Un verdadero angel en Los Angeles
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Un verdadero angel en Los Angeles
La nuit était tombée et, sans éclairage public, il n’y avait que les phares de l’auto et le plafonnier pour éclairer le route et l’habitacle, mais Maria semblait ne pas s’en soucier. Après quelques longues heures à rouler à un rythme moins intense, Maria et Bienveillance arrivèrent enfin à Los Angeles. Avec ses lignes de gratte-ciels délabrées, ses fumées émanant de diverses cheminées et feux à ciel ouvert, ses mouettes radioactives qui faisaient pourtant de bons nuggets une fois attrapées… Et sa ligne de mutants pendus aux lampadaires en arrivant en ville, ornés de leur célèbre panneau “A MOR LÉ MUTAN” pour appuyer le message. Fort heureusement, avoir les cheveux décolorés n’était pas encore considéré comme une mutation, aussi aucun risque pour elle et Maria de devenir les prochaines porteuses du panneau.
La conductrice plissa les yeux quand Bienveillance se montra évasive quant au lieu où elle avait appris à se battre, mais ne posa pas de questions. Il y avait tellement de personnes dans le Wasteland qui avaient des casseroles au cul plus ou moins graves, Kind ne devait pas faire exception malgré son air innocent : meurtre, vol, abus, romance avec la mauvaise personne, les raisons pour vouloir partir sans laisser d’adresse étaient légion. Pour les questions de sa passagère, par contre…
- Oh, ça ? Je sais pas c’est quelle langue, en fait. Le chef de ma ville vivait en Europe avant la chute des bombes. Il dit que c’est un cri de guerre qui vient de son pays. L’Asouède, ou un truc comme ça, un parmi les 25000 royaumes qui existent en Europe. Ça fait toujours plus classe que juste crier un truc du genre “Je vais me faire un porte-assiettes avec vos côtes” ou autre connerie que crient les bandits, cela dit, nan ?
Et pour tirer, j’avoue y avoir pensé, mais de là-haut, un d’eux aurait pu avoir le réflexe de monter dans la voiture et démarrer avec toi dans le coffre. En leur sautant dessus, ils pensaient pouvoir gagner à 5 contre 1. C’était risqué, je sais, mais la surprise en valait la chandelle. Et puis, le fait que tu te sois libérée m’a fait économiser des balles.
Tout en discutant, la voiture s’arrêta devant un petit hôtel qui ferait sans doute mieux l’affaire que celui avec un blob mutant dans les lits. L’endroit était plutôt clean pour les standards du Wasteland : bien éclairé par une combinaison de néons au plafond et d’enseignes lumineuses. Le sol était, à défaut d’être “propre”, au moins balayé et à peu près dénué de taches. Le seul client présent, un troll, nettoyait avec un chiffon un vieux jeu d’échecs pièce par pièce, occupant la table du fond. Le tenancier, un homme obèse en treillis, sortit de ce qui devait être la cuisine chargé d’une caisse de bouteilles en verre, qu’il posa sur le comptoir en voyant qu’il avait des clients.
- Bonjour bonjour, Mesdemoiselles. Gros Bob à votre service, c’est pour le dîner ou pour une nuit ?
La conductrice plissa les yeux quand Bienveillance se montra évasive quant au lieu où elle avait appris à se battre, mais ne posa pas de questions. Il y avait tellement de personnes dans le Wasteland qui avaient des casseroles au cul plus ou moins graves, Kind ne devait pas faire exception malgré son air innocent : meurtre, vol, abus, romance avec la mauvaise personne, les raisons pour vouloir partir sans laisser d’adresse étaient légion. Pour les questions de sa passagère, par contre…
- Oh, ça ? Je sais pas c’est quelle langue, en fait. Le chef de ma ville vivait en Europe avant la chute des bombes. Il dit que c’est un cri de guerre qui vient de son pays. L’Asouède, ou un truc comme ça, un parmi les 25000 royaumes qui existent en Europe. Ça fait toujours plus classe que juste crier un truc du genre “Je vais me faire un porte-assiettes avec vos côtes” ou autre connerie que crient les bandits, cela dit, nan ?
Et pour tirer, j’avoue y avoir pensé, mais de là-haut, un d’eux aurait pu avoir le réflexe de monter dans la voiture et démarrer avec toi dans le coffre. En leur sautant dessus, ils pensaient pouvoir gagner à 5 contre 1. C’était risqué, je sais, mais la surprise en valait la chandelle. Et puis, le fait que tu te sois libérée m’a fait économiser des balles.
Tout en discutant, la voiture s’arrêta devant un petit hôtel qui ferait sans doute mieux l’affaire que celui avec un blob mutant dans les lits. L’endroit était plutôt clean pour les standards du Wasteland : bien éclairé par une combinaison de néons au plafond et d’enseignes lumineuses. Le sol était, à défaut d’être “propre”, au moins balayé et à peu près dénué de taches. Le seul client présent, un troll, nettoyait avec un chiffon un vieux jeu d’échecs pièce par pièce, occupant la table du fond. Le tenancier, un homme obèse en treillis, sortit de ce qui devait être la cuisine chargé d’une caisse de bouteilles en verre, qu’il posa sur le comptoir en voyant qu’il avait des clients.
- Bonjour bonjour, Mesdemoiselles. Gros Bob à votre service, c’est pour le dîner ou pour une nuit ?
- Gros Bob:
Boogeyman- Le MJ sous ton lit
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
Évasive, mais franche. Viviane préférait encore être directe de ne pas pouvoir divulguer tous les détails plutôt que de s'enfermer dans un tissu de mensonges. Dire venir du paradis semblait risquer de passer pour pas très sain d'esprit au mieux, et au pire une bonne paye. Elle comptait tout lui expliquer le moment venu, quand elle aura des preuves concrètes, ou que Maria se doute de quelque chose. En attendant, ce serait plus simple pour tout le monde. Pour son explication de pourquoi elle avait sauté dans le tas plutôt que d'avoir tiré, Viviane se retourna vers la conductrice avec une expression à moitié entre la moue et la grimace. Dire que c'était risqué, c'était un sacré euphémisme. Elle avait de la chance à devoir se concentrer sur la route. Bienveillance se tut sur le sujet, et soupira. Elle-même n'était pas étrangère à prendre des risques pour les autres, mais tout de même.
-Je m'en voudrais que tu te fasses mal pour moi... Sinon, ce serait possible que je puisse lui parler à ce chef si jamais les circonstances m'amenaient à aller là-bas? Ça veut dire ''Dieu est avec nous'' ce cri de guerre sinon. C'est plus classe comme tu dis oui, même si ça ne prend pas grand chose pour relever le niveau à comparer.
Maria ne parlait donc pas le suédois, et ignorait la signification de cette phrase. Si son aîné, lui, le savait, et datait d'avant l'apocalypse, alors ce pourrait être fort intéressant de lui parler un peu. Enfin, chaque chose en son temps. Pour l'instant, la ville des anges, un nom assez ironique vu sa première impression de l'endroit. Les cadavres étendus comme des guirlandes rappelaient un peu trop l'époque des chasses aux sorcières aux goûts de l'ange, qui s'en montrera visiblement inconfortable. Au moins ils n'étaient pas gardées à moitié vivants là-haut, une assez maigre consolation. Si les cheveux blancs n'étaient pas nécessairement un motif pour être les prochains, elle remontera la capuche de son sweatshirt sur sa tête tout de même, rien que pour être certaine, du moins jusqu'en arrivant à l'hôtel où elle le retirera.
Distraite d'abord par le troll en train d'astiquer un jeu d'échec qui avait visiblement vécu beaucoup d'histoire, elle se retournera d'un coup vers le Gros Bob qui les accueillirent. Elle étira d'abord le cou pour regarder la carte qu'il avait d'accrochée à son casque, puis les canons que ce spécimen avait. Il avait le sourire, mais on n'aimerait pas se prendre une droite du bonhomme quand même. Viviane s'éclaircit la gorge avant d'ouvrir la bouche pour répondre à la question.
-Salut! Vous pouvez m'appeler Viviane. Hum, les deux dans mon cas? J'ai l'estomac qui me creuse depuis qu'on est parties personnellement. C'est un petit miracle que le comité d'accueil ne me l'ait pas coupé... Pour la chambre, on peut s'arranger comme tu veux. Il y a différence de prix entre deux chambres simples et une pour deux? À moins que ça ne te dérange toi.
C'est vrai, avant de prendre une chambre pour deux pour économiser, mieux valait s'informer à l'une des deux intéressées. Dans tous les cas, se poser toutes les deux pour dîner était largement la bienvenue déjà. Un moment pour décompresser après leur rencontre du blob, leurs cinq abrutis de bandits sans parler de la banderole d'accueil. Tant qu'elle avait de quoi payer sinon, Bienveillance insistait pour payer pour sa part.
-Je m'en voudrais que tu te fasses mal pour moi... Sinon, ce serait possible que je puisse lui parler à ce chef si jamais les circonstances m'amenaient à aller là-bas? Ça veut dire ''Dieu est avec nous'' ce cri de guerre sinon. C'est plus classe comme tu dis oui, même si ça ne prend pas grand chose pour relever le niveau à comparer.
Maria ne parlait donc pas le suédois, et ignorait la signification de cette phrase. Si son aîné, lui, le savait, et datait d'avant l'apocalypse, alors ce pourrait être fort intéressant de lui parler un peu. Enfin, chaque chose en son temps. Pour l'instant, la ville des anges, un nom assez ironique vu sa première impression de l'endroit. Les cadavres étendus comme des guirlandes rappelaient un peu trop l'époque des chasses aux sorcières aux goûts de l'ange, qui s'en montrera visiblement inconfortable. Au moins ils n'étaient pas gardées à moitié vivants là-haut, une assez maigre consolation. Si les cheveux blancs n'étaient pas nécessairement un motif pour être les prochains, elle remontera la capuche de son sweatshirt sur sa tête tout de même, rien que pour être certaine, du moins jusqu'en arrivant à l'hôtel où elle le retirera.
Distraite d'abord par le troll en train d'astiquer un jeu d'échec qui avait visiblement vécu beaucoup d'histoire, elle se retournera d'un coup vers le Gros Bob qui les accueillirent. Elle étira d'abord le cou pour regarder la carte qu'il avait d'accrochée à son casque, puis les canons que ce spécimen avait. Il avait le sourire, mais on n'aimerait pas se prendre une droite du bonhomme quand même. Viviane s'éclaircit la gorge avant d'ouvrir la bouche pour répondre à la question.
-Salut! Vous pouvez m'appeler Viviane. Hum, les deux dans mon cas? J'ai l'estomac qui me creuse depuis qu'on est parties personnellement. C'est un petit miracle que le comité d'accueil ne me l'ait pas coupé... Pour la chambre, on peut s'arranger comme tu veux. Il y a différence de prix entre deux chambres simples et une pour deux? À moins que ça ne te dérange toi.
C'est vrai, avant de prendre une chambre pour deux pour économiser, mieux valait s'informer à l'une des deux intéressées. Dans tous les cas, se poser toutes les deux pour dîner était largement la bienvenue déjà. Un moment pour décompresser après leur rencontre du blob, leurs cinq abrutis de bandits sans parler de la banderole d'accueil. Tant qu'elle avait de quoi payer sinon, Bienveillance insistait pour payer pour sa part.
Kindness- Cabine fourbe
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
- Je pense bien. Gustavus adore recevoir des nouvelles du monde extérieur. On est encore assez isolés et auto-suffisants, du coup on est pas vraiment au fait des événements en-dehors de chez nous, il ne crache pas sur une bonne conversation. Par contre… J’espère que t’as une bonne descente, parce que la liqueur de cactus, c’est son péché mignon et il a horreur de voir un invité avec un verre vide, si tu me suis.
San Diego n’était pas la porte à côté, mais voir du pays ne faisait jamais de mal. Doublement si l’hôte payait un coup. Et surtout, savoir ce que fichait un suédois potentiel au beau milieu de l’Amérique du Nord était aussi une conversation qui n’arrivait pas souvent.
Gros Bob annonça que le tarif pour 2 chambres séparées serait un peu plus élevé, mais qu’il avait la possibilité d’installer un deuxième lit dans une chambre si les demoiselles n’étaient pas “intimes”. Au total, 80 dollars la nuit pour les deux filles, dîner et petit-déjeuner inclus, réglés par Maria. Maria qui s’enquérit auprès de Gros Bob sur les possibilités pour elle et ses compétences de se faire un peu d’argent en ville. Et surtout sur le Dédale.
- Hm. Y a de l’agitation dans certains quartiers à cause des réfugiés, des clochards et des mutants. Les Bobcops offrent des primes pour ramener des têtes de mutant, comme d’habitude. Sinon, vous pouvez tenter votre chance dans les quartiers aisés si vous prévoyez de rester plus longtemps. Les milices privées qui surveillent ces endroits sont généralement composées de vieux briscards qui cherchent une place tranquille pour leurs vieux jours, mais y a toujours de la place pour un porte-flingues supplémentaire si on sait où chercher. Quand au Dédale, pareil que ce que j’ai entendu quand il était encore à Port-Poussière : toujours à la recherche de personnes qui peuvent assurer un bon spectacle et qui n’ont pas peur de se faire huer s’ils font n’importe quoi.
Les informations obtenues, le duo put s’asseoir à table tandis que Gros Bob filait dans sa cuisine, revenant vite avec une mouette entière rôtie au four accompagnée de ce qui ressemblait à des patates en rondelles. Au moins, elles mangeraient bien ce soir.
San Diego n’était pas la porte à côté, mais voir du pays ne faisait jamais de mal. Doublement si l’hôte payait un coup. Et surtout, savoir ce que fichait un suédois potentiel au beau milieu de l’Amérique du Nord était aussi une conversation qui n’arrivait pas souvent.
Gros Bob annonça que le tarif pour 2 chambres séparées serait un peu plus élevé, mais qu’il avait la possibilité d’installer un deuxième lit dans une chambre si les demoiselles n’étaient pas “intimes”. Au total, 80 dollars la nuit pour les deux filles, dîner et petit-déjeuner inclus, réglés par Maria. Maria qui s’enquérit auprès de Gros Bob sur les possibilités pour elle et ses compétences de se faire un peu d’argent en ville. Et surtout sur le Dédale.
- Hm. Y a de l’agitation dans certains quartiers à cause des réfugiés, des clochards et des mutants. Les Bobcops offrent des primes pour ramener des têtes de mutant, comme d’habitude. Sinon, vous pouvez tenter votre chance dans les quartiers aisés si vous prévoyez de rester plus longtemps. Les milices privées qui surveillent ces endroits sont généralement composées de vieux briscards qui cherchent une place tranquille pour leurs vieux jours, mais y a toujours de la place pour un porte-flingues supplémentaire si on sait où chercher. Quand au Dédale, pareil que ce que j’ai entendu quand il était encore à Port-Poussière : toujours à la recherche de personnes qui peuvent assurer un bon spectacle et qui n’ont pas peur de se faire huer s’ils font n’importe quoi.
Les informations obtenues, le duo put s’asseoir à table tandis que Gros Bob filait dans sa cuisine, revenant vite avec une mouette entière rôtie au four accompagnée de ce qui ressemblait à des patates en rondelles. Au moins, elles mangeraient bien ce soir.
Boogeyman- Le MJ sous ton lit
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
Un moment pour s'asseoir, relaxer, manger c'était un petit réconfort après un voyage assez mouvementé. Il se faisait déjà tard, alors il y avait peu de distractions qui pouvaient la désintéresser d'un bon lit, relativement parlant, dès que possible. Viviane proposa brièvement de séparer la note entre elles. Elle avait peu, c'est sûr, mais assez au moins pour ça. Les nouvelles n'étaient pas bonne, mais vu les décorations à l'accueil, aucune surprise là. Il y avait donc pauvreté et tensions sociales au menu. Ça lui laissait un goût amer en bouche d'aller jouer la gladiatrice pendant ce temps. D'un côté, distraire les gens de problèmes aussi pressants donnait l'impression d'y contribuer, tandis que de l'autre, cela devait offrir un peu de temps. On croirait que le Dédale verrait moins de clients vu la situation, mais au contraire ils doivent voir plus de gens que jamais vouloir une petite échappatoire temporaire à la réalité. Enfin, ce n'était pas comme si elle pouvait se permettre grand chose d'autre en attendant sans ressources ni contacts, ou sans plus d'informations sur la situation. On avait bien vu ce qui était arrivé la dernière fois où elle était venue agiter son épée au hasard en se prétendant faire le bien.
-Ça dépend de quel genre de spectacle on parle. Ils préfèrent voir de la technique ou bien juste autant de sang que possible? Ça me rappelle tiens, ce ne serait pas un mauvais investissement de réparer les vêtements que j'ai emporté avec moi. Ça me ferait me distinguer un peu là-bas, et puis ils ont quand même une certaine valeur sentimentale à mes yeux.
Quand on parlait de sortir du lot, ses vêtements traînés du paradis allaient certainement attirer plus l'intérêt de spectateurs qu'un simple hoodie. Le problème restait quand même qu'il y avait un grand trou au niveau du ventre, et devrait le faire réparer d'abord, et préférablement sans laisser de traces visibles. Vu le matériel, il y avait peu d'alternatives autres qu'un mage de transmutation, heureusement qu'elles étaient apparemment venues au bon endroit pour ça. Il restait de s'enquérir combien l'effort allait lui coûter, opération de routine ou pas. Ça lui ferait une excuse pour s'enquérir un peu sur les cercles de mages au passage.
Normalement, le dîner de mouette la laisserait perplexe, mais les facteur combinés de la fatigue, la faim et d'être toujours un peu secouée de leur voyage la fera s'attaquer à son plat sans trop se questionner. Par-dessus son épaule, elle jettera un coup d'oeil au troll, probablement toujours en train d'astiquer son jeu d'échecs. L'objet avait certainement de l'âge et de l'usure, mais se portait bien avec les attentions de son propriétaire. Une autre fois peut-être, car dans l'immédiat, le sommeil s'installait rapidement à nouveau après leur mauvaise rencontre, et celui-là n'était pas fruit d'hypnose. Partager la même chambre ne l'inquiétait pas vraiment, surtout pour réduire un peu la facture si Maria insistait pour régler la note.
-Je m'en veut de m'être laissée piéger comme ça. Merci encore pour m'avoir sauvée l'arrière-train là-bas au fait. Je me tiendrai probablement occupée avec ce Dédale et à m'informer autour, mais si jamais tu as besoin de moi pour quelque chose, suffit de me faire signe. Ça m'en ferait que plaisir.
-Ça dépend de quel genre de spectacle on parle. Ils préfèrent voir de la technique ou bien juste autant de sang que possible? Ça me rappelle tiens, ce ne serait pas un mauvais investissement de réparer les vêtements que j'ai emporté avec moi. Ça me ferait me distinguer un peu là-bas, et puis ils ont quand même une certaine valeur sentimentale à mes yeux.
Quand on parlait de sortir du lot, ses vêtements traînés du paradis allaient certainement attirer plus l'intérêt de spectateurs qu'un simple hoodie. Le problème restait quand même qu'il y avait un grand trou au niveau du ventre, et devrait le faire réparer d'abord, et préférablement sans laisser de traces visibles. Vu le matériel, il y avait peu d'alternatives autres qu'un mage de transmutation, heureusement qu'elles étaient apparemment venues au bon endroit pour ça. Il restait de s'enquérir combien l'effort allait lui coûter, opération de routine ou pas. Ça lui ferait une excuse pour s'enquérir un peu sur les cercles de mages au passage.
Normalement, le dîner de mouette la laisserait perplexe, mais les facteur combinés de la fatigue, la faim et d'être toujours un peu secouée de leur voyage la fera s'attaquer à son plat sans trop se questionner. Par-dessus son épaule, elle jettera un coup d'oeil au troll, probablement toujours en train d'astiquer son jeu d'échecs. L'objet avait certainement de l'âge et de l'usure, mais se portait bien avec les attentions de son propriétaire. Une autre fois peut-être, car dans l'immédiat, le sommeil s'installait rapidement à nouveau après leur mauvaise rencontre, et celui-là n'était pas fruit d'hypnose. Partager la même chambre ne l'inquiétait pas vraiment, surtout pour réduire un peu la facture si Maria insistait pour régler la note.
-Je m'en veut de m'être laissée piéger comme ça. Merci encore pour m'avoir sauvée l'arrière-train là-bas au fait. Je me tiendrai probablement occupée avec ce Dédale et à m'informer autour, mais si jamais tu as besoin de moi pour quelque chose, suffit de me faire signe. Ça m'en ferait que plaisir.
Kindness- Cabine fourbe
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
- Bah, du style, quoi… Des combats qui en jettent, pas qui donnent l’impression que c’est une bataille entre vieux avec de l’arthrite ou une bagarre d’oreillers. Du moment que ça bouge et que ça bataille, le public et les parieurs sont contents. Si c’est trop mou, les accusations de se coucher vont vite. Pour le costume, de vous à moi, c’est pas une priorité : les combattants défavorisés qui veulent tenter leur chance pour une vie meilleure, il y en a treize à la douzaine. Arriver beau comme un camion, ça donne une image de prétentieux… Mais pour les parieurs, c’est pas mal, car les gens ont tendance à miser sur les “gentils”, et quand il y a un “méchant” qui gagne souvent, un parieur malin peut vite gonfler son porte-monnaie. Ah, et vaut mieux écouter les règles, parce que la sanction pour non-respect des règles ou tricherie, c’est parfois à la Kalash qu’elle tombe.
Donc il faudrait agir et ne pas se contenter de jouer la tortue sous peine de ne pas faire des heureux dans la foule. Et ne pas tricher à moins de vouloir se prendre quelques dragées au plomb. Gros Bob avait donné autant d’infos qu’il pouvait, mais maintenant, Kind pouvait se considérer rodée sur ce qui l’attendait.
- Eh, t’en fais pas pour ça. Qui aurait pu savoir ce qui nous attendait dans le coin ? Les gens d’avant la guerre n’avaient sûrement pas à se préoccuper de ce genre de trucs, ou alors, ils savaient comment les éviter. L’important est qu’on s’en soit sorties sans trop de casse, non ?
Maria ne faisait pas plus de cas de ce qui s’était passé sur la route que ça, visiblement. Et son appétit non plus, car Kind dut presque défendre ses morceaux de mouette à coups de fourchette de la voracité de la Caroléenne. Après un repas meilleur qu’il n’y paraissait, le duo partit à l’étage du bâtiment pour rejoindre leur chambre, où deux lits séparés les attendaient.
Après une bonne nuit de sommeil, sans rêves démoniaque ni lit qui essayait de la phagocyter cette fois, Bienveillance se réveilla aux lueurs de l’aurore. Gros Bob avait eu la bonté de poser à l’entrée de la chambre un seau d’eau relativement propre et une savonnette faite d’on ne sait quoi, de quoi se débarbouiller un minimum à défaut de pouvoir prendre un vrai bain. Maria était déjà partie, mais la présence de son sac et de son fusil indiquaient qu’elle n’était pas loin. Quelques temps plus tard, l’ange descendit dans la pièce principale à nouveau et en ouvrit la porte.
La pièce n’était pas celle où elle avait mangé hier. Elle reconnut du premier coup d’oeil l’intérieur de la maison qu’elle partageait jadis avec Éloi. Une odeur à la fois âcre et sucrée était à peine perceptible dans l’air, et une lumière tamisée à la fois bleue, blanche et rouge semblait sortir des fenêtres et des fentes dans les murs. Assises sur trois tabourets, trois figures observaient Bienveillance. Si elle reconnut immédiatement celle sur le tabouret de droite comme étant la femme cornue vêtue de blanc qu’elle avait déjà vu lors de son “expérience” avec Beezee, qui baignait dans la lumière bleue, les deux autres lui étaient inconnues. A gauche, un gigantesque homme portant une grotesque armure et coiffé d’un diadème de fer était éclairé de rouge. Au milieu, éclairée d’un blanc faiblard, une femme à la peau rosâtre, aux dents de requin et à la peau percée de tubes et diverses excroissances osseuses. Celle du milieu prit la parole.
- Ah, il ne manquait plus que toi. On commençait à s’inquiéter.
- Pourquoi s’inquiéter ? Nous savons tous ce qui va arriver dans le futur, non ?
- Pas sûr, pas sûr. Le passé a réservé des surprises, non ?
- Tu dois te demander ce que tu fais ici, non ? C’est une excellente question. Mais la réponse est un peu plus compliquée. Et on ne peut pas te la donner si facilement. Mais on va te donner un indice. Penses-tu savoir exactement ce qui se passe ? Penses-tu pouvoir faire les bons choix ? Ou même, est-ce qu’il y a vraiment un bon choix possible ?
Comme si un interrupteur s’était éteint, tout disparut en un instant. L’ange vit le curieux spectacle disparaître et, aussi vite, la salle principale de l’auberge de Gros Bob revenir, avec le susnommé penché au-dessus de son comptoir à la regarder d’un air surpris et, à quelques centimètres de son visage, Maria qui claquait des doigts à côté de ses oreilles tout en lui secouant l’épaule.
- La Terre à Vivianne, la Terre à Vivianne, vous me recevez ?
Donc il faudrait agir et ne pas se contenter de jouer la tortue sous peine de ne pas faire des heureux dans la foule. Et ne pas tricher à moins de vouloir se prendre quelques dragées au plomb. Gros Bob avait donné autant d’infos qu’il pouvait, mais maintenant, Kind pouvait se considérer rodée sur ce qui l’attendait.
- Eh, t’en fais pas pour ça. Qui aurait pu savoir ce qui nous attendait dans le coin ? Les gens d’avant la guerre n’avaient sûrement pas à se préoccuper de ce genre de trucs, ou alors, ils savaient comment les éviter. L’important est qu’on s’en soit sorties sans trop de casse, non ?
Maria ne faisait pas plus de cas de ce qui s’était passé sur la route que ça, visiblement. Et son appétit non plus, car Kind dut presque défendre ses morceaux de mouette à coups de fourchette de la voracité de la Caroléenne. Après un repas meilleur qu’il n’y paraissait, le duo partit à l’étage du bâtiment pour rejoindre leur chambre, où deux lits séparés les attendaient.
Après une bonne nuit de sommeil, sans rêves démoniaque ni lit qui essayait de la phagocyter cette fois, Bienveillance se réveilla aux lueurs de l’aurore. Gros Bob avait eu la bonté de poser à l’entrée de la chambre un seau d’eau relativement propre et une savonnette faite d’on ne sait quoi, de quoi se débarbouiller un minimum à défaut de pouvoir prendre un vrai bain. Maria était déjà partie, mais la présence de son sac et de son fusil indiquaient qu’elle n’était pas loin. Quelques temps plus tard, l’ange descendit dans la pièce principale à nouveau et en ouvrit la porte.
La pièce n’était pas celle où elle avait mangé hier. Elle reconnut du premier coup d’oeil l’intérieur de la maison qu’elle partageait jadis avec Éloi. Une odeur à la fois âcre et sucrée était à peine perceptible dans l’air, et une lumière tamisée à la fois bleue, blanche et rouge semblait sortir des fenêtres et des fentes dans les murs. Assises sur trois tabourets, trois figures observaient Bienveillance. Si elle reconnut immédiatement celle sur le tabouret de droite comme étant la femme cornue vêtue de blanc qu’elle avait déjà vu lors de son “expérience” avec Beezee, qui baignait dans la lumière bleue, les deux autres lui étaient inconnues. A gauche, un gigantesque homme portant une grotesque armure et coiffé d’un diadème de fer était éclairé de rouge. Au milieu, éclairée d’un blanc faiblard, une femme à la peau rosâtre, aux dents de requin et à la peau percée de tubes et diverses excroissances osseuses. Celle du milieu prit la parole.
- Ah, il ne manquait plus que toi. On commençait à s’inquiéter.
- Pourquoi s’inquiéter ? Nous savons tous ce qui va arriver dans le futur, non ?
- Pas sûr, pas sûr. Le passé a réservé des surprises, non ?
- Tu dois te demander ce que tu fais ici, non ? C’est une excellente question. Mais la réponse est un peu plus compliquée. Et on ne peut pas te la donner si facilement. Mais on va te donner un indice. Penses-tu savoir exactement ce qui se passe ? Penses-tu pouvoir faire les bons choix ? Ou même, est-ce qu’il y a vraiment un bon choix possible ?
Comme si un interrupteur s’était éteint, tout disparut en un instant. L’ange vit le curieux spectacle disparaître et, aussi vite, la salle principale de l’auberge de Gros Bob revenir, avec le susnommé penché au-dessus de son comptoir à la regarder d’un air surpris et, à quelques centimètres de son visage, Maria qui claquait des doigts à côté de ses oreilles tout en lui secouant l’épaule.
- La Terre à Vivianne, la Terre à Vivianne, vous me recevez ?
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
C'était donc à dire que Kindness n'avait qu'à éviter d'être ennuyeuse, et éviter de se comporter en arrogante. Sans grande surprise, la foule aimerait de la bonne vieille brutalité à l'ancienne, mais il semblerait qu'un poids plume comme elle y avait sa place aussi. Une balance qui n'était pas trop difficile à maintenir, et puis c'est vrai qu'il y avait un certain charme à suivre un visage inconnu arriver avec rien pour devenir une étoile montante au fil des victoires. Une proposition presque romantique quand on oubliait tout le reste. Arriver initialement avec simplement les vêtements sur son dos et une lance artisanale n'était effectivement pas une mauvaise idée tout compte fait.
De son côté, Maria rassura Viviane qu'elles n'auraient pas pu prévoir ce genre de mésaventure, quoique ça ne faisait pas grand chose pour encourager l'ange déchue de s'être faite manipulée de la sorte par un monstre. Ça semblait en partie une manoeuvre pour piger de son côté de l'assiette, et Bienveillance n'hésitera pas à faire duel de fourchettes pour garder son bien. Une distraction momentanée qui lui valut un petit coup de rire qui avaient été bien rares récemment. Une soirée normale pour tout dire, à la nuit de sommeil normale. Seul détail notable, Viviane demandera à Maria si son dos portait des marques quelconques comme des cicatrices, jugeant la question comme anodine. Autrement, aucun signe de ces voix aux origines qu'elle suspectait démoniaques, mais des êtres immortels avaient une réputation de patience, peu importe leur provenance.
Non, l'étrangeté arrivera après. Elle qui cherchait une jeune femme, trouva trois démons pour sa peine, et une odeur de souffre en prime. Difficile où la réalité commençait, et où l'illusion s'arrêtait, mais Viviane pouvait juger être sous le même effet que la première fois. Elle se tiendra beaucoup plus calme cette fois au moins, assez pour observer ses hôtes, ou invités, qui sait vraiment dans cette situation? Non, depuis le temps, elle avait une nouvelle approche en tête, celle d'écouter d'abord, chose qui se faisait plutôt simple avec ceux qui aimaient le son de leur propre voix, et surtout ne pas se laisser distraire par le choix malsain d'arrière-plan. Cette intervention termina aussi abruptement qu'elle avait commencé, ne laissant pas à Bienveillance le temps de répondre, mais elle avait l'intime conviction que ça ne changeait rien; ils écoutaient malgré tout. Ramenée à elle après quelques secondes par son binôme à cheveux blancs, Viviane cligna des yeux à quelques reprises sans dire mot.
-Viviane à la Terre, je vous reçois oui. Désolée, j'étais perdue dans mes pensées un moment.
Toujours avec une mine un peu pensive, l'ange déchue avança une main pour la regarder rapidement sous ses coutures. C'était probable que ces démons ne fassent que se mettre en concert pour la faire criser, mais la facilité à laquelle ils arrivaient à envahir l'esprit laissait présager quelque chose de franchement anormal. Ils savent ce qu'il va arriver dans le futur, disaient-ils. La manière dont ils le disaient laissait présager que c'était déjà arrivé auparavant. À ça, la seule question qui lui venait vraiment en tête, c'était ce qui était arrivé à la Bienveillance avant elle. Hélas, la seule personne capable de lui répondre honnêtement était très loin d'ici. Évidemment, il y aurait une autre Bienveillance éventuellement, mais qu'est-ce que ça ferait d'elle? Une seule vertu pouvait exister à la fois, mais elle était elle. Trop de questions troublantes à la fois pour une simple matinée.
-Ah, mais je vais bien, ne t'inquiète pas. J'ai simplement besoin de me débarbouiller la figure un peu, et voir à quoi ressemble ce fameux Dédale.
De son côté, Maria rassura Viviane qu'elles n'auraient pas pu prévoir ce genre de mésaventure, quoique ça ne faisait pas grand chose pour encourager l'ange déchue de s'être faite manipulée de la sorte par un monstre. Ça semblait en partie une manoeuvre pour piger de son côté de l'assiette, et Bienveillance n'hésitera pas à faire duel de fourchettes pour garder son bien. Une distraction momentanée qui lui valut un petit coup de rire qui avaient été bien rares récemment. Une soirée normale pour tout dire, à la nuit de sommeil normale. Seul détail notable, Viviane demandera à Maria si son dos portait des marques quelconques comme des cicatrices, jugeant la question comme anodine. Autrement, aucun signe de ces voix aux origines qu'elle suspectait démoniaques, mais des êtres immortels avaient une réputation de patience, peu importe leur provenance.
Non, l'étrangeté arrivera après. Elle qui cherchait une jeune femme, trouva trois démons pour sa peine, et une odeur de souffre en prime. Difficile où la réalité commençait, et où l'illusion s'arrêtait, mais Viviane pouvait juger être sous le même effet que la première fois. Elle se tiendra beaucoup plus calme cette fois au moins, assez pour observer ses hôtes, ou invités, qui sait vraiment dans cette situation? Non, depuis le temps, elle avait une nouvelle approche en tête, celle d'écouter d'abord, chose qui se faisait plutôt simple avec ceux qui aimaient le son de leur propre voix, et surtout ne pas se laisser distraire par le choix malsain d'arrière-plan. Cette intervention termina aussi abruptement qu'elle avait commencé, ne laissant pas à Bienveillance le temps de répondre, mais elle avait l'intime conviction que ça ne changeait rien; ils écoutaient malgré tout. Ramenée à elle après quelques secondes par son binôme à cheveux blancs, Viviane cligna des yeux à quelques reprises sans dire mot.
-Viviane à la Terre, je vous reçois oui. Désolée, j'étais perdue dans mes pensées un moment.
Toujours avec une mine un peu pensive, l'ange déchue avança une main pour la regarder rapidement sous ses coutures. C'était probable que ces démons ne fassent que se mettre en concert pour la faire criser, mais la facilité à laquelle ils arrivaient à envahir l'esprit laissait présager quelque chose de franchement anormal. Ils savent ce qu'il va arriver dans le futur, disaient-ils. La manière dont ils le disaient laissait présager que c'était déjà arrivé auparavant. À ça, la seule question qui lui venait vraiment en tête, c'était ce qui était arrivé à la Bienveillance avant elle. Hélas, la seule personne capable de lui répondre honnêtement était très loin d'ici. Évidemment, il y aurait une autre Bienveillance éventuellement, mais qu'est-ce que ça ferait d'elle? Une seule vertu pouvait exister à la fois, mais elle était elle. Trop de questions troublantes à la fois pour une simple matinée.
-Ah, mais je vais bien, ne t'inquiète pas. J'ai simplement besoin de me débarbouiller la figure un peu, et voir à quoi ressemble ce fameux Dédale.
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
- Me fais pas des peurs comme ça, tu veux ? Beezee et Manana vont m’éviscérer vivante s’il t’arrive un truc !
Plus facile à dire qu’à faire quand les Enfers semblaient avoir un intérêt personnel à vous faire chier ! Maria ne réalisait pas ce qu’elle disait, la pauvre…
La compagne de voyage de Bienveillance disait bien avoir remarqué des marques sur ses omoplates, mais sans poser de question sur leur origine. Après tout, comme mentionné plus tôt, tout le monde avait ses casseroles au cul dans le Wasteland ; si Kind s’était fait charcuter le dos pour une raison quelconque, elle le dirait si elle y tenait, mais sinon, Maria n’irait pas creuser. Et en parlant de ne pas creuser, Maria n’insista pas plus et Gros Bob encore moins, se contentant de déposer sur une table une vieille cafetière thermos, un pain tranché et quelque chose qu’on aurait pu considérer comme de la confiture et du beurre. De quoi se remplir l’estomac avant d’aller au Dédale.
Sitôt le petit-déjeuner mangé, Maria refit le taxi pour aller en direction du Dédale. Un vieil entrepôt servait de nouvelle arène : plus grand que la cale du navire qui abritait Port-Poussière, mais pas forcément le même prix… Dans le bâtiment, un petit groupe d’ouvriers s’évertuait à monter une structure de métal sans ordre précis ; sans doute le Dédale à proprement parler. Cependant, au-dessus du chantier, l’arène à proprement parler et les gradins étaient bien en place. Un des ouvriers dirigea le duo vers un bureau ou, flanqué d’un haut-de-forme, un elfe vêtu d’un costume criard potassait des papiers, levant les yeux quand la porte du bureau s’ouvrit.
- Bonjour Mesdemoiselles, je suppose que c’est pour les combats dans l’arène ? Quoique vu l’équipement, je suppose que ce serait plus… Toi, non ?
La dernière phrase avait été dite en regardant dans la direction de Bienveillance.
Plus facile à dire qu’à faire quand les Enfers semblaient avoir un intérêt personnel à vous faire chier ! Maria ne réalisait pas ce qu’elle disait, la pauvre…
La compagne de voyage de Bienveillance disait bien avoir remarqué des marques sur ses omoplates, mais sans poser de question sur leur origine. Après tout, comme mentionné plus tôt, tout le monde avait ses casseroles au cul dans le Wasteland ; si Kind s’était fait charcuter le dos pour une raison quelconque, elle le dirait si elle y tenait, mais sinon, Maria n’irait pas creuser. Et en parlant de ne pas creuser, Maria n’insista pas plus et Gros Bob encore moins, se contentant de déposer sur une table une vieille cafetière thermos, un pain tranché et quelque chose qu’on aurait pu considérer comme de la confiture et du beurre. De quoi se remplir l’estomac avant d’aller au Dédale.
Sitôt le petit-déjeuner mangé, Maria refit le taxi pour aller en direction du Dédale. Un vieil entrepôt servait de nouvelle arène : plus grand que la cale du navire qui abritait Port-Poussière, mais pas forcément le même prix… Dans le bâtiment, un petit groupe d’ouvriers s’évertuait à monter une structure de métal sans ordre précis ; sans doute le Dédale à proprement parler. Cependant, au-dessus du chantier, l’arène à proprement parler et les gradins étaient bien en place. Un des ouvriers dirigea le duo vers un bureau ou, flanqué d’un haut-de-forme, un elfe vêtu d’un costume criard potassait des papiers, levant les yeux quand la porte du bureau s’ouvrit.
- Bonjour Mesdemoiselles, je suppose que c’est pour les combats dans l’arène ? Quoique vu l’équipement, je suppose que ce serait plus… Toi, non ?
La dernière phrase avait été dite en regardant dans la direction de Bienveillance.
Boogeyman- Le MJ sous ton lit
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
-Drôle de chose à dire pour quelqu'un qui me pointe vers une arène de gladiateurs.
Une nouvelle tentative de la part de Viviane de détendre l'atmosphère après sont petit épisode. Elle tenta au moins un peu de lui en faire sortir un rire avec une petite tape sur l'épaule. Bon, ce n'était pas des combats à mort, mais les risques n'étaient pas nuls non plus. Si elle ferait potentiellement bien plus qu'en faisant serveuse ou crémière, il y avait bel et bien une prime de danger. Leur déjeuner ensemble aidera aussi à se changer les idées avec une opportunité de parler d'autre chose que de blobs ou de raiders. Viviane fit tourner le sujet plus autour de l'endroit d'où venait Maria. À quoi ça ressemblait, ce qu'elle y faisait, si ça lui manquait des fois de rentrer de temps en temps, considérant qu'elle se déplaçait à droite et à gauche dans la région. Bien sûr, cela l'exposait à devoir cracher un peu le morceau sur ses origines à elle. Elle n'avait pas de réserves à parler de son propre village, mais se montrait plutôt inconfortable à parler entre cette période et maintenant, visiblement celle où elle avait apprit à utiliser la magie et les armes blanches.
Loin d'elle l'idée de refuser un taxi gratuit, Bienveillance accepta gracieusement l'offre. Ce dédale était une chose étrange à regarder. D'une part une arène standard se tenait au-dessus d'une structure qui ne faisait pas trop de sens à ses yeux. Un étrange enchevêtrement qui laissait présager une intention très loin des simples duels. Enfin, ce n'était pas pourquoi elle était là. Elle se fera accueillir par le dirigeant des lieux en personne, ou du moins ce qu'elle pouvait en assumer avec le costume extravaguant qu'il portait même dans le calme de son bureau. Les propres habits de l'ange ne devaient pas trop passer pour si excentriques que cela par ici finalement. Bref, elle piétina un peu quand l'elfe la désigna, légèrement hésitante à faire ce qui semblait un pas de non retour. Elle ravala la boule qu'elle avait dans la gorge pour lui répondre avec autant d'assurance que possible.
-Bonjour. Oui, c'est juste, je viens comme participante... Hum, je suis Viviane, nouvelle ici en ville, ou dans la région pour tout dire. J'ai été intéressée par votre arène après que mon amie ici m'aie vendue l'idée. Je sais bien utiliser des armes blanches, même si, euh, comment dire... Je n'aime pas m'en servir pour faire mal aux gens? Ça sonne bizarre, je sais, mais comme ce ne sont pas des combats à mort ici, je pensais profiter de l'occasion.
L'ange se gratta la joue un peu nerveusement, incertaine de ce qu'elle devrait ajouter pour se présenter vraiment. Probable que de se décrire comme quelqu'un qui n'aimait pas trop se battre faisait tache avec le fait qu'elle se tenait dans une arène de gladiateurs, mais c'était bien un de ses petits aspects de dualité. Faire ses propres éloges n'était pas exactement dans sa nature, ni avait-elle vraiment de grands faits à raconter. Aux yeux de cet homme, elle pouvait tout aussi bien être une bouseuse venue de nulle part, ce qui n'était pas nécessairement à son désavantage. Il valait toujours mieux de n'être personne et garder ses cartes en main que de faire le paon sans avoir rien montré de concret pour commencer.
-Si ça ne vous dérangeait pas que je pose quelques questions, est-ce qu'il y a des artisans d'ici que vous me recommanderiez si jamais il me fallait de l'équipement, des installations pour s'entraîner, des choses du genre pour un aspirant combattant?
Des questions pour tout dire assez basiques pour quelqu'un dans sa ligne de travail. Il devait certainement savoir, encore devrait-il juger les deux en face de lui valoir le temps de donner ce genre d'informations. Au pire, elle se prendrait tout simplement d'en chercher elle-même si elle valait quelque chose.
Une nouvelle tentative de la part de Viviane de détendre l'atmosphère après sont petit épisode. Elle tenta au moins un peu de lui en faire sortir un rire avec une petite tape sur l'épaule. Bon, ce n'était pas des combats à mort, mais les risques n'étaient pas nuls non plus. Si elle ferait potentiellement bien plus qu'en faisant serveuse ou crémière, il y avait bel et bien une prime de danger. Leur déjeuner ensemble aidera aussi à se changer les idées avec une opportunité de parler d'autre chose que de blobs ou de raiders. Viviane fit tourner le sujet plus autour de l'endroit d'où venait Maria. À quoi ça ressemblait, ce qu'elle y faisait, si ça lui manquait des fois de rentrer de temps en temps, considérant qu'elle se déplaçait à droite et à gauche dans la région. Bien sûr, cela l'exposait à devoir cracher un peu le morceau sur ses origines à elle. Elle n'avait pas de réserves à parler de son propre village, mais se montrait plutôt inconfortable à parler entre cette période et maintenant, visiblement celle où elle avait apprit à utiliser la magie et les armes blanches.
Loin d'elle l'idée de refuser un taxi gratuit, Bienveillance accepta gracieusement l'offre. Ce dédale était une chose étrange à regarder. D'une part une arène standard se tenait au-dessus d'une structure qui ne faisait pas trop de sens à ses yeux. Un étrange enchevêtrement qui laissait présager une intention très loin des simples duels. Enfin, ce n'était pas pourquoi elle était là. Elle se fera accueillir par le dirigeant des lieux en personne, ou du moins ce qu'elle pouvait en assumer avec le costume extravaguant qu'il portait même dans le calme de son bureau. Les propres habits de l'ange ne devaient pas trop passer pour si excentriques que cela par ici finalement. Bref, elle piétina un peu quand l'elfe la désigna, légèrement hésitante à faire ce qui semblait un pas de non retour. Elle ravala la boule qu'elle avait dans la gorge pour lui répondre avec autant d'assurance que possible.
-Bonjour. Oui, c'est juste, je viens comme participante... Hum, je suis Viviane, nouvelle ici en ville, ou dans la région pour tout dire. J'ai été intéressée par votre arène après que mon amie ici m'aie vendue l'idée. Je sais bien utiliser des armes blanches, même si, euh, comment dire... Je n'aime pas m'en servir pour faire mal aux gens? Ça sonne bizarre, je sais, mais comme ce ne sont pas des combats à mort ici, je pensais profiter de l'occasion.
L'ange se gratta la joue un peu nerveusement, incertaine de ce qu'elle devrait ajouter pour se présenter vraiment. Probable que de se décrire comme quelqu'un qui n'aimait pas trop se battre faisait tache avec le fait qu'elle se tenait dans une arène de gladiateurs, mais c'était bien un de ses petits aspects de dualité. Faire ses propres éloges n'était pas exactement dans sa nature, ni avait-elle vraiment de grands faits à raconter. Aux yeux de cet homme, elle pouvait tout aussi bien être une bouseuse venue de nulle part, ce qui n'était pas nécessairement à son désavantage. Il valait toujours mieux de n'être personne et garder ses cartes en main que de faire le paon sans avoir rien montré de concret pour commencer.
-Si ça ne vous dérangeait pas que je pose quelques questions, est-ce qu'il y a des artisans d'ici que vous me recommanderiez si jamais il me fallait de l'équipement, des installations pour s'entraîner, des choses du genre pour un aspirant combattant?
Des questions pour tout dire assez basiques pour quelqu'un dans sa ligne de travail. Il devait certainement savoir, encore devrait-il juger les deux en face de lui valoir le temps de donner ce genre d'informations. Au pire, elle se prendrait tout simplement d'en chercher elle-même si elle valait quelque chose.
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
- Fallait pas accepter !
Contrairement à Kind, Maria n’était pas avare de détails sur San Diego. Entre ses diverses occupations mentionnées plus tôt, à savoir garde de ville, postière, exploratrice, mais pas dominatrix, Maria avait de quoi faire. Entre mettre du plomb aux bêtes sauvages, aux pillards avec les dents longues et autres joyeusetés, il semblerait que San Diego était un endroit où ceux qui ont peur de s’ennuyer n’étaient pas déçus. Doublement avec un chef qui avait visiblement un bon lever de coude. Maria n’insistait pas face à l’absence de réponses de Bienveillance, cela dit.
Sitôt après avoir mangé et s’être rendues dans l’arène, le topo était fait.
- Machette et lance avec dispositif d’électrocution, plutôt du genre à jouer la légèreté et la vitesse, je vois je vois. Pour le “pas faire de mal aux gens”, j’ai peur que tu doives faire avec. Quand on est dans la cage, personne ne retient ses coups tant que ce n’est pas mortel, mais y a une grosse marge entre jouer la comédie et tuer. Des gars qui sont ressortis avec le crâne fendu ou une jambe en moins et qui sont toujours vivants, y en a quelques-uns chaque mois. Et ceux en face seront pas regardants pour t’envoyer à l’hôpital pour voir leur nom grimper d’une case au tableau d’honneur.
Et pour ta question, y a une flopée de camelots et autres qui tentent de se faire un petit gain avec les gladiateurs, mais… Neuf fois sur 10, c’est de l’attrape-nigaud ou payé très cher pour ce que c’est. Si tu veux la qualité, c’est les artisans du quartier commercial qu’il faut aller voir.
Contrairement à Kind, Maria n’était pas avare de détails sur San Diego. Entre ses diverses occupations mentionnées plus tôt, à savoir garde de ville, postière, exploratrice, mais pas dominatrix, Maria avait de quoi faire. Entre mettre du plomb aux bêtes sauvages, aux pillards avec les dents longues et autres joyeusetés, il semblerait que San Diego était un endroit où ceux qui ont peur de s’ennuyer n’étaient pas déçus. Doublement avec un chef qui avait visiblement un bon lever de coude. Maria n’insistait pas face à l’absence de réponses de Bienveillance, cela dit.
Sitôt après avoir mangé et s’être rendues dans l’arène, le topo était fait.
- Machette et lance avec dispositif d’électrocution, plutôt du genre à jouer la légèreté et la vitesse, je vois je vois. Pour le “pas faire de mal aux gens”, j’ai peur que tu doives faire avec. Quand on est dans la cage, personne ne retient ses coups tant que ce n’est pas mortel, mais y a une grosse marge entre jouer la comédie et tuer. Des gars qui sont ressortis avec le crâne fendu ou une jambe en moins et qui sont toujours vivants, y en a quelques-uns chaque mois. Et ceux en face seront pas regardants pour t’envoyer à l’hôpital pour voir leur nom grimper d’une case au tableau d’honneur.
Et pour ta question, y a une flopée de camelots et autres qui tentent de se faire un petit gain avec les gladiateurs, mais… Neuf fois sur 10, c’est de l’attrape-nigaud ou payé très cher pour ce que c’est. Si tu veux la qualité, c’est les artisans du quartier commercial qu’il faut aller voir.
Boogeyman- Le MJ sous ton lit
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
-C'est... Je ferai avec, oui.
En même temps, Viviane ne s'attendait pas à la bataille de polochons entre les gladiateurs. Les blessures devaient être communes, et ne devaient certainement pas toujours être des accidents. Mettre à la retraite quelqu'un avec un peu de renom devait être un moyen facile de s'élever soi-même, hélas. Ce n'était pas son intention de faire une longue carrière dans le domaine alors moins de son côté, quoiqu'elle ignorait toujours combien elle aurait besoin dans un futur proche.
-La machette, ce n'était pas exactement par choix. J'ai plutôt l'habitude des lames droites, mais dans l'essentiel, c'est ça.
Pour faire ses emplettes personnelles pour mieux s'équiper, cela allait donc devoir attendre. Ses armes magiques, aussi efficaces soient-elles, n'étaient pas une option viable au vu de son état actuel. Bon, sa lance faisait amplement le travail pour le moment, même si une épée longue serait plus sa tasse de thé. En faire une par contre était bien plus difficile et coûteux que fixer une lame au bout d'une tige. Si Viviane en cherchait une, elle aurait intérêt à s'assurer de ne pas recevoir de la camelote. La jeune fille se gratta la joue un moment, en détournant un peu le regard pour lui revenir.
-Je serais prête à participer au plus tôt si vous aviez des trous à combler.
Qu'elle ait à combattre maintenant ou demain, peu importe vraiment, elle aurait de quoi s'occuper un peu en tentant de trouver quelques repères ici. Le quartier commercial valait bien une visite pour attester de la qualité de ses artisans. Un poids plume comme elle avait des goûts un peu spéciaux par rapport à la moyenne, et sans doute que le sur-mesure soit nécessaire dans son cas. Enfin, il y avait autre chose à faire que de se battre ou trouver des outils pour se battre. Viviane eut au moins l'initiative de proposer à Maria une petite virée à deux ce soir. Elle-même semblait avoir beaucoup travaillé ces derniers temps si elle devait se fier à ses dernières aventures de son côté avant qu'elles ne se rencontre. Il y avait bien moyen de mêler l'utile à l'agréable aussi en prenant un peu le pouls local en même temps.
En même temps, Viviane ne s'attendait pas à la bataille de polochons entre les gladiateurs. Les blessures devaient être communes, et ne devaient certainement pas toujours être des accidents. Mettre à la retraite quelqu'un avec un peu de renom devait être un moyen facile de s'élever soi-même, hélas. Ce n'était pas son intention de faire une longue carrière dans le domaine alors moins de son côté, quoiqu'elle ignorait toujours combien elle aurait besoin dans un futur proche.
-La machette, ce n'était pas exactement par choix. J'ai plutôt l'habitude des lames droites, mais dans l'essentiel, c'est ça.
Pour faire ses emplettes personnelles pour mieux s'équiper, cela allait donc devoir attendre. Ses armes magiques, aussi efficaces soient-elles, n'étaient pas une option viable au vu de son état actuel. Bon, sa lance faisait amplement le travail pour le moment, même si une épée longue serait plus sa tasse de thé. En faire une par contre était bien plus difficile et coûteux que fixer une lame au bout d'une tige. Si Viviane en cherchait une, elle aurait intérêt à s'assurer de ne pas recevoir de la camelote. La jeune fille se gratta la joue un moment, en détournant un peu le regard pour lui revenir.
-Je serais prête à participer au plus tôt si vous aviez des trous à combler.
Qu'elle ait à combattre maintenant ou demain, peu importe vraiment, elle aurait de quoi s'occuper un peu en tentant de trouver quelques repères ici. Le quartier commercial valait bien une visite pour attester de la qualité de ses artisans. Un poids plume comme elle avait des goûts un peu spéciaux par rapport à la moyenne, et sans doute que le sur-mesure soit nécessaire dans son cas. Enfin, il y avait autre chose à faire que de se battre ou trouver des outils pour se battre. Viviane eut au moins l'initiative de proposer à Maria une petite virée à deux ce soir. Elle-même semblait avoir beaucoup travaillé ces derniers temps si elle devait se fier à ses dernières aventures de son côté avant qu'elles ne se rencontre. Il y avait bien moyen de mêler l'utile à l'agréable aussi en prenant un peu le pouls local en même temps.
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
- Dès cette après-midi, si tu veux, il y a un tournoi prêt pour les inconnus et quasi-inconnus dans ton genre.
Si vite ? Eh ben décidément… Maria estimait avoir encore assez de réserves de cash pour ne pas avoir à chercher du travail tout de suite, donc pouvoir aller se pieuter à pas d’heure était encore possible pour elle, bien qu’elle fut claire sur le fait que Kind devrait soit se trouver une autre chambre si Maria rentrait avec un beau mâle. “Sauf si c’est ton truc”, elle ajouta en riant.
Et la visite au quartier des artisans s’avéra payante : si Tadeo, le fameux armurier de la ville, traitait plus en armes à feu qu’autre chose, son vigile et portier recommanda la “forge” de son frère, qui n’avait pas pignon sur rue mais était ouvert à la clientèle. Cependant, Marek le nain portier promit de dire un mot à son frérot à ce sujet. Les gens qui voulaient plus qu’une machette militaire ou tout autre gourdin improvisé pour taper étaient rares de nos jours, et le frangin ne cracherait pas sur un client potentiel. L’adresse en poche serait d’une grande aide.
Enfin, il serait temps de combattre. Une fois arrivée à l’heure prévue, Bienveillance fut envoyée dans un couloir qui déboucha sur une porte grillagée dans la pénombre. De ce qu’elle voyait, d’autres portes de ce type étaient disposées en cercle autour de l’arène, et le mouvement derrière lui disait que chacune de ces portes était aménagée telle une alcôve. Une façon d’exposer les combattants avant la bataille. Après quelques minutes, le temps que les gradins se remplissent, la voix tonitruante de l’elfe qui avait accueilli Kind et Maria se fit entendre via des hauts-parleurs.
- Ladies and gentlemen, c’est une nouvelle après-midi de combats qui s’ouvre dans notre belle arène, avec cette après-midi une tripotée de Chairs Fraîches prêts à en découdre ! Je vous rappelle les règles : les combattants seront tirés au sort et s’affronteront en des matches en 1 contre 1, et ce jusqu’à épuisement des candidats ! Par ailleurs, pour rappel, le premier de nos amuseurs qui réussira à gagner cinq combats, d’affilée ou non, passera au niveau supérieur du classement et gagnera ainsi plus d’argent par combat mais affrontera aussi de plus puissants adversaires ! La mise de notre classement est de 25 dollars par combat gagné et un bonus de 100 dollars supplémentaires pour celui ou celle qui gagnera les cinq matches d’affilée ! Et je rappelle aussi qu’une défaite, même si elle s’accompagne d’une revanche plus tard, remet le compteur à zéro aussi bien en termes de victoires que de dollars ! Mais passons au tirage au sort...
- En numéro 1... Derrière la porte blanche, toute nouvelle toute fraîche, venue d’on ne sait où et qui souhaite y retourner, ou pas, allez savoir… Cette femme !
“Cette femme” ? Sérieusement ? Alors qu’un projecteur éclairait l’ange, le public avait une réaction mitigée. Quelques applaudissements faibles, des sifflements aussi bien dénigrants que racoleurs, mais beaucoup de paroles dont le ton oscillait entre les chances de Viviane de ne pas se faire envoyer à l’hôpital dès le premier tour et des interrogations diverses. Seule dans le public, reconnaissable entre toutes au béret et aux cheveux blancs, Maria brandissait son poing en signe d’encouragement.
- Et en numéro 2… Derrière la porte violette, un que vous connaissez fort probablement désormais bien, qui à gagné 4 combats et compte bien gagner sa place parmi les Bleusailles… Le Perforateur !
“Le Perforateur”, éclairé à son tour, s’avéra être un humain tout ce qu’il y a de plus normal… Exception faite qu’il était complètement nu excepté pour un string orange fluo et un casque de moto repeint grossièrement. Et en guise d’arme, un drôle d’outil qui ressemblait à un gros pistolet en plastique, mais terminé par une vrille. De quoi s’agissait-il exactement ? Dans tous les cas, malgré son look affreux, il attirait plus les sympathies et les applaudissements que son adversaire.
Les portes de l’ange et de son adversaire s’ouvrirent, les laissant entrer dans l’arène. Au sol, deux cercles peints, un blanc et un noir, indiquaient l’endroit où se placer au départ...
- Petit rappel des règles : pas d’armes à feu, pas de sorts, pas d’armes empoisonnées et pas de coups volontairement mortels. Le combat dure jusqu’à ce que l’un de vous deux soit incapable de continuer, mort ou abandonne ; abandonner se fait en tapant trois fois de la main au sol. Combattants, à vos marques… Prêts… COMBATTEZ !
Le son d’une corne de brume démarra le match. Le Perforateur engagea les hostilités en pressant la “détente” de son “pistolet”, qui se mit à émettre un bruit strident tandis que la vrille tournait à pleine vitesse, marchant calmement vers l’ange...
Si vite ? Eh ben décidément… Maria estimait avoir encore assez de réserves de cash pour ne pas avoir à chercher du travail tout de suite, donc pouvoir aller se pieuter à pas d’heure était encore possible pour elle, bien qu’elle fut claire sur le fait que Kind devrait soit se trouver une autre chambre si Maria rentrait avec un beau mâle. “Sauf si c’est ton truc”, elle ajouta en riant.
Et la visite au quartier des artisans s’avéra payante : si Tadeo, le fameux armurier de la ville, traitait plus en armes à feu qu’autre chose, son vigile et portier recommanda la “forge” de son frère, qui n’avait pas pignon sur rue mais était ouvert à la clientèle. Cependant, Marek le nain portier promit de dire un mot à son frérot à ce sujet. Les gens qui voulaient plus qu’une machette militaire ou tout autre gourdin improvisé pour taper étaient rares de nos jours, et le frangin ne cracherait pas sur un client potentiel. L’adresse en poche serait d’une grande aide.
Enfin, il serait temps de combattre. Une fois arrivée à l’heure prévue, Bienveillance fut envoyée dans un couloir qui déboucha sur une porte grillagée dans la pénombre. De ce qu’elle voyait, d’autres portes de ce type étaient disposées en cercle autour de l’arène, et le mouvement derrière lui disait que chacune de ces portes était aménagée telle une alcôve. Une façon d’exposer les combattants avant la bataille. Après quelques minutes, le temps que les gradins se remplissent, la voix tonitruante de l’elfe qui avait accueilli Kind et Maria se fit entendre via des hauts-parleurs.
- Ladies and gentlemen, c’est une nouvelle après-midi de combats qui s’ouvre dans notre belle arène, avec cette après-midi une tripotée de Chairs Fraîches prêts à en découdre ! Je vous rappelle les règles : les combattants seront tirés au sort et s’affronteront en des matches en 1 contre 1, et ce jusqu’à épuisement des candidats ! Par ailleurs, pour rappel, le premier de nos amuseurs qui réussira à gagner cinq combats, d’affilée ou non, passera au niveau supérieur du classement et gagnera ainsi plus d’argent par combat mais affrontera aussi de plus puissants adversaires ! La mise de notre classement est de 25 dollars par combat gagné et un bonus de 100 dollars supplémentaires pour celui ou celle qui gagnera les cinq matches d’affilée ! Et je rappelle aussi qu’une défaite, même si elle s’accompagne d’une revanche plus tard, remet le compteur à zéro aussi bien en termes de victoires que de dollars ! Mais passons au tirage au sort...
- En numéro 1... Derrière la porte blanche, toute nouvelle toute fraîche, venue d’on ne sait où et qui souhaite y retourner, ou pas, allez savoir… Cette femme !
“Cette femme” ? Sérieusement ? Alors qu’un projecteur éclairait l’ange, le public avait une réaction mitigée. Quelques applaudissements faibles, des sifflements aussi bien dénigrants que racoleurs, mais beaucoup de paroles dont le ton oscillait entre les chances de Viviane de ne pas se faire envoyer à l’hôpital dès le premier tour et des interrogations diverses. Seule dans le public, reconnaissable entre toutes au béret et aux cheveux blancs, Maria brandissait son poing en signe d’encouragement.
- Et en numéro 2… Derrière la porte violette, un que vous connaissez fort probablement désormais bien, qui à gagné 4 combats et compte bien gagner sa place parmi les Bleusailles… Le Perforateur !
“Le Perforateur”, éclairé à son tour, s’avéra être un humain tout ce qu’il y a de plus normal… Exception faite qu’il était complètement nu excepté pour un string orange fluo et un casque de moto repeint grossièrement. Et en guise d’arme, un drôle d’outil qui ressemblait à un gros pistolet en plastique, mais terminé par une vrille. De quoi s’agissait-il exactement ? Dans tous les cas, malgré son look affreux, il attirait plus les sympathies et les applaudissements que son adversaire.
Les portes de l’ange et de son adversaire s’ouvrirent, les laissant entrer dans l’arène. Au sol, deux cercles peints, un blanc et un noir, indiquaient l’endroit où se placer au départ...
- Petit rappel des règles : pas d’armes à feu, pas de sorts, pas d’armes empoisonnées et pas de coups volontairement mortels. Le combat dure jusqu’à ce que l’un de vous deux soit incapable de continuer, mort ou abandonne ; abandonner se fait en tapant trois fois de la main au sol. Combattants, à vos marques… Prêts… COMBATTEZ !
Le son d’une corne de brume démarra le match. Le Perforateur engagea les hostilités en pressant la “détente” de son “pistolet”, qui se mit à émettre un bruit strident tandis que la vrille tournait à pleine vitesse, marchant calmement vers l’ange...
Boogeyman- Le MJ sous ton lit
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
Ah? Si tôt que ça? Eh bien ça l'arrangeait en fait. Viviane était reposée, repue et intacte après tout. Plus vite elle commencerait à se faire des fonds, plus vite elle pourra se remettre. Maria, quant à elle, optait pour une journée de congé. Vu ce qui leur était tombées dessus la nuit dernière, elle ne l'aura pas volé. L'ange se contenta d'abord de sourire innocemment au commentaire de son amie de route. Avant peut-être, elle n'aurait rien pigé, mais après une courte escale infernale, les perspectives étaient différentes. Lentement mais sûrement, la réalisation s'installa, et avec la couleur qui lui monta au visage. Elle gesticula sur place en cherchant où se mettre.
-Abababa... Mon truc? Tu veux dire... J'ai embrassé quelqu'un sur la bouche quelque fois, mais euh... Je veux dire tu-- tu es jolie aussi et tout mais... Ça fait un peu vite en affaires, non!?
S'il y avait des doutes sur l'ampleur du statut de sainte nitouche de Viviane, ils étaient partis en fumée là. Paniquée comme une adolescente vierge, car c'était un peu le cas, elle s'enfonça le visage entre les mains pour éviter de s'enfoncer davantage. Ses souvenirs de mortelle n'étaient pas d'une grande aide sur le sujet non plus, car elle avait été tout aussi nunuche de son vivant. Bien sûr, il y avait une bonne chance que Maria se paye sa tête pour rire, et si c'était bien son but, elle n'aura pas été déçue. Outre cela, sa petite recherche s'avéra fructueuse. On dira ce que l'on voudra des stéréotypes, mais un armurier nain inspirait tout de suite un peu plus confiance. Pour ce qui était de se faire une arme blanche digne de ce nom, l'ange était capable de se faire bien difficile.
Sans trop le temps de vadrouiller, c'était l'arène qui l'attendait directement. Le temps de se préparer mentalement comme physiquement, mais rien ne pouvait la préparer à ce qui allait suivre. Si l'ange déchue fit la moue quand l'annonciateur avait carrément oublié son nom déjà, mais ravala sa fierté pour entrer quand elle sera appelée. Son entrée se montra plutôt tiède, mais il fallait bien s'y attendre en tant qu'inconnue. Sans vouloir se rabaisser non plus, Viviane n'avait pas l'air bien impressionnante aux premiers abords. Cela allait de soi qu'elle devrait gagner la faveur du public. Il y avait au moins une personne de son côté dans le public, et Kindness renvoya son salut à sa frangine de couleur de cheveux. Puis venait son adversaire, et rien n'allait plus...
Le poing toujours en l'air, la pauvre Viviane tourna la tête pour poser les yeux sur ce fameux Perforateur qui arrachait les clameurs de la foule, et se figea sur place. Jamais l'optimiste de l'ange envers le genre humain n'aura été mit à plus dure épreuve. Son visage drainé d'émotions et un peu plus blanche, elle contempla l'abysse, et l'abysse le lui rendit. Kindness releva les yeux vers Maria avec un mélange d'incompréhension, de panique et d'une pointe de colère. Voilà quelqu'un qui allait devoir s'expliquer plus tard. Mais dans quoi au juste l'avait-on embarquée!? Enfin, elle fit un pas en arrière et se mit quelques claques aux joues pour se remettre d'aplomb. Son adversaire n'était qu'un homme. Un homme aussi étrange qu'inquiétant, mais toujours un homme qui saignait comme tous les autres.
En considérant son arme, elle se douta que ce n'était pas qu'avec cela qu'il devait se battre, et refusait de le prendre à la légère s'il avait déjà gagné plusieurs combats. Ce que Viviane avait comme avantage par contre, c'était la portée. Avec sa lance prise à une main, elle lui présenta son côté pour atteindre le plus loin possible. Il lui avait faite un cadeau en évitant de prendre cette opportunité pour la charger, et lui offrait l'initiative. Si on la prenait à la légère alors il n'y avait pas raison de ne pas prendre cette chance, et Viviane sera première à prendre de la vitesse. Son objectif était simplement d'en faire un combat rapide, et de blesser le Perforateur à sa main qui tenait son arme tout en conservant ses distances. L'efficacité primait par-dessus tout. La fatigue se surmontait, mais même la volonté avait ses limites face à une blessure.
-Abababa... Mon truc? Tu veux dire... J'ai embrassé quelqu'un sur la bouche quelque fois, mais euh... Je veux dire tu-- tu es jolie aussi et tout mais... Ça fait un peu vite en affaires, non!?
S'il y avait des doutes sur l'ampleur du statut de sainte nitouche de Viviane, ils étaient partis en fumée là. Paniquée comme une adolescente vierge, car c'était un peu le cas, elle s'enfonça le visage entre les mains pour éviter de s'enfoncer davantage. Ses souvenirs de mortelle n'étaient pas d'une grande aide sur le sujet non plus, car elle avait été tout aussi nunuche de son vivant. Bien sûr, il y avait une bonne chance que Maria se paye sa tête pour rire, et si c'était bien son but, elle n'aura pas été déçue. Outre cela, sa petite recherche s'avéra fructueuse. On dira ce que l'on voudra des stéréotypes, mais un armurier nain inspirait tout de suite un peu plus confiance. Pour ce qui était de se faire une arme blanche digne de ce nom, l'ange était capable de se faire bien difficile.
Sans trop le temps de vadrouiller, c'était l'arène qui l'attendait directement. Le temps de se préparer mentalement comme physiquement, mais rien ne pouvait la préparer à ce qui allait suivre. Si l'ange déchue fit la moue quand l'annonciateur avait carrément oublié son nom déjà, mais ravala sa fierté pour entrer quand elle sera appelée. Son entrée se montra plutôt tiède, mais il fallait bien s'y attendre en tant qu'inconnue. Sans vouloir se rabaisser non plus, Viviane n'avait pas l'air bien impressionnante aux premiers abords. Cela allait de soi qu'elle devrait gagner la faveur du public. Il y avait au moins une personne de son côté dans le public, et Kindness renvoya son salut à sa frangine de couleur de cheveux. Puis venait son adversaire, et rien n'allait plus...
Le poing toujours en l'air, la pauvre Viviane tourna la tête pour poser les yeux sur ce fameux Perforateur qui arrachait les clameurs de la foule, et se figea sur place. Jamais l'optimiste de l'ange envers le genre humain n'aura été mit à plus dure épreuve. Son visage drainé d'émotions et un peu plus blanche, elle contempla l'abysse, et l'abysse le lui rendit. Kindness releva les yeux vers Maria avec un mélange d'incompréhension, de panique et d'une pointe de colère. Voilà quelqu'un qui allait devoir s'expliquer plus tard. Mais dans quoi au juste l'avait-on embarquée!? Enfin, elle fit un pas en arrière et se mit quelques claques aux joues pour se remettre d'aplomb. Son adversaire n'était qu'un homme. Un homme aussi étrange qu'inquiétant, mais toujours un homme qui saignait comme tous les autres.
En considérant son arme, elle se douta que ce n'était pas qu'avec cela qu'il devait se battre, et refusait de le prendre à la légère s'il avait déjà gagné plusieurs combats. Ce que Viviane avait comme avantage par contre, c'était la portée. Avec sa lance prise à une main, elle lui présenta son côté pour atteindre le plus loin possible. Il lui avait faite un cadeau en évitant de prendre cette opportunité pour la charger, et lui offrait l'initiative. Si on la prenait à la légère alors il n'y avait pas raison de ne pas prendre cette chance, et Viviane sera première à prendre de la vitesse. Son objectif était simplement d'en faire un combat rapide, et de blesser le Perforateur à sa main qui tenait son arme tout en conservant ses distances. L'efficacité primait par-dessus tout. La fatigue se surmontait, mais même la volonté avait ses limites face à une blessure.
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
- Nah, j’aime les hommes. Mais si on en trouve un, on peut se le passer tour à tour si tu veux !
L’apparence kawaii desu de Maria cachait décidément bien son jeu. L’ange devina plus tard qu’il s’agissait bien de piques à son égard, bien qu’il y avait la probabilité non négligeable que Maria soit bel et bien une grosse vicieuse perverse. C’est toujours ceux qu’on soupçonne le moins...
En parlant de Puccinello, pour sa tendance à raconter n’importe quoi pour faire enrager Viviane, son air mi-déconfit mi-terrorisé dans les gradins prouvait que même elle semblait se demander dans quelle galère s’était retrouvée sa copine. Quand au Perforateur, il s’avéra être à la hauteur de sa réputation. La lance de l’ange fut déviée par un rapide coup de poignée de perceuse de son opposant malgré son avance lente, et en profita pour contre-attaquer. Le vrombissement de sa perceuse électrique vrilla les tympans de Kind tandis qu’il passait à l’attaque, optant non pas pour faire un nouvel orifice à Bienveillance mais pour la frapper au visage de sa poignée, qui la heurta en plein front. L’ange put alors constater deux choses : un, la batterie de son outil était renforcée en-dessous par une plaque de métal collée dessus, lui permettant de frapper plus fort sans risquer de casser son engin et de parer les attaques. Deux, elle avait raison de ne pas le prendre à la légère : ce type avait beau être méga louche au vu de son apparence, il savait s’y prendre ! C’était logique a y réfléchir : aucun vêtement, ou presque, signifiait une mobilité maximum et le casque protégeait la tête des coups éventuellement mortels au crâne. Et ne parlons pas de l’effet psychologique… Mais qui sait, peut-être que c’était comme dans les jeux vidéo et que le point faible était indiqué par une couleur vive !
Pour le moment, le bilan était d’une grosse bosse pour Bienveillance et un adversaire beaucoup trop proche d’elle à son goût.
L’apparence kawaii desu de Maria cachait décidément bien son jeu. L’ange devina plus tard qu’il s’agissait bien de piques à son égard, bien qu’il y avait la probabilité non négligeable que Maria soit bel et bien une grosse vicieuse perverse. C’est toujours ceux qu’on soupçonne le moins...
En parlant de Puccinello, pour sa tendance à raconter n’importe quoi pour faire enrager Viviane, son air mi-déconfit mi-terrorisé dans les gradins prouvait que même elle semblait se demander dans quelle galère s’était retrouvée sa copine. Quand au Perforateur, il s’avéra être à la hauteur de sa réputation. La lance de l’ange fut déviée par un rapide coup de poignée de perceuse de son opposant malgré son avance lente, et en profita pour contre-attaquer. Le vrombissement de sa perceuse électrique vrilla les tympans de Kind tandis qu’il passait à l’attaque, optant non pas pour faire un nouvel orifice à Bienveillance mais pour la frapper au visage de sa poignée, qui la heurta en plein front. L’ange put alors constater deux choses : un, la batterie de son outil était renforcée en-dessous par une plaque de métal collée dessus, lui permettant de frapper plus fort sans risquer de casser son engin et de parer les attaques. Deux, elle avait raison de ne pas le prendre à la légère : ce type avait beau être méga louche au vu de son apparence, il savait s’y prendre ! C’était logique a y réfléchir : aucun vêtement, ou presque, signifiait une mobilité maximum et le casque protégeait la tête des coups éventuellement mortels au crâne. Et ne parlons pas de l’effet psychologique… Mais qui sait, peut-être que c’était comme dans les jeux vidéo et que le point faible était indiqué par une couleur vive !
Pour le moment, le bilan était d’une grosse bosse pour Bienveillance et un adversaire beaucoup trop proche d’elle à son goût.
Boogeyman- Le MJ sous ton lit
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
Une chance encore qu'il ne faisait pas froid ici ou bien on commencerait à voir de la vapeur s'échapper de ses oreilles. Maria semblait avoir trouvé une victime facile à taquiner, ou était-ce vraiment une blague? Laisser le doute planer devait être bien plus amusant après tout. Malgré son penchant pour la mettre dans de drôles de situations ou ne pas manquer une bonne occasion quand elle se met un pied dans la bouche, même Maria ne devait pas avoir venue venir ce qui lui attendait. C'est un regard similaire qu'elles s'échangèrent, à la fois horrifiées et blasées. C'est à ce moment précis que l'ange se demanda sérieusement la question si tomber pour tenter de faire une différence chez les mortels avait été une bonne idée...
... Mais avant de prendre la pilule noire, Viviane avait un adversaire à mettre au tapis, et surtout éviter de perdre quelques dents ce faisant. Ce perforateur avait d'excellents réflexes pour non seulement parer, mais contre-attaquer Viviane. En réponse, elle raccourcit la portée de sa lance dans cette mêlée des plus inconfortable avec une prise à deux mains. Il était rapide, mais sa portée avec un tel instrument serait heureusement limitée. Elle serait heureuse de lui laisser de l'espace en demeurant sur la marche arrière avec un coup dirigé vers sa cuisse entre deux feintes. Elle espéra que ce casque qu'il porte réduise assez son champ de vision pour rendre une attaque vers le bas du corps plus difficile à voir venir. Si elle arriverait à se désengager d'un combat rapproché elle ne s'en plaindrait certainement pas!
Il n'y avait pas de doute que le point faible était indiqué d'une couleur vive. Il fallait être franc aussi, sa santé mentale déjà fragile ces derniers jours ne prendrait probablement pas un coup aussi mortel. Le risque seul que ce pauvre morceau de tissu déjà sujet à un stress immense vienne à lâcher sous un coup de lance suffisait à lui enlever cette idée de la tête. La foule au moins apprécierait probablement ce développement...
... Mais avant de prendre la pilule noire, Viviane avait un adversaire à mettre au tapis, et surtout éviter de perdre quelques dents ce faisant. Ce perforateur avait d'excellents réflexes pour non seulement parer, mais contre-attaquer Viviane. En réponse, elle raccourcit la portée de sa lance dans cette mêlée des plus inconfortable avec une prise à deux mains. Il était rapide, mais sa portée avec un tel instrument serait heureusement limitée. Elle serait heureuse de lui laisser de l'espace en demeurant sur la marche arrière avec un coup dirigé vers sa cuisse entre deux feintes. Elle espéra que ce casque qu'il porte réduise assez son champ de vision pour rendre une attaque vers le bas du corps plus difficile à voir venir. Si elle arriverait à se désengager d'un combat rapproché elle ne s'en plaindrait certainement pas!
Il n'y avait pas de doute que le point faible était indiqué d'une couleur vive. Il fallait être franc aussi, sa santé mentale déjà fragile ces derniers jours ne prendrait probablement pas un coup aussi mortel. Le risque seul que ce pauvre morceau de tissu déjà sujet à un stress immense vienne à lâcher sous un coup de lance suffisait à lui enlever cette idée de la tête. La foule au moins apprécierait probablement ce développement...
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
Si la surprise était de taille face à un tel adversaire, l’ange sut vite passer outre. La foule jusqu’à présent silencieuse poussa un cri de joie quand le fer de la lance de Viviane trouva la cuisse du Perforateur; ce dernier eut le réflexe de reculer, mais pas assez. Le sang coulait de sa nouvelle plaie; même si elle n’était que superficielle, c’était déjà plus impressionnant et dangereux pour lui que le coup de perceuse que Viviane avait pris. Heureusement (ou malheureusement) pour elle, le string de son opposant était toujours intact.
Passant sa main sur sa blessure, l’homme au casque s’arrêta pendant une seconde pour pencher la tête et admirer sa plaie. Mue par un sixième sens ou juste par la chance, Bienveillance se décala brusquement sur le côté; bien lui en prit, car son opposant utilisa cette opportunité pour charger tel un taureau, casque en premier. Sa course ne rencontra cependant que le vide, l’ange le laissant gracieusement passer au lieu de se prendre un coup de casque dans l’estomac; il ne manquait que la cape à agiter pour finaliser la scène. Viviane crut même entendre un « Olé » ou deux venant des gradins !
Le match n’était pas encore fini, mais c’était le Perforateur qui semblait bien parti pour partir en prison pour soiffards.
Passant sa main sur sa blessure, l’homme au casque s’arrêta pendant une seconde pour pencher la tête et admirer sa plaie. Mue par un sixième sens ou juste par la chance, Bienveillance se décala brusquement sur le côté; bien lui en prit, car son opposant utilisa cette opportunité pour charger tel un taureau, casque en premier. Sa course ne rencontra cependant que le vide, l’ange le laissant gracieusement passer au lieu de se prendre un coup de casque dans l’estomac; il ne manquait que la cape à agiter pour finaliser la scène. Viviane crut même entendre un « Olé » ou deux venant des gradins !
Le match n’était pas encore fini, mais c’était le Perforateur qui semblait bien parti pour partir en prison pour soiffards.
Boogeyman- Le MJ sous ton lit
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
Une personne normale se serait peut-être surprendre par la charge soudaine du Perforateur, mais Viviane n'était pas votre gladiateur commun, contrairement à ce que ses apparences humbles pouvaient suggérer. C'était une mince consolation après avoir perdu l'usage de sa magie que ses réflexes demeuraient intacts. C'était une tactique bien couillue de la part de son adversaire, mais une qui aurait été grandement à son avantage s'il était parvenu à la plaquer au sol où le combat se serait vite terminé.
Le public n'allait peut-être pas aimer, mais cette charge soudaine offrait à Viviane une parfaite contre-attaque et lui mettre un coup de lance dans le dos, plus spécifiquement à l'épaule qui tenait son arme. Certains puristes pourraient protester sur ce choix, mais même une ange avant peu de patience à l'idée de s'handicaper volontairement pour des raisons arbitraires, d'autant plus qu'elle ne faisait que prendre une opportunité présentée à elle. Considérant ses ennemis jurés un moment, allez dire qu'il s'agirait d'autre chose qu'une faiblesse à exploiter.
Le public n'allait peut-être pas aimer, mais cette charge soudaine offrait à Viviane une parfaite contre-attaque et lui mettre un coup de lance dans le dos, plus spécifiquement à l'épaule qui tenait son arme. Certains puristes pourraient protester sur ce choix, mais même une ange avant peu de patience à l'idée de s'handicaper volontairement pour des raisons arbitraires, d'autant plus qu'elle ne faisait que prendre une opportunité présentée à elle. Considérant ses ennemis jurés un moment, allez dire qu'il s'agirait d'autre chose qu'une faiblesse à exploiter.
Kindness- Cabine fourbe
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
L’honneur voudrait que Viviane attende que son adversaire se remettre d’aplomb pour continuer le combat. L’honneur, c’est aussi un mot qui veut tout dire et rien dire parce que ça sert toujours de bonne excuse pour dire qu’en fait on aurait du gagner.
Si le fer de la lance ne trancha pas la chair, le coup de jus passa sans problème, lui. Les lois de la physique jouaient en la faveur du pervers casqué, son absence de chaussures permettant au courant de se dissiper dans le sol; une petite faveur car le pauvre fut quand même parcouru de spasmes et chuta au sol en s’agitant. Le calme un minimum revenu, il toisa son adversaire et fit vrombir son « pistolet »… Qui pétarada un peu avant de s’arrêter. Le Perforateur, surpris, secoua son appareil qui ne répondait plus avant de s’exclamer, assez fort pour que l’ange puisse l’entendre malgré le bruit de la foule et son casque qui étouffait ses phrases.
- Putaiiiiiiiiiin j’ai pris la mauvaise batterie…
L’effet de surprise perdu, son arme littéralement à court de jus et toujours partiellement paralysé, l’homme au casque frappa trois fois le sol du plat de la main. Il disparut par la porte par laquelle il était entré, non sans jeter un dernier regard à Bienveillance.
- Ho ho ho, le Perforateur abandonne! C’est la fin de sa chaîne de victoires et le début de celle de notre vainqueur… Cette femme ! Amis parieurs, je vous rappelle que jeter des œufs ou des tomates sur le ring vous voudra une expulsion a coups de pied au cul, retenez-vous donc ! Mais maintenant, laissons une minute à notre gagnante pour reprendre son souffle et chasser ces souvenirs. Ou les garder, comme elle préfère !
…
La minute est écoulée et un nouvel adversaire va entrer désormais par la porte… Verte ! Accueillons derrière la porte verte... Jennifer la bouchère !
Jennifer la bouchère portait bien son nom : la même carrure que Kind mais un peu moins grande et des vêtements qui ne se limitaient pas à un string trop bien rempli cette fois. Le « bouchère » venait sans doute du fait qu’elle brandissait une masse à attendrir la viande et portait un grand tablier maculé de sang. Animal ou humain ?
- Combattants, à vos marques… Prêts… COMBATTEZ !
Si le fer de la lance ne trancha pas la chair, le coup de jus passa sans problème, lui. Les lois de la physique jouaient en la faveur du pervers casqué, son absence de chaussures permettant au courant de se dissiper dans le sol; une petite faveur car le pauvre fut quand même parcouru de spasmes et chuta au sol en s’agitant. Le calme un minimum revenu, il toisa son adversaire et fit vrombir son « pistolet »… Qui pétarada un peu avant de s’arrêter. Le Perforateur, surpris, secoua son appareil qui ne répondait plus avant de s’exclamer, assez fort pour que l’ange puisse l’entendre malgré le bruit de la foule et son casque qui étouffait ses phrases.
- Putaiiiiiiiiiin j’ai pris la mauvaise batterie…
L’effet de surprise perdu, son arme littéralement à court de jus et toujours partiellement paralysé, l’homme au casque frappa trois fois le sol du plat de la main. Il disparut par la porte par laquelle il était entré, non sans jeter un dernier regard à Bienveillance.
- Ho ho ho, le Perforateur abandonne! C’est la fin de sa chaîne de victoires et le début de celle de notre vainqueur… Cette femme ! Amis parieurs, je vous rappelle que jeter des œufs ou des tomates sur le ring vous voudra une expulsion a coups de pied au cul, retenez-vous donc ! Mais maintenant, laissons une minute à notre gagnante pour reprendre son souffle et chasser ces souvenirs. Ou les garder, comme elle préfère !
…
La minute est écoulée et un nouvel adversaire va entrer désormais par la porte… Verte ! Accueillons derrière la porte verte... Jennifer la bouchère !
Jennifer la bouchère portait bien son nom : la même carrure que Kind mais un peu moins grande et des vêtements qui ne se limitaient pas à un string trop bien rempli cette fois. Le « bouchère » venait sans doute du fait qu’elle brandissait une masse à attendrir la viande et portait un grand tablier maculé de sang. Animal ou humain ?
- Combattants, à vos marques… Prêts… COMBATTEZ !
Boogeyman- Le MJ sous ton lit
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
Un combat court, mais intense. Peut-être pas aux yeux de la foule, mais tout s'était décidé très vite entre les deux adversaires. Le Perforateur avait tenté le tout ou rien, et s'était retrouvé perdant avec un coup de lance dans le dos. Franchement, Bienveillance ne pouvait pas vraiment demandé mieux après l'avoir immobilisé sans une blessure grave. Après son abandon, il n'y avait plus qu'une chose à faire...
-J'ai eu chaud pendant un moment, ce n'était pas une mauvaise idée d'essayer de me prendre en position de lutte où tu aurais clairement eu l'avantage. C'était un beau combat en tout cas.
Et avec cela, lui tendit la main pour l'aider à se relever. Dans le cadre d'une compétition, l'esprit sportif était une courtoisie importante aux yeux de l'ange, que ce soit l'humilité dans la défaite, ou la grâce dans la victoire. Même si on ne viendrait pas le lui rendre, donner ses respects avant et après un affrontement lui semblait essentiel. Dans le théâtre de l'arène, l'ange n'aurait pas fait un vilain bien convaincant de toutes façons, déchue ou pas. Bienveillance serait un peu déçue de ne pas avoir droit au moins à une poignée de main après les faits, mais ne se laisserait pas abattre pour si peu avec une victoire pour la consoler.
L'annonceur se faisait toujours aussi minimaliste quant à la description de Viviane. Cela lui tapait un peu sur les nerfs, mais il n'y avait pas grand chose à y faire si elle se faisait encore à ses débuts. Si comme toutes choses il s'agissait de quelque chose à mériter, elle ne pouvait que prendre son mal en patience. En tout cas elle prit son conseil avec une légère pause pour se remettre la tête dans le jeu. Son second adversaire ne se fera pas trop attendre, et avec un surnom qui faisait plus peur que celle qui se présenta. Une arme contondante malgré une carrure semblable à celle de Viviane, alors qu'un grand couperet aurait tout aussi bien prêté au personnage, un détail curieux qui attira sa curiosité.
-Ayons un beau combat, et que la meilleure l'emporte.
Après une courte courbette en guise de salutation, elle assuma sa posture avant que l'annonceur ne donne le feu vert. Sa lance était courte, et lui permettait une pose que l'on verrait plutôt à l'escrime, quoique ce type d'art martial s'était très certainement perdu depuis le temps. Viviane comptait ses chances plutôt bonnes avec une portée maximisée et du jeu pour esquiver comme elle n'avait pas d'autres protections. Si une fois de plus elle pourrait laisser la batterie de sa lance faire le travail plus que la lame, elle s'en compterait d'autant plus gagnante. Elle ne regrettait pas son achat tout compte fait. La main de Jennifer qui supportait sa masse à attendrir n'était pas protégée, alors ce serait sa première cible pour essayer de la désarmer.
-J'ai eu chaud pendant un moment, ce n'était pas une mauvaise idée d'essayer de me prendre en position de lutte où tu aurais clairement eu l'avantage. C'était un beau combat en tout cas.
Et avec cela, lui tendit la main pour l'aider à se relever. Dans le cadre d'une compétition, l'esprit sportif était une courtoisie importante aux yeux de l'ange, que ce soit l'humilité dans la défaite, ou la grâce dans la victoire. Même si on ne viendrait pas le lui rendre, donner ses respects avant et après un affrontement lui semblait essentiel. Dans le théâtre de l'arène, l'ange n'aurait pas fait un vilain bien convaincant de toutes façons, déchue ou pas. Bienveillance serait un peu déçue de ne pas avoir droit au moins à une poignée de main après les faits, mais ne se laisserait pas abattre pour si peu avec une victoire pour la consoler.
L'annonceur se faisait toujours aussi minimaliste quant à la description de Viviane. Cela lui tapait un peu sur les nerfs, mais il n'y avait pas grand chose à y faire si elle se faisait encore à ses débuts. Si comme toutes choses il s'agissait de quelque chose à mériter, elle ne pouvait que prendre son mal en patience. En tout cas elle prit son conseil avec une légère pause pour se remettre la tête dans le jeu. Son second adversaire ne se fera pas trop attendre, et avec un surnom qui faisait plus peur que celle qui se présenta. Une arme contondante malgré une carrure semblable à celle de Viviane, alors qu'un grand couperet aurait tout aussi bien prêté au personnage, un détail curieux qui attira sa curiosité.
-Ayons un beau combat, et que la meilleure l'emporte.
Après une courte courbette en guise de salutation, elle assuma sa posture avant que l'annonceur ne donne le feu vert. Sa lance était courte, et lui permettait une pose que l'on verrait plutôt à l'escrime, quoique ce type d'art martial s'était très certainement perdu depuis le temps. Viviane comptait ses chances plutôt bonnes avec une portée maximisée et du jeu pour esquiver comme elle n'avait pas d'autres protections. Si une fois de plus elle pourrait laisser la batterie de sa lance faire le travail plus que la lame, elle s'en compterait d'autant plus gagnante. Elle ne regrettait pas son achat tout compte fait. La main de Jennifer qui supportait sa masse à attendrir n'était pas protégée, alors ce serait sa première cible pour essayer de la désarmer.
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
- Euh, tu veux pas qu’on aille prendre un verre ou faire connaissance avant la "lutte"?
Nul doute que Maria en aurait les larmes aux yeux de rire devant un tel échange. Note pour plus tard : demander à l’administration céleste de rajouter des formations sur comment communiquer avec les humains dans le cursus angélique.
Jennifer la bouchère ne prit même pas le temps de se présenter ou autres, optant pour attaquer sitôt le combat lancé. Si son grand moulinet passa près de l’ange, le poids de sa masse l’entraîna et elle manqua de peu de tomber, la lourde tête d’acier heurtant le sol avec un son caverneux. La demoiselle au tablier réussit finalement à soulever à nouveau ce Mjolnir improvisé, tentant tant bien que mal de paraître impressionnante face à une adversaire aussi menue qu’elle, mais bien mieux équipée.
Il était évident que Jennifer n’avait pas la force nécessaire pour bien utiliser son arme et se reposait sur l’élan et la gravité, chose aisée avec une arme aussi lourde. Mais même sans beaucoup de force derrière, se prendre un truc conçu pour cogner des carcasses de bœuf sur le pied ou la tête, ça laisserait des traces. Le grand désavantage en affrontant des ennemis inexpérimentés, c’est qu’on ne sait jamais ce qu’ils allaient tenter!
Nul doute que Maria en aurait les larmes aux yeux de rire devant un tel échange. Note pour plus tard : demander à l’administration céleste de rajouter des formations sur comment communiquer avec les humains dans le cursus angélique.
Jennifer la bouchère ne prit même pas le temps de se présenter ou autres, optant pour attaquer sitôt le combat lancé. Si son grand moulinet passa près de l’ange, le poids de sa masse l’entraîna et elle manqua de peu de tomber, la lourde tête d’acier heurtant le sol avec un son caverneux. La demoiselle au tablier réussit finalement à soulever à nouveau ce Mjolnir improvisé, tentant tant bien que mal de paraître impressionnante face à une adversaire aussi menue qu’elle, mais bien mieux équipée.
Il était évident que Jennifer n’avait pas la force nécessaire pour bien utiliser son arme et se reposait sur l’élan et la gravité, chose aisée avec une arme aussi lourde. Mais même sans beaucoup de force derrière, se prendre un truc conçu pour cogner des carcasses de bœuf sur le pied ou la tête, ça laisserait des traces. Le grand désavantage en affrontant des ennemis inexpérimentés, c’est qu’on ne sait jamais ce qu’ils allaient tenter!
Boogeyman- Le MJ sous ton lit
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
Bienveillance pouvait se considérer chanceuse qu'avec le brouhaha ambiant et la distance, son honneur serait sauf. En fait, on pouvait voir les engrenages lui tourner dans la tête tandis qu'elle faisait de son mieux pour comprendre ce qu'elle venait de dire d'étrange. L'ange restera sur ses questions pendant que le prochain adversaire se préparait. Il y avait bien d'autres questions qui se bousculaient dans sa tête, à savoir ce qui pouvait bien mener quelqu'un qui n'avait visiblement pas d'expérience tenter quelque chose d'aussi dangereux qu'un combat d'arène. Il ne fallait pas se voiler la face, rien qu'à voir son premier coup qui était plus élan qu'autre chose, Jennifer n'en faisait pas une carrière. Tout de même, maître épéiste ou pas, les lois de la physique restaient les mêmes si elle n'était pas prudente.
Qui disait grand élan voulait aussi dire grande ouverture. Jennifer avait besoin d'une bonne amplitude pour générer toute cette force, alors Viviane n'avait besoin là que de l'interrompre. Elle irait dans le sens contraire de sa stratégie avec le Perforateur où elle était sur la défensive, et cette fois opta pour une position plus agressive. Son fer de lance en avant, elle se jeta vers son adversaire avec une grande enjambée, couvrant probablement plus de distance que la bouchère ne s'attendrait en un seul mouvement. Si ça ne viendrait pas à être suffisant, Viviane ne reculerait pas plus. En combat rapproché, une lance se doublait bien d'un bâton, un outil certainement plus pratique à manier qu'un gros marteau après tout.
Qui disait grand élan voulait aussi dire grande ouverture. Jennifer avait besoin d'une bonne amplitude pour générer toute cette force, alors Viviane n'avait besoin là que de l'interrompre. Elle irait dans le sens contraire de sa stratégie avec le Perforateur où elle était sur la défensive, et cette fois opta pour une position plus agressive. Son fer de lance en avant, elle se jeta vers son adversaire avec une grande enjambée, couvrant probablement plus de distance que la bouchère ne s'attendrait en un seul mouvement. Si ça ne viendrait pas à être suffisant, Viviane ne reculerait pas plus. En combat rapproché, une lance se doublait bien d'un bâton, un outil certainement plus pratique à manier qu'un gros marteau après tout.
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
Jennifer galérait pour se battre; ses efforts pour paraître plus mastoc qu’elle ne l’était se voyaient gros. L’ange pouvait voir que son adversaire suait à grosses gouttes et serrait les dents même en tenant son marteau à deux mains. On pourrait penser que quelqu’un qui travaillait dans la découpe de la viande aurait pris une arme plus à sa taille comme un hachoir, un crochet à viande ou même un os de bœuf, mais visiblement, elle avait choisi de prendre le truc le plus gros pour jouer sur l’intimidation. C’était plus ou moins raté vu comment elle en suait.
Prise de vitesse par l’assaut de l’ange, Jennifer en fut cependant quitte pour une simple grosse frayeur, le fer de la lance manquant son épaule, frottée mollement par la hampe. Mais la proximité entre les combattantes empêchait Jennifer d’utiliser pleinement son attendrisseur, aussi l’ange eut à subir un terrifiant coup d’épaule d’une violence telle qu’un bourdon la percutant en vol lui aurait fait plus mal; elle n’était même pas repoussée, c’est dire. Mais maintenant que les deux opposantes étaient plus ou moins collées l’une a l’autre, leurs grandes armes allaient être plus handicapantes qu’autre chose. Ou pas, si elles savaient s’en servir intelligemment.
Prise de vitesse par l’assaut de l’ange, Jennifer en fut cependant quitte pour une simple grosse frayeur, le fer de la lance manquant son épaule, frottée mollement par la hampe. Mais la proximité entre les combattantes empêchait Jennifer d’utiliser pleinement son attendrisseur, aussi l’ange eut à subir un terrifiant coup d’épaule d’une violence telle qu’un bourdon la percutant en vol lui aurait fait plus mal; elle n’était même pas repoussée, c’est dire. Mais maintenant que les deux opposantes étaient plus ou moins collées l’une a l’autre, leurs grandes armes allaient être plus handicapantes qu’autre chose. Ou pas, si elles savaient s’en servir intelligemment.
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
Intimider un adversaire pouvait paraître utile sur papier, mais pour cela il fallait assumer son manque d'expérience, ou simplement qu'il soit effrayé facilement. Entre voir des démons en action et se faire entraîner par des anges qui n'ont aucun concept de modération dans leur intensité, difficile à dire lequel de ces deux souvenirs la fait le plus frissonner d'effroi. Dans tous les cas, une jeune femme armée d'un marteau attendrisseur avait du mal à se faire une place dans ce palmarès. Si ce n'était pas suffisant, l'épuisement de Jennifer à manier une arme bien trop lourde pour elle était palpable. Étendre un peu trop le combat reviendrait à faire gagner l'ange par défaut, quitte à ennuyer les spectateurs.
Pour cette idée au moins, il lui aurait fallut de la distance, alors que là les choses tournaient décidément au combat rapproché. Un scénario qu'elle aurait considéré terrifiant avec son opposant de la dernière manche pour d'autres raisons que son costume seul, si elle pouvait l'appeler comme ça. Déjà pratiquement collée à son opposante, la main de l'ange glissa juste assez de son arme pour finir derrière la pointe, en raccourcissant grandement la portée pour avoir quelque chose ressemblant plus à un poignard, et puis les dagues, elle avait déjà plus d'expérience là-dedans. Son bras libre, elle s'en servira bien pour agripper Jennifer, préférablement son bras tenant le marteau. En poussant son poids dans la charcutière qui était son égal l'idéal serait encore de passer son bras sous son épaule, quitte à finir toutes les deux au sol, et forcer la fin du combat en la tenant en respect avec le fer de sa lance, quitte à se prendre des commentaires des spectateurs plus soiffards.
Pour cette idée au moins, il lui aurait fallut de la distance, alors que là les choses tournaient décidément au combat rapproché. Un scénario qu'elle aurait considéré terrifiant avec son opposant de la dernière manche pour d'autres raisons que son costume seul, si elle pouvait l'appeler comme ça. Déjà pratiquement collée à son opposante, la main de l'ange glissa juste assez de son arme pour finir derrière la pointe, en raccourcissant grandement la portée pour avoir quelque chose ressemblant plus à un poignard, et puis les dagues, elle avait déjà plus d'expérience là-dedans. Son bras libre, elle s'en servira bien pour agripper Jennifer, préférablement son bras tenant le marteau. En poussant son poids dans la charcutière qui était son égal l'idéal serait encore de passer son bras sous son épaule, quitte à finir toutes les deux au sol, et forcer la fin du combat en la tenant en respect avec le fer de sa lance, quitte à se prendre des commentaires des spectateurs plus soiffards.
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
Des sifflements enjoués dans les gradins laissaient penser que les spectateurs auraient préféré un autre genre de confrontation en voyant les deux adversaires collées l’un à l’autre. Le genre avec de la boue au sol et 75% de vêtements en moins. Mais hélas pour eux, l’arène était une maison sérieuse et il n’y avait pas de place pour les confrontations destinées à un public de beaufs. Ici, on se mettait sur la gueule pour de vrai! L’idée de tenir en respect Jennifer la bouchère était bonne, à un détail près : son opposante avait eu la même idée à peu de chose près. Incapable de soulever plus son marteau, la demoiselle au tablier s’était brutalement encore plus collée à l’ange, bombant le torse et reculant la tête pour préparer un coup de tête, sans doute espérant que ledit tablier la protégerait d’un coup de hampe ou de poing.
L’espoir fait vivre, mais pas dans son cas.
Le fer de la lance, bien trop proche, perça le tablier et s’enfonça aux trois-quarts dans le sein de Jennifer. Choquée par la tournure des événements, la bouchère recula d’un pas, se défaisant sans mal de l’entrave de son opposante… Pour se prendre le pied dans son marteau et achever de basculer en arrière, heurtant le sol d’acier la tête la première. Le sang coulait de deux plaies, désormais.
- Ouh, chers spectateurs, je crois que ça a fini en boucherie pour Jennifer la bouchère! Soigneurs, s’il vous plaît?
Les yeux grands ouverts sous le choc mais encore bien vivants, Jennifer ne réagit même pas quand trois hommes musclés, apparus par une des portes, la mirent sans ménagement sur une civière avant de repartir aussi sec, non sans emmener le marteau. Une grosse flaque de sang avec quelques cheveux et ce que Bienveillance espérait vraiment ne pas être un bout de crâne ou de cerveau au sol, accompagné d’une bien plus petite créée par le sang perlant du fer de lance, était tout ce qu’il restait du combat.
- On espère de tout cœur qu’elle s’en remettra, même si malheureusement, une mort accidentelle n’est pas chose rare! Mais était-ce vraiment accidentel? Je vais juste attendre l’avis des arbitres et… Oui! Oui, on me confirme bien que la faute à pas de chance est à blâmer dans cette histoire! Avec désormais deux victoires d’affilée au compteur, merci d’applaudir… Cette femme! A qui il faudra vraiment trouver un meilleur nom si jamais elle continue comme ça! Laissons passer la minute réglementaire de repos pour notre candidate, à moins que voir un tel déversement d’hémoglobine n’aie refroidi ses ardeurs pour la journée!
L’espoir fait vivre, mais pas dans son cas.
Le fer de la lance, bien trop proche, perça le tablier et s’enfonça aux trois-quarts dans le sein de Jennifer. Choquée par la tournure des événements, la bouchère recula d’un pas, se défaisant sans mal de l’entrave de son opposante… Pour se prendre le pied dans son marteau et achever de basculer en arrière, heurtant le sol d’acier la tête la première. Le sang coulait de deux plaies, désormais.
- Ouh, chers spectateurs, je crois que ça a fini en boucherie pour Jennifer la bouchère! Soigneurs, s’il vous plaît?
Les yeux grands ouverts sous le choc mais encore bien vivants, Jennifer ne réagit même pas quand trois hommes musclés, apparus par une des portes, la mirent sans ménagement sur une civière avant de repartir aussi sec, non sans emmener le marteau. Une grosse flaque de sang avec quelques cheveux et ce que Bienveillance espérait vraiment ne pas être un bout de crâne ou de cerveau au sol, accompagné d’une bien plus petite créée par le sang perlant du fer de lance, était tout ce qu’il restait du combat.
- On espère de tout cœur qu’elle s’en remettra, même si malheureusement, une mort accidentelle n’est pas chose rare! Mais était-ce vraiment accidentel? Je vais juste attendre l’avis des arbitres et… Oui! Oui, on me confirme bien que la faute à pas de chance est à blâmer dans cette histoire! Avec désormais deux victoires d’affilée au compteur, merci d’applaudir… Cette femme! A qui il faudra vraiment trouver un meilleur nom si jamais elle continue comme ça! Laissons passer la minute réglementaire de repos pour notre candidate, à moins que voir un tel déversement d’hémoglobine n’aie refroidi ses ardeurs pour la journée!
Boogeyman- Le MJ sous ton lit
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
Avec la main juste derrière le fer de lance, Viviane fera démonstration pourquoi il fallait toujours être très prudent avec des lames courtes. Il n'y avait plus vraiment d'espace pour l'arrêter, et Jennifer en fera sa leçon à la dure. Même Viviane sentira un pincement en sentant la pointe s'enfoncer. Ce combat était terminé et elle le savait déjà. Elle ne retiendra pas Jennifer qui s'empressera de se séparer, mais peut-être avait-elle fait une erreur. L'ange déchue eut à peine temps de voir la bouchère se prendre les pieds dans son propre marteau qu'elle chutait déjà vers le sol. Viviane tendra le bras dans l'espoir de la rattraper, mais trop peu trop tard. Elle n'arriva qu'à lui frôler les doigts avant qu'elle ne chute, la tête rebondissant contre un plancher de métal.
Bienveillance s'exclama avant d'échapper sa lance. Jennifer était encore en train de comprendre ce qui venait de se passer, et l'ange ne perdit pas de temps pour lui tenir la tête, les genoux positionnés de chaque côté. Si elle venait à convulser ou essayer de se relever, elle pourrait empirer son cas. Elle chercha de l'oeil quelque chose qui pourrait servir pour arrêter le plus gros de l'hémorragie. Le tablier aurait pu servir s'il n'était pas déjà souillé. Le sweatshirt qu'elle portait était encore propre, et absorbant, ça allait devoir suffire. Elle le retira vite, le coupera au niveau de l'épaule d'abord, et ensuite sur la longueur à l'aide de sa machette.
-Ça ira, garde les yeux ouverts et regarde-moi. Il faut que tu restes le plus immobile possible.
Le morceau de tissu aidera au moins un peu avec la blessure la plus grave, et elle maintiendra une pression sur l'autre à sa poitrine. Les secours ne tardèrent pas trop au moins, mais elle ne leur faisaient pas particulièrement confiance pour la manipuler. Elle protégera la tête de Jennifer autant que possible avant qu'ils ne l'emmène. Maintenant que la situation était hors de ses mains, il n'y avait pas grand chose d'autre à faire qu'espérer qu'on l'aide adéquatement. Pour sa part, elle ne s'en sortira qu'avec un hoodie ruiné. Ce n'était pas plus mal pour elle comme c'était un peu plus facile de bouger avec sa chemise.
Allait-elle continuer? Elle n'était pas étrangère à la violence, mais ça ne voulait pas dire qu'elle y était insensible. Elle avait peur pour Jennifer, mais elle avait fait tout ce qu'elle pouvait maintenant que d'autres allaient s'occuper d'elle. Elle se pencha pour ramasser sa lance, et fera signe qu'elle était prête à continuer, non pas sans jeter un coup d'oeil vers la porte par laquelle la dernière adversaire est repartie.
Bienveillance s'exclama avant d'échapper sa lance. Jennifer était encore en train de comprendre ce qui venait de se passer, et l'ange ne perdit pas de temps pour lui tenir la tête, les genoux positionnés de chaque côté. Si elle venait à convulser ou essayer de se relever, elle pourrait empirer son cas. Elle chercha de l'oeil quelque chose qui pourrait servir pour arrêter le plus gros de l'hémorragie. Le tablier aurait pu servir s'il n'était pas déjà souillé. Le sweatshirt qu'elle portait était encore propre, et absorbant, ça allait devoir suffire. Elle le retira vite, le coupera au niveau de l'épaule d'abord, et ensuite sur la longueur à l'aide de sa machette.
-Ça ira, garde les yeux ouverts et regarde-moi. Il faut que tu restes le plus immobile possible.
Le morceau de tissu aidera au moins un peu avec la blessure la plus grave, et elle maintiendra une pression sur l'autre à sa poitrine. Les secours ne tardèrent pas trop au moins, mais elle ne leur faisaient pas particulièrement confiance pour la manipuler. Elle protégera la tête de Jennifer autant que possible avant qu'ils ne l'emmène. Maintenant que la situation était hors de ses mains, il n'y avait pas grand chose d'autre à faire qu'espérer qu'on l'aide adéquatement. Pour sa part, elle ne s'en sortira qu'avec un hoodie ruiné. Ce n'était pas plus mal pour elle comme c'était un peu plus facile de bouger avec sa chemise.
Allait-elle continuer? Elle n'était pas étrangère à la violence, mais ça ne voulait pas dire qu'elle y était insensible. Elle avait peur pour Jennifer, mais elle avait fait tout ce qu'elle pouvait maintenant que d'autres allaient s'occuper d'elle. Elle se pencha pour ramasser sa lance, et fera signe qu'elle était prête à continuer, non pas sans jeter un coup d'oeil vers la porte par laquelle la dernière adversaire est repartie.
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Re: Un verdadero angel en Los Angeles
Jennifer ne réalisa même pas que Bienveillance lui parlait. La bouchère était dans un tel état de choc que seuls ses tremblements et sa respiration saccadée indiquaient qu’elle était encore en vie.
- Eh bien, chers spectateurs, les choses ont pris une tournure des plus violentes! Il semblerait que la gueule d’ange de notre candidate aux cheveux blancs cachait bien son jeu; combattants suivants, vous savez à quoi vous en tenir!
Mais il est désormais temps d’accueillir notre troisième challenger. La demoiselle aux cheveux blancs va-t-elle continuer sur sa lancée et arriver à trois victoires à la suite? Nous n’allons pas tarder à le savoir, car maintenant, accueillons de derrière la porte rouge… Roki Balles-Bois!
Roki, un jeune demi-orc, aurait presque pu passer pour le petit frère du Perforateur par son manque de vêtements, ne portant que de vieilles baskets et un short long. Son arme était cependant plus rustique; de vieux gants de boxe percés de clous et de boulons et entourés de fil barbelé. Encore une fois, on savait exactement à quoi s’attendre avec un tel opposant. Le regard de Roki oscilla quelques instants entre la flaque de sang au sol et Bienveillance. C’était imperceptible pour l’audience, mais l’ange vit le doute planer dans les yeux de son opposant. Un doute qui disait « C’est la brindille devant moi qui a fait ça ?! ». Le boxeur dissipa les doutes en donnant quelques petits coups de poing dans le vide pour se donner du courage avant que la voix de l’annonceur ne retentisse à nouveau.
- Combattants, à vos marques… Prêts… COMBATTEZ !
- Eh bien, chers spectateurs, les choses ont pris une tournure des plus violentes! Il semblerait que la gueule d’ange de notre candidate aux cheveux blancs cachait bien son jeu; combattants suivants, vous savez à quoi vous en tenir!
Mais il est désormais temps d’accueillir notre troisième challenger. La demoiselle aux cheveux blancs va-t-elle continuer sur sa lancée et arriver à trois victoires à la suite? Nous n’allons pas tarder à le savoir, car maintenant, accueillons de derrière la porte rouge… Roki Balles-Bois!
Roki, un jeune demi-orc, aurait presque pu passer pour le petit frère du Perforateur par son manque de vêtements, ne portant que de vieilles baskets et un short long. Son arme était cependant plus rustique; de vieux gants de boxe percés de clous et de boulons et entourés de fil barbelé. Encore une fois, on savait exactement à quoi s’attendre avec un tel opposant. Le regard de Roki oscilla quelques instants entre la flaque de sang au sol et Bienveillance. C’était imperceptible pour l’audience, mais l’ange vit le doute planer dans les yeux de son opposant. Un doute qui disait « C’est la brindille devant moi qui a fait ça ?! ». Le boxeur dissipa les doutes en donnant quelques petits coups de poing dans le vide pour se donner du courage avant que la voix de l’annonceur ne retentisse à nouveau.
- Combattants, à vos marques… Prêts… COMBATTEZ !
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