Pantsless Pendrew

PRÉNOM : Pendrew
NOM : /
SURNOM : Pantsless Pendrew
RACE : Humain
MUTATION ou TECHNO ou HYBRIDATION : /
AGE : 44 ans
PHYSIQUE : Un massif blond aux cheveux longs et pas coiffés, avec l’air légèrement hirsute et pas réveillé. Pas de plaies ou de blessures visibles ou récentes.

SANTE

RÉSISTANCES

CARACTÉRISTIQUES
Adresse : Correct (6)
Agilité : Moyen (5)
Apparence : Moyen (5)
Chance : Moyen (5)
Charisme : Mauvais (4)
Force : Bon (7)
Intelligence : Correct (6)
Mental : Moyen (5)
Perception : Moyen (5)
Pouvoir : Très faible (2)
Réflexes : Moyen (5)
Vitalité : Moyen (5)

COMPETENCES

Corps à corps : Initié (3)
Physique : Initié (3)
Tactique : Initié (3)
Tir : Connaisseur (4)

Manuel : Technicien (5)
Médical : Novice (2)
Pilotage : Technicien (5)
Science : Initié (3)
Survie : Novice (2)

Art : Novice (2)
Business : Novice (2)
Savoir : Connaisseur (4)
Sociabilité : Initié (3)
Technologie : Novice (2)

Alchimie : Profane (1)
Fluide : Incompétent (0)
Psionique : Incompétent (0)
Rituel : Profane (1)

SPECIALITES

Alphabétisme, flingueur, conduite (moto, camionnette), tir en mouvement, fabrication (armes, munitions), maintenance, réparation, bricolage (mécanique).

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PHYSIQUE
Pendrew est un biker/raider/caravanier avec de la bouteille, et il en a la dégaine. Sa tignasse blonde coiffée à l’air comprimé lui descend jusqu’aux épaules et ne recoit une coupe à la machette que quand il ne commence à ne plus voir la route. Une barbe de 3-4 jours rasée à la machette lui orne le visage en quasi-permanence, ne fait que renforcer la marque provoqué par les cernes et l’empreinte des lunettes de pilote (paye ton bronzage façon panda). Les nombreux tatouages biker-style et la moumoute sur le torse ne constituant pas un vêtement adéquat, notre ami cache un tant soit peu cela avec un vieux gilet de cuir de récup’ avec une doublure interne en patchwork de pneus et de cuir de bête. Un simple blue-jean sans vraie couleur ni âge avec quelques bouts de pneu cousus au gros fil sur les jambes en guise d’armure improvisée tenu par une ceinture en corde et une chaîne d'acier couvre les guibolles, avec de vieilles bottes de cuir pour compléter l’ensemble.

MENTALITÉ
En dépit d’avoir moins de 50 piges, Pendrew se comporte par moments comme s’il en avait 90. Tout ce qu’il aspire à faire, c’est se poser dans un coin et finir sa vie à triturer des armes et faire des balles. Et même fonder une famille, tiens, si c’est possible. « Je suis trop vieux pour ces conneries. », « C’est plus de mon âge. » et autres « J’ai fait mon temps. » sont légion dans sa bouche.
Cependant, notre biker est loin de se contenter de se plaindre, et il a beau maugréer autant qu’il veut, ce n’est jamais le dernier à aller se tatanner, fut-ce à coups de poing, de chaîne ou d’hollowpoints. Surtout s’il y a une bonne raison derrière, autrement plus évoluée que « Untel me casse les couilles, j’vais le calmer. ».
Autre point important le concernant : à force de devoir faire face aux saloperies du Nouveau-Mexique, qu’il s’agisse des mutants, des tarés de la gâchette ou juste des tempêtes de sable, Pendrew a vite appris que sans un groupe soudé, les cowboys solitaires et autres pas aimables finissent vite croqués, vaporisés, déshydratés et plein d’autres mots en « és ». Du coup, dès qu’il trouve un groupe, il s’y accroche comme c’est pas permis et fait le max pour maintenir la cohésion, quitte à tabasser ou blaster les brebis galeuses et/ou les boulets. Soit on se serre les coudes, soit on canne, donc stop les enfantillages.

HISTORIQUE
Pas si loin que ça se trouve la ville d’Alburquerque, au Nouveau-Mexique. Cette ville assez importante avant la guerre avait plutôt bien vieilli malgré les bombes, et l’exploitation du pétrole ne faisait pas de mal. Si on fait abstraction de la guerre des gangs.
Trois entités se disputent la ville (et le marché du pétrole) : la Mairie, auto-désigné conseil des représentants légaux de l’autorité gouvernementale, les Conquistadores, un amas de goules religieuses hispaniques qui recrutent des disciples de gré ou de force, et les Wraiths, des raiders bateau largement inspirés des anciens gangs de motards de la Côte Ouest « reconvertis » après avoir trouvé la ville.

Né parmi les Wraiths, Pendrew a passé les premières années de sa vie dans le side-car de son père ou dans un des vans blindés pendant les raids avant de devenir lui-même un membre de la tribu. Les rites de passages furent durs sur tous les points (notamment l’un qui le laissa littéralement le froc sur les chevilles, d’où ce surnom stupide), mais notre ami blond put finalement intégrer le groupe à part entière. Entretemps, les pillages avaient laissé la place à la « protection » de certains quartiers d’Albuquerque, monnayant paiement en essence, dollars et armes. Un petit prix pour ne pas se retrouver avec une Bible dans le cul ou des impôts à ne plus savoir ou en foutre, hein ?

Toute cette bataille pour les champs de pétrole n’intéressait pas des masses Pendrew. Bien sûr, il avait descendu son quota de Conquistadores, de « policiers » (le petit nom donné par la Mairie à leurs racailles chargées de maintenir l’ordre dans les zones tenues par la Mairie), mais son trip à lui était plus de triturer les machines. Qu’il s’agisse de retaper une moto après un crash, de réparer un fusil enrayé ou même de fabriquer un fusil de chasse avec des bouts de fer, Pendrew sait faire. D’une part parce qu’il est plus ou moins naturellement doué (avoir vécu toute sa vie entouré de machines, ça donne envie de tripoter…), d’autre part parce que le mécano de la bande l’avait pris sous son aile en voyant qu’il y avait dans le groupe un gamin assez intelligent pour apprendre à lire en lisant les enseignes et assez doué de ses doigts pour se faire un couteau avec un bout de portière et du scotch. Juste pour info, sa machette, son fusil et sa moto ? Faits lui-même avec une épave de bécane, un M16 pété et des pièces de récup’ comme des tuyaux ou des plaques de tôle. Hé ouais.

Les choses tournèrent court quand un soir, Pendrew surprit certains des membres de son groupe revenir du quartier de la Mairie, et de façon ni pressée ni paniquée ni rien. Limite « on rentre de chez un pote ». Après avoir creusé un peu, notre ami découvrit que suite à d’âpres négociation secrètes entre les deux partis, les Wraiths allaient officiellement rejoindre la Mairie. Fini le raiding et les motos, il était temps de devenir moderne. En contrepartie, les nouveaux arrivants parmi la Mairie auraient bien sur droit à de généreuses parts des revenus générés par les « impôts » et la revente du pétrole aux autres communautés du Nouveau-Mexique. Et ceux qui n’étaient pas d’accord ? Bah c’était tant pis pour eux, mais on ne peut pas laisser les gens dans le passé, hein ? Sans rancune.

Après avoir exprimé son désaccord face à cette « proposition » à coups de 9mm dans la face, Pendrew partit vers la Californie. Seul. Avec comme seule indication d’une possible civilisation là-bas une ville qui exploiterait l’uranium pas loin de ce qui restait de Flagstaff.

REPUTATION

Mal vu par la Mairie et les Conquistadores d’Albuquerque.
Inconnu (pour le moment) en Californie.