Garage de Mike Sullivan

Fumer une clope en poussant une moto est loin d'être pratique, aussi t'accordes tu une petite pose de cinq minutes pour t'en griller une petite. Les dernières volutes de fumée dissipée dans l'air, tu reprends ton destin en main et pousse ta moto à travers la ville de LA. Quelques mâles à l'humour plus que douteux te proposent un coup de main tout sauf amical que tu dédaignes à chaque fois sans conséquence particulière.
A force de tourner en ville, tu tombes sur un grillage où est écrit : ici, essence.

Tu entres dans une décharge sous le regard scrutateur des cadavres de voitures et autres pièces détachées. Un orc plongé sous le capot d'un véhicule stoppe son activité pour s'occuper de toi. Il sourit en te voyant pousser la moto

"Je suppose que c'est pour de l'essence. C'est 23$ le litre."

Tout en se rapprochant de toi, il examine la moto d'un oeil expert.

"Elle à l'air d'origine. Et un peu abimée. Je peux la rafistoler et la modifier pour augmenter la capacité du réservoir et réduire la consomation. Un véhicule comme ça, pour aller de ville en ville, c'est assez short. Je peux aussi vous vendre et installer des sacoches de moto pour transporter du matériel et surtout des jerricanes. Si ça vous intéresse c'est 500 $ la réparation, 1000 $ la modification, 100 $ les sacoches et 30$ le jerricanne de 5L vide. "

En arrivant, je fit le tour des lieux d'un regard rapide puis, amusée par le sens de la répartie de l'orc, je lui répond :

"Wé c'est pour de l'essence, mettez-moi un plein siouplet et avant je pense q'une petite réparation ne lui ferai pas de mal."

Tout en parlant ma main droite tira sur le cordon pour ouvrir ma bourse, et sortir ainsi 776$. En voyant l'orc réparer mon véhicule, des questions viennent se loger dans ma tête :

*Bon, me voila enfin a Las vegas ... Il faudrai que je retrouve Ivan ....*

Une question reste cependant sans réponse, je ne sais pas quoi faire maitenant que je suis seule avec ma moto et mes flingues ...

L'orc compte consciencieusement les billets avant de partir dans sa petite bâtisse et revenir pour s'occuper de ton deux roues.

"C'est plutôt rare de voir des gens qui payent cash. Il va me falloir trois ou quatre heures pour la remettre en état. Ce sera déjà mieux pour rouler. Vous pouvez aller faire un tour en ville en attendant ou me regarder faire si vous avez pas confiance. Vous pouvez même m'aider si vous y connaissez, ça irait plus vite. Enfin c'est vous qui voyez"

L'orc se met directement au boulot sans attendre de réponse qui semble en réalité peu lui impoter.

"Me poser pas la question de savoir s'il y a du boulot en ville. J'en sais rien. Si vous voulez du boulot, vous ouvrez un commerce comme moi. Pour peu qu'on soit compétent, ça rapporte pas mal. Enfin tout est relatif, tout coute tellement cher. "

"Ok merci, je reviendrai dans trois heures .... prenez en soins !"

Tout en allumant la dernière clope de mon paquet, que je fini par jeter au sol, je part de ce garage dans le seul but de prendre un peu de bon temps. Alors que je déambulais dans une rue assez sombre, une idée me hanta, dicta même mes pas. C'est sur cette poussée de volonté, que je me dirigé d'un pas ferme vers le bureau du shérif.

*si ça se trouve, il recherche une personne a tuer ou a ramener ... il a peut-être besoin de quelqu'un ... faut voir ...*

Enfin je poussa la double porte dans un bruit lourd de bois sec ...

" Je voudrai voir le shérif siouplait "

Un humain un peu grassouillet à la moustache bien entretenue et qui commence à se dégarnir sur le ciboulot se lève de son bureau pour te faire face. Il s'arrête devant toi, mains dans les poches, ventre tendu dans ta direction sous sa chemise brune.

"Sherif Hemet, pour vous servir ma ptite dame. Mes hommes me surnomment "Bobcop" vous pouvez m'appeller comme bon vous semble, j'ai l'habitude. Qu'est-ce que je peux faire vous en cette belle journée ?"

(HRP continue dans un topic que tu crées. Tu l'appeleras "bureau du shérif")

Mike Sullivan, l'orc garagiste, donne un dernier coup de clé sur la moto de Zatcha lorsque cette dernière arrive. Il se lève en s'essuyant les mains sur un chiffon n'essuyant plus rien du tout.

"Voila l'engin ma petite dame. Je vous conseille tout de même de pas trop la pousser sur les routes pour éviter de trop consommer. Je pense qu'elle doit pouvoir faire 300 bornes à peu près maintenant. C'est déjà un plus. J'ai remis ça en état, vous avez des pneus presque neufs, j'ai changé l'huile et rafistolé le carbu. J'ai plus qu'à vous souhaiter bon voyage."

L'orc te rend tes clés avec un grand sourire puis s'en retourne vers d'autres activités.

Tout en examinant ma moto "renaissante" :

"Joli travail ... je regrette pas d'avoir payé !"

Je m'approche et caresse la carrosserie d'un geste souple et amoureux. Alors que je l'enfourchais enfin, je tourna la tête vers le cow-boy :

"C'est bien beau tous ça, mais bon la distance qui sépare cette ville à notre destination est facile de 330 bornes .... Je vois pas d'autre solution que d'acheter de l'essence en rabe, à moins de finir les 30 dernières à la marche sous le soleil ! Mais bon, j'ai plus de tune .... "


De nos jours, l'argent une valeur trop précieuse pour se permettre des dépenses aussi importante en 1 jour ... il faut bien que quelqu'un m'aide !
Retrouver le métal chaud de ma moto me procura un bien fou, le même sensation que peux éprouver n'importe quel homme en retrouvant, au fond de la poche de son vieux costume, un billet de 10 $, chose qui n'arrive pas assez souvent à mon goût.

Le cow boy s'approcha à son tour de la moto. Il parut réfléchir quelques instants. Se passant la langue sur les lèvres, il donna sa réponse.

"Je suis d accord. J'ai pas non plus envie de marcher 30km dans le désert avec une bécane à trimballer. Ceci dit, j'ai pas les moyens de t'acheter de l'essence si c'est que tu suggères. Je vais pas déjà investir dans une fille qui ne m'a encore rien rapporté. Tu'm comprendras gamine. Si ta moto peut faire 300km elle doit bien pouvoir en faire 330..."

Il se tourna vers le garagiste à ferrait à une autre activité.

"Hé Mike !? Arrêtes moi si je me trompes mais avec une conduite très économiques jusqu'au Sables on doit pouvoir pousser la moto jusqu'au bout, non ?"

L'orc releva la tête sans réfléchir, ce qui lui valut de se cogner contre un morceau de métal qui lui arracha un grognement agacé, preuve de récidive de l'acte involontaire mais douloureux.

"Aïe ! Putain de bordel de merde... Ouais, je suppose que c'est possible, en conduisant lentement, en roue libre dans les descentes, en poussant à pied dans les montées et en restant aérodynamique... Mais bon, je peux que vous conseiller d'acheter de l'essence, héhé !"

"Bon, ok je crois qu'on va pouvoir le faire sans débourser de tune. En route jeune fille, sauf si tu as encore des sous à dépenser..."

From : Comptoir commercial des nomades

Takeshi fît une petite grimace, restant néanmoins comique à la remarque de l'ork. C'est vrai qu'il n'était pas musclé du tout pour un mécano mais il n'y avait pas que la force brute qui comptait dans ce métier si? Il secoua la tête de haut en bas à la proposition de Sullivan.
- Ok, çà me convient. Moi c'est Takeshi, mais vous pouvez m'appeler Tak'
Dit-il avec un clin d'œil en se dirigeant vers la voiture. 15$ a day c'était pas beaucoup mais c'était mieux que rien, au moins il espérait apprendre quelques trucs. Il monta donc dans la voiture et en ressortit une minute plus tard après avoir troqué son pantalon et ses gants contre sa salopette et ses gants de travail. Après avoir reçu ses instructions, il se dirigea droit vers les carcasses pourrissant au soleil. Il chercha surtout sous le capot d'européennes haut de gamme (principalement les Allemandes et Italiennes s'il y avait) ainsi que sur les muscles cars Américaines, généralement équipées de turbocompresseurs ou compresseurs volumétrique. S'il les trouvait, il les démonterait pour les apporter uns par uns près de Sullivan.

Légèrement déçu, Takeshi rangea dans sa poche son Ipod. Comme Sullivan avait finit pour aujourd'hui, il lui serra la main (ou plutôt se fît serrer la main, assez fort d'ailleurs...) et se dirigea direct au campement des nomades après s'être changé. En tout cas il repartait avec quelques bases d'électronique et une nouvelle adresse qu'il irait visiter dès le lendemain...

To : Chez Fred

From : Comptoir commercial des nomades

Takeshi fût très pensif pendant le court trajet jusque chez Sullivan, il pensait à beaucoup de choses et surtout qu'est-ce qu'il allait arriver à ce mec. En même temps il l'avait cherché et derrière des barreaux, il ne ferait plus de mal à personne puisque s'il avait pût cramer un lieu de culte en sachant pertinemment qu'il était peuplé, dieu seul sait ce qu'il aurait à cette pauvre femme. D'un autre côté, Tak' n'était pas sût qu'on mérite vraiment çà, parce que c'était vraiment dans l'enfer sur terre qu'il allait là... Ils auraient mieux fait de lui passer la corde au cou en y repensant, ç'aurait été au moins tout aussi douloureux physiquement mais beaucoup plus court et peut-être même moins douloureux moralement, puisque si c'était vraiment comme on lui avait décrit, Tak' était sûr que lui même allait la demander la mort après quelques semaines de séjour...
Cela lui donnait la chair de poule, mais il chassa ses idées de sa tête. L'homme était déterminé par dieu, donc ce qui l'attendait ne pouvait avoir été décidé que par dieu, et qui était-il lui, pauvre mortel, pour contester la volonté du tout puissant? Il s'accrocha donc à cette idée, non pas car c'était la plus logique mais parce que c'était la plus supportable.
Il déposa le beretta fraîchement acquis et revêtit sa salopette de travail avant de descendre du véhicule bien verrouillé. Il avait reprît l'arme et glissée dans une poche de son bleu plus par distraction qu'intention et il se mît ensuite en quête de Sullivan au milieu de sa casse.
- Monsieur Sullivan? C'est Takeshi, où êtes-vous?