Crise au déjeuné

Depuis quelques jours, les rues de Vegas étaient plus fréquentées qu'à leur habitude. Le problème ne fut pas que les citoyens de la ville avaient eu l'idée commune de profiter du beau temps, la raison était bien plus glauque. Depuis presque une semaine une montée de radiation venant de l'Ouest avait créé un énorme mouvement de population. La majorité des réfugiés étaient les laisser pour compte de Polis et les grands malades de Sanitaville, qui avaient été les plus touchés par la radiation lors de leur fuite. Il y avait quelques soldats de l'Unité Humaine qui s'étaient réfugiés à New Vegas, causant de nombreux clash avec les métahumains locaux et les gangsters.

Tony aurait préféré de ne pas être en ville, la tension était tellement palpable qu'on pourrait y nager dedans. Mais il y avait de l'argent en jeu. Le mercenaire avait été engagé pour protéger un bar local. Le patron avait beau payer pour la "protection" des Predieger, ceux-ci étaient beaucoup plus occupés à régler des problèmes internes que de bien vouloir garder les commerces locaux. L'homme n'allait pas se plaindre, de l'argent c'était de l'argent. Un petit boulot de videur de fortune n'allait pas le faire mourir d'une crise de cœur. Quoique qu'il était à peine mi-journée et il avait déjà sortie deux ivrognes qui commençaient à chercher des noises et un qui harcelait la gent féminine qui servait les clients.

Assis à l'entrée, une bouteille de bière à la main. Il devait bien s'hydrater sous cette chaleur et le bar ne servait pas d'eau. Il voyait de temps en temps des hommes de main des Predieger patrouiller les rues, intimidant à la fois les réfugiés. Cette fois-ci, un des hommes s'approcha du mercenaire et se racla la gorge.

" Hey mec, ça fait une semaine que tu poireautes ici. Faisant un peu notre boulot. Non, non prend le pas mal. Si le vieux veut payer plus, c'est son choix. Mais mec, tu sais que tu te ferais plus de moolah avec nous qu'en jouant les bouncers? Tu sais, nous avons toujours besoin de plus de bras… "

Tentative de recrutement, ce n'était pas la première fois que Tony avait reçu ce genre d'offre.