de nuit, possède une cour fermé par un mur de trois mètres de haut (haut pour une personne normal, pas pour Jack) mais où la musique se faisait entendre assez facilement. Quelques enceintes, peu de personne pour le moment, une piscine condamnée depuis bien longtemps. Il y avait bien quelques endroits discrets pour rentrer de ce côté-là mais Jack ne pouvait pas être discret si jamais ils se fondaient dans une foule. Le bâtiment possède aussi deux étages, même si le deuxième étage avait tout l’air d’être réservés et peu fréquenté… comme le reste de la boite de nuit à cette heure-ci.

Quant au toit, la bâtisse avait la chance d’être un minimum rénové, et supporterait le poids de Jack tant qu’il ne faisait pas trop d’aller-retour ou de folie, tout en lui permettant d’avoir une certaine vue sur la cour mais toujours pas pour l’intérieur. Intéressons-nous aussi au sortie de secours, la sortie de secours de l’étage est condamnée car inaccessible, l’escalier ayant fait les frais du temps depuis bien longtemps, même si elle pourrait toujours être forcé… si la passerelle ne se cassait pas la gueule sous le poids du locuste. Une autre sortie de secours semblait se situer près du parking, mais une vigie, qui ne payait pas de mine et peu baraqué surveillait les propriétés des clients, bien que plus occupé à parler avec certains d’entre eux.

Pourquoi s’encombrer d’un pied de biche quand on pouvait se servir d’une vibro-lame comme décapsuleur ? Tant qu’une porte n’avait rien d’origine militaire, le plus compliqué fut surtout de trouver une prise pour que la lame s’enfonce dans la porte, et fasse le reste de la tâche qui lui était alloué. Si la position de Jack n’avait rien de confortable ou pratique, le seul bon côté était qu’une épée qui se voulait longue en temps normal, restait courte entre ses mains et comparé à sa taille, et pouvait être à distance raisonnable lorsqu’il réussit à enfoncer la lame dans une petite encoche avant de commencer à entailler la porte. Elle finit par s’ouvrir, où la seule chose qu’il fallait espérer, était qu’un employé ne s’attarde pas sur une porte qui n’était jamais ouverte, en bout de couloir, qu’il voyait tous les jours de la semaine, car le fait qu’elle venait d’être forcé, se voyait malgré tout. Il réussit à récupérer son grappin lors de cette opération.

L’intérieur ne fut qu’un long couloir inoccupé, avec le bruit de musique qui raisonnait à travers les murs. Il y avait bien quelques portes mais le lieu était visiblement occupé par le personnel. Quelques bruits de discussions venait à travers les murs mais de quoi s’y attarder, certainement quelques danseurs ou serveuses à en juger à un porte manteau avait quelques affaires féminines mais pas de quoi s’y attarder. Pas non plus de caméras présentes dans cette partie du bâtiment : aucun intérêt d’en avoir quand l’étage était uniquement fréquenté par le personnel ou le patron. Si Jack se savait peu discret dans une foule, il savait que si il se faisait repéré dans un lieu où il n’avait rien à faire tourner rapidement au vinaigre. Il se décida de ne pas trop s’éterniser dans ce lieu, rejoignant une porte où il rejoignit une vaste pièce.

La pièce est bien plus grande, le bruit plus fort qu’au Venus Club pour la simple raison qu’ici, on était le soir. Jack se trouvait visiblement à un étage VIP et comme la boite de nuit n’était pas encore bondé, le lieu ne fut que fréquenter que par une bande de jeunes qui ne lui prêtèrent, pour le moment, peu attention pour la simple raison qu’en le voyant sortir du lieu des employés, l’avaient pris pour un quelconque videur. Jack en profita pour s’appuyer sur la rembarde après un bref regard sur les lieux. Il y avait bien une caméra qui plongeait seulement en contre-bas sur la piste de danse, une autre certes pour les VIP mais plutôt de sorte à examiner les endroits où étaient assis les clients. Enfin, un bref regard sur la population en bas, Jack décompta une cinquantaine de personnes, certains étant au bar, d’autres sur la piste de danse. Quant à Tim et sa bande, ils sont au bar pour le moment, où visiblement ils étaient en train de saluer quelques connaissances. Une quinzaine de mètres grand maximum, mais le lieu était bondé de monde pour tenter une approche direct. Sachant que le principal problème, le locuste le connaissait d’avance, son physique ne le ferait pas passer inaperçu bien longtemps.

La position des caméras sont positionné de sorte à voir le maximum de personnes et de zone, pas pour repérer les personnes qui, justement, les évitent. Logique quand elles n'étaient que là que pour surveiller l'ambiance d'une zone et non pour sa sécurité sans pour autant embaucher un videur. Encore plus quand les dites caméras restaient fixes.

Tim connaissait la règle numéro un des bars ou des boites de nuit : surveiller son verre et il n'était pas bien loin de lui pendant qu'il discutait. Le barman, lui, de son côté, ne prêta pas non plus attention au stratagème du locuste, discutant avec l'un des clients tout en lui servant une bière. Le Locuste réussit à trouver la seule occasion de verser un peu de drogue dans le verre pendant un cours laps de temps où le mage avait tourner la tête vers l'un de ses amis, s'obligeant à lui hurler dans les oreilles à cause d'une enceinte mal réglé et trop forte pour une conversation correcte. Il finit par le boire.

Si la règle numéro un était de surveiller son verre, la règle numéro un de Jack était de connaître la différence entre un chimiste et un alchimiste. Le premier fournissait de la drogue ou du poison basé sur des principes scientifiques solides et certains (le dealer étant le parfait client pour une qualité qui restait la même), là où l'alchimie est toujours basé sur une quantité de fluides du preneur et d'autres paramètres plus incertains pour un produit qui valait au minimum trois fois le prix d'une drogue ayant la même utilité. Pour sa défense, seule la caste des érudits de son peuple savait réellement faire la différence et n'ont jamais trop chercher à expliquer cette différence même à la caste militaire pour plusieurs raisons : déjà ils s'en foutaient de doser trop fortement pour éviter un résultat trop décevant à des tas de muscles à qui on ne demandait que de tuer (une overdose et le soldat était de toute façon considéré comme « trop faible »), et surtout les uns supportaient vaguement la présence des autres et vice versa pour des histoires de conflits d'influence et de secret bien gardé. Bref : un truc chiant qui s'appelait « la politique ».

Autant dire que sur un mage, souvent avec un pouvoir plus éveillé que la moyenne, il allait certainement voir bien plus moche des éléphants roses lorsqu'il se massa les yeux après quelques minutes et de lâcher un hurlement. La suite fut rapide, si la personne à ses côtés ne comprit pas, le sort que Tim lança s'apparenta à un rayon de lumière, en bonne partie absorbé par les spots lumineux à ses mains pour être lancé... directement dans la foule d'une dizaine de personnes. Jack aura une mauvaise vue du résultat de l'endroit où il se trouve mais à en juger des cris, le résultat ne devait pas être beau à voir. Suivit assez d'un coup de fusil où le barman, aura pris à l'improviste l'arme qu'il cachait sous le comptoir, un vieux fusil à pompe, qui, sans être de qualité militaire, suffisait amplement pour tirer dans le dos de Tim.

A l'étage où se trouve Jack, il y aura juste les jeunes qui se rueront sur la rambarde pour voir ce qui se basse, l'un d'eux allant jusqu'à avoir le vice de sortir un vieux téléphone portable pour certainement une vidéo vu l'absence de réseau téléphonique depuis la fin de la guerre.

Bref, rien ne s'était passé comme il fallait, une chose était certaine en revanche, le poison utilisé était sacrément (voir trop) efficace sur un mage là où il aurait peut être dû s'adresser à des dealers qui se serait débrouiller pour satisfaire leur client d'une manière ou d'une autre. En tout cas, il allait falloir faire vite pour déguerpir d'ici car à en juger le boucan, plus Jack était discret, moins il y aurait des gens qui se poserait des questions sur la présence d'un ogre défigurer et plein de bandage qui se serait fait refouler à l'entrée.

Jack recula dans l'obscurité de la boite et intérieurement eu un juron. Sa drogue avait marché mais beaucoup trop bien. Tim avait surement débloqué à cause des effet de la drogue des hommes poissons et il as eu une hallucination effrayante. Faut pas chercher midi à quatorze heure pour comprendre qu'il avait usé une magie de combat dans la boite et qu'il c'était à coup sur rétamé à coup de fusil. La poisse...

Son coup ayant raté et n'ayant plus rien à faire ici Jack décida de partir le plus discrètement possible avant d'être remarqué. Il décida de partir par où il est venu mais avant il resta dans l'ombre proche du couloir par ou il as débouché par précaution avant de s'engager. Jack en entrant avait entendu du monde du coté des portes du couloir. Avec le remu ménage le personnel de la boite allait surement débouler par ce couloir pour voir de plus prés ce qui ce passe et aider les blessés. Jack les laissa sortir sans se faire remarquer et s'engagea à son tour dans le couloir pour sortir par la porte et s'agrippa au mur mur pour éviter de marcher sur l'échafaudage trop fragile pour supporter son poids.

Aprés avoir callé son crochet d'escalade et s'assurer qu'il n'y aurait personne dans la ruelle Jack se laissera descendre et disparaitra dans l'obscurité aprés avoir récuperer son crochet. Mieux valait qu'il laisse le moins de traces possible et il faudra aussi qu'il revois son materiel chimique et alchimique. Pour le moment sa destination était la demeure de Toliss. Tim étant mort la demeure du mage était désormais sans protection hormis d'éventuels pièges ou alarmes. Le coup d'enlever Tim ayant échouer Jack eu une idée et pour une fois la petite information que lui avait fournis la mage qu'il avait rencontré allait peu être lui être utile mais il valait mieux qu'il fasse vite. Tim n'avait pas encore été identifié mais si cette ville avait des limier efficace c'est une question de temps pour qu'ils débarquent pour enquêter.

Il retourna dans le couloir réservé aux employés, où de toute façon il n'y avait pas d'endroits où se cacher si ce n'était qu'il n'y avait aucune raison en temps normal d'avoir des intrus. Juste qu'il ne fallait pas perdre de temps. Jack eut même le droit à situation cocasse, avec un remu ménage d'une des pièces adjacentes puis d'une porte qui s'ouvre en catastrophe sept mètres derrière lui au moment où il s'apprêtait à toucher, suffit de gros pas lourd pour se diriger vers l'étage utilisé par le public. En jetant un œil derrière lui, il verra un orc et un ogre armés d'un fusil à pompe et un autre d'un pistolet lourd, certainement videurs au vu de leur dégaine, suivi un peu en retard d'un humain qui avait pris une mallette en cuir. La raison pour laquelle ils n'avaient pas vu Jack ? Imprudence ? Qu'est ce qu'ils en avaient à battre de jeter un œil à une sortie de secours se trouvant à l'autre bout du couloir que personne n'empruntait ? Là, c'était le remue ménage qui les intéressait, et avait dû voir la scène, un peu tardivement par écran entre une bière pour s'y diriger à l'improviste. Les bagarres devaient certainement arrivé, mais pour voir sortir les deux videurs armés ainsi que le propriétaire de l'établissement, il a dû y avoir un carnage.

La sortie de secours supportait son poids : il avait monté la dernière fois, aucune raison que ça ne cède sous le poids ogre de Jack. Juste que la porte de sortie de secours avait été forcé, ça ne se voyait que très peu de l'intérieur (fallait il s'intéressé aux issus de secours en bout de couloir) contrairement à l'extérieur, ils allaient s'en rendre compte prochainement mais pas dans l'immédiat.

Il faudra retraversé une partie de la ville pour rejoindre les quartiers où logeait Toliss. Le bon côté, si il habitait un quartier tranquille, il ne logeait pas les beaux quartiers et le seul événement importun fut de voir rouler à toute bleinde une voiture de police où, Jack eut le réflexe de se mettre dans une ruelle entre deux bâtiments pour être un minimum discret. Pas la discrétion absolue mais le conducteur et les passagers étaient plus presser à rejoindre la boite de nuit que de faire des contrôle de routine à 22 heures bien tassé.

La maison de Tolis restait une petite banlieue résidentielle américaine on ne pouvait pas classique, à la différence que des barbelées entouraient plusieurs maisons pour la simple raison que les locataires devaient être le propre gardien, avec tout au plus un concierge qui devait s'occuper des quelques travaux. Une sécurité assez pittoresque mais où la police patrouillait souvent : nul doute que les habitants des environs devaient payé des impôts pour avoir ce traitement de choix.

Toujours un peu la même chose par rapport à la dernière visite : les fenêtres du rez-de-chaussée ont des barreaux. Le premier étage lui a le strict minimum mais n'a visiblement aucune prise pour un voleur de base étage, et la présence de fenêtre faisait que ça servait à ébruiter suffisamment les environs... quand il y avait le propriétaire des lieux étaient présent. Quelques ouvertures de demi fenêtre pour le sous-sol, mais trop petite même pour un humain et où à la rigueur un adolescent pourrait peu être passé. La porte d'entrée n'était pas d'origine, et était en fer, ce qui ne représentait pas vraiment un défi de choix pour Jack. Le toit quand à lui, ne possédait pas de grenier, et devait directement menée à l'étage avec des fenêtres trop petite pour le Locuste et où ce n'était pas dit que le toit supporterait sa masse. Et non, pas de cheminée : on est en Californie et les hivers rugueux n'était pas présent. De toute façon, la Californie ça restait un état de bobo avant la guerre : les californiens ne tuait pas les arbres pour les brûler, ils leurs faisait des câlins. Il ne sait plus trop dans quel documentaire Jack avait pu voir ça... ou à moins que ça soit une satyre ? Peut-être les deux, le locuste n'a de toute façon jamais su faire la différence.

Le souci, ça ne lui disait rien du tout sur la sécurité du bâtiment, qu'elle soit technologique ou magique. Pas assez expert en vol pour ce genre de chose. La sale mioche qu'il avait pu croiser une journée auparavant avait l'air d'en connaître un rayon mais n'ayant pas voulu marcher dans sa combine sans avoir voulu avoir connaissance de sa requête, les informations elle ne les avait pas partagé. Par contre, pas de présence de caméra dans les environs. Pour avoir regarder les environs avant de tenter quoique ce soit, pas de présence de police dans les environs non plus. Le lieu à visiblement accès à l'électricité, une des maison a une source de lumières mais assez minimales. Par contre, bizarre, pas de bruits de générateurs électriques justement.

La sécurité, qu'elle soit magique ou non, c'était limite tout un Art, avec un grand A, pour certaines personnes qui passaient leurs temps à les contourner. Le seul que Jack connaissait était celui de creuser un petit fossé autour d'un camps temporaire de plusieurs jours, le reste du rituel étant gérer par le chaman mais ça ne donnait en rien les méthodes qui était utiliser pour les bâtiments. Ici, si cette sécurité était magique, c'était de savoir si le glyphe prenait en compte une pièce ou une entrée. Il devra faire avec.

Le Ki utiliser sur les armes blanches, souvent elles n'aimaient pas. Ici ça fera pas exception à la règle en se rendant compte qu'il émoussera son poignard locuste. C'était de la bonne vieille brique, normal, normal qu'elle en souffre. Il y eut un peu de bruit de deux briques qui tombèrent sur de la terre battu qui devait autrefois accueillir de l'herbe mais trop peu pour attirer une quelconque personne qui devait se trouver dans les environs.

En tout cas, l'ouverture de fortune fait, pas de bruit d'alarme, si ce n'était que celle ci menait à ce qui semblait être une chambre. Une chambre de jeune visiblement : peu de chance que Toliss s'amuse à conserver une batte dans un coin du meuble, ou sur le-dit meuble, il y avait un gant de baseball et la balle qui allait avec. Un ordinateur de portable se trouvait sur le lit, avec sur la table de nuit ce qui semblait être un minidisque dur dont le nom échappait à Jack. Armoire ouverte, des habits classiques sont présents, une robe de mage d'apprentis quoiqu'un peu sale, ainsi qu'une veste en cuir. Si Jack n'avait pas eu un coup d'œil, à l'intérieur de la veste, il y a un glyphe de cousu, qu'il n'arriva pas à identifié, veste qui n'avait pourtant pas l'air magique, certainement un glyphe qui s'activait dans certaine condition pour un effet particulier.

Sur une commode, il y avait quelques bouteilles pour l'hygiène, rasoir et gel mais rien d'autres à signaler si ce n'était une porte fermé, qui n'avait pas l'air d'être verrouillé.

Il prit la veste, mais petit rappel tout de même, restait bien trop petite pour Jack puisque taillé pour un gabari humain. Juste qu'il faudra en savoir plus sur ce glyphe.

L'ordinateur n'a pas de code de sécurité et Jack comprendra pourquoi assez rapidement : il était en veille. Ce qu'il y a dessus, c'était surtout une icône portant le nom de « Half-life », ainsi que que plusieurs dossiers dont l'importance restait à déterminer. Un dossier « professionnel » avec des tableaux professionnelles avec courbe et chiffres, que Tim devait se servir pour calculer plus rapidement que de prendre une feuille en papier. Un dossier photo et un autre vidéo : à juger avec la présence du mini-disque dur, le jeune homme semblait être un accro du téléphone portable quand il s'agissait de prendre des photos et des vidéos.

Les vidéos, ça concernait des vidéos de cul avec ses ex... ce qui expliquait un peu pourquoi certaines voulaient lui latter les couilles après avoir compris qu'elle n'était rien d'autres que des plans cul. Un parfait queutard, le peu d'informations qu'il avait, résumait le personnage.

Les photos concernaient surtout la sortie entre potes mais surtout quelques photos auquels Jack s'attarda : Le gamin avait des relations. Un dandy friqué à première vue pour le premier à en juger sa posture à un bar chic de Los Angeles, avec un garde du corps d'une trentaine d'années à la barbe naissante qui semblait royalement se faire chier après la prise d'un selfie. Pour les secondes, il grinça un peu des dents en voyant un jeune homme d'une vingtaine d'année avec ce qui semblait être un vieil uniforme de police accompagnée d'une femme faisant facilement deux têtes de moins qui regardait son collègue avec des étoiles dans les yeux alors que son principal centre d'intérêt semblait totalement l'ignoré, ce qui rendait la scène presque comique. Les deux ne paient pas de mine si à l'arrière il n'y avait pas la voiture de fonction de police à l'arrière, et qu'il fêtait visiblement sa promotion. Un point assez gênant s'il soupçonnait qu'un détail clochait pendant la mort de son ami.

Divers photos (en miniature, à cliquer dessus):

L'écran finit par s'éteindre de lui même, Jack appuyant sur les touches pour le redémarrer mais que neni. En réalité, la batterie venait de se vider, lui qui avait mis tant de temps à galerer pour naviguer sur cet ordinateur portable. Ceci fait, il finit par ouvrir légèrement la porte pour rechercher le moindre élément suspect magique. Il ne détecta rien, par contre il vit surtout ce qui était évident, une longue peinture en hauteur tout le long du mur du hall principal en plus d'un glyphe à l'entrée. Toliss se contentait de sécurisé les pièces principales en y mettant des alarmes magiques. Rajoutons à cela qu'il y a un boitier lumineux dans un coin de la pièce, électronique alimenté par un petit cristal magique que Jack pouvait voir puisqu'assez loin de l'entrée principale. En fait il a double sécurité plus exactement. Si c'était Toliss qui fournissait les « piles électriques » du quartier, pas étonnant qu'il sécurise un tel lieu. Il comprit même un peu la philosophie du sorcier : pas étonnant qu'il ait envoyé chier Jack pour le duel, en plus de n'avoir aucune raison d'accepter, ce type était surtout un érudit qui finançait ses récherches en refourguant à certains quartiers une source d'énergie à moindre coût. Pas étonnant qu'il préférait passer par un rituel pour l'atteindre et embaucher du mercenaire pour descendre Jack. Ce qui donna au Locuste une faiblesse chez Toliss auquel il n'aurait jamais pensé : s'en prendre à ses ressources et sa mane financière. Ce mage raisonnait depuis le début en perte et profil, pas étonnant qu'il avait refusé le deal d'échange parce qu'il avait dû calculer le montant d'Aisha et celui de son camping-car avant de prendre sa décision.

En fait, la sécurité du batiment était surtout logique, carré et pragmatique. Un glyphe aux entrées principaux, un traçage pour les grandes pièces. Quant à ce qui était d'électronique, le Locuste n'en savait rien et n'y connaissait rien, mais devait raisonner un peu de la même manière. A partir du moment où il entrera dans ce genre de pièce, abime l'infrastructure des pièces marqués, l'alarme magique ou technologique (ou les deux), hurlera.

Debout et silencieux à l'entrée Jack analysa la situation et estima qu'il n'était pas assez callé pour cambrioler la maison. Il pouvait atteindre l'alarme mélangeant électronique et magie en cassant le dispositif avant qu'il ne sonne, mais ce qui l'inquiétait le plus c'était le dispositif magique que Toliss avait placé.

Ce souvenant de la veste Jack la ressortis et observa le glyphe à nouveau et essaya de voir des similitudes entre ce glyphe et le traçage magique sur la porte et les murs. Une supposition lui vins à l'esprit. Ce glyphe empêchait peu être à l'apprentis de déclencher l'alarme magique que Toliss avait posé ce qui signifiait peu être l'apprentis portait surement un vêtement avec un glyphe identique quand il est allé au club. Donc il ce peu que ce glyphe soit un moyen d'éviter de déclencher l'alarme à chaque fois que l'apprentis sort et entre de la maison.

En revanche vu la double sécurité l'apprentis devait activer la seconde alarme quand il sortait et la désactiver quand il rentrait. L'alarme magique était encore active certes mais le glyphe devait empêcher l'alarme de sonner quand l'apprentis sortait de sa chambre pour arpenter la maison pendant la journée. Il mettait certainement la seconde alarme en route pendant qu'il allait se coucher ou si il sortait de la maison.

Cela expliquait pourquoi Jack regardait si attentivement la veste pour comparer le glyphe au traçage magique. Si il avait raison dans sa théorie restait plus qu'à régler le cas du boitier qu'il observa tout aussi attentivement après avoir analyser les glyphes et tracé. En premier lieu Jack essaya de voir si ce boitier était pourvus d'un câble.

La similiture entre le glyphe au dessus des portes stratégiques et celui de la veste pouvait être comparé entre la similitude entre un elfe et un ogre. C'est à dire aucune similitude. Sans s'y connaître, Jack était même certain que si ce glyphe servait d'anti alarme, il figurerait dans la catégorie « magie active » pour au moins être détecté, ce qui n'était pas le cas ici. Si en bon mage paranoïaque qu'était Toliss, surtout s'il vendait une petite source d'énergie à moindre prix, il ne devait pas recevoir grand monde et devait être carré sur ce principe au point qu'il ne devait même pas s'encombrer de brassard de détection ou ce genre de procédé pour éviter tout cambriolage ou vol de savoir de la part de rivaux, et donc de laisser une potentielle faille trop grosse. Ironiquement, Jack était certain que si il avait été repeint de la tête au pieds du sang de Tim, la protection avait de fortes chances d'être leurrer et si dans un monde post-apo, ce comportement n'aurait pas répugné certains, le fait que Los Angeles soit régit par une police avec ses propres lois, faisait que personne ne se promenait repeint de la sorte dans les rues sans prendre le risque de se prendre une volée de balle par les forces de l'ordre après somation.

La pile semblait quand même alimenter une partie du réseau électrique de la maison vu qu'il s'enfonçait sur une des prises électriques en plus de l'alarme. En fait, neutralisé cette alarme en elle même n'était pas trop compliqué : si elle devait être indépendante, elle était certainement alimenté par une de ses piles que l'on trouvait avant la guerre pour reprendre le relais en cas de « coupure générale ». Le vieux médecin qui l'avait recueilli avait un peu le même type dans sa maison abandonné, mais l'avait bricoler pour qu'une pile énergétique prenne le relai de la pile initiale, n'ayant pas de générateur chez lui. En fait la neutralisé n'était en soit pas si compliqué puisque même un bon coup de poings suivi d'un arrachage du cristaux là où il se trouvait reviendrait à désactivé l'alarme et ne plus rien alimenter pour la sirène qui devait se trouver quelques parts. Pas compliqué ? Le seul truc qui l'était, c'était de savoir où se situait ce boitier, même si coller l'alimentation en électricité du bâtiment à côté dudit boitier n'était pas très prudent de la part de Toliss... même si sur le coup le reproche était plus du côté de l'électricien qui s'était occuper de son réseau électrique ou de celui qui lui a posé ce boitier...

Par contre, ça ne résolvait pas du tout ce problème de traçage magique de la pièce principale. Sans être le nec plus ultra en matière de sécurité, la façon dont le mage avait raisonner et procédé empêchait tout cambriolage mal préparé.

Au moins, tant que Jack ne passait pas le pas de la porte, il regarda un peu la pièce environnante. La pièce menait sur un salon (avec vieux fauteuil, et même une télé trop en parfait état pour ne pas être inutilisé), qui, visiblement menait sur une cuisine et à un étage au dessus. La porte la plus proche du boitier, à trois mètres de lui, menait sur une autre porte d'un couloir. Une autre porte se situe un peu au bout du couloir.